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L'Anti-Salomé, représentations de la féminité bienveillante au temps de la Décadence (1850-1920) / The Anti-Salome, representations of benevolent femininity in the Time of Decadence

Daouda, Marie Kawtar 12 December 2015 (has links)
À la charnière entre deux siècles, Salomé fait office de lieu commun inévitable de la littérature et des arts. Cependant, aux côtés de la femme fatale, s'affirme la présence discrète mais tout aussi inévitable de la féminité fragile et bienveillante, formée sur le modèle de la princesse de conte et de l'héroïne de roman gothique, mais surtout sur celui de la vierge et martyre du roman édifiant, qu'il soit antiquisant ou contemporain. Parfois discrète jusqu'à l'illisibilité, cet archétype n'est légitimé dans sa fonction bienveillante que par un sacrifice. La signification religieuse du bouc émissaire reste à la fois lisible et efficace dans les structures narratives du roman, mais aussi dans le détail de l'écriture de ces personnages. Les figures mariales, magdaléennes ou féeriques sont soumises à la même épreuve de destruction, par laquelle l'édification qu'elles symbolisent se fait littéralement construction de sens, juxtaposition d'éléments esthétiques disparates mais efficaces par lesquels un personnage en vient à représenter allégoriquement la création artistique elle-même. En reliant le milieu du XIXe siècle aux années 1920 et en mettant les plus connus des héritiers de Baudelaire en perspective avec ceux dont le nom commence à peine à revenir à la postérité, l'enjeu de la recherche est d'établir dans quelle mesure ces représentations de la féminité bienveillante relèvent d'une permanence, d'un monument – au sens de monumentum – où la fin de siècle va non seulement contempler la mort d'une époque révolue, mais concentrer tout ce qui sert, à l'aube du XXe siècle, à théoriser l'art idéaliste. / At the crossroads between two centuries, Salome plays the part of a mandatory commonplace in art and literature. Nevertheless, next to the femme fatale and just as unavoidable, stands a fragile and benevolent form of feminity, molded in the cast of the fairytale princess and theGothic novel heroine, but inspired above all by the Virgin and Martyr of the edifying novel, be it antique or contemporary. As it might be discrete enough to become unreadable, this archetype's benevolence cannot be legitimated without a sacrifice. The religious meaning of the scapegoat remains just as obvious and as efficient in the novels' narrative structure, as well as in the detailsthrough which such characters are built. Marial, magdalenian and farylike characters must undergo the same destruction trial, through which their edifying meaning becomes a litteral building-up up meaning, by juxtaposing dissimilar and yet efficien aesthetic elements which turn the character into an allegory of artistic creation. By linking mid-19th century and the 1920es and by weaving a link between the most famous of Baudelaire's heirs and the ones whose name is just merging out of oblivion, the purpose of this study is to analyse how much these representations of benevolent femininity must be seen as a permanence, as a monument – or as a monumentum – where late-19th century will not only gaze a the death of a declining era, but concentrate all what will be used to theorize idealist artistic movements on the edge of the 20th century.
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La sculpture polychromée néo-gothique en Belgique vue par la Gilde de Saint-Thomas et de Saint-Luc, 1863-1914

Steyaert, Delphine 29 September 2014 (has links)
Ce travail doctoral se penche sur un groupe d’artistes et d’artisans actifs dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le domaine de la sculpture, et plus précisément sur la façon dont ceux-ci ont à a fois restauré de nombreuses sculptures médiévales et réalisé des sculptures néo-gothiques. Le sujet a été circonscrit à la sculpture religieuse mobilière en bois, et plus spécifiquement aux statues et aux retables conservés dans des églises gothiques. Une approche multidisciplinaire, entre Moyen Âge et XIXe siècle, a été privilégiée. Les artistes et artisans étudiés (Jules Helbig, Adrien Hubert Bressers, les frères Blanchaert, Jean-Baptiste Bethune) posent les bases du style dit « des Écoles Saint-Luc » ou illustrent des travaux de la seconde génération (Léon Bressers). Ils sont membres de la Gilde de Saint-Thomas et de Saint-Luc et revendiquent, sous l’influence de l’architecte anglais A.W.N. Pugin, un lien exclusif avec l’art médiéval dans leurs réalisations. Au sein de la Gilde, l'étude de l'art médiéval et les discussions sur le mobilier religieux à créer se doublent d'une recherche sur les règles liturgiques (au sujet des autels principalement), de manière à retrouver, autant que possible, les formes et usages anciens tout en restant conforme avec les prescriptions en vigueur. Les membres, et en particulier les personnalités étudiées, participent ainsi au renouveau chrétien de la seconde moitié du XIXe siècle.<p>Les sculpteurs-restaurateurs et les peintres-restaurateurs sélectionnés visent avant tout une présentation jugée digne des sculptures médiévales qui passent entre leurs mains. Ils sont, pour ce faire, imperméables à toute notion d’authenticité. Les aspects religieux primant et dans un contexte de forte pilarisation, ils adoptent sur cette question une position monolithique, alors même que la réflexion au sujet de la restauration de la sculpture polychromée se développe, notamment au sein de la Commission royale des Monuments. Dans les traitements de restauration, les Blanchaert, les Bressers et Jules Helbig font preuve d’un vrai souci archéologique mais rarement de réflexion critique sur l’opportunité ou pas de reconstituer des éléments lacunaires, sur le bien fondé de l’adjonction des attributs, ou sur les pratiques de décapage et de repolychromie. Ce travail doctoral démontre par ailleurs que les nouvelles polychromies néo-gothiques, en particulier celles confectionnées par les Bressers, sont souvent le reflet, voire des copies, des anciennes polychromies quand elles étaient bien conservées.<p>Les discussions menées au sein de la Gilde ont eu un impact non négligeable sur la question du démembrement des autels baroques et néo-classiques ainsi que sur la création du nouveau mobilier néo-gothique en Belgique. <p><p>L’étude d’une série de retables néo-gothiques apporte de nouvelles clefs de lecture sur la conception des programmes iconographiques globaux, la répartition des retables dans l'espace ecclésial, la typologie des œuvres, la conception des compositions et le style adopté pour les groupes sculptés. L'influence de Pugin a pu être montrée, notamment dans le caractère très hiérarchisé donné aux œuvres, et cela à tous les niveaux de la représentation.<p>Dans son ensemble, ce travail doctoral offre une contribution significative sur l’historicisme et l’histoire des mentalités. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Entre historicisme et modernité : les châteaux construits ou remaniés dans l'Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme, entre le Premier Empire et la Première Guerre mondiale. / Between historicism and modernity : the castles built or redesigned in the Allier, Cantal and the Puy-de-Dôme, between the First Empire and the First World War.

Faure, Nelly 22 September 2014 (has links)
En mettant fin aux privilèges et à une société d’ordres, la Révolution aurait dû vouer le château à la ruine, ne le laissant subsister dans le paysage que comme les vestiges d’un temps révolu. Mais au contraire, le XIXe siècle devient un véritable âge d’or des châteaux, en France comme dans toute une partie de l’Europe. À travers la France, les constructions, les restaurations et les remaniements de châteaux se comptent par milliers, sous le double effet du repli de la noblesse sur ses terres et de l’essor et de l’enrichissement de la bourgeoisie. Dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme 464 chantiers et projets voient le jour sous l’impulsion de familles de la vieille noblesse désireuses de réparer sur leur demeure les outrages du temps et de la Révolution et de bourgeois fortunés soucieux d’avoir une résidence prestigieuse, témoin de leur ascension sociale. Au XIXe siècle, on pose un nouveau regard sur le Moyen Âge et le château des siècles passés fait rêver. L’architecture doit s’inspirer des styles historicistes, parfois d’origine lointaine, tout en offrant un intérieur adapté au mode de vie et aux aspirations au confort des châtelains. Certains architectes se spécialisent pour satisfaire ces commandes entre historicisme et modernité / As the French Revolution put an end to privileges and the hierarchical division of society, castles seemed meant to disappear or survive only as remains of a bygone era. But the 19th century actually turned out to be a golden age for them – both in France and in many countries in Europe. In France, countless castles were built or overhauled, as the nobility returned to their lands and the bourgeoisie grew in power and wealth. In the three French départements of Allier, Cantal and Puy-de-Dôme, no less then 464 projects or actual construction works were launched. They originated either from ancient noble families wishing to erase the damages of time and History on their properties or from wealthy bourgeois willing to own high-profile mansions that would be of testimony of their social uplift. The 19th century was also a period where the Middle Ages was re-discovered and ancient castles became attractive again. Architectural trends were influenced by historicism, sometimes exotic styles, while interior design had to suit the lifestyle and need for comfort of the landlords. Some architects specialised in such projects, both historicist and modern
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Munificence et stratégie de Louis XI dans l'aire Provençale (1440-1483)

Frizet, Yannick 27 September 2011 (has links)
Le 11 décembre 1481, le roi Louis XI rattachait le comté de Provence souverain au royaume de France. Cela ne s’accomplit pas sans que les grands sanctuaires provençaux reçoivent de sa part des offrandes importantes, tels la chapelle de la Sainte-Baume, le chef-reliquaire d’or de Sainte-Marthe de Tarascon, et, dans une certaine mesure, le tombeau du dernier comte Charles III de Provence dans la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix. Mais sa munificence religieuse de quatre décennies en Provence, connut bien d’autres développements (fondations, rentes, privilèges). Cette étude originale est un essai de synchronisation d’une ambitieuse politique de munificence avec son contexte de marche à l’annexion. Pour une vision d’ensemble, la zone étudiée s’élargit aux petits États périphériques du comté de Provence, Avignon et le Comtat Venaissin, la principauté d’Orange, le comté de Nice, la seigneurie de Monaco et le Bas-Dauphiné. Dans ce dernier, à la cathédrale Notre-Dame d’Embrun, au contact du Gapençais provençal, Louis XI a vraisemblablement offert de somptueuses grandes orgues dont plusieurs éléments sont encore visibles. La présence physique du dauphin Louis, puis la forte présence politique du roi Louis XI dans cette « aire provençale », sont révélatrices du grand intérêt que suscite le Midi de la part du royaume de France, selon une tradition remontant aux Capétiens. Les modalités et la croissance de cette convoitise chez Louis XI, ses implications économique et sociale, ses manifestations plastiques, les véhicules de l’idéologie monarchique tels que l’esthétique flamboyante, mais aussi la rivalité inévitable avec l’influent comte René d’Anjou, tiennent ici lieu de problématiques. / On december 11th 1481, the king of France Louis XI achieved the incorporation of sovereign Provence into the kingdom of France. This did not happen without the greatest provençal sanctuaries receiving from him important offerings like the Sainte-Baume chapel, the Sainte-Marthe of Tarascon gold head reliquary, and the last earl Charles III of Provence tomb in the Saint-Sauveur cathedral of Aix. Actually, his four decades religious munificence in Provence spread out with various forms (foundations, annuities, privileges). This original study is an attempt to synchronize an ambitious policy of munificence with its context of an annexation in progress. For a general sight of the situation, the geographical area of the study is extended to the small provençal states surrounding the earldom of Provence, it is to say Avignon and the Comtat Venaissin, the principality of Orange, the earldom of Nice, the lordship of Monaco and the southern Dauphiné. There, in the Notre-Dame cathedral of Embrun, in close contact with the provençal earldom of Gap, Louis XI appears as the donator of the flamboyant organ, still visible in parts. The physical presence of the dauphin Louis, then the strong political presence of king Louis XI, in this “provençal area” reveal the great interest of French kingdom for the south, following an ancient tradition started by the capetian kings. The details and the growth of Louis XI’s covetousness, its economical and social implications, its artistic demonstrations, the medium of the monarchic ideology, as the flamboyant gothic esthetics, but the unavoidable rivalry with the influential earl René d’Anjou as well, are the main issues investigated here.
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La naissance du roman américain (1789-1819) : poétique de l’hybridité / The Birth of the American Novel (1789-1819) : Hybrid Poetics

Dorotte, Juliette 12 December 2014 (has links)
Cette étude propose de réviser le postulat selon lequel le roman américain ne naît que dans les années 1820, pour suggérer que cette forme émerge plus tôt, entre 1789 et 1819. La période qui suit la fin de la guerre d’Indépendance n’est pas favorable à la naissance du roman : les élites craignent alors la déchéance de la jeune République, et la fiction risque de faire basculer le pays dans l’anarchie. Les œuvres des premiers auteurs américains sont fortement façonnées par l’impératif de didactisme et d’utilité sociale et morale qui pèse alors sur la création littéraire. Toutefois, le roman qui émerge dans les années 1790 demeure une forme sombre, plurielle et paradoxale qui résiste à toute tentative de recadrage et de maîtrise, comme en témoigne particulièrement l’œuvre de Charles Brockden Brown. Alors qu’une première tradition littéraire a commencé à se mettre en place au tournant du siècle, le roman subit une transformation esthétique majeure au cours des années 1800 et 1810. Il dépeint à présent avec nostalgie, dans une forme lisse, mesurée et linéaire, une Amérique qui n’existe plus ou qui n’a jamais existé, dans laquelle tout est perpétuellement ordonné et transparent. Ces ouvrages ne marquent pourtant pas l’avènement du roman américain, car leur équilibre est artificiel et les éléments sombres sont toujours lisibles au cours de ces deux décennies. Nous concluons qu’un roman spécifiquement américain se développe effectivement entre 1789 et 1819, qui, au moyen de deux esthétiques opposées mais complémentaires, s’interroge sur l’individualité, le temps et l’écriture, dans une quête perpétuelle d’équilibre et de maîtrise qui ne se réalise jamais vraiment. / Although critics still widely consider the American novel only emerges in the 1820s, this dissertation invalidates this assertion and suggests that it rises between 1789 and 1819 and has specific aesthetic characteristics. The period that follows the close of the Revolution is not favorable to the development of the novel: the elites fear the fall of the early Republic, and the novel might precipitate the nation into anarchy. The first American authors’ works are fashioned by the social and moral imperatives that influence writing at that time. Despite these measures, the novels published in the 1790s are dark, fragmented and paradoxical and resist any attempt at order and control, as Charles Brockden Brown’s works show. While the 1790s seem to witness the development of a specifically American tradition, the novel undergoes a major aesthetic change at the beginning of the 19th century. Long fictions now depict, with nostalgia and in a smooth, balanced, strongly linear form, an ordered and transparent American nation that is no more or that never existed. Yet these works do not indicate that the American novel has reached its mature form, as their balance is purely artificial and unruly elements are still at work during those decades. We conclude that a specifically American novel emerges during the thirty years following the Revolution: under two different but complementary aesthetics, this genre questions matters linked to individuality, time and writing, and is haunted by a quest for control and balance that never really comes to completion.
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En harmonie : les oeuvres architecturales résidentielles par le mouvement Arts & Crafts réalisées à flanc de coteaux par Bernard Maybeck, à Berkeley en Californie (1892-1904)

Ouellet, Hubert 20 April 2018 (has links)
À partir de l'examen des maisons réalisées à flanc de coteaux par Bernard Maybeck (1862-1957) durant la période comprise entre 1892 et 1904 aux États-Unis à Berkeley, dans l'État de la Californie, l'auteur aborde comment s'est créé un langage architectural unique inspirée de le mouvement Arts and Crafts et plus particulièrement des écrits théoriques de l'auteur et critique John Ruskin (1819-1900). Sous l'influence de Maybeck, l'ensemble bâti des maisons « gothiques » devient un outil d'influence majeur dans la mise en place d'un nouveau mode de vie centré autour de l'architecture et de la nature. Le site lui-même influence substantiellement les recherches plastiques par leur liaison importante au site d'implantation. Comprenant ce développement architectural comme étant une interprétation du paysage et de l'esprit gothique théorisé par Ruskin, l'architecte affirme la nécessité de revenir à une vie plus « simple » où l'immixtion entre l'homme et la nature est en harmonie. / Using residential architecture constructed by Bernard Maybeck (1862-1957) in the hillside of Berkeley (United States of America, California) during the period comprised between 1892 and 1904, this thesis shows how was articulated a unique architectural language inspired by the Arts and Crafts movement and more specifically the English author, theorician and critic John Ruskin (1819-1900). Under Maybeck's guidance, the architectural ensemble that he affectionately called his « gothic houses » became an important tool helping the establishment of a new way of life centered around architecture and nature. Berkeley's hillsides and landscape influenced considerably the artistic research, as the houses had to reflect their surroundings. Understanding this architectural development as an interpretation of the landscape and of the nature of Gothic as defined by Ruskin, Maybeck shows the necessity to go back to a « simpler » life where man and nature are in harmony.
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Big Fish, du roman au film : transécriture et représentation de la relation père-fils

Simon, Julie 28 March 2019 (has links)
Ce mémoire propose une analyse transversale de deux versions d’un même récit: le roman Big Fish: A Novel of Mythic Proportionsde Daniel Wallace (1998) et le film Big Fishpar Tim Burton (2003). L’intrigue présente les dynamiques d’un rapport complexe entre un père et son fils. Leurs confrontations à propos des souvenirs d’Edward mènent les deux hommes à réaliser leur quête identitaire personnelle. Will découvre également l’importance de l’héritage familial lorsque, reprenant l’esprit de conteur de son père, il perpétue la tradition de passation des contes. Le film est la version cinématographiée du roman. Pourtant, Big Fishestà considérer comme une seule œuvre. La connaissance des deux versions offre au lecteur-spectateur une compréhension plus complète du récit. La transécriture permet de représenter le récit romanesque, son intrigue et ses thèmes majeurs, sur un support filmique. Notre étude considère la transécriture comme la représentation matérielle du thème de l’héritage développé dans le récit de Big Fish. À ce double processus de transmission s’ajoute l’enjeu du style artistique. Le roman comme le film appartiennent principalement au Southern Gothic. Les caractéristiques majeures du genre permettent une analyse de Big Fish, car les éléments gothiques utilisés sont porteurs de significations. De plus, le récit se place dans une continuité historique des genres littéraires et cinématographiques. De la figure du héros épique aux passions romantiques, en passant par l’adoration pastorale de la nature, Big Fishest construit grâce à des spécificités que divers styles artistiques ont légué à la postérité.La forme et le fond de l’œuvre sont donc liés, démontrant que la transmission est un processus inévitable. Edward et Will sont la représentation fictive d’un processus réel: la transmission du savoir et l’apprentissage par le passé en vue d’une amélioration de l’homme et de ses relations sociales. / This study proposes an inter-disciplinary analysis of two versions of thesame narrative: Big Fish: A Novel of Mythic Proportionsnovel by Daniel Wallace (1998) and Big Fish movie by Tim Burton (2003).The plot concerns the dynamics of a complex relationship between a father and his son. Confrontations about Edward’s memories lead both men on a quest for their own identity. Will also discovers the importance of family legacy. By taking on his father’s propensity for storytelling, Will perpetuates the family tradition.The movie is a cinematographed version of the novel. However, Big Fishmust be seen as a work of art on its own. By knowing both versions, the reader-spectator has a better understanding of the central narrative. Invoking the transwriting process, the plot and major themes of the novel are translated into a new medium, a movie. In this study, transwriting is conceptualized as a concrete representation of the legacy developed throughout Big Fish.The double-transmission of narrative is linked to an aesthetic preoccupation rooted in the politics of oral storytelling. To this end, the novel and the movie borrow from the Southern Gothic genre. Analyzing its major characteristics allows for abetter understanding of Big Fish, for the gothic elements carry hidden meanings. The story is also a result of the historical continuity that interweaves literary and filmic genres. From the mythical hero figure and the intense romantic emotions to the nature-loving pastorals, Big Fishaccumulates intertexts that a wide variety of artistic styles have handed down to posterity.The story’s style and content are thus interlinked, which shows that transmission is an unavoidable process. Edward and Will are fictitious representations of narrative process in constant evolution and development: the passing down and inheritance of knowledge. People learn from the past so as to evolve and improve man and his social relationships.
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La ville de Rebus : polarités urbaines dans les romans d'Ian Rankin (1987-2007) / Rebus's City : urban polarities in the novels of Ian Rankin (1987-2007)

Dujarric, Florence 07 December 2013 (has links)
La présente étude analyse les représentations de la ville dans la série policière d’Ian Rankin dont l’inspecteur John Rebus est le protagoniste. La polarité étant l’un des principes organisateurs de l’écriture rankinienne, notre analyse s’articule autour de plusieurs couples de notions antinomiques. Nous remettons d’abord en cause la légitimité de l’antinomie qui oppose la littérature à la « littérature de masse », dans laquelle est souvent classé le roman policier. Cela nous conduit à redéfinir le roman policier, et mettre en perspective la série dans le contexte du monde littéraire et artistique écossais contemporain. Puis nous étudions l’articulation entre topographie réelle et lieu imaginaire dans l’Edimbourg de Rankin. Toute une géographie urbaine se dessine dans les romans ; l’arpentage incessant de l’espace par le protagoniste fournit l’occasion de références très spécifiques à la topographie et à la toponymie, et la sérialité tisse peu à peu un dense réseau de points nodaux ainsi qu’une multiplicité de trajets potentiels que nous avons représentés par des cartes fournies en annexe. Mais dans d’autres cas, l’espace se fait générique, se réfère plus à des conventions cinématographiques qu’à la carte de la ville. Nous envisageons enfin la ville d’Edimbourg comme un personnage ambivalent dans la lignée des personnages du roman gothique. La filiation gothique est perceptible dans l’esthétique de la ville, et la surface de la carte est compartimentée suivant un ensemble d’axes polarisants. Toutefois, cette carte se déploie elle-même par-dessus un double souterrain et non cartographiable d’Edimbourg, à la fois mémoire et inconscient de la ville. / The aim of the present study is to analyse the representations of the city to be found in Ian Rankin’s crime fiction series of which Inspector Rebus is the protagonist. Polarization being one of the structuring principles of the author’s writing, our work focuses on several pairs of antagonist notions in turn.The first one is the opposition between “high” and “low” (or “popular”) literature, the latter category being often associated with crime fiction. New categorizations of contemporary Scottish crime fiction are thus put to the test so as to assess its role and place within the landscape of Scottish literary and artistic life.Next the way Rankin’s novels map Edinburgh as a topography both real and imaginary is explored. As John Rebus endlessly paces the streets of the city, a literary geography gradually emerges and takes shape from one novel to the next, thus determining a network of focal points and potential trajectories which are depicted in the maps to be found in the annexes. This does not preclude the use of a more urban-generic type of space, which seems to have been modelled on representations of the city deriving from movies.In time, Rebus’ Edinburgh can be seen as a character in its own right, one fraught with ambiguities stemming from the Gothic novel tradition. This Gothic filiation is visible in the aesthetic of the city, while the polarity between surface representations and subterranean depths, full of twists and turns, calls into question the very possibility of mapping the city as it gradually discloses its past and unconscious memories.
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La collégiale de Saint-Julien de Brioude (Haute-Loire) : Recherches sur les liens entre l’architecture ecclésiale, son agencement iconographique, et la liturgie d’une communauté canoniale au Moyen Âge / The collegiate church Saint-Julien at Brioude (Haute-Loire) : Researches on links between church architecture, its iconographic layout and the liturgy of a canonical community in the Middle Ages

Vivier, Fabien 05 February 2014 (has links)
Cette thèse se constitue de deux analyses statistiques qui sont mises au service de l’étude de l’identité culturelle de Saint-Julien de Brioude. Riche d’un luxuriant passé, la compagnie de Brioude entretenait un réseau de relations complexes. Les arts et la liturgie ont constitué notre support pour l’étude identitaire du chapitre. L’étude du bréviaire brivadois nous a permis de montrer l’originalité de la liturgie brivadoise. Cette liturgie n’était pas aussi clermontoise qu’on le présumait jusqu’à présent. Née d’un métissage mêlant la tradition liturgique aquitaine et vellave, la liturgie de Brioude avait été dotée de pièces de chants et d’oraisons propres. La mise en scène spatiale des reliques participait à la typicité de la collégiale que les pèlerins visitaient. À côté du tombeau de Julien, d’autres corps de saints et des reliques faisaient l’objet de dévotions. Le programme sculpté de la collégiale avait été pensé en deux temps. Souvent fidèlement liés aux sujets iconographiques utilisés dans le diocèse de Clermont, les chapiteaux de Brioude avaient été agencés en fonction des zones divisant l’espace ecclésial. Ces zones gigognes se voisinaient en faisant concurrencer l’agencement des reliques, du mobilier et des images. Le chevet faisait dialoguer l’iconographie du Saint-Sépulcre et des croisades avec le tombeau-reliquaire de Julien et les autels secondaires. Les sculptures étaient utilisées comme de véritables signalétiques s’animant autour du drame liturgique. Les images participaient à la constitution d’un espace mémoriel participant à la mémorisation liturgique de l’histoire.Cette étude offre des perspectives dépassant le cadre de la monographie. Liturgie et arts peuvent fournir des éléments de compréhension concrets à propos des échanges culturels et des aménagements de l’espace ecclésial. L’origine familiale des chanoines avait déterminée cette zone (le Brivadois) située à la confluence de l’Aquitaine auvergnate et du Velay (zone tampon avec l’Empire). Le chapitre de Brioude placé au milieu des deux, sans être central, en avait tiré les bénéfices culturels et un rayonnement propre. Le chapitre de Brioude avait ainsi pu façonner sa collégiale afin de célébrer la compagnie canoniale elle-même et le saint dont elle détenait les reliques. Attirer à elle les foules permettait à la compagnie aussi bien de faire perdurer la mémoire du saint patron que de leur procurer les ressources essentielles à leur fonctionnement. La collégiale était réalisée comme un marqueur du paysage déterminant une identité architecturale attractive. / This thesis is made up of two statistical analyses which are at the service of the study of Saint-Julien de Brioude’s cultural identity. Having had a lush history, the Brioude Company kept a complex web of relationships. Both, art and liturgy, were the frame for the identity study of this chapter. The study of the Brivadois breviary proved how unique the Brivadois liturgy was. Unlike what was thought at first, such liturgy was not as close as to that of Clermont-Ferrand. Born from the blending of liturgical tradition from Aquitaine and Velay, the Brivadois liturgy was endowed with singing pieces and specific orations. The spatial staging of the relics partook of the collegiate’s specificity the pilgrims visited. Next to Julien’s gravestone, other Saints’ bodies and relics were subjected to devotions.The collegiate’s sculpted program was designed in two times. As they were often faithfully linked with the iconographic subjects used in Clermont’s diocese, Brioude’s capitals were put together in accordance with the areas dividing the ecclesial space. These nested areas were next to one another and highlighted the differences between the relics, the furniture and the images. The chevet intertwined Saint-Sépulcre’s iconography, along with its Crusades, with Julien’s reliquary gravestone and the secondary altars. The sculptures were used as genuine signage livened up around the liturgical tragedy. The images took part in the setting up of history’s liturgical memorial space.This study gives new perspectives which go beyond the monographic frame. Liturgy and arts can provide us with tangible understanding elements regarding the cultural exchanges and the layout of the ecclesial space. The canon’s familial origin determined this area (the Brivadois) located at the confluence of Auvergne’s Aquitaine and the Velay (buffer zone with the Empire). From the Brioude chapter located between these two, without being central, it extracted the cultural benefits as well as a very own standing. The Brioude chapter thus managed to shape its collegiate so as to celebrate the canonical company itself and the Saint whom she possessed the relics from. Attracting the crowd enabled the company to carry own the patron Saint’s memory and to provide themselves with the essential resources to make it operate. The collegiate was undertaken as a landscape’s landmark determining an attractive architectural identity.

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