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La poétique de l'abjection dans la littérature gothique américaine postmoderne : le cas de Stephen King (1947- ), Peter Straub (1943- ) et Chuck Palahniuk (1962- ) / A poetics of abjection in the postmodern american gothic literature : the case of Stephen King (1947- ), Peter Straub (1943- ) et Chuck Palahniuk (1962- )

Folio, Jessica Joëlle 03 December 2011 (has links)
La littérature est une source d’où jaillissent les flots intarissables du paradoxe ; c’est dans cet entrelacement de dichotomies que nous nous sommes immergées pour percevoir l’unité sous-jacente derrière l’oxymore que constitue le titre de notre thèse : « une poétique de l’abjection dans la littérature gothique américaine postmoderne. » Si nous nous sommes tournées vers Stephen King, Peter Straub et Chuck Palahniuk et avons mis l’accent sur trois de leurs œuvres précises, notre démonstration se veut être transposable à l’ensemble de leurs écrits. Nous nous sommes interrogées sur la nature de l’abjection et sur sa prééminence dans une société américaine portant le sceau du puritanisme. Marqués par le Romantisme et le Gothique anglais, nos auteurs ont su donner aux thématiques caractérisant ces mouvements une voie nouvelle. Situer nos œuvres dans la lignée du gothique postmoderne nous permet d’osciller sur le paradigme de l’excès et de l’incomplétude, de la déconstruction et de l’unité. Le thème de la fragmentation apparaît comme l’un des fils d’Ariane permettant aux auteurs de tisser autour des lecteurs leur toile arachnéenne. Ce démantèlement qui affecte à la fois la dimension narrative et thématique des récits contribue à leur effet patchwork et subversif, nous liant à notre problématique postmoderne. Les paradoxes engendrés par nos récits leur donnent leur force et expliquent leur fascination sur le public. Nos pérégrinations menant à l’ouverture des différentes portes de l’interprétation révèlent que l’abjection devient source d’une nouvelle esthétique. Le laid peut véhiculer de la beauté et du sublime. L’harmonie qui existe dans le monde de la déchéance qui nous est dépeint explique l’emprise hypnotique de la littérature de l’abjection sur le lecteur. Source de poétique, celle-ci procure un plaisir de la lecture quasi jouissif pour ceux qui se laissent transporter par la magie créatrice de nos auteurs. / Literature is a stream from which gush forth the inexhausting flows of paradoxes; we have immersed ourselves in this entertwining of dichotomies to perceive the underlying unity behind the oxymoron constituting the title of our thesis: “a poetics of the abjection in American postmodern gothic literature.” If we have chosen Stephen King, Peter Straub and Chuck Palahniuk and have focused on three specific novels, our demonstration intends to be transposed to the whole range of their works. We wondered about the nature of abjection and its pre-eminence in an American society bearing the seal of Puritanism. Marked by Romanticism and the English gothic, our authors have been able to convey to the themes characterizing those movements a new direction. Setting our novels in the wake of postmodern gothic is a way for us to oscillate on the paradigm of excess and incompleteness, deconstruction and unity. The theme of fragmentation appears as one of Ariadne’s clues allowing the authors to weave their gossamery web around the readers. This dismantling which both affects the narrative and thematic dimension of the novels contributes to the patchwork and subversive effect engendered, linking us to our postmodern problematic. The paradoxes engendered by our novels give them their strength and account for their fascination on the audience. Our peregrinations leading to the opening of the various interpretative doors reveal that abjection becomes the source of a new aesthetics. Ugliness can convey beauty and sublime. The harmony which exists in the world of discrepancy depicted to us explains the hypnotic ascendancy of the literature of abjection on the reader. Source of poetry, it brings about a pleasure of reading verging on climax for those who let themselves be carried away by the creative magic of our authors.
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Charles Dickens, un auteur de transition à la croisée du gothique et du policier / Charles Dickens, an Author of Transition at the Crossroads of the Gothic and the Detective Fictions

Pingitore Gavin, Viviane 23 November 2018 (has links)
Afin d'explorer la transition du genre Gothique vers le Policier dans la fiction de Dickens, notre étude suivra un plan général en trois grandes parties, divisées elles-mêmes en trois chapitres chacune. Il s'agira tout d'abord de présenter le contexte sociétal qui a conduit à la collision de deux genres littéraires, le Gothique et le Policier. Pour cela nous définirons les caractéristiques du Gothique dickensien. Dickens met en scène un univers doublement familier – un univers qui appartient au passé, un monde réel connu de ses lecteurs, mais également un univers qui appartient à l'histoire de la fiction, qui relève d'une intertextualité forte, que l'on pourrait qualifier de typique, aisément partagée par ses lecteurs. En second lieu, nous nous tournerons vers les effets de cette transition violente sur la mémoire des personnages, en définissant d'abord l'expression du trauma dans la fiction de Dickens. Nous verrons que le trauma repose en particulier sur le trouble identitaire que créent le sentiment d'une faillite de l'appartenance, ainsi que la disparition des repères que les Victoriens, et les personnages que Dickens met en scène, pensaient immuables. Dans un troisième temps, nous montrerons comment le Gothique et le Policier interagissent dans la fiction de Dickens, en analysant les éléments de société qui expliquent, à notre avis, cette rencontre presque contre nature – puisqu'on pourrait supposer que l'explication rationnelle obtenue au terme d'une fiction policière résolve les tensions gothiques. Nous verrons qu'il n'en est rien, et que la résolution des enquêtes ne libère pas complètement la fiction d'un après-coup gothique. Afin d'illustrer cette ligne d'analyse, nous étudierons la passation des pouvoirs entre les hommes de loi et les détectives, une passation des pouvoirs visible à la fois dans la société victorienne et dans le texte dickensien, et enfin la rémanence du Gothique qui fait des détectives les antiquaires d'un nouveau genre. / In order to investigate the transition from the Gothic genre to the detective fiction in Charles Dickens's works, our study will first concentrate on the Victorian social context that led to the collision of two literary genres, the Gothic and the detective fiction. We will define Dickensian Gothic. Actually, Dickens stages a twofold familiar universe. One universe belongs to the past – a real world that is well known to the readers. The second universe shows an insertion in literary history of an intertextual fabric – described as typical and easily shared by his readers. We will then deal with the effects of this violent collision upon the characters' memories and will define the expression of trauma in Dickens's fiction. Trauma primarily rests upon identity confusion. It originates from a sense of failure of identity belonging together with a sense of loss of society bearings that Dickens's characters experience and thought to be immutable. Finally, we will show how Gothic and Detective fictions interact in Dickens's fiction. We will analyse the societal elements that explain this almost against nature meeting for we could assume that the rational explanation that comes at the end of the detective novel should solve the Gothic tensions. But in fact, the solving of the inquests doesn't free the fiction from a Gothic aftermath. We will then study the transfer of powers from lawyers to detective police officers. This transfer of powers is noticeable both in Victorian society and the Dickensian text. We will then conclude with the persistence of Gothic in Dickens's fiction that makes detective police officers some sort of antiquarians of a new genre.
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Daughters of Lilith : transgressive femininity in Bram Stoker’s late gothic fiction

Boudreau, Brigitte 03 1900 (has links)
No description available.
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Shirley Jackson ou l'écriture de l'inhabitable / Shirley Jackson or the Writing of the Uninhabitable

Jain Rogulski, Mira 15 December 2018 (has links)
Cette étude analyse les modalités de l’inhabitable dans un monde hostile et instable, ainsi que les stratégies élaborées afin de contrecarrer les effets pervers de l’instabilité. La violence des affects en jeu est à l’image de la cruauté des relations sociales, et ne laisse que peu d’espace viable même au sein du cercle familial, lui aussi soumis à l’entropie de la méchanceté ontologique. Les héroïnes de Jackson, confrontées de diverses manières aux résurgences d’expériences traumatiques que la traversée du présent, odyssée physique et psychique, transforme en obstacles insurmontables, recherchent la demeure idéale où se réfugier et trouver l’ancrage que leur interdit le monde extérieur. Jackson utilise les tropes de la maison gothique, de la hantise et du surnaturel pour illustrer les rouages trompeurs qui se mettent en place dès lors que ses héroïnes pensent avoir trouvé un tel lieu. Le paradoxe du corps maternel, qui fait cohabiter la vie et la mort, sous leurs formes pulsionnelles les plus destructrices, est le principe fondateur de l’effondrement des personnages. La folie apparaît comme un des moyens de comprendre l’incompréhensible, et de contenir la fragmentation. Enfin, l’invention du nom constitue le dernier retranchement où construire une demeure intérieure. / Our study examines the modalities of the uninhabitable in the work of Jackson, where the characters are imprisoned in a world intrinsically hostile, as well as the strategies they use to thwart the instability it entails. The violence of the feelings at stake mirrors the cruelty of social relationships, leaving but little livable space even within the family circle, also affected by the entropy of ontological evil. Jackson’s heroines, variously confronted to the reemergence of past traumatic experiences that their odyssey through the present time transforms into unsurmountable obstacles, seek the ideal house, the haven that will anchor them into a world that rejects them. Jackson uses the tropes of the gothic haunted house as maternal space to illustrate the deadly deception such a place embodies. The cohabitation the most drastic forms of the death drive and vital impulses is the foundation principle of mental dissolution. Madness is one of the means to both embrace and understand the incomprehensible. We conclude by showing how the invention of one’s name is a way of elaborating an inner house.
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Le retour de la momie : du gothique impérial au roman archéologique britannique, 1885 - 1937 / The return of the mummy : from imperial Gothic to archaeological fiction in British literature (1885-1937)

Corriou, Nolwenn 01 December 2017 (has links)
Partant de la définition que donne Patrick Brantlinger du gothique impérial victorien, ce travail aborde la manière dont l’Egypte, à travers le prisme de l’archéologie, est devenue un objet littéraire dans les dernières années du XIXe siècle. À mi-chemin entre science et aventure impériale, l’archéologie – et, plus particulièrement, l’égyptologie – est vite devenue un motif gothique, comme en témoignent les nombreux romans et nouvelles qui composent le genre de la mummy fiction. En examinant les écrits de Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle et Sax Rohmer, entre autres, cette thèse considère la manière dont le motif archéologique a parcouru différents genres populaires, depuis le roman d’aventures jusqu’au fantastique, avant d’être approprié par le roman policier. L’étude de ces textes révèle combien l’histoire antique de l’Egypte, liée à un imaginaire magique, fascinait autant qu’elle effrayait dans la mesure où elle semblait ébranler les certitudes de la science moderne. Dans le même temps, l’histoire politique contemporaine de l’Egypte – et son statut ambigu au sein de l’Empire britannique – générait également une certaine angoisse, qu’alimentait la crainte du déclin et de la dégénérescence de l’Empire et de la civilisation britannique. La représentation fictionnelle de l’antiquité égyptienne – et de la figure de la momie en particulier – traduit la peur grandissante avec laquelle les Britanniques considéraient un Empire qui, à la manière des momies égyptiennes, menaçait de se soulever et de se venger du colonisateur. C’est ainsi que l’archéologie peut être lue comme une métaphore des relations et des angoisses impériales tandis que la momie incarne ce que l’on peut interpréter comme un refoulé impérial arraché aux profondeurs de l’inconscient collectif britannique au moment même où Freud développait les méthodes de la psychanalyse. / Taking Patrick Brantlinger’s definition of late-Victorian imperial Gothic as a starting point, this dissertation considers how Egypt became a literary object in the late nineteenth century through the prism of archaeology. Pertaining as much to science as to imperial adventure, archaeology – and Egyptology in particular – soon entered fiction as a Gothic trope, as is evinced by the great number of novels and short stories that form the genre of mummy fiction. By focussing on texts by Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle and Sax Rohmer, among others, this work examines how the archaeological motif travelled through various popular genres, from the adventure novel to the fantastic, before being taken up by writers of detective fiction. The study of these texts reveals that Egypt’s ancient history, full of magical potential, was an object of fascination as well as fear insofar as it seemed to shatter the certainties of modern science. Meanwhile, the modern political history of Egypt – and its ambiguous position within the British Empire – also engendered a certain anxiety, fuelled by a more general concern about the decline and degeneration of the Empire and British civilisation. The depiction of Egyptian antiquity in fiction – and the figure of the mummy in particular – conveys the growing unease with which the British viewed an Empire which, quite like Egyptian mummies, threatened to rise and wreak its revenge upon the coloniser. Thus, archaeology came to stand for a metaphor of imperial relations and anxieties while the mummy embodied what can be read as an imperial repressed excavated from the depths of the collective British subconscious at the time when Freud was developing the method of psychoanalysis.
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Le portail de Notre-Dame de Vermenton : étude formelle et iconographique de la sculpture de la deuxième moitié du XIIe siècle

Schlaginhaufen, Anna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Enfants des ténèbres : "Gothic wanderers, outcasts and rebels" dans la littérature, au cinéma, dans le jeu vidéo et dans le manga. / Children of darkness : "Gothic wanderers, outcasts and rebels" in literature, cinema, video game and manga.

Salagean, Claudia Sandra 12 December 2016 (has links)
Quel est le lien entre de jeunes et indomptables vampires de la Nouvelle-Orléans, une créature frankensteinienne avec des ciseaux à la place des mains, Alice combattant la Reine Rouge dans un Wonderland effroyable et un ange déchu nommé Cain, version japonaise ? Ténèbres, rébellion et jeunesse semblent se rejoindre dans le même filon. L'objectif de cette thèse de littérature comparée n'est pas simplement de rappeler que les manifestations de la sous-culture Goth est toujours d'actualité mais aussi démontrer le caractère trans-médiatique et transculturel de ce que nous appelons la culture des ténèbres, dans quatre médias différents. Divisé en quatre grands chapitres, ce travail analyse l'importance du premier « vampire moderne », Dracula de Bram Stoker, dans l'émergence de la figure de l'outcast vampirique dans The Vampire Lestat de Anne Rice et Lost Souls de Poppy Z Brite. Le second chapitre étudie la créature frankensteinienne dans le film de Tim Burton, Edward Scissorhands, lequel a su imposer sa propre conception tout en étant sensiblement lié à l'œuvre de Mary Shelley. Le troisième se consacre à l'analyse de la ré-imagination personnelle d'Alice in Wonderland par le concepteur American McGee dans les jeux vidéos American McGee's Alice et Alice Madness Returns. Enfin, nous proposons une étude de la série de manga Goth Cain écrit par Yuki Kaori dans un dernier chapitre. / What is the link between young wild vampires in New Orleans, a frankensteinian creature with scissors for hands, Alice fighting the Red Queen in a twisted Wonderland and a japanese version of a fallen angel named Cain ? Darkness, rebellion and youth seem to converge in the same stream. The purpose of this thesis is not only to recall that Goth subculture is still fashionable but also to discuss on the dark culture transmedia and transculturalism in four different medias. Divided in four chapters, this study analyses the importance of the first « modern » vampire, Bram Stoker's Dracula's in the coming-up of the vampire outcast in Anne Rice's Vampire Lestat and Poppy Z Brite's Lost Souls. The second chapter focuses on the creature in Tim Burton's movie Edward Scissorhands which presents an original conception while dealing with Mary Shelley's Frankenstein at the same time. The third chapter analyses American McGee's personal vision of Lewis Carroll's Alice in Wonderland in the video games American McGee's Alice and Alice Madness Returns. The last chapter explores Yuki Kaori's Cain Goth manga series.
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Les filles qui aimaient les vampires : la construction de l'identité féminine dans Twilight de Stephenie Meyer et deux autres séries romanesques de bit lit, Vampires Diaries et House of Night / Girls who like vampires : the construction of feminity in Stephenie Meyer's Twilight and two other series of "supernatural romance" novels

Bernard, Lucie 11 March 2016 (has links)
La bit lit, un genre littéraire très contemporain qui associe le récit amoureux et le récit vampirique et s'adresse principalement à un public adolescent féminin, a acquis une visibilité mondiale avec la parution de Twilight de Stephenie Meyer en 2005. Ce mouvement littéraire reprend l'un des thèmes les plus récurrents et centraux des histoires d'amour comme des histoires de vampires occidentales : la construction du féminin, la position attribuée à ce dernier, et ses interactions avec un univers majoritairement hostile et dangereux. Or, malgré des représentations très conservatrices, voire rétrogrades, le genre connaît un succès très important en particulier auprès des jeunes femmes. Il est donc indispensable de s'interroger sur cette apparente contradiction, qui amène des auteures exclusivement de sexe féminin et un lectorat très majoritairement féminin à écrire et lire des récits sentimentaux peu féministes. Pour ce faire, la présente étude se penche sur trois oeuvres de bit lit : Twilight de Stephenie Meyer, The Vampire Diaries de L. J. Smith et House of Night de P. C. et Kristin Cast. Elle s'appuie sur trois approches, les études culturelles et l'étude de la réception, la narratologie, puis les études de genre. Les influences littéraires qui nourrissent les romans, le mode de lecture qu'ils encouragent et les choix narratifs qu'ils déploient sont analysés afin de comprendre ce qu'ils mettent en scène : la rencontre entre le sujet féminin et une conception patriarcale du monde. / Supernatural romance (or 'bit lit' in French) is a contemporary literary genre which associates sen-timental and vampiric stories and is primarily aimed at a female teenage audience. It acquired global visibility in 2005 with the publication of Stephenie Meyer's Twilight. This literary movement takes up one of the most recurring and central themes of Western love stories and vampire stories alike: the construction of the feminine, of its positioning and its interactions with an essentially hos-tile and dangerous environment. Despite very conservative and even reactionary representations, the genre has met a huge success among young women. It is thus necessary to question this ap-parent contradiction: why do exclusively female writers and mostly female readers write and read sentimental stories that can be qualified at best as 'hardly feminist'? To do so, the current study focuses on three supernatural romance series: Twilight by Stephenie Meyer, The Vampire Diaries by L. J. Smith and House of Night by P. C. and Kristin Cast. It relies on three approaches: cultural and reception studies, narratology and gender studies. The literary influences that inform the nov-els, the reading mode they incite and the narrative choices they unfold are analyzed in order to understand how they stage the encounter between the feminine subject and a patriarchal worldview.
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Shirley Jackson's House trilogy : domestic gothic and postwar architectural culture

Reid, Luke 08 1900 (has links)
Shirley Jackson’s House Trilogy: Domestic Gothic and Postwar Architectural Culture traite de la série de romans gothiques écrits par Shirley Jackson entre 1957 et 1962, de The Sundial à The Haunting of Hill House en passant par We Have Always Lived in the Castle. L’ouvrage situe son rapport au style gothique domestique dans le contexte du discours contemporain sur l’architecture et les formes de l’après-guerre. En particulier, cette étude fait valoir que sa trilogie « House » est une véritable intervention dans l’histoire de l’architecture et le discours domestique, Shirley Jackson utilisant une poétique gothique de l’espace pour évoquer la répétition spectrale des structures de pouvoir et de l’imaginaire idéologique liés à l’architecture. Grâce à son symbolisme architectural approfondi, elle explore la maison américaine et ses racines à travers les mythes et croyances les plus tenaces et les plus discordants du pays, suggérant que la maison elle-même, à la fois structure physique et symbole structurel, est un « fantôme » sociologique qui hante le projet domestique américain. L’auteure nous rappelle que l’architecture et la culture domestiques ne sont jamais neutres et que, bien plus qu’on ne l’a reconnu, sa fiction met en lumière les caractéristiques particulières des formes, des mouvements, des guerres de style et des discours architecturaux ayant activement contribué aux structures culturelles des genres, des classes et des races en Amérique. La carrière de Shirley Jackson, qui s’inscrit dans les deux décennies suivant la Seconde Guerre mondiale, coïncide avec le plus grand boom immobilier de l’histoire américaine, ainsi qu’avec l’une des périodes les plus expérimentales et les plus fébriles de l’architecture américaine. Pourtant, malgré les belles promesses et visions utopiques de cette époque, son architecture et sa culture domestique ont plutôt eu tendance à reproduire les structures de pouvoir oppressives du passé, qu’il s’agisse des normes de genre étouffantes de la maison familiale des années 1950 ou de la ségrégation dans les banlieues. Les maisons de madame Jackson se veulent des allégories gothiques de ce milieu et de sa structure temporelle « fantomatique », marquées par la routine et les revirements angoissants. Chacune des maisons de sa trilogie témoigne de ce que l’on pourrait appeler une « historicité hybride », évoluant à la fois vers le passé et vers l’avenir à travers l’architecture et le discours domestique américains. Dans les manoirs des années glorieuses et les constructions gothiques victoriennes de ses romans, l’auteure satirise l’architecture d’après-guerre et son futur nostalgique, suggérant que les maisons du présent restent hantées par les fantômes du passé. Contrairement à l’architecture de son époque, qui prétendait avoir banni ces fantômes, Shirley Jackson ne cherche pas à échapper aussi facilement aux spectres de l’histoire américaine et de l’assujettissement qui s’y rattache. Plutôt, elle entreprend de les affronter. Pour ce faire, elle pénètre dans la « maison hantée » de l’architecture et de la domesticité américaine : elle l’explore, l’examine, l’interroge et, finalement, la brûle, la met en pièces et la reconstruit. / Shirley Jackson’s House Trilogy: Domestic Gothic and Postwar Architectural Culture considers Shirley Jackson’s suite of gothic novels written between 1957 and 1962, from The Sundial to The Haunting of Hill House to We Have Always Lived in the Castle. It places her treatment of the Domestic Gothic alongside the actual architecture and design discourse of her postwar moment. In particular, it argues that her House Trilogy constitutes an intervention within architectural history and domestic discourse, with Jackson using a gothic poetics of space to suggest the spectral repetition of architecture’s structures of power and ideological imaginary. Through her extensive architectural symbolism, she probes the American house and its roots within the country’s most abiding myths and divisive beliefs, suggesting that the house itself, as both a physical structure and structuring symbol, is a sociological “ghost” that haunts the American domestic project. Jackson reminds us that domestic architecture and culture are never neutral and that, much more so than has been acknowledged, her fiction excavates the specific design features, movements, style wars, and architectural discourses which actively participated in the cultural constructions of gender, class, and race in America. Her writing career — from her first major publication in 1943 to her untimely death in 1965 — coincides with the largest housing boom in American history, as well as one of the most experimental and anxious periods in American architecture. And yet despite the era’s broad promises and utopian visions, its architecture and domestic culture tended to reproduce the oppressive power structures of the past, from the stifling gender norms of the 1950s family home to the segregated suburb. Jackson’s houses are gothic allegories of this milieu and its “ghostly” time structure of uncanny repetition and return. Each of the houses in her trilogy exhibits what might be called a “hybrid historicity,” gesturing at once backwards and forwards through American architecture and domestic discourse. Inside the Gilded Age mansions and Victorian Gothic piles of her novels, Jackson satirizes postwar architecture and its nostalgic futures, suggesting how the houses of the present remain haunted by the ghosts of the past. Unlike the architecture of her time, which claimed to have banished these ghosts, Jackson does not seek to escape the spectres of American history and subjecthood so easily. Instead, she endeavours to face them. In order to do so, she enters the “haunted house” of American architecture and domesticity itself — exploring it, examining it, interrogating it, and, eventually, burning it down, tearing it apart, and remaking it.
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La ville de Rebus : polarités urbaines dans les romans d'Ian Rankin (1987-2007)

Dujarric, Florence 07 December 2013 (has links) (PDF)
La présente étude analyse les représentations de la ville dans la série policière d'Ian Rankin dont l'inspecteur John Rebus est le protagoniste. La polarité étant l'un des principes organisateurs de l'écriture rankinienne, notre analyse s'articule autour de plusieurs couples de notions antinomiques. Nous remettons d'abord en cause la légitimité de l'antinomie qui oppose la littérature à la " littérature de masse ", dans laquelle est souvent classé le roman policier. Cela nous conduit à redéfinir le roman policier, et mettre en perspective la série dans le contexte du monde littéraire et artistique écossais contemporain. Puis nous étudions l'articulation entre topographie réelle et lieu imaginaire dans l'Edimbourg de Rankin. Toute une géographie urbaine se dessine dans les romans ; l'arpentage incessant de l'espace par le protagoniste fournit l'occasion de références très spécifiques à la topographie et à la toponymie, et la sérialité tisse peu à peu un dense réseau de points nodaux ainsi qu'une multiplicité de trajets potentiels que nous avons représentés par des cartes fournies en annexe. Mais dans d'autres cas, l'espace se fait générique, se réfère plus à des conventions cinématographiques qu'à la carte de la ville. Nous envisageons enfin la ville d'Edimbourg comme un personnage ambivalent dans la lignée des personnages du roman gothique. La filiation gothique est perceptible dans l'esthétique de la ville, et la surface de la carte est compartimentée suivant un ensemble d'axes polarisants. Toutefois, cette carte se déploie elle-même par-dessus un double souterrain et non cartographiable d'Edimbourg, à la fois mémoire et inconscient de la ville.

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