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La liberté chez Anselme : de la chute à la grâce

Pelletier, Jean-Patrick 08 1900 (has links)
Le philosophe et théologien saint Anselme de Cantorbéry (1033—1109) offre une pensée riche de la liberté qui a été influente au Moyen Âge. Katherin A. Rogers a récemment jugé bon de mettre Anselme en dialogue avec la philosophie contemporaine par rapport au débat sur le libre arbitre. La présente étude approuve ce projet, mais rejette le rapprochement que Rogers opère entre Anselme et Harry G. Frankfurt (1929—) avec son Interprétation Hiérarchique. Cette étude se donne pour tâche, dans un premier temps, de reprendre à zéro une étude historique sur la liberté chez Anselme en l’abordant par différents angles d’approche dans chacun de ses cinq chapitres, et dans un deuxième temps et de manière secondaire, de mener à bien une conversation entre Anselme et la philosophie contemporaine analytique sur le libre arbitre. À travers ces chapitres sur la pensée anselmienne, l’on verra : ce qui constitue le fondement de la morale, de la causalité, de la possibilité, et de la nécessité ; les distinctions et les concepts autour desquels s’articule le problème de la liberté, notamment la distinction entre faire sponte et naturaliter ; qu’Anselme se classe parmi les penseurs libertariens par rapport au libre arbitre, mais avec d’importantes qualifications ; le concept de la liberté du choix et sa force insurpassable ; les différents sens du mot « volonté », soit la volonté-instrument, la volonté-usus, et les affections de la volonté ; ainsi que la solution qu’Anselme apporte au problème de la possibilité du mal. Dans une conclusion, plutôt que de rapprocher Anselme de Frankfurt, on l’associera avec la théorie nommée agent-causation, dont Roderick M. Chisholm (1916—1999) est un des plus grands représentants. / The philosopher and theologian Saint Anselm of Canterbury (1033—1109) offers a rich framework for thinking about freedom that has been influential in the Middle Ages. Katherin A. Rogers has recently judged right to put Anselm in dialogue with contemporary philosophy with regard to the debate on free will. The present study approves this project, but rejects the attempt to link Anselm with Harry G. Frankfurt (1929—) that Rogers operates with her Hierarchical Interpretation. This study gives itself the task, firstly, to rework from scratch a historical study on freedom in Anselm by tackling the subject from different vantage points in each of its five chapters, and secondly as well as secondarily, to establish communication between Anselm and contemporary analytical philosophy on the topic of free will. Throughout these chapters on Anselm’s philosophy, the following will be seen: what constitutes the foundation of morality, causality, possibility, and necessity; distinctions and concepts around which the problem of freedom articulates itself, in particular the distinction between doing sponte and naturaliter; that Anselm can be classified as a libertarian thinker regarding free will, but with important qualifications; the concept of freedom of choice and its unsurpassable strength; the three different senses of the word “will”: instrument of the will, usus of the will, and the affections of the will; as well as the solution that Anselm gives to the problem of the possibility of evil. In a conclusion, instead of bringing Anselm closer to Frankfurt, it is with the so-called agent-causation theory that he will be associated with, of which Roderick M. Chisholm (1916—1999) is one of the main upholders.
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Le politique et le théologique aux premiers temps de l’Islam : la querelle qui opposait la Murğiʾa et la Qadariyya sur le libre-arbitre et la prédestination divine

Amar, Mourtala 02 1900 (has links)
Cette thèse étudie la querelle qui opposa deux factions théologico-politiques musulmanes, à savoir la Murǧiʾa et la Qadariyya, sur les questions du libre-arbitre et de la prédestination divine. Les qadarites soutenaient que l’homme est le seul responsable de ses actes ; pour eux, quiconque, y compris le calife, commet un péché capital perd automatiquement sa foi. Par conséquent, il doit soit se repentir soit être exécuté. Les murǧi’ites, quant à eux, défendaient l’idée que les actions des individus devaient être renvoyées au jugement de Dieu, seul capable de juger les secrets des hommes. Pour ce courant, la foi n’est aucunement liée au comportement, étant donné que les actes de l’homme sont dictés par Dieu de toute éternité, selon la thèse de la prédestination divine. Cette position a poussé certains savants de l’époque médiévale ainsi que certains chercheurs modernes à affirmer que les murǧiʾites soutenaient les califes umayyades. Selon ces chercheurs, l’argument des murǧiʾites était que la légitimité des califes umayyades, dont le pouvoir relevait, selon eux, du décret divin, ne devait pas être mise en doute et donc que l’obéissance absolue leur était due, sous peine pour les contestataires, d’aller à l’encontre de la prédestination divine. Ce travail tente de comprendre si les théologiens se sont mêlés de politique au nom d’un rapport intrinsèque avec le théologique, ou si les politiques ont eu recours au religieux pour légitimer leur pouvoir. Pour ce faire, nous avons réévalué les principes de la doctrine murǧiʾite en étudiant ses différentes branches, afin de déterminer le type de rapport que chacune d’elles entretenait avec les califes umayyades. En effet, les différentes révoltes menées par les murğiʾites contre la dynastie contredisent l’idée d’une alliance entre les deux parties. En outre l’implication dans cette querelle théologique des musulmans non-arabes, appelés mawālī, et soutenus par les murğiʾites, pour réclamer l’égalité politique et sociale mérite d’être analysée. C’est pour cette raison que nous tentons de comprendre pourquoi et comment les revendications sociales et politiques des mawālī se sont finement entremêlées aux débats et aux questions théologiques de l’époque. L’analyse du statut et de la notion de ḫalīfat Allāh (calife de Dieu) est primordiale, car elle permet de comprendre si les Umayyades se référaient au terme ḫalīfa mentionné dans le Coran parce qu’ils considéraient leur pouvoir comme sacré ou pas. Les Umayyades ont-ils exploité des questions théologiques à des fins politiques pour légitimer leur pouvoir ? Comment la dimension religieuse a-t-elle justifié leurs actions politiques, et inversement comment leurs choix politiques ont-ils dicté leurs options religieuses ? Enfin, le recours des souverains umayyades au religieux a-t-il entravé le développement d’une réflexion politique rationnelle ? Pour répondre à ces questions, nous avons utilisé des sources très peu utilisées jusqu’à présent par les chercheurs travaillant sur cette époque ancienne, à savoir la poésie arabe et les correspondances épistolaires entre les savants et les califes umayyades. Le recours à la poésie et à la prose arabe est nécessaire, car il permet de confirmer ou d’infirmer les informations données par les historiographes musulmans dont les ouvrages sont postérieurs à l’époque considérée. / This PhD dissertation studies the quarrel between two Muslim theological-political factions, namely the Murǧiʾa and the Qadariyya, over the issues of free will and divine predestination. The qadarites held that man is solely responsible for his actions; for them, anyone, including the caliph, who committed a cardinal sin automatically was lose his faith. Consequently, he must either repent or be executed. The murǧiʾites, for their part, defended the idea that the actions of individuals should be referred to the judgment of God, the only One capable of judging men’s secrets. For this school of thought, faith is in no way linked to behaviour, given that a man’s actions are dictated by God from all eternity, according to the thesis of divine predestination. This position prompted some medieval scholars, as well as some modern researchers, to assert that the murǧiʾites supported the Ummayyad caliphs. According to these scholars, the murǧiʾites’ argument was that the legitimacy of the Umayyad caliphs, whose power came under divine decree, should not be questioned and therefore absolute obedience was due to them, by going against divine predestination. This work attempts to understand whether theologians got involved in politics in the name of an intrinsic relationship with the theological, or whether politicians have resorted to the religious to legitimize their power. To do this, we have re-evaluated the principles of murǧiʾite doctrine by studying its various branches, in order to determine the type of relationship each of them maintained with the Umayyad caliphs. In facts, the various revolts led by the murğiʾites against the ruling dynasty contradict the idea of an alliance between the two parties. Furthermore, the involvement of non-Arab Muslims, known as mawālī, in this theological quarrel, with the supported of the murğiʾites, requesting political and social equality deserves to be analyzed. For this reason, we attempt to understand why and how the social and political demands of the mawālī were finely intertwined with the theological debates and issues of that time. Analysis of the status and notion of Ḫalīfat Allāh (caliph of God) is essential, as it helps us understand whether the Umayyads referred to the term Ḫalīfa mentioned in the Qur’an because they considered their power sacred or not. Did the Umayyads exploit theological issues for political ends to legitimize their power? How did the religious dimension justify political actions, and how the political decisions oriented the religious dogma? Did the Umayyads’ recourse to religion hinder the development of rational political thought? To answer these questions, we have used sources rarely used until now by researchers working on this ancient period, namely Arabic poetry and epistolary correspondence between scholars and the Umayyad caliphs. The use of Arabic poetry and prose is necessary, as it enables us to confirm or refute the information given by Muslim historiographers whose works post-date the period under consideration.
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Les contre-exemples de Frankfurt ratent leur cible : un nouveau heaume pour le principe des possibilités alternatives

Chevarie-Cossette, Simon-Pierre 06 1900 (has links)
Les contre-exemples de Frankfurt sont inoffensifs contre l’argument de la conséquence (consequence argument), l’argument qui, à partir du principe des possibilités alternatives et du déterminisme, montre que nous ne pouvons être tenus moralement responsables de nos actions. En effet, ils sont formulés soit dans un cadre déterministe, soit dans un cadre indéterministe. S’ils sont formulés dans un cadre indéterministe, ils sont inoffensifs parce qu’ils contreviennent à un principe méthodologique que nous défendons : le principe de non-négation des prémisses (PNNP). En fait, nous montrons que pour tout argument donné, il est proscrit de supposer la négation d’une prémisse afin de réfuter une autre prémisse à moins que l’attaque réussisse à réfuter les deux prémisses en question. Or, d’une part, les contre-exemples de Frankfurt indéterministes supposent explicitement qu’une prémisse de l’argument de la conséquence – le déterminisme est vrai – est fausse; et d’autre part, ils ne peuvent pas nous donner de raisons de croire en l’indéterminisme, ce que nous montrons grâce à des considérations sur la transmission de la justification. Construire des contre-exemples de Frankfurt indéterministes est donc incorrect pour des raisons méthodologiques et logiques. S’ils sont formulés dans un cadre déterministe, les contre-exemples de Frankfurt font face à une autre accusation d’entorse argumentative, présentée dans la défense du dilemme (Dilemma Defence) de Kane-Ginet-Widerker : celle de la pétition de principe. Nous inspectons et nuançons cette accusation, mais concluons qu’elle tient puisque les contre-exemples de Frankfurt déterministes supposent au final une analyse des agents contrefactuels dans les mondes déterministes et de la relation « rendre inévitable » que ne peuvent endosser ni les incompatibilistes de la marge de manœuvre (leeway incompatibilists), ni les incompatibilistes de la source (source incompatibilists) ni non plus les semicompatibilistes. Conséquemment, les contre-exemples de Frankfurt ne peuvent plus soutenir la forme de compatibilisme à laquelle ils ont donné naissance. L’incompatibilisme de la source ne peut plus être préféré à l’incompatibilisme de la marge de manœuvre ni non plus rejeter toute participation des possibilités alternatives dans l’explication de la responsabilité morale sur cette seule base. / Frankfurt-type examples are inoffensive against the Consequence argument, which purports to show that from both the principle of alternative possibilities and determinism, we can deduce that we are not morally responsible for our actions. Indeed, they require either a deterministic context or an indeterministic one. If they require indeterminism, they are harmless because they violate a methodological principle that we defend: the no-premise-negation principle (PNNP). In fact, we show that for each given argument, we cannot legitimately suppose the negation of a premise in order to refute another, unless the attack succeeds to refute both premises. Yet, on the one hand, indeterministic Frankfurt-type examples explicitly suppose that a premise of the Consequence argument – determinism holds – is false; and on the other hand, Frankfurt-type examples do not give us reasons to reject determinism, which we show with considerations on the transmission of justification. To build indeterministic Frankfurt scenarios is therefore incorrect for methodological and logical reasons. If they require determinism, Frankfurt-type examples are facing a different, yet very serious, argumentative accusation (presented in the Kane-Ginet-Widerker famous Dilemma defence): begging the question. We inspect and qualify this accusation. However, we ultimately claim that it still holds because a deterministic Frankfurt-type example supposes an analysis of the role of counterfactual agents and of the relation “render inevitable” in deterministic worlds that is acceptable neither for a leeway incompatibilist, a source incompatibilist or a semicompatibilist. Thus, Frankfurt-type examples no longer successfully support the form of compatibilism they contributed to give birth to. Also, source incompatibilism may not be preferred to leeway incompatibilism, nor reject all use of alternative possibilities in the explanation of moral responsibility on the sole basis of Frankfurt scenarios.
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La disculpation platonicienne : étude sur la signification et l'évolution du concept de faute involontaire dans l’œuvre de Platon

Gilbert Tremblay, Ugo 08 1900 (has links)
La présente étude se propose de dégager les significations successives qu’emprunte le fameux paradoxe socratique du mal involontaire dans l’œuvre de Platon. Pour ce faire, notre propos se déclinera en trois principaux développements : 1) le premier consistera à clarifier le sens que recouvraient les catégories du volontaire et de l’involontaire dans l’Antiquité, de manière à éviter toute confusion anachronique avec les acceptions modernes de ces mêmes notions ; 2) le second tâchera de mettre au jour le postulat anthropologique qui fonde chez Platon l’idée qu’aucun homme ne saurait agir méchamment de son plein gré ; 3) le troisième exposera à tour de rôle les trois grands dispositifs de disculpation qu’élabore Platon dans son œuvre : les dispositifs de l’âme ignorante, de l’âme renversée et de l’âme malade. Nous montrerons ainsi comment Platon, à rebours de la théodicée chrétienne classique, cherche à blanchir l’homme de toute implication morale véritable dans la genèse causale de ses « mauvaises » actions. / This study intends to describe the successive meanings borrowed by the famous Socratic paradox of involuntary evil in the work of Plato. For that purpose, our ideas we will developed under three main themes: 1) the first will be to clarify the meaning covered by the voluntary and involuntary categories in ancient times, in order to avoid any anachronistic confusion with the modern meanings of these same concepts; 2) the second will seek to bring to light the anthropological postulate underlying Plato’s idea that no one could do wrong on his own purpose; 3) the third will in turn expose the three major exculpation devices developed by Plato in his work: the ignorant soul devices, of the inverted soul and of the diseased soul. We will thus show how Plato, contrary to the classic Christian theodicy, seeks to absolve human being from any real moral involvement in the causal genesis of his ‘‘bad’’ actions.
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Penser le mal moral, une généalogie de la volonté moderne / Thought about evil a genealogy of modern will

Tauty, Anne-Charlotte 20 September 2016 (has links)
Le mal est par sa nature un scandale car il se définit par ce qui ne devrait pas être à l’opposé du bien qui se présente comme ce qui doit être. Cette affirmation, qui relève de la tautologie, marque la réalité éprouvée face au mal. Il a d’abord été une évidence criante : comment réagir face aux maux de l’existence humaine ? Ainsi le mal est inscrit dans l’histoire de la pensée et commence pour notre travail avec le platonisme. Avant la conceptualisation platonicienne, le mal est une donnée factuelle de la vie avec laquelle il faut composer. Les figures divines sont ambivalentes à l’image des hommes et alternent vices et vertus. Platon postule une entité divine unique, omnisciente, omnipotente et bienveillante. Ce dieu devient intelligence, calcul et raison : le monde devient une création parfaite, belle et ordonnée et non plus le théâtre d’un affrontement entre les diverses passions des dieux. Le mal se transforme alors en un enjeu métaphysique : comment concilier cette perfection avec l’émergence du mal ? Il faut désormais expliquer et tenter de justifier la violence et les crimes. S’il est possible de proposer une théodicée qui rende le mal physique et métaphysique nécessaire, légitimer la méchanceté se révèle plus ardu. Les penseurs du platonisme, du néoplatonisme et du stoïcisme vont tenter d’apporter une première réponse au mal moral. Dans leur sillage, une rupture conceptuelle advient et révolutionne le concept : le christianisme invente le péché. En devenant péché, le mal se retrouve désormais sous la responsabilité de l’homme coupable. Le mal entre dans le giron de la liberté : il est voulu, consenti. A la suite des penseurs chrétiens, certains philosophes continueront ce travail d’élucidation de la volonté du mal. L’objectif est de retracer l’histoire de ces systèmes conceptuels qui s’entremêlent et se répondent les uns aux autres. Le mal moral se construit dans cette progression qui a des conséquences anthropologiques importantes : l’homme se pense à travers le mal. La méchanceté n’est donc pas seulement un problème à résoudre, elle devient le paradigme à travers lequel définir l’homme. Notre problématique est de montrer comment la question de la méchanceté est à la base du problème de la morale et comment elle conditionne notre représentation de la nature de la volonté humaine. Cette évolution s’est nouée lors d’étapes clés de la pensée philosophique. En effet, si dans toute philosophie morale, le concept du mal est évoqué, il n’est pas en général le centre de l’argumentaire. Le premier moment est celui de la pensée antique. Platon fait naître Dieu et le monde dans l’histoire des concepts puis se retrouve face l’énigme de nos crimes. La théodicée mise en place et qui sera reprise par Plotin et les Stoïciens ne cessera de nier l’existence d’un instinct pervers. Le mal voulu est une absurdité. L’irruption de la faute chrétienne bouleverse la donne. Saint Augustin en sera le théoricien le plus investi affectivement. Ayant expérimenté une double conversion dans sa vie spirituelle, il théorise une méchanceté issue de notre faiblesse, de notre faute première. Le mal est voulu car il n’est plus possible de vouloir autre chose. Saint Anselme reprend également le dogme de la chute mais lui apporte une dimension logique et sémantique en proposant une méchanceté égoïste. Le mal est certes voulu mais par dédain du bien. Notre dernière étape est kantienne. Le mal radical est le concept qui permet enfin de penser une volonté normale qui voudrait le mal simplement parce qu’elle a en elle cette possibilité et la liberté fondamentale de le choisir. Nous pourrons donc constater le chemin parcouru entre notre point de départ et notre point d’arrivée et comment cette problématisation du mal fait apparaître une généalogie de la volonté. Au fil de la pensée, elle passe de l’ombre à la lumière, n’étant jamais aussi présente que quand elle se retrouve confrontée aux obstacles. Penser le mal moral c’est faire l’archéologie de la volonté. / Evil provokes scandal by nature because it is what it should not be unlike good which is what it has to be. This tautological assertion expresses our feelings toward evil. It was first perfectly obvious : how must we face human pain ? Evil is a part of thinking’s history : our study starts with Platonism. Before his work, evil is just a fact of life you have to live with. The gods of Antiquity are like men : good or bad. The God of Plato is the one, omniscient, all-powerful and kindly. God is just intelligence, calculation and reason : the world he created is beautiful, ordered and perfect and it is no longer the place for the vices of ancient gods. Evils turns into a metaphysical issue : how can be the world perfect despite evil ? We have now to explain, to justify violence and crimes. Theodicy can justify pain and illness. It does not work with wickedness. Platonism, Neo-Platonism and Stoicism tried to answer this question. Following them, a conceptual break happens : Christendom invented sin. When evil became sin, man became liable and guilty. It is now a matter of liberty : man wants evil. After them, some philosophers will keep to work on the subject of the bad will. Our purpose is to find the story of these concepts and to connect thoughts between themselves. Evil has been made by this story and brings many anthropological consequences : man understands himself through evil. Wickedness is not just a matter to solve, wickedness becomes a way to define mankind. We want to show that wickedness issue is the foundations of morality and how it makes us see and think human will. Several stages occurred in this philosophical evolution. Every ethic deals with evil, not all put it at the heart of their system. Our first stage is Antiquity. Plato brings the ideas of God and perfect world in philosophy but faces the riddle of our crimes. His theodicy adopted by Plotinus and Stoics will always refuse pervert instinct in man. A man who want evil is nonsense. Christian sin appearance changes everything. Augustine will be his strongest defender. By living a double spiritual conversion, he understands wickedness as weakness due to original sin. Man want evil because he is no longer able to will something else. Anselmus follows the dogma of the fall but puts logical and semantic dimension in it and presents a self-interested wickedness. Man wants evil not for itself, man does not want enough good. Our last stage is Kant. Radical will is the first concept which allows to conceive a normal bad will which would evil just because it is one of his options and it has the liberty to do so. We can see the difference between our starting point and our arrival. We see now how the concept of will has grew up and changed. Little by little, will comes from darkness to light. The more will faces obstacles, the more it is obvious. Thinking on evil is the archaeology of the will.
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Le discours politique et ses sources doctrinales dans les chroniques florentines du XIVe siècle / The political discourse and its doctrinal sources in Fourteenth century Florentine chronicles

Valligny, Anne-Claire 23 March 2013 (has links)
Cette étude porte sur un corpus de chroniques du XIVe siècle qui comprend les trois principaux textes historiographiques florentins en langue vulgaire de cette période – Cronica delle cose occorrenti ne’ tempi suoi de Dino Compagni, Nuova Cronica de Giovanni Villani et Cronaca fiorentina de Marchionne di Coppo Stefani – et se fixe pour objet l’analyse des principaux concepts employés pour décrire le fonctionnement de la cité et ses enjeux, ainsi que l’identification des sources présentes dans les chroniques. L’analyse prend en compte à la fois l’écriture du fait politique et la valeur de celui-ci dans l’élaboration du discours de la cité.Pour mettre en évidence ce qui transparaît des principaux rouages politiques de la cité, les textes du corpus sont abordés selon les trois axes suivants : les rapports entre cité et citoyens dans le contexte de l’affirmation de la souveraineté du Comune et en regard des notions d’unité et de division ; la question de la liberté à Florence, ses principes fondamentaux, ses formes et ses représentations, par opposition à la tyrannie ; les liens entre cité céleste et cité des hommes à partir de l’analyse de la réception des signes célestes et des notions de providence, fortune et libre arbitre. L’approche retenue s’arrête sur les enjeux et les représentations propres à chacun de ces axes.De cette analyse conceptuelle il ressort que les trois sources principales du discours de la cité sont les auteurs de l’Antiquité gréco-romaine, la théologie chrétienne et le droit. On trouve également des sources contemporaines des chroniqueurs : textes officiels et documents produits par la cité, auteurs de référence pour la période comme Dante Alighieri. / This study focuses on a corpus of chronicles of the Fourteenth century consisting in three main historiographical Florentine texts written in vernacular in this period, namely Cronica delle cose occorrenti ne’ tempi suoi by Dino Compagni, Nuova Cronica by Giovanni Villani and Cronaca fiorentina by Marchionne di Coppo Stefani. It aims at analyzing the principal concepts describing the running of the city and its stakes, as well as identifying the sources present in these chronicles. The analysis takes in account both the operation of writing the political experience and its value in elaborating the discourse on the city.To highlight what can be seen from the main aspects of political machinery in the city, the approach to the texts is threefold : the connections between city and citizens both in the context of the Comune’s increasing sovereignty and in the light of the concepts of unity and division ; the question of freedom in Florence, its fundamental principles, its forms and representations, in opposition to tyranny ; the links between the celestial city and the city of men based on the analysis of the reading of celestial omens and the concepts of Providence, Fortune and Free Will. The approach chosen concentrates on the stakes and representations peculiar to each of those subjects.From this conceptual analysis it emerges that the three main sources to the discourse on the city are the authors of Classical Antiquity, Christian Theology and Law. Contemporary sources of the chroniclers also can be found : official texts and documents produced by the city, noted authors in the period as, for instance, Dante Alighieri.
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Métaéthique de la croyance : une défense pragmatiste de la responsabilité et de l’autonomie mentale

Montplaisir, Samuel 08 1900 (has links)
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La responsabilité criminelle a-t-elle un avenir? : enquête sur les fondements philosophiques, juridiques et psychologiques de l’imputabilité pénale à l’ère des neurosciences

Gilbert Tremblay, Ugo 04 1900 (has links)
La présente thèse a une vocation à la fois descriptive et prospective. Descriptive, d’une part, en ce qu’elle entend mettre au jour les fondements juridiques actuels de la responsabilité criminelle tout en déterminant l’étendue des rapports qu’ils entretiennent avec la notion philosophique de libre arbitre. Prospective, d’autre part, en ce qu’elle entend évaluer les chances de survie de ces fondements à la lumière de la nouvelle vision de l’homme qui se dégage des avancées récentes en neurosciences. Nous aurons pour ce faire à soupeser la vraisemblance de deux grandes prophéties concernant l’avenir de la responsabilité criminelle : l’une, que nous qualifierons de « scientiste », prétend que le concept juridique actuel de responsabilité criminelle est voué à tomber en désuétude en raison de son incompatibilité avec notre connaissance du cerveau. L’autre, que nous qualifierons de « légitimiste », prétend que c’est plutôt en modifiant les intuitions populaires en matière de responsabilité que les neurosciences bouleverseront l’édifice pénal. Dans les deux cas, nous découvrirons qu’une erreur de diagnostic quant au fonctionnement juridique et psychologique des jugements de responsabilité conduit à une erreur de pronostic. / This doctoral dissertation is both descriptive and prospective. Descriptive, on the one hand, by seeking to identify the current legal foundations of criminal responsibility and by trying to determinate the extent of their relationship with the philosophical notion of free will. Prospective, on the other hand, by seeking to evaluate the chances of survival of these foundations in the light of the new vision of man that emanates from advances in neuroscience. To this end, two great prophecies concerning the future of criminal responsibility will have to be weighed: one, which we will call ‘‘scientist’’, claims that the current legal concept of criminal responsibility is incompatible with what neuroscience teaches us and is, therefore, destined to fall into disuse. The other, which we will call ‘‘legitimist’’, claims that it is rather by altering the popular intuitions about responsibility that neuroscience will threat the penal edifice. In both cases, we will discover that a misdiagnosis concerning the legal and psychological functioning of the judgments of responsibility leads to an error of prognosis.
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La notion de grâce irrésistible dans la Response aux calomnies d'Albert Pighius de Jean Calvin / Notion de grâce irrésistible dans la Réponse aux calomnies d'Albert Pighius de Jean Calvin

Pinard, André 11 April 2018 (has links)
La thèse présente la doctrine de la grâce mise de l'avant dans la Response aux calomnies d'Albert Pighius (RCAP), publiée en 1543 par Jean Calvin, afin de savoir si, d'après le réformateur, l'élu peut résister à la grâce de Vinitium fidei. Une autre question consiste à savoir si l'absence d'usage de la racine « irresistibil- » dans les contextes d'emploi du mot « gratia », chez le réformateur, nous oblige à considérer anachronique l'usage - en études calviniennes - du syntagme « grâce irrésistible » popularisé environ un siècle plus tard. Selon nous, la notion de grâce irrésistible constitue, chez Calvin, le corollaire de la notion de serf arbitre. Évolution terminologique ne signifie pas discontinuité. L'approche historique sous-tend notre recherche dont la RCAP, en ses versions française et latine, représente la source principale. Nous avons aussi tenu compte des autres ouvrages calviniens d'importance majeure pour le thème, dont les versions latine (1539) et française (1541) de l'Institution chrétienne, de même que du De libero hominis arbitrio et de gratia divina (DLHA) de Pighius. Deux chapitres de mise en contexte sont suivis de deux autres consacrés à l'analyse de la RCAP, faisant intervenir l'information d'incidence peccatologique et sotériologique. Un dernier chapitre nous a permis d'effectuer la synthèse thématique de l'information recueillie. Les passages les plus pertinents renvoient au De correptione et gratia d'Augustin, dans le cadre duquel sont distinguées la grâce résistible de l'économie adamique prélapsaire et la grâce de l'économie chrétienne - irrésistible - qui assure infailliblement le salut et à laquelle les élus ne peuvent résister. Sont soulignés le caractère irrésistible de l'inspiration secrète, de l'appel intérieur et de l'attrait spirituel, le lien entre l'irrésistibilité de Yinitium fidei et la doctrine de la sanctification, puis son incidence sur la piété chrétienne. La présente étude nous amène à constater que, selon l'enseignement de la RCAP de Jean Calvin, les élus ne peuvent résister à la grâce de l'initium fidei. L'usage du syntagme « grâce irrésistible » n'est donc pas anachronique. En outre, la nécessité d'une traduction plus fidèle du terme « arbitrium » dans les textes théologiques de la Réformation a été mise en lumière
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Le principe de l'autonomie chez Paul Tillich : ses sources kantiennes et post-kantiennes

Boss, Marc 09 July 2021 (has links)
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