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La musique pour orgue en France à l'âge classique : une représentation du sacré / French organ music in the « classical period » : music representation and sacred dimension

Barrera, Juan David 03 March 2017 (has links)
Notre étude de la musique pour orgue en France à l’Âge classique se centre sur sa dimension signifiante, et tout particulièrement sur sa fonction représentative du sacré. Notre intérêt a pour origine un constat : à l’heure actuelle, les travaux les plus importants consacrés à ce répertoire négligent la question, alors que la genèse de cette école organistique coïncide avec l’un des moments historiques les plus remarquables de la spiritualité catholique française (en effet, le XVIIe siècle n’est pas seulement le « Grand Siècle des idées » mais aussi le « Grand Siècle des âmes »). Dans cette optique, et partant du principe que la musique religieuse peut se comprendre comme un produit esthético-théologique façonné en fonction des besoins symboliques et expressifs de la liturgie (au même titre que d’autres manifestations d’art sacré), ce travail cherche à mettre en lumière la manière dans laquelle, grâce à un ensemble de catégories esthétiques et de topiques musicaux dirigés par des principes rhétoriques, la musique des organistes français peut communiquer les notions fondamentales de la doctrine chrétienne. Pour ce faire, nous proposons un parcours en quatre parties, abordant successivement les contextes culturel et spirituel du XVIIe siècle en France, les éléments constitutifs de l’univers signifiant du répertoire, l’organisation stylistique du répertoire, et finalement, d’un point de vue herméneutique, l’œuvre de trois compositeurs majeurs de cette tradition musicale : Nicolas de Grigny, Jean-Adam Guilain et François Couperin. / This study of French organ music during the “Classical period” focuses on its signifying dimension, and particularly on its representative function in the liturgy. Our interest springs from an observation: the most important works devoted to this repertoire neglect the question, whereas the genesis of this organ school coincides with one of the most remarkable historical moments of Catholic spirituality. From this point of view, and assuming that sacred music can be understood as an aesthetic-theological product shaped according to the symbolic and expressive topics of the liturgy (in the same way as other manifestations of sacred art), our research seeks to demonstrate the way in which the music of French organists can communicate the fundamental notions of Christian doctrine through a set of aesthetic categories and musical topics directed by rhetorical principles. In this way, our work is divided into four parts, successively highlighting the cultural and spiritual contexts of the seventeenth century in France, the elements of the signifying universe of these music, the stylistic organization of the repertoire, and finally, from a hermeneutic point of view, the analysis of three major composers of this musical tradition: Nicolas de Grigny, Jean-Adam Guilain and François Couperin.
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Les états de Basse-Navarre de 1665 à 1789 / The estates generals of french Navarre 1665-1789

Augé, Bertrand 02 October 2015 (has links)
L’histoire de la construction administrative de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles est celle de la mise en place d’un appareil d’État avec, dans les provinces les plus récemment intégrées, le maintien d’une assemblée des représentants des trois ordres, qui gère une partie des affaires du pays notamment la collecte de l’impôt. Séparée de sa partie espagnole depuis 1512, la Basse-Navarre a elle-aussi conservé, au moment de son union avec le royaume de France en 1620, son assemblée d’États et, surtout, son titre de « royaume ». Notre premier travail a consisté à retranscrire la mémoire des délibérations annuelles de l’assemblée navarraise, depuis le début du règne personnel de Louis XIV jusqu’à la Révolution. Puis, l’étude quantitative et qualitative des textes a mis en lumière un dialogue particulier entre Versailles et la lointaine province. Face aux Bourbons, les représentants navarrais défendent leurs coutumes, leur particularisme, mais aussi leur mainmise particulière sur les affaires de la province. / The history of the administrative construction of France in the XVII and XVIII centuries is the history of the establishment of the political machinery of state and, in those provinces most recently integrated, the upholding of an assembly of representatives of 3 orders who managed a part of the countries affairs, specifically that of tax collection. Separated from its Spanish states in 1512, the Basse-Navarre also conserved, at the moment of its union with the kingdom of France in 1620, its state assembly and above all its title of realm. Our initial work consisted of retranscribing the record of yearly deliberations of the navarraise assembly, from the beginning of the personal reign of Louis XIV until the Revolution. Following this, the quantitative and qualitative study of the texts shed light on the particular dialogue between Versailles and the outer lying province. In the face of the Bourbons, the navarrais representatives defended their customs, their distinctiveness and also their dominance over the affairs of the province.
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Licence et mondanité : les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine / Licence and worldliness : La Fontaine’s Contes

Bermann, Mathieu 15 November 2013 (has links)
À la même époque, les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine suscitent des réactions antagonistes, allant du rejet à l’émulation – ce qui constitue une singularité dans l’œuvre du poète. La Fontaine ne cache pas qu’il prend des libertés par rapport à la morale et aux exigences de l’écriture poétique ; mais ses licences relèvent moins d’une transgression que d’une dérogation consentie par les lecteurs mondains.Tout d’abord, il s’agit de déterminer la place de la licence dans le jeu normatif de l’esthétique classique. Comprise comme un écart toléré, la licence ne se limite pas à la poésie : elle s’applique potentiellement à toute norme de l’esthétique classique, selon les critères retenus pour juger l’œuvre. Notre étude analyse la part qu’occupe la licence dans la disposition d’esprit des lecteurs mondains des Contes.En examinant également d’autres conteurs contemporains de La Fontaine qui le considèrent comme un modèle, cette étude montre comment le texte construit sa légitimité en détournant des formes d’écriture ou de pensée qui sont habituelles dans le champ de la mondanité afin de mieux s’y insérer. La Fontaine cherche en effet à instaurer une connivence avec le lecteur. Celle-ci passe par l’appropriation de genres appréciés par la mondanité, par des jeux subtils sur la langue et la versification, et surtout par une scénographie faisant du lecteur un complice de l’entreprise immorale. Le conteur détourne également l’une des composantes essentielles du mode de vie de son lectorat : le loisir. Il livre une version érotique de l’otium dont l’analyse nous permettra de découvrir quel est l’apport des Contes dans l’anthropologie de La Fontaine. / At the same time, La Fontaine’s Contes provoke antagonistic reactions, from rejection to emulation - which is a singularity in the poet’s work. La Fontaine doesn’t hide that he takes liberties with moral standards and versification’s rules, but his licences don’t fall within the transgression : they are derogations granted by aristocratic readers.Firstly, we determine the place of the licence in the normative set of classical esthetic. As a tolerated deviation, the licence isn’t limited to poetry : it potentially applies to any norm of classical esthetic, according to the criteria used to judge the text. Our study analyzes the part occupied by the licence in the state of mind of aristocratic readers of Contes.Also examining other tale’s writers contemporaries of La Fontaine who consider him a model, this study shows how the text built its legitimacy by diverting forms of writing or thinking that are usual to the aristocratic public. La Fontaine seeks to establish connivance with the reader. He appropriates genres appreciated by the aristocratic public and invents a scenography making the reader an accomplice of immoral text. La Fontaine diverts also the lifestyle of its readers : leisure. He gives an erotic version of otium. Within this analysis, we will discover what is the contribution of Contes in La Fontaine’s anthropology.
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Édition critique de la correspondance de Jacob Spon (1647-1685) / A critical edition of the correspondence of Jacob Spon (1647-1685) / Edizione critica della corrispondenza di Jacob Spon (1647-1685)

Moreau, Yves 02 July 2013 (has links)
Notre thèse de doctorat porte sur la correspondance du médecin et antiquaire protestant Jacob Spon. Elle a pour objet de rassembler l’ensemble de ses lettres, afin de réaliser une édition critique. La correspondance de Spon s’inscrit dans l’immense réseau européen que forme la République des Lettres, qui, à l’époque classique, échangeait savoirs, idées, découvertes et services par le biais d’un intense échange épistolaire. Le savoir est un enjeu ; des stratégies résiliaires s’élaborent, au moment où L’Europe initie une critique radicale de l’héritage intellectuel hérité de l’Antiquité et de la tradition chrétienne. Les correspondances sont les vecteurs de l’échange des connaissances entre acteurs individuels ou collectifs.Chronologiquement, la correspondance de Jacob Spon s’étend sur environ vingt ans, de son départ de Lyon pour se former à la médecine, dans les années 1665-1667 à son brusque exil pour le Refuge en 1685 après la révocation de l’Édit de Nantes. Les correspondants résident dans la plupart des grands centres intellectuels de l’Europe occidentale, parmi lesquels Paris, Londres, Rotterdam, Leipzig, Francfort, Genève, Florence, Milan… Les plis du savant protestant, à l’exception de quelques-uns, sont tous rédigés à Lyon. À ce jour, nous avons recensé 425 lettres : 290 lettres reçues par Spon, et 135 envoyées à ses correspondants européens.Nous avons dégagé cinq thèmes principaux présents dans la correspondance du médecin Lyonnais.-Les réseaux et les milieux sociaux fréquentés par Jacob Spon. Le réseau familial constitue le premier cercle de sociabilité et permet d’entrer en relation avec d’autres réseaux plus étendus liés aux affinités intellectuelles, et principalement sur l’héritage antique gréco-romaine sous tous ses aspects : philosophie, religion histoire, artefacts, vestiges... Son rôle de médiateur culturel au sein de la République des Lettres apparaît en filigrane-La sensibilité religieuse. Plus qu’une pratique, la foi définit une partie de l’identité de l’érudit huguenot. Elle est aussi un discours qui se fonde sur deux arguments : le premier est celui de la liberté de conscience ; le second, plus original, tente de justifier la supériorité de l’Eglise Réformée par son ancienneté, en se basant sur l’épigraphie et la numismatique et peu par les textes. Il convient de replacer cette originalité dans le contexte de controverse religieuse qui agite la France du XVIIe siècle.D’autre part, l’articulation religion-antiquarisme a contribué semble-t-il à une approche de l’art différente des conceptions calvinistes traditionnelles.-La tolérance religieuse. Contrairement à l’idéalisation d’une République des Lettres faisant peu de cas de l’appartenance confessionnelle, nous souhaitons éprouver la notion de tolérance religieuse, que nous remettons en question, en nous appuyant sur le cas de Spon, qui souffrit de sa foi réformée dans la France précédant la révocation de l’édit de Nantes et affirma avec force son adhésion à la foi de Calvin.-La production et la diffusion de savoirs. L’érudit lyonnais est un des précurseurs de la démarche scientifique moderne. Il innova dans les domaines de sa compétence, servi par un regard aiguisé et une formation d’honnête homme. Il importe ici de saisir les mécanismes de production savante, et leur diffusion à l’ensemble des curieux par la voie des réseaux épistolaires.-La distinction entre sphère publique et sphère privée. Spon différencie dans sa correspondance ce qui relève de son for intérieur et ce qui concerne sa position d’homme public, c’est-à-dire son for extérieur. Paradoxalement, cette séparation est loin d’être claire dans ses papiers. L’étude de ces axes nous permet de clarifier comment les savoirs savants s’élaborent et se diffusent, mais aussi de replacer la place de la religion, au sein de la République des Lettres dans les stratégies de communication savante à partir du cas particulier de la correspondance de Jacob Spon. / Our thesis focuses on the correspondence of physician and antiquarian Protestant Jacob Spon. To gather all of his letters, in order to achieve a critical edition of its object. Spon correspondence is in the vast European network that form the Republic of Letters, which, in the classical period, trading knowledge, ideas, discoveries and services through an intense exchange of letters. But speaking of "network" in the singular is abusive. Hundreds of networks communicate, create, unmade, confront, overlap. Knowledge is an issue, the résiliaires strategies are developed at a time when Europe introduces a radical critique of the intellectual legacy inherited from antiquity and the Christian tradition. Matches are the vectors of the exchange of knowledge between individual or collective actors.Chronologically, the correspondence of Jacob Spon covers about twenty years of his departure from Lyon to train in medicine, in the years 1665-1667 to his sudden exile to the Refuge in 1685 after the revocation of the Edict of Nantes. The corresponding live in most of the major intellectual centers of Western Europe, including Paris, London, Rotterdam, Leipzig, Frankfurt, Geneva, Florence, Milan ... The folds of Protestant scholar, with the exception of a few, are all written in Lyon. To date, we have identified 425 letters: 290 letters received by Spon and 135 sent to its European correspondents.Our approach is guided by the joint letter correspondence. A letter makes sense that being inserted in a set or series that recounts the lives, conditions, constraints and policy concerns, religious, financial, commercial, intellectual, and cultural of the letter writer. We are thus led to the interpretation of single text linking to this piece with a meaningful whole. Correspondence, witness and agent information exchange suggests a network, that is to say, a complex communication structure which fits individual-author.We have identified five key themes in the correspondence doctor Lyonnais.- Networks and social circles frequented by Jacob Spon. The home network is the first circle of sociability and allows to interact with other larger related intellectual affinity networks, mainly on the ancient Greco-Roman heritage in all its aspects: philosophy, religion, history, artifacts, remains ... Jacob Spon maintains a role of cultural mediator in the Republic of Letters between scholars living in Italy, Paris and Protestants States. - The religious sensibility. More than practical, faith defines a part of the identity of the Huguenot scholar. It is a discourse that is based on two arguments: the first is freedom of conscience, the second most original attempts to justify the superiority of the Reformed Church by seniority, based on epigraphy and numismatics and little by law. It should replace the original in the context of religious controversy stirring seventeenth-century France.On the other hand, the joint-antiquarianism-religion helped-it seems a different approach to the art of traditional Calvinist designs.- The religious tolerance. Unlike the idealization of a republic of letters with little regard to religious affiliation, we would test the concept of religious tolerance in Republic of Letters, relying on the case of Spon, who suffered for his faith in the Seventeeth century Catholic France before the revocation of the Edict of Nantes.- Production and dissemination of knowledge through epistolary networks.- The distinction between public and private spheres. Paradoxically, this separation is far from clear in Jacob Spon's papers. The thesis tries to clarify how knowledge is exchanged among scholars , but also to replace the Religion confrontation between Catholics and Protestants within Republic of Letters and strategies of communication in this learned community.
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L'illusion heroïque : Rodrigue et la représentation du héros tragique dans le premier XVIIe siècle / The heroic illusion : Rodrigue and the tragic hero representation in the early 17th century

Aronica, Claire 16 September 2016 (has links)
Le point de départ de ce travail réside d’une part dans la découverte d’une différence considérable de nature entre le héros du Cid et les protagonistes du théâtre contemporain ; et d’autre part sur l’intuition que l’analyse littéraire utilise presque exclusivement Rodrigue comme personnage représentatif du premier XVIIe siècle. Notre première démarche a été de chercher à confirmer ces impressions en démontrant le statut particulier de ce personnage. Nous avons étudié la réception du Cid et de son héros au fil des siècles dans cette optique, jugeant que les réactions des spectateurs, des lecteurs et des critiques construisaient progressivement notre image actuelle de Rodrigue. Nous avons cherché à voir comment depuis janvier 1637 jusqu’au début du XXIe siècle la pièce et son héros ont été accueillis. Nous avons ainsi établi la longévité du texte, ainsi que les exceptionnelles réactions d’engouement qu’il a pu rencontrer. Cela nous a permis d’établir la mythification de la pièce et de dégager sa portée universelle. Ces premières conclusions nous ont invité à rechercher les causes d’un tel succès. C’est à nouveau l’étude de la réception qui nous a permis de découvrir que cette unanimité tenait essentiellement au personnage de Rodrigue. C’est lui qui semble d’abord retenir l’intérêt des lecteurs et des spectateurs. Nous avons donc cherché dans une deuxième partie à comprendre ce qui fascinait tant en Rodrigue. Pour cette raison, nous l’avons confronté à l’idée de héros. La coïncidence saisissante que les réactions publiques révèlent entre ce personnage archétypal et le protagoniste du Cid nous a permis d’aboutir à un premier stade de compréhension : la pièce est accueillie avec enthousiasme au XVIIe siècle parce que son personnage principal actualise l’idéal humain tel que l’époque se le représente. Cependant, l’engouement des siècles suivants repose sur le même motif : c’est parce que Rodrigue incarne le héros du XVIIe siècle que le spectateur du siècle des Lumières, du Romantisme, de la Troisième République ou de l’entre-deux-guerres l’apprécie. Le protagoniste du Cid apparaît comme un héros révéré mais regretté car appartenant à une époque révolue. Au sein de l’œuvre de Corneille, il est également envisagé comme un paradigme héroïque et incarne le modèle dont tous les personnages masculins du théâtre cornélien ne seraient que la déclinaison. Il est l’élément fondateur du mythe du « héros cornélien ». Cependant, l’unanimité de réception face à Rodrigue pose question : Le Cid a-t-il réellement eu une place à part sur le théâtre du premier XVIIe siècle ? À l’ouverture de notre troisième partie, une brève étude de ce théâtre permet de révéler l’écart entre l’image de Rodrigue façonnée par la réception et la réalité dramaturgique des années 1630-1650. La tragi-comédie de Corneille n’est pas la seule pièce à connaître le succès et son héros n’est pas l’unique incarnation sur scène de l’homme tel qu’on se le représente alors. De nombreux autres dramaturges connaissent de réelles réussites. Toutefois, la réception critique les oublie. L’histoire littéraire semble ne vouloir retenir que Corneille pour la postérité. Elle impose Le Cid comme pièce modèle ; mais, se faisant, elle fausse l’appréciation que nous nous faisons du théâtre et des mentalités du XVIIe siècle. Nombre de théories critiques se sont en effet élaborées sur l’idée d’un premier XVIIe siècle glorieux à l’image de Rodrigue et d’une seconde moitié de siècle déclinante et sombre. C’est le cas de Paul Bénichou et de sa « démolition du héros ». Mais peut-on en garantir la véracité si elles reposent pour affirmer la grandeur des premières décennies du siècle sur le seul exemple de Rodrigue ? Une relecture de la littérature de cette période permet pour finir de revenir sur des conceptions altérées notamment par l’éclat du succès incomparable du Cid et d’envisager le premier XVIIe siècle sous une autre lumière. / The basis of this work lies primarily in the discovery of a huge nature difference between the hero in “Le Cid”, and the far less glorious contemporary drama protagonists. On the other hand, it is based upon the intuition that most literary analysis almost exclusively use Rodrigue as the character of the first decades of the17th century.The first step of our work was therefore to try to confirm these impressions by conveying the very special status of this character. We have studied the treatment of “Le Cid” and its hero throughout the centuries with this goal in mind, assessing that the way audiences, readers and critics reacted to the play steadily built our perception of Rodrigue. We have tried to understand how the play and its hero were welcomed from January 1637 to the outcome of the 21st century. We have thus established the longevity of the text as well as the outstanding praise reactions it met with. This enabled us to substantiate the mythification of the play and bring into light its universal scope.From these first conclusions, we then tried to find out the reasons why the success of the play has never been denied. Here again it is the study of the critic treatment that quickly showed us that the unanimous public feeling was essentially due to Rodrigue as a character. For it is he mainly who seems to captivate the audience and the readers’interest. In the second part, we therefore tried to understand why Rodrigue is so mesmerising. With this purpose in mind, we confronted our character to the very hero notion. The stiking coincidence that public reactions convey between this archetypal character and “Le Cid” protagonist brought us to a first conclusion: the play is enthusiastically welcomed in the 17th century because the main character updates the human ideal as it was viewed at the time. Yet, the passion that the play generated in later periods is based on the same principle: it is because Rodrigue embodies the 17th century hero that the public from the age of enlightenment, from the great romantic era, from the French 3rd Republic or the interwar period do feel fond of him. “Le Cid” protagonist appears both as a revered and missed hero because he belongs to days gone by, a past example of the ideal man. In Corneille’s entire works, he is also regarded as a heroic paradygm and is viewed as the Cornelian male reference from which other male characters are derived in the works of the playwright. He is the very source of “the Cornelian hero” myth.However, Rodrigue’s unanimous critic treatment brings forward another issue: does “Le Cid” really stand apart in the early 17th century drama? At the outset of our third part, a brief survey of the period drama reveals the gap between Rodrigue’s image as it was made by the critic treatment and the dramatic reality of the 1630-1650 era. Corneille’s tragicomedy is not the only successful play and its hero is not the only stage embodiment of the male figure as it was then represented. Several other playwrights were successful too. Yet, the critic treatment does not take them into account. It seems as if Corneille is the only author to be remembered in the history of literature. Thus, “Le Cid” is the play reference. But it alters our vision of the 17th century drama and mentalities.In fact, scores of critic theories were based on the idea of a glorious early 17th century (impersonated by Rodrigue) as opposed to a gloomier and declining period at the end of the century. But can one guarantee their truthfulness if they are only based on the character of Rodrigue to assert the grandeur of the early 17th century decades?To conclude, a precise and detailed reading of the period literature allows one to study many misinterpretations, particularly because of “Le Cid” unmatched success, and to consider the early 17th century with a brand new perspective.
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Le vivant dans le discours sur la pluralité des Mondes : l'exemple de l'oeuvre de John Wilkins (1614-1672) / The discourse on the living and the plurality of worlds : some examples from the work of John Wilkins (1614-1672)

Bouyre, Claire 06 November 2015 (has links)
En 1638, paraît en Angleterre un ouvrage de John Wilkins (1614 - 1672), traitant de la pluralité des Mondes et plus précisément de la découverte d’un nouveau Monde : la Lune. Grâce à une argumentation dialectique, l’auteur tente de montrer la similarité entre la Terre et notre satellite. Il s’appuie pour cela sur le modèle copernicien et sur les observations astronomiques de Galilée. De cette similarité, en résulte, selon lui, l’idée que la Lune est peut-être habitée comme la Terre, par des êtres qu’il nomme Sélénites. Il ajoute qu’il serait possible de s’y rendre, et de commercer avec les habitants. L’objectif de cette thèse est d’étudier la place des sciences du vivant dans les théories sur la pluralité des Mondes, principalement dans l’œuvre de John Wilkins, et les différentes implications littéraires, théologiques et philosophiques qui en découlent. / In 1638, a book is published in England by John Wilkins (1614-1672), dealing with the plurality of Worlds, and more specifically the discovery of a New World: the Moon. With a dialectical reasoning, the author tries to show the similarities between the Earth and the Moon. For this he uses the Copernican model and astronomical observations of Galileo. From these similarities, Wilkins suggests the idea that the moon could be harboring living beings like Earth and then conjecture on the nature of its inhabitants, the Selenites. He writes that it may be possible one day to reach the Moon and trade with its inhabitants. The purpose of our work is to study the living in the discourse on the plurality of worlds, and observe its place in the work of Wilkins.
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Le nom dans les grammaires françaises des XVIIème et XVIIIème siècles : définitions, classements et détermination / Noun in 17th century and 18th century French grammars

Dagnet, Sévrine 26 January 2015 (has links)
S’intéresser au nom, objet d’étude interdisciplinaire, peut faire figure de lieu commun, à plus forte raison dans le domaine grammatical. Nous partons néanmoins de l’hypothèse que les travaux des théoriciens des XVIIe et XVIIIe siècles, qui oscillent entre une étude du français calquée sur celle du latin et une volonté d’émancipation, présentent un intérêt certain. Trois problématiques se dégagent du corpus. La première concerne le traitement général des parties d’oraison, héritage gréco-latin auquel les grammairiens ont dû s’accommoder, en se confrontant à des difficultés de recensement et de définitions. Il s’agit de savoir comment est justifiée la subdivision nom substantif / nom adjectif chez la quasi totalité des auteurs et quel lien particulier le premier entretient avec le verbe dans l’énoncé. Le deuxième faisceau de questions, qui porte sur les classements à la fois morphologiques et sémantico-syntaxiques du nom, incite à s’interroger entre autres sur la théorisation des accidents du genre et du nombre. Mais c’est surtout le paradoxe du nom abstrait, nom substantif au référent dénué de « substance », qui concentre l’essentiel des débats. Le dernier volet s’intéresse à la détermination par l’article, occurrence en mal de légitimité, qui regroupe à elle seule trois difficultés théoriques. Il convient de se demander quel est le statut de l’occurrence, au sein des parties d’oraison (classe autonome ? Catégorie de l’adjectif ou du pronom ?). Quel est son rôle vis-à-vis du nom et qu’entend-on par article défini, indéfini et partitif ? Enfin, en quoi le traitement de l’article débouche-t-il au XVIIIe siècle sur une réflexion générale de la détermination ? / Studying the noun, the subject of interdisciplinary study, may seem commonplace, especially in the grammatical sphere. Nevertheless, we will start from the assumption that the work of 17th and 18th-century theorists, who vacillated between a study of French based on that of Latin, and a desire for emancipation, is of definite interest. Three problems stand out in this body of work.The first concerns the general treatment of the parts of speech, a Greco-Roman heritage to which grammarians were forced to adapt, dealing with difficulties of collection and definitions. We seek to understand how the substantive noun / adjective noun subdivision is justified by almost all authors and what particular link the first has with the verb in speech. The second type of question, which addresses both morphological and semantic-syntactic classifications of the noun, leads us to wonder, among other things, about the theorisation of accidents of gender and number. However, it is above all the paradox of the abstract noun, a substantive noun that refers to something without “substance”, which will be the focus of most of our discussion.The last aspect looks at determination by the article, an occurrence lacking legitimacy, which alone raises three theoretical difficulties. We ask ourselves what the occurrence’s status is in the parts of speech (autonomous class? Adjective or pronoun category?). What is its role with respect to the noun and what do we mean by definite, indefinite and partitive article? Last, how did the treatment of the article lead to a general discussion of determination in the 18th century?
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L’atelier Borromée. L’archevêque de Milan et le gouvernement de l’écrit (1564-1631) / Borromeo’s Workshop : the Governance of the Written Production in Milan (1564-1631)

Lezowski, Marie 19 October 2013 (has links)
L’époque moderne est marquée à Milan par l’empreinte de Charles Borromée, archevêque de 1564 à 1584. Canonisé en 1610 pour être donné en modèle du parfait évêque dans toute la chrétienté, Charles Borromée conçoit avant tout son rôle historique à l’échelle lombarde, par une mainmise sans précédent sur l’écrit. Quand les études se sont arrêtées sur la discipline sociale imposée par les évêques tridentins, le parti de cette thèse est de porter l’attention sur le phénomène du gouvernement de l’écrit borroméen, de l’épiscopat de Charles à celui de son cousin Frédéric Borromée (1595-1631). Les individus pris en compte ne se limitent pas aux familiers de la maison de l’archevêque. Sont retenues les trajectoires les plus saillantes de ceux qui écrivent pour l’archevêché et forment son « atelier ». Le corpus examiné réunit des écrits savants et hagiographiques, aussi bien qu’administratifs et juridiques. En observant les formes prises par l’écrit et les contraintes du service de l’archevêque par la plume, on lie ensemble deux histoires d’ordinaire dissociées : la fabrique d’un modèle d’évêque et les pratiques d’écriture commandées par le gouvernement épiscopal. La thèse présente successivement la formation de l’atelier de l’archevêque aux lendemains du concile de Trente, la fabrication locale de l’autorité de Charles Borromée au début du XVIIe siècle, enfin la sortie du modèle de l’atelier, avec l’institution, par Frédéric Borromée, d’une bibliothèque érudite peuplée de lettrés de métier, la Bibliothèque Ambrosienne (1609). L’attention aux mécanismes, formes et supports de l’écriture mise au service de l’archevêque de Milan révèle une conception du pouvoir à l’époque moderne. / Modern Milan is marked with the seal of Carlo Borromeo, archbishop from 1564 to 1584. Though his canonization in 1610 establishes him as a model for the entire Christian world, Carlo Borromeo defines his historical role mainly within the boundaries of Lombardy, where he secures an unprecedented control over the written production. Whereas previous studies have focused on the social discipline enforced by the Tridentine bishops, this thesis draws the attention on the Borromean governance of the written production, from Carlo’s to his cousin Federico’s archbishopric (1595-1631). Its scope is not limited to the members of the archbishop’s family: the remarkable careers of individuals writing for the archbishop, members of his « workshop », are thoroughly studied. The examined sources encompass hagiographic, learned, as well as administrative and legal texts. Through an analysis of these various kinds of writings and of the constraints weighing on whoever served the archbishop with a pen, this thesis links two usually separated historical topics: the elaboration of a model of bishop and the specific practices imposed by a Modern bishop in the written production. We examine successively the forming of the archbishop’s workshop just after the Council of Trent, the local elaboration of Carlo Borromeo’s authority in the early 17th c. and finally Federico Borromeo’s dissociation from the model of the workshop through the setting up of a college of learned men endowed with an erudite library, the Ambrosiana (1609). The description of the mechanisms, shapes and media of the texts written for the archbishop of Milan sheds light on a conception of power in Modern Times.
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Plaute et Térence en France aux XVIe et XVIIe siècles / Plautus and Terence in France in the 16th and 17th centuries

Enomoto, Keiko 14 January 2011 (has links)
Aux XVIe et XVIIe siècles, Plaute et Térence furent considérés comme les maîtres de la langue latine, et surtout comme ceux de la comédie. Ils furent cependant évalués et hiérarchisés en fonction d’une conception tout à fait spécifique, qui ne correspondait pas toujours à leurs propres comédies. Les deux auteurs possédaient en effet un statut préconstruit, incontesté, qui les maintenait pourtant dans une image imprécise. Afin d’éclaircir leur statut au XVIIe siècle, nous examinons leur place dans les programmes et la pratique théâtrale scolaires, au sein des différents cadres d’enseignement. Nous étudions également leur présence dans l’art de la traduction, car les versions françaises de Plaute et de Térence qui jalonnent les XVIe et XVIIe siècles contribuèrent non seulement à la naissance d’une théorie de la traduction, mais aussi à une réflexion sur l’art dramatique et la naissance de la « comédie française ». Nous questionnons enfin ce que ces deux dramaturges représentent, et ce qu’être jugé digne de leur succéder pouvait signifier. Enfin, nous tentons de savoir comment Molière a réussi, aux yeux de ses contemporains et successeurs, à synthétiser et à surpasser les qualités de Plaute et de Térence jusqu’à se substituer à eux dans leur rôle de référence. On espère, par cette analyse des multiples enjeux liés aux deux dramaturges latins, apporter une nouvelle contribution aux études sur le XVIIe siècle. / In the 16th and 17th centuries, Plautus and Terence were regarded as the masters of the Latin language, and above all as the masters of comedy. They were, however, judged and rated according to a very specific concept, not always consistent with their own comedies. The two authors enjoyed a preconceived and undisputed status which, however, maintained them inside a vague image. In order to cast light on their status in the 17th century, this thesis examines their place in curriculums and theatre practice in schools, within different teaching contexts. Their presence in the art of translation is reviewed, as the French versions of Plautus and Terence that punctuate the 16th and 17th centuries contributed not only to the emergence of a theory of translation, but also to a reflection on dramatic art and to the birth of the “comédie française”. The thesis then looks at what those two playwrights represent and what it might have meant to be considered their worthy successor. Finally, an investigation of how Molière managed, in the eyes of his peers and successors, to combine and surpass the qualities of Plautus and Terence to even take their place as a standard is undertaken. With the thesis, it is intended to make a new contribution to the 17th century, through this analysis of the multiple issues related to the two Latin playwrights.
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Le monde de Jean Alexis Lemoine dit Monière, marchand de Montréal au XVIIIe siècle

Gousse, Suzanne 05 1900 (has links)
On s’est intéressé dans les années 1950 à 1970 à la disparition d’une bourgeoisie canadienne qui aurait dû faire la transition du capitalisme marchand vers l’industrie. Les réflexions historiennes avaient cependant commencé par la fin, tentant de définir les conséquences historiques à long terme de la « Conquête » sur un groupe encore mal connu qui, en principe, incluait des marchands. Notre thèse s’inscrit dans la lignée des travaux états-uniens et européens qui ont permis de revoir, souvent dans une optique culturelle, les marchands occidentaux de l’époque moderne. À partir du cas précis d’un marchand équipeur montréalais et de sa lignée, nous voulons tout d’abord établir si la culture négociante des marchands, au sens large du terme, était du même ordre que celles des métropolitains qui avaient des commerces semblables. Deuxièmement, nous voulons cerner la marge de manœuvre individuelle face aux contraintes des conditions ambiantes ainsi que le rôle des réseaux dans l’évolution de la carrière des marchands. Enfin, nous souhaitons définir la conception de soi de ces derniers, à travers l’examen de leur style de vie et des rôles qu’ils pouvaient jouer dans leur milieu. Pour le faire, nous avons choisi de ratisser « en largeur » dans des sources multiples, y compris des livres de comptes, et de creuser « en profondeur » pour en extraire le maximum de données. L’enquête a été menée à travers la longue carrière de l’équipeur Jean Alexis Lemoine dit Monière (1680-1754) qui s’est installé à Montréal en 1715. Lemoine est connu de la postérité grâce à l’étude de Louise Dechêne qui l’avait suivi jusqu’en 1725. Elle en a tracé un portrait, amplement repris par la suite, qui a fait de lui l’exemple type de marchand équipeur. Or, Monière n’est peut-être pas typique, il pourrait même être un cas-limite. En le suivant jusqu’à sa mort, nous avons exploré toutes les possibilités qui se sont offertes à lui. Nous avons aussi fait une large place aux legs matériel et immatériel de son père Jean Lemoine, et à ce que Monière a transmis à son fils, Pierre Alexis, ainsi qu’à quelques neveux. En encadrant Monière de son père, immigrant rouennais, de ses frères et de son fils, nous avons pu observer l’émergence d’un métier, celui d’équipeur. Nous avons examiné comment Monière, décédé en 1754, a été préparé à exercer son métier et comment il concevait la pratique de ce dernier. Cette démarche a permis de mieux comprendre la culture (au sens large) des gens de la marchandise au Canada. En utilisant une variété de sources et en faisant appel à une démarche micro-historique, nous souhaitons avoir répondu, vingt-cinq ans plus tard, au vœu de Dale Miquelon de regarder, dans la mesure du possible, le monde de la marchandise avec les yeux des acteurs de la période pour répondre aux interrogations des gens d’aujourd’hui. / From the 1950s to the 1970s, historians’ attention was turned towards the disappearance of a bourgeoisie canadienne which should have made the transition from commercial to industrial capitalism. These studies began, so to speak, with the end, in attempting to define the long-term historical consequences of the Conquest on an as-yet ill-defined group that in principle included some merchants. This thesis follows new investigations in both Europe and the USA which have permitted to look anew, often with a cultural history approach, at merchants of the Early Modern period. Focusing on a Montreal merchant outfitter (marchand équipeur) and his family, the investigation first seeks to determine if the Canadian merchants’ culture (broadly defined) was similar to that of their French counterparts who worked on the same business level. A second aim is to evaluate the leeway available to individuals in face of the general conditions of the trade and the role of networks in the merchants’ career. Finally, the thesis attempts to define the self-conception of these men while looking at their lifestyle and the various roles they played in their community. To complete such a study, we have chosen to look « wide and deep » like micro-historians have before us. The study examines the long life of the équipeur, Jean Alexis Lemoine dit Monière, who chose to settle in Montreal in 1715 and whose career Louise Dechêne had followed until 1725. After her, historians have since pictured Monière as a typical marchand équipeur. But he might not have been typical, he might even have been a « limiting case ». The thesis follows him to the end of his life and looking for all the opportunities that were offered to him along the way. It accords considerable importance to the material and immaterial legacy of his father, Jean Lemoine, and to what Monière passed on to this son, Pierre Alexis and a few nephews. Situating Monière between his father who emigrated from Rouen, his brothers and his own son, permits us to see the emergence of a profession, that of équipeur. We look at how Monière, who died in 1754, was prepared to embrace the merchant’s profession and how he perceived the way he should work as an équipeur. This study affords a better understanding of merchants’ culture, broadly conceived, in early French Canada. Exploring a variety of sources and using a micro-historical approach, we hope to have followed Dale Miquelon’s suggestion to look (again) at the merchants’ world with the eyes of the people of the times in order to answer today’s questions.

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