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Eurydice : pouvoir définir son vécu comme sexualité ou comme rapport prostitutionnelMotoi, Ina January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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De la stigmatisation à la biomédicalisation ? : analyse critique d'une quête de sens pour des parents ayant un enfant diagnostiqué d'un TDA/HBrice, Dolorès January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les chercheurs, leur discipline, leurs publics: l’orientation de la recherche en sciences sociales et humainesLandry, Julien 01 1900 (has links)
Réalisé en association avec le Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST). / Inspirée par les débats portant sur la typologie de la recherche proposée par Michael Burawoy (2005b) et fondée sur une analyse qualitative de vingt-cinq entrevues auprès de professeurs en histoire, en économie et en sociologie, notre investigation a comme but d’identifier et de décrire l’organisation sociale du sens de la recherche en fonction de ses auditoires et ses visées cognitives. À partir d’une analyse sémantique du langage et des repères construits par les acteurs dans leurs expériences de production et de diffusion de connaissances, nous étudions premièrement l’organisation des pratiques de recherche dans l’espace académique, puis l’extension de ces pratiques vers d’autres champs d’activités sociales. Cette analyse nous permet de revenir sur la typologie de Burawoy et d’apporter quelques corrections quant aux distinctions entre les connaissances professionnelle, critique, appliquée et publique. À cet égard, nous proposons que ces « types » de recherche doivent être décomposés en de multiples postures qui s’inscrivent d’une part dans une différenciation des espaces discursifs académiques et d’autre part à l’interface de différents modes d’intervention extra-académique. / Our study of the orientation of research in the social sciences and humanities is a response to Micheal Burawoy’s typology of knowledge production. The objective of this investigation is to identify and describe the social organisation of the meaning of research as scholars attempt to reach different audiences and as their investigations are routed towards particular cognitive aims. Having conducted twenty-five in-depth interviews with historians, sociologists and economists, we analysed their interpretations of research practices in relation to the social space of academia and in regards to the extension of academic activities towards other social spaces. This analysis is then mobilised to comment on Michael Burawoy’s typology of research as we attempt to correct some of the distinctions he makes between professional, critical, policy and public knowledge. Notably, we suggest that these “types” should be broken down into multiple postures understood in relation to a segmentation of academic discursive fields and a differentiation of extra-academic modes of intervention.
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Identification et modélisation lexicographique des dépendances syntaxiques régies du français: le cas des dépendances nominalesArbour Barbaud, Évelyne 04 1900 (has links)
Cette recherche porte sur l’interface entre la sémantique lexicale et la syntaxe, et elle s’inscrit dans le cadre du projet de base lexicale DiCo (acronyme pour Dictionnaire de combinatoire) à l’Observatoire de Linguistique Sens-Texte [OLST] de l’Université de Montréal. Le projet découle d'une volonté d'inscrire de façon concise et complète, à même le dictionnaire, le comportement syntaxique typique à chaque unité lexicale. Dans cette optique, nous encodons la cooccurrence des lexies nominales du DiCo avec leurs actants à l'intérieur d'un tableau de régime lexical (aussi connu sous le nom de schéma valenciel, structure argumentale, cadre de sous-catégorisation, structure prédicats-arguments, etc.), en notant entre autres les dépendances syntaxiques de surface impliquées. Dans ce mémoire, nous présentons les propriétés syntaxiques d'une dépendance nominale du français, celle que nous avons nommée attributive adnominale, de façon à exposer une méthodologie d'identification et de caractérisation des dépendances syntaxiques de surface. Nous donnons également la liste des dépendances nominales régies identifiées au cours de ce travail. Par la suite, nous exposons la création d'une base de données de régimes généralisés du français nommée CARNAVAL. Finalement, nous discutons des applications possibles de notre travail, particulièrement en ce qui a trait à la création d'une typologie des régimes lexicaux du français. / This research focuses on the interface between lexical semantics and syntax, and is part of the lexical database project called DiCo (acronym for Dictionnaire de combinatoire) at the Observatoire de Linguistique Sens-Texte [OLST] at the University of Montreal. The project aims to register in a concise and complete way the typical syntactic behavior of each lexical unit directly in the dictionary. To this end, we encode the co-occurrence of the DiCo's nominal lexical units with their actants within a government pattern (also known as valency structure, subcategorization frame, predicate-argument structure, etc.), using, among other things, the surface syntactic dependencies involved. In this dissertation, we present the syntactic properties of a French nominal dependency, the one that we named attributive adnominale, so as to expose a methodology for the identification and the characterization of surface syntactic dependencies. We also give the list of valence-controlled nominal dependencies that were identified in our work. Subsequently, we describe the creation of a database of generalized French government patterns named CARNAVAL. Finally, we discuss possible applications of our work, particularly in regard to the creation of a typology of French government patterns.
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La stratégie sénégalaise du faire faire et la construction du sens de la gouvernance de l’éducation non formelleAnne, Abdoulaye 05 1900 (has links)
Traduction du titre en anglais: Making sense of governance in non-formal education : A critical analysis of the Senegalese faire faire strategy / Ces trois dernières décennies, les systèmes éducatifs du monde ont subi de grandes transformations axées sur la recherche de plus de pertinence et d’efficacité en relation avec l’évolution globale de la société (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). Ces évolutions ont pris, entre autres formes, celle d’un mouvement de décentralisation de l’offre éducative (Mons, 2004) considérée par plusieurs chercheurs comme une forme de privatisation. Aujourd’hui, la manière dont la politique de décentralisation a été menée est remise en question par certains au motif que (1) la faible capacité financière d’un bon nombre d’États en cause les a amenés à accepter des politiques recommandées, pour ne pas dire imposées, par des instances supranationales et aussi devant le constat que (2) plusieurs années plus tard, les fruits promis du changement sont encore attendus (Daun, 2007).
Dans le cadre de la présente thèse, nous nous sommes intéressé à l’expérience sénégalaise de décentralisation de l’éducation. À partir des années 1990, ce pays, confronté comme les autres pays d’Afrique au sud du Sahara à une profonde crise de son système éducatif, a initié une réforme décentralisatrice (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). Nous avons, plus précisément, étudié la stratégie du faire faire qu’il a alors mise en place. Présentée comme une stratégie prometteuse, voire exemplaire, au cours de ses premières années de mise en œuvre (ADEA, 2004), le faire faire fait aujourd’hui face à des critiques acerbes (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convaincu qu’une compréhension de la construction du sens de cette initiative aiderait à mieux la cerner, nous l’avons analysé à la lumière de perspectives critiques et de dé/re/construction du sens donné par les acteurs (Ball, 1994 et 2006; Weick, 1995 et 2001; Spillane, 1998 et 2000). Nous avons, pour les besoins de cette analyse, observé et interrogé près d’une centaine d’acteurs impliqués dans ladite stratégie.
Le traitement de l’ensemble des données recueillies dans le cadre de la recherche a permis de préciser le sens que les principaux acteurs donnent à l’initiative, de constater l’absence d’un sens partagé, voire le conflit entre des sens divergents attribués à cette initiative. Ainsi, si le discours qui porte la stratégie tente d’inscrire le projet dans une dynamique de participation et d’implication des acteurs, une observation poussée montre une toute autre direction, celle d’une inscription dans une dynamique de marchandisation et d’une application aveugle de ses impératifs (Charlier, 2003). L’étude des structures et des règles de fonctionnement de la stratégie telles qu’elles sont présentées dans les documents officiels dévoile, du reste, une organisation et des orientations de type bureaucratique et centralisé. L’analyse du sens du faire faire nous a, de fait, ouvert à la confrontation des deux modèles, de « type démocratie de participation » et de « type démocratie marchande », décrite par Lessard (2006) dans son analyse des principales tendances d’évolution de la gouvernance de l’éducation. Les promoteurs du faire faire ont alors beau proclamer pour se dédouaner que le projet est bon, mais que l’implantation est mauvaise parce que les moyens ne suivent pas les intentions proclamées ou encore que les populations ne sont pas prêtes pour le changement : Il reste qu’ils se sont très peu préoccupés du sens qu’une telle initiative a pour les acteurs à la base, or c’est vraisemblablement une des raisons des problèmes rencontrés. En fait, inspirés par la rhétorique des bailleurs de fonds internationaux, ces promoteurs tiennent un discours fondé sur le premier modèle (participatif) tout en mettant en place le second (marchand).
Au plan conceptuel, le choix d’un cadre d’analyse combinant les perspectives critiques et post-positives de sensemaking et d’analyse des représentations (frame analysis) a permis de sortir des sentiers battus de la résistance au changement et des analyses exclusivement macro. Ce cadre apporte un éclairage nouveau sur la mise en œuvre de la politique publique qu’est le faire faire; un éclairage très instructif pour les acteurs impliqués, en particulier les acteurs institutionnels. Avec ce cadre, la thèse montre que ce qui n’a pas fonctionné dans le cas de la stratégie c’est qu’il y a eu, entre autres, la confrontation d’au moins deux sens qui se côtoient sans se parler dans la stratégie et la prédominance d’un sens officiel de la décentralisation essentiellement et prioritairement orienté vers une diversification de l’offre éducative (visiblement assimilée à la demande la définissant) et faisant très peu de cas de la demande réelle. La thèse confirme également la place de plus en plus grande que prennent de nouveaux acteurs que sont les « opérateurs en éducation » et a contrario le peu de place laissée aux bénéficiaires directs que sont les apprenants et les populations. Elle réaffirme finalement la pertinence d’explorer les possibilités d’hybridation des sens émergeant du vécu des acteurs.
Au demeurant, le cas sénégalais ici étudié est un prétexte pour aborder la mise en œuvre des politiques publiques en éducation, un domaine de connaissances en émergence. La démarche méthodologique et les résultats de cette recherche doctorale sont de ce fait transférables à d’autres contextes où la même problématique se pose. / In the past three decades, education systems throughout the world have experienced major transformations in relation to the overall quest of more relevance and effectiveness (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). These developments took, among other forms, a trend towards decentralization of educational provision and management (Mons, 2004) considered by many researchers as a form of privatization. Today, the way the decentralization policy has been carried out is being questioned because the fact that (1) the limited financial capacity of many of the States concerned has led them to accept the recommended, if not imposed, policies by international bodies and also because (2) after several years of implementation, many countries like Senegal are still waiting for the beneficts promised (Daun, 2007).
In the context of this thesis, we were interested in Senegal's experience of decentralization of education. From the 1990s, this country, as many other subsaharian African countries, facing a profound crisis of its education system, initiated a decentralization reform intended to improve their system (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). We more precisely studied the faire faire strategy then implemented. Presented as a promising or exemplary strategy during the first years of implementation (ADEA, 2004), the strategy faces more and more criticism (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convinced that a better understanding of the sensemaking of this initiative may help to better implement it, we analyzed it in the light of critical, post-major theories, and sensemaking by the actors’ perspectives (Ball, 1994 and 2006; Weick, 1995 and 2001; Spillane, 1998 and 2000). For the purposes of this analysis, we observed and interviewed nearly a hundred actors involved in that strategy.
Processing of all the data collected allowed us to clarify the sense that the main actors give to the initiative, to see the lack of a shared sense and to point out the conflict between different meanings of the initiative. Thus, if the official discourse tries to situate the project in dynamics of participation and involvement, our extensive observation rather shows a form of commodification process and a blind application of its requirements (Charlier, 2003). Moreover, the study of the structures and rules of operation of the strategy as presented in official documents reveals a bureaucratic and centralized organization and guidance. In fact, the analysis of the sensemaking of the faire faire, highlighted the clash of the two models of democraty, i.e. participatory vs market oriented, described by Lessard (2006) as the main trends in the current developpents in education governance. The proponents of the faire faire may proclaim the quality of the project and blame insufficient resources or limited capacity of change among actors, the really remains there seems to be little concerned about the grassroots actors sensemaking. In fact, inspired by the rhetoric of international donors, the promoters held a discourse based on the first model (participatory) while setting up the second (merchant).
Conceptually, the choice of a mixed analytic framework, combining sense-making, representation, critical and post-positive perspectives, helped to overcome the traditional resistance to change and the macro analyses explanations. This framework sheds new light on the implementation of public policy that may be informative for those involved in the faire faire, especially the institutional actors. With this framework, the thesis has shown that what did not work here is that there were, among others, the confrontation of at least two different meanings that cohabit in the strategy and the predominance of a formal sense of decentralization, one that is essentially and primarily oriented towards diversification of educational provision and not towards the actual demand. It also confirmed the increasing role played by the new education operators and, conversely, the limited room left to the learners and populations. Ultimately, the thesis reaffirmed the relevance of exploring the possibilities of hybridization of different actors’ meanings.
In sum, the Senegalese case studied here is a pretext to discuss the implementation of public policies in education, an emerging field of knowledge. The methodology and results of this doctoral research are therefore transferable to other contexts where the same problem arises.
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Le désir d'éternité : réflexion autour de la notion de plénitude chez Charles Taylorde la Michellerie, Priscilla M. 04 1900 (has links)
Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ». / This M.A. thesis unfolds a reflexion upon the concept of fullness as developed by Charles Taylor, especially in his book A Secular Age, in which the idea of fullness is intrinsically connected with modernity, belief and unbelief. For Taylor, the understanding of modernity implies a grasping of the change that allowed the transition from a context where unbelief in God was considered inconceivable to a context where belief remains only an option. That change consists essentially in a modification of our very representation of fullness. What is fullness for Charles Taylor? It is the condition to which any human being tends towards, and which implies an answer, unspoken or not, to the question of the meaning of life. My main goal will be the understanding of the nature of fullness as conceived by Charles Taylor. I shall show that the twofold definition of fullness in A Secular Age generates a tension between fullness conceived as a unique event, and fullness conceived as a constant aspiration towards meaning (which identifies with goodness). I shall suggest a resolution of this tension through an understanding of fullness which aims to restore its fundamental unity – the idea being to grasp the notion of fullness as a unique event and as the constant aspiration to meaning not separately, but in their relationship with one other. This interpretation model, provided by the idea of eternity, which is also present in A Secular Age, will allow me to establish a coincidence between the pursuit of fullness and the desire of eternity. Both of them share the same fundamental aim: through the inscription of qualitatively privileged and unique moments, constituents of life, in the very totality of this life, they aim to reveal its meaning and to bestow permanence to it. Moreover, I will argue from this coincidence between fullness and eternity that the quest for fullness doesn’t necessarily imply a religious perspective as unfolded in A Secular Age, but can lead rather to a form of transcendence that one can qualify as « temporal ».
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement.
Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel.
La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser.
Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”.
Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment.
Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving.
Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Sur les traces du virtuel : de la nature et du rôle de la dimension affective dans le processus de communicationRamos, Ana 04 1900 (has links)
La présente thèse rend compte de la dimension affective de la communication. Pour ce faire, l’expérience est d’abord considérée comme durée qualitative (Henri Bergson). Donc, l’expérience est mouvement. Point de départ : le mouvement comme caractéristique intrinsèque du corps qui, ainsi compris, devient un point de passage. Qu’est-ce qui le traverse? Des événements. Il se constitue par ce passage même, ce qui fait de lui un devenir-corps. Ici, toute expérience est acte de communication à son stade le plus pur. Qui est-ce qui communique? L’expérience est une occasion d’actualisation du virtuel. Il s’agit de l’actualisation d’une force virtuelle – que A. N. Whitehead appelle la forme subjective. Le sens du message est l’événement lui-même, c’est-à-dire ce qui émerge dans l’expérience (Gilles Deleuze). Non pas l’expérience subjective d’un sujet préconstitué, mais l’expérience pure, telle que définie par William James : une relationalité. Ce qui s’actualise est une tonalité affective (Whitehead), vécue comme qualité esthétique. Quels sont les facteurs constitutifs du sens? Élargissons la traditionnelle dualité sujet-objet à un complexe relationnel : nous pouvons ainsi percevoir des acteurs affectifs, perceptifs, humains et technologiques, dans un agencement qui se concrétise comme relationalité émergente. Tout événement est situé. Par conséquent, l’émergence du sens devient acte de co-création dans lequel participent les multiples facteurs qui conditionnent l’événement. Cette vision sort d’un anthropocentrisme pour concevoir l’événement lui-même comme sujet de ses propres expériences (Whitehead). De sorte que, tout comme chaque acte de communication, l’expérience des médias est aussi événement vécu. Ce dernier est incorporé par les dimensions du devenir-corps – la conscience-affective et la conscience-réflexive. Celles-ci sont si intimement interreliées qu’elles deviennent mutuellement inclusives dans l’expérience et totalement actives dans l’actualisation du sens. / The present thesis contributes to the understanding of the affective dimension of communication. Experience is first considered as a qualitative duration, and thus as movement (Henri Bergson). The point of departing is movement as an intrinsic characteristic of the body. Thus understood, the body becomes a point of passage. What is it that passes through the body? Events. The body is constituted by this passage itself, which makes it into a becoming-body. Here, every experience is an act of communication in its purest state. Experience is an occasion for the actualisation of the virtual. It consists in the actualisation of a virtual force - which A. N. Whitehead calls the subjective form. The sense of the message is the event itself: that which emerges in the experience (Gilles Deleuze). Not the subjective experience of a preconstituted subject, but pure experience, as defined by William James: a relationality. That which actualises itself is an affective tonality (Whitehead), felt as an aesthetic quality. What are the constitutive factors of sense? The traditional duality subject-object must be enlarged into a relational complex: we can thus perceive affective, perceptive, human and technological actors in an assemblage that realizes itself as an emerging relationality. Every event is situated. Consequently, the emergence of sense becomes an act of co-creation in which the multiple factors conditioning the event participate. Who communicates? This act of co-creation communicates itself. This vision departs from an anthropocentrism to conceive the event itself as the subject of its own experiences (Whitehead). As much as every act of communication is a lived event, so too is every media experience. Event is embodied by the dimensions of the becoming-body – affective-consciousness and reflexive-consciousness. These are so intimately interconnected that they become mutually inclusive in experience and totally active in the actualisation of sense.
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Enseignement de la structure prédicative du verbe au primaire : étude expérimentale à partir du verbe DÉCIDERCauchon, Jocelyne January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Comparaison en IRMf des réseaux cérébraux impliqués dans le traitement de récompenses et de punitions de différente nature au cours de l’apprentissage et de la prise de décision pro-sociale / Brain networks involved in the processing of different rewards and punishments during pavlovian conditioning and in prosocial decision making by fMRIMetereau, Elise 04 April 2011 (has links)
Cette thèse repose sur l’idée que les individus prennent des décisions en assignant des valeurs aux conséquences appétitives (récompenses) et aversives (punitions) associées aux différentes options proposées, puis comparent ces valeurs pour sélectionner l’une d’elles. Dans la plupart des cas, ces valeurs sont apprises par essais et erreurs. En neuroscience et neuro-économie, il a été proposé que le cerveau représente ces valeurs de manière abstraite dans une échelle de valeur commune indépendante de la nature des conséquences attendues. Cette hypothèse est soutenue par un grand nombre d’études qui se sont intéressées à l’évaluation et à l’apprentissage des récompenses. Ces études mettent en évidence une implication du mésencéphale, du striatum et du cortex préfrontal dans le traitement de récompense primaires, monétaires, morales ou sociales. Beaucoup moins de travaux se sont intéressés au traitement des punitions. L’objectif de cette thèse est donc de comparer les corrélats cérébraux des processus d’évaluation des stimuli appétitifs et aversifs. Dans un premier temps nous avons utilisé un paradigme d’apprentissage par conditionnement pavlovien pour comparer les régions cérébrales impliquées dans la représentation de l’erreur de prédiction au cours de l’apprentissage avec des récompenses et des punitions gustatives, visuelles et monétaires. Ensuite nous nous sommes intéressés aux régions cérébrales impliquées dans traitement de récompenses et punitions plus abstraites tel que l’approbation sociale ou les considérations morales, dans un contexte de prise de décision pro-sociale. Ces études nous ont permis de démontrer que l’erreur de prédiction et l’évaluation liées à des stimuli appétitifs et aversifs étaient, en partie, sous-tendus par des réseaux cérébraux communs. / There is a growing consensus in behavioral neuroscience and neuroeconomic that individuals make decisions by assigning values to different options and comparing them to make a choice. Most often, these values are acquired on the basis of trial and error learning. A long-held view is that the brain assigns values to the different goods using an abstract signal that is encoded in a common currency. Multiple studies have found evidence for such value signals in midbrain, striatum and prefrontal cortex during learning or decision making involving primary or secondary rewards. An important open question is whether aversive outcomes expectation and learning engage the same or different valuation networks. The goal of this thesis is thus to compare the brain network involved in appetitive and aversive stimuli valuation. First we used a pavlovian conditioning paradigm to compare the cerebral correlates of prediction error during learning with gustative, visual and monetary rewards and punishments. Second, we investigated the brain regions involved in moral and social rewards and punishments in prosocial decision making. Overall, we found that prediction error and valuation related to appetitive and aversive stimuli are processed in part by common brain networks.
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