• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 45
  • 7
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 67
  • 31
  • 17
  • 17
  • 16
  • 15
  • 13
  • 12
  • 12
  • 10
  • 10
  • 9
  • 8
  • 8
  • 8
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
31

Le rôle de l'enseignant en éducation civique au collège en Chine et en France / Teacher's role of civic education in French and Chinese secondary schools

Qin, Jieying 25 September 2012 (has links)
Cette recherche comparative vise à comprendre le changement du rôle de l’enseignant chargé de l’éducation civique au collège en France et en Chine, et à analyser les facteurs qui permettent à l’enseignant de cette matière ou l’empêchent de jouer son nouveau rôle en mettant en pratique les démarches proposées en classe dans le contexte des deux pays. Les instruments de recherche se sont focalisés sur les observations des interactions verbales entre l’enseignant et l’élève durant le cours d’éducation civique en classe et sur les entretiens auprès des enseignants chargés de l’éducation civique au collège en France et en Chine. Notre recherche a montré d’une part, le rôle joué par des enseignants chargés de l’éducation civique au collège en France et en Chine et les facteurs influençant son rôle et ses pratiques, d’autre part, les similitudes et les différences dans le contexte des deux pays. / Our comparative research aims at understanding the change in the part played by the teacher in charge of civic education in French and in Chinese secondary schools and at analysing the above-mentioned factors. That was why our research tools focused on observing the verbal exchanges between the teacher and the pupils during class and the interviews of the teachers in France and China. Our research shows, on the one hand, the part played by the teacher in charge of civic education in French and Chinese secondary schools, and the factors influencing his role and his methods, and, on the other hand, the common points and differences between the two countries. Our word opens up prospects of comparative research on how to implement “learner-centred” teaching methods within the context of training pupils from different countries to become responsible citizens.
32

L’enseignement moral et civique de 1944 à 2014 / Moral and civic education from 1944 to 2014

Richard, Jonathan 08 July 2015 (has links)
En tant qu’instrument d’action publique, l’histoire de l’enseignement moral et civique français peut être observée comme un révélateur efficace de l’évolution subie par l’esprit du temps entre 1944 et 2014. Promu, dès l’immédiat après-guerre, par des néo-pédagogues investis d’une visée, à la fois républicaine et émancipatrice, l’enseignement moral et civique français fut convoqué, à la Libération, pour conjurer “la dégradation de la conscience morale”. Mis en valeur, voire, instrumentalisé par les promoteurs d’une idéologie émancipatrice, il ne fut pourtant pensé qu’en fonction des services qu’il pouvait rendre à une morale républicaine résolument unitariste. Tenu comme à ses débuts d’éveiller la conscience nationale chez l’enfant, il était alors concerné par l’obligation de refondre des liens abimés pendant l’occupation, mais aussi, plus tard, pendant la guerre d’Algérie. Dans un deuxième temps, en revanche, entre 1965 et 1984, le sort progressivement qui lui sera réservé devait bel et bien révéler l’avènement d’un nouvel homme, plus hédoniste, plus libre, plus vindicatif et, de fait, résolument plus individualiste. Malgré l’intervention d’intellectuels soucieux de le voir servir de garde-fou face aux excès de la postmodernité, cet enseignement sera d’ailleurs supprimé en 1977. L’État-éducateur constatant plus tard les méfaits d’un excès d’individualisme et finissant par prendre en compte la nature inédite d’enjeux contenus dans la gestion d’une France plus métissée qu’hier, finira alors par réagir et finalement symptomatiser une forme d’ambivalence française. C’est ainsi qu’à partir des années 1980, des hésitations constantes sur le rôle qu’il devait jouer dans la fabrication du vivre-ensemble sauront incarner l’obligation faite au politique de proposer un discours dépassant l’opposition classique entre individu et collectif. / As an instrument of public action, the history of french moral and civic education can be seen as an effective indicator of the evolution of the spirit of the time between 1944 and 2014. He was promoted, from the immediate post-war by neo-pedagogues with, both Republican and emancipatory points of view, this teaching has been convened in 1944 to ward off "the degradation of moral conscience". Highlighted, even manipulated by emancipation ideology promotors, it was observed through the services this could get to a decidedly unitary republican morality. Held like in its early to awake national consciousness in children, it was mainly concerned with the requirement to consolidate the links damaged during the occupation, but also later, during the war in Algeria. Secondly, however, the fate that will be gradually awaiting for it between 1965 and 1984 in particular was indeed to reveal the advent of a new man, more hedonistic, more free, more vindictive and, in fact, resolutely individualistic. Despite the intervention of intellectuals anxious to see it used as railing against the excesses of postmodernism, this course will also be abolished in 1977. The « educator-state » later noting the harm of excessive individualism and ending with taking into account the unique nature of the issues contained in the management of a France more mixed than it was, will finally react symptomatising a form of french ambivalence. Thus, in the 1980s, constant hesitations about the role of moral and civic education in « together-life spirit » production will embody the obligation for politics to provide discourses beyond the classical opposition between individual and collective.
33

L'enseignement de l'histoire et la fonction identitaire : étude des procédés de formation de l'identité collective

Provost, Chantal January 2006 (has links) (PDF)
Au Québec, la formation d'un identitaire collectif est soumise à de multiples enjeux: identités plurielles et multiplication des espaces identitaires, culte du passé et mémoire collective, question nationale et fragilisation des récits nationaux, etc. Dans ce contexte, les nouveaux programmes d'histoire au secondaire ont pour objectif, entre autres choses, de développer une conscience citoyenne en s'appuyant sur un enseignement de l'histoire orienté vers une démarche historique. Les concepteurs des nouveaux programmes croient en effet que la figure de la citoyenneté apparaît comme la plus rassembleuse pour construire un projet collectif fécond. Il y a alors lieu de se demander si les grandes orientations de la présente réforme ont une résonance dans les classes d'histoire nationale du Québec. D'une part, quels rapports entretiennent les enseignants d'histoire avec la fonction identitaire de l'histoire scolaire, et d'autre part, quelles sont les implications possibles de telles conceptions sur la constitution de repères collectifs des jeunes. Ce mémoire, qui fait appel à un cadre théorique multidisciplinaire, vise donc à analyser si des pratiques pédagogiques et didactiques données peuvent avoir les impacts souhaités sur la formation d'une telle conscience citoyenne chez des élèves de quatrième secondaire. De nature exploratoire, cette recherche se veut à la fois théorique et empirique. À partir d'une démarche quantitative, elle porte sur l'examen des pratiques de quelques enseignants du Québec et sur les conceptions des élèves de leur identité collective. Les résultats obtenus révèlent que les enseignants préconisant une démarche d'enseignement et d'apprentissage rationnel favorisent la consolidation d'un profil plus civique de l'identitaire collectif chez les jeunes. Par contre, le parcours identitaire des jeunes durant une année scolaire nous indique la progression de deux pôles d'identité; un pôle primordial et un pôle civique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité/citoyenneté, Histoire scolaire, Histoire nationale, Didactique, Enseignement secondaire, Jeunes.
34

Le rôle de l'enseignant en éducation civique au collège en Chine et en France

Qin, Jieying 25 September 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche comparative vise à comprendre le changement du rôle de l'enseignant chargé de l'éducation civique au collège en France et en Chine, et à analyser les facteurs qui permettent à l'enseignant de cette matière ou l'empêchent de jouer son nouveau rôle en mettant en pratique les démarches proposées en classe dans le contexte des deux pays. Les instruments de recherche se sont focalisés sur les observations des interactions verbales entre l'enseignant et l'élève durant le cours d'éducation civique en classe et sur les entretiens auprès des enseignants chargés de l'éducation civique au collège en France et en Chine. Notre recherche a montré d'une part, le rôle joué par des enseignants chargés de l'éducation civique au collège en France et en Chine et les facteurs influençant son rôle et ses pratiques, d'autre part, les similitudes et les différences dans le contexte des deux pays.
35

Le journal télévisé pour enfants en France et au Royaume-Uni : l'enfant téléspectateur, l'information, l'actualité et la citoyenneté / Children's News Programmes in Great Britain and in France : The Child Spectator, Information, News and Citizenship

Brown, Claire 22 April 2013 (has links)
Cette thèse de doctorat s’intéresse à la production du Journal Télévisé (JT) pour enfants à travers une mise en parallèle entre le JT Mon Kanar en France (2002-2005)et le JT Newsround au Royaume-Uni (1972-aujourd’hui). Nous nous intéressons plus particulièrement aux conceptions culturelles de l’enfance, et en quoi ces conceptions influent sur la longévité d’une émission au sein d’une grille de chaine de télévision publique (France Télévisions et la British Broadcasting Corporation). Nous nous intéressons aux concepts de citoyenneté et de participation au sein du genre du JT. Le travail de recherche s’intéresse à la projection de l’image de l’enfant téléspectateur au sein du JT pour enfants par à la fois les présentateurs et le contenu des émissions,l’équipe éditoriale, les producteurs, les directeurs Jeunesse, ainsi que par le personnel de la chaine en général, en passant par la politique des chaines et les institutions de contrôle telles que le CSA, BBC Trust et Ofcom. / The following dissertation looks at the production of news programmes for children,through a comparison between the French news programme Mon Kanar (2002-2005)and the British news programme Newsround (1972-today). We specifically look atcultural concepts of childhood, and how thèse conceptions influence the longevity of aprogramme Inside a public channel’s programmation (France Télévisions and theBritish Broadcasting Corporation). We look at the child viewer’s projected imageInside the news programme, through not only the presenters and the content of thenews programme but also through the editorial team, the producers, the Children’sprogramme directors, the channel’s personnel, and through the controlling institutionslike the CSA, BBC trust and Ofcom.
36

Le «travail du négatif» comme purification dans les Leçons sur la philosophie de la religion de Hegel

Genest, Benoit 04 1900 (has links)
La purification est une métaphore désignant le moteur de la philosophie de la religion de Hegel. Elle est d’abord à l’œuvre dans la création de la Nature qui se consume pour produire la conscience de soi divine à travers l'esprit humain. En second lieu, elle s’opère dans l’objectivation des productions spirituelles de l’homme qui sont purifiées jusqu'à ce que l’Esprit soit auprès de soi dans le christianisme. La troisième purification est morale et trouve son fondement dans la Genèse, le judaïsme étant le premier à avoir identifié l'unité des natures humaine et divine. Le mythe témoignera également de la culpabilité en tant que l'homme n'exprime pas immédiatement sa divinité, mais sa finitude. La réalisation du divin impliquera donc la purification de la naturalité au profit de la substantialité. Le christianisme explicitera cette tâche par l’héroïsme de Jésus et cet héroïsme se perpétuera jusqu’à ce qu’émergent un individualisme moderne et une religion assurant la cohésion sociale : le protestantisme luthérien. Cet individualisme sera toutefois défectueux puisqu’il produira éventuellement davantage d’égoïsme que de réconciliation, ce qui donnera lieu à certaines critiques de l’analyse hégélienne du christianisme. En effet, Hegel croit toujours que la vitalité religieuse est nécessaire au fonctionnement de l’État, bien qu’elle soit dorénavant incapable de diffuser les sentiments de culpabilité et de responsabilité dans le corps social. Néanmoins, comme les valeurs du christianisme ont été épurées de leur contingence en passant dans les mœurs et dans l’État, il s’avérera que le corps social peut se passer d’une tradition religieuse vivante / Purification is what moves the content of Hegel’s philosophy of religion. It is first active in the creation of Nature, which consumes itself in order to liberate the divine self-consciousness through human spirit. Secondly, it is active in the process of the objectivation of human spiritual productions, which are purified until Spirit comes to know itself in the world. The third form of purification is moral and gets its theoretical foundation in the Genesis. According to Hegel, Judaism was the first belief system to identify the unity between divine and human natures; however, the myth is also about the birth of guilt as man does not immediately express his divinity, but his finiteness. As such, the divine process implies purification from naturality in favour of substantiality. Christianity will explicit this task through Jesus’s heroism and heroism in general will maintain itself until the rise of modern individualism and the rise of a religion capable of producing social cohesion—Lutheran Protestantism. However, individualism will eventually show its defectiveness since it will create more egoism than reconciliation. This problem will be the opportunity to criticize Hegel’s analysis of Christianity. Indeed, it seems that Hegel came to believe that religious vitality was necessary to the State's proper functioning, even though Christianity is no longer capable of creating guilt and responsibility by itself. Nevertheless, as Christian values are now purified forms their contingencies and are now recuperated by customs and the State, it appears that society can now function without such a tradition.
37

Du "bon régime" / On the good government

Roussel, Mélanie 06 June 2014 (has links)
Réfléchir sur le « bon régime », c’est s’interroger sur l’organisation politique qui convienne à la nature imparfaite de l’homme. Cette nature, combinée avec la contingence dans laquelle l’action humaine se déploie, rend illusoires les tentatives de constructions théoriques et absolument parfaites. Le « bon régime », c’est un régime juste, modéré, orienté vers le bien commun. Mais c’est surtout un régime adapté à la communauté qu’il a pour vocation d’organiser. Le pragmatisme et la « prudence » sont nécessaires pour dégager la constitution qui convient à la communauté politique. La composition sociologique de celle-ci, son histoire, ses moeurs et ses traditions déterminent pour une large part les solutions constitutionnelles qui peuvent être mises en oeuvre. Le « régime » s’insère dans un « système » qui le détermine en partie. Le régime mixte est pendant longtemps apparu comme la forme institutionnelle adaptée à la réalisation du bon régime puisqu’il permet la juste représentation des divers intérêts en présence et l’adhésion du plus grand nombre. Son apparente disparition à l’époque moderne et contemporaine est trompeuse, car ses caractéristiques principales, notamment la modération et l’équilibre, évoluent et se transforment pour s’adapter aux nouvelles réalités. Le constitutionnalisme moderne, par son attachement aux mécanismes de distribution des pouvoirs censés garantir l’équilibre et la modération du pouvoir en est l’illustration parfaite. Mais c’est surtout la persistance paradoxale de diverses formes d’hétéronomies – sociologique, morale, naturelle – qui montre que les modernes et les contemporains n’ont pas rompu de manière définitive avec le « bon régime », si cher aux anciens. / Reflecting on the concept of « good political regime » means reflecting on the best suited political organisation for the imperfect nature of man. This nature, combined with the contingency in which human action occurs, makes all tentative of perfect theoretical constructions illusionary. The « good political regime » is a fair regime and a moderate one oriented towards common good. But it is above all a government adapted to the community it intends to organise. Pragmatism and prudence are necessary in order to organise the most suitable constitution for the political community. Its sociological composition, its history, its customs and traditions are for a large part responsible in determining the constitutional solutions that can be implemented. The political regime occurs in fact in a political system which determines it in return. A “mixed” constitution has appeared for a long time as the most adequate institutional form, as it enables the fairest representation of the diversity of its interest, and the adhesion of the majority to the constitution. Its apparent disappearance in modern times is deceiving since its most distinctive features, among which moderation and equilibrium, have evolved and been transformed to adapt to new realities. Modern constitutionalism, by its attachment to the mechanisms of power distribution constitutes a perfect illustration of this phenomenon of adaptation. But it is above all the paradoxical persistence of different forms of heteronomy – sociological, moral, natural – that best exposes how the modern man has not definitively broken with the « good political regime » so dear to the Ancients.
38

S'engager pour l'eau potable : de l'indignation à la régulation civique / To commit for drinking water : from indignation to civic regulation

Tindon, Cécile 10 July 2018 (has links)
Cette thèse traite de la formation progressive, à partir des années 1990, d’un tissu associatif dédié à l’eau potable et de la manière dont cette « nébuleuse bleue » contribue à la régulation du secteur. Elle analyse comment des usagers, ayant expérimenté un problème vis à vis du secteur de l’eau, se rassemblent en publics au sens de Dewey (1927) pour mener une enquête sociale à son propos. Ces individus s’indignent, s’engagent et acquièrent des connaissances et des compétences relatives à la gestion du service. Ils exercent, dans des registres à la fois critiques et contributifs, une régulation qui leur est propre et que nous qualifions de civique. Cette régulation civique est constituée de trois composantes complémentaires : la politisation de l’eau qui permet de maintenir une attention publique sur le sujet, l’exercice d’une vigilance sur les responsables du secteur, et la participation dans et hors des arènes prévues à cet effet. Cette régulation civique, qui s’exerce souvent en conflit avec les élus et les opérateurs, va agir sur le secteur de l’eau comme un contre-pouvoir démocratique au sens de Rosanvallon (2006) / This thesis focuses on the progressive creation of a “blue nebula”, an associative network dedicated to drinking water, and how it contributes to the regulation of its sector. It analyses how water users facing a problem gather in publics, as understood by Dewey (1927), in order to lead a social investigation. Those local activists express indignation, commit and proceed to the acquisition of knowledge and competencies for the service management. They exercise their own form of regulation, referred to now on as civic regulation. It consists of two faces, one being corrective and the other projective, and is composed of three complementary components: the politicisation which enables them to keep public attention on drinking water, the use of vigilance over the sector stakeholders, and civic participation. This civic regulation in the field of water management often expresses itself through conflict with local decision-makers and water operators, and can be conceived as a democratic counter-power (Rosanvallon, 2006).
39

Les ambassades des cités grecques d’Asie Mineure auprès des autorités romaines : de la libération des Grecs à la fin du Haut-Empire (196 av. J.-C. - 235 apr. J.-C.) / Embassies of Asia Minor’s greek cities to the roman authorities : from the liberation of Greece to the end of the Early Empire (196 BC – 235 AD)

Claudon, Jean-François 26 June 2015 (has links)
Les ambassades des cités d’Asie Mineure constituent un poste d’observation commode pour qui veut apprécier les évolutions politiques et institutionnelles qui travaillèrent les communautés grecques de l’irruption des légions en Orient à la fin du Haut-Empire. Cette enquête portant sur un temps long permet notamment de cerner les évolutions dans les raisons qui poussaient les cités à en référer aux autorités romaines. Si l’institution du principat constitua une rupture indéniable en personnalisant les relations entretenues par les communautés de l’Orient grec avec une Rome conçue jusque-là par elles comme une puissance collective, il n’en reste pas moins que plusieurs éléments de permanence prouvent que la mue des ambassades civiques d’actes éminemment diplomatiques en faits purement administratifs n’était pas totalement réalisée à la fin du IIe siècle apr. J.-C. Les pratiques ambassadoriales ont quant à elles fortement évolué, car elles étaient tributaires des mutations institutionnelles, diplomatiques mais aussi sociales du monde romain. Toutefois, on a pu entrevoir à travers plusieurs phénomènes de contournement par les communautés grecques des normes diplomatiques romaines l’aspiration persistante des entités civiques à manifester une forme de vie extérieure, et donc un semblant d’autonomie à l’égard de Rome. Malgré l’apparition, notamment au sein des élites civiques, d’un discours dépréciatif condamnant l’envoi intempestif de délégations, dépêcher pour de bonnes raisons une ambassade à Rome permettait de donner à voir, non plus la liberté absolue de l’entité émettrice, mais le dialogue qu’elle était capable d’instaurer avec les maître du monde antique. / Asia Minor cities embassies are a good vantage point to assess political and institutional evolutions that went through Greek communities from the arrival of legions in the East to the end of the Early Empire. This investigation focuses on a long time scale that allows us to see evolutions in the reasons why cities would refer to Roman authorities. Principate institution was a break away in the relationships between oriental Greek communities and Rome, that they considered until then as a joint power. However, many continuities show that civic missions haven't quite shifted from being diplomatic acts to purely administrative facts at the end of the 2nd century. Ambassadorial practices have evolved a lot, being linked to institutional, diplomatic and social mutations of the Roman world. However, the several workarounds of Roman diplomatic rules can be seen as a persistent will for Greek communities to express their autonomy towards Rome. Despite the outbreak, especially among civic elites, of critical views towards inopportune delegations, sending a mission to Rome for good reasons would allow to show, not the complete freedom of the sending entity, but the dialog that it was able to establish with the masters of the antique world.
40

Entre sentiment et raison : l'éducation morale et civique à l'école laïque dans la République en France (1870-1914) / Between feeling and reason : the moral and civic education in secular schools in the Republic in France (1870-1914)

Meng, Yali 17 December 2016 (has links)
La République française est, dès sa naissance, étroitement liée au principe de la démocratie : la Première République a réalisé la souveraineté nationale ; la Deuxième République a institué le suffrage universel masculin, accordant le droit de vote aux citoyens, riches ou pauvres, et leur permettant de participer à titre égal aux affaires politiques. La spécificité de la Troisième République réside dans le fait qu’elle s’enracine dans les mœurs et conserve donc les acquis légués par ses prédécesseurs, en recourant à l’éducation nationale, ou autrement dit, à l’instruction gratuite et obligatoire, et à l’école laïque instituée par les « lois Ferry ». L’« instruction morale et civique », qui remplace l’ « instruction morale et religieuse », constitue une mesure cruciale, afin de former les enfants du milieu défavorisé à la démocratie républicaine. La religion devient ainsi une affaire privée et familiale. Les parents ont le droit d’initier leurs enfants à croire ou à ne pas croire, et de les envoyer pratiquer quelle religion que ce soit, en suivant leurs propres vœux. L’école publique, qui devient donc indépendante de l’Église, s’occupe des connaissances scientifiques qui sont indispensables à chacun des enfants à l’âge scolaire. Les instituteurs sont libérés de l’enseignement religieux, dorénavant confié aux ministres du culte, ce qui constitue toute la révolution pour Jules Ferry. L’école laïque n’est pourtant pas déchargée de l’éducation morale. De ce fait, pour que les enfants rattachés aux différentes confessions religieuses puissent recevoir à titre égal l’éducation sur le même banc, quelle morale sera enseignée à l’école laïque ? Quel rôle les instituteurs joueront-ils dans la formation des citoyens à la démocratie républicaine ? À quels procédés d’enseignement recourront-ils ? Nous utiliserons principalement trois catégories de sources pour répondre à ces questions : les discours de Jules Ferry en 1881-1882 relatifs à l’enseignement primaire gratuit, obligatoire et laïque, les grandes revues consacrées à l’éducation entre 1870 et 1914, ainsi que les manuels en usage dans l’école laïque. / The French Republic is closely linked to the principle of democracy : the First Republic has achieved national sovereignty; the Second Republic has introduced universal male suffrage, granting the right to vote to citizens, rich or poor, and allowing them to participate as equals in political affairs. The specificity of the Third Republic consists in that it is to be rooted in the mores and thus preserves the achievements bequeathed by its predecessors, using national education, in other words, the free and compulsory education and secular school instituted by the "Ferry laws". The "moral and civic education", which replaces the "moral and religious education", is a crucial measure to train children from disadvantaged backgrounds to republican democracy. Religion becomes a private and family matter. Parents have the right to introduce their children to believe or not to believe, and send them to practice any religion, following their own desires. The public school, independent of the Church, deals with scientific knowledge that is essential to each child at school age. Teachers are freed from religious education, now entrusted to the Ministers of Religion, which is the whole revolution for Jules Ferry. However, secular school is not relieved of moral education. Since children attached to various religious denominations may receive equal education, what morality will be taught in public school? What role will play the teachers in the training of citizens for republican democracy? Which teaching methods will be suggested? We use mainly three categories of sources to answer these questions: Jules Ferry’s speech in 1881-1882 relating to free, compulsory and secular primary education, major journals on education between 1870 and 1914, and the textbooks used in secular schools.

Page generated in 0.0443 seconds