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Politique culturelle patrimoniale de l'Algérie indépendante (1962-2010) : état des lieux, institutionnalisation, pratiques et stratégies / Cultural policy of independent Algeria heritage (1962-2010) : assessment, intitutionalization, practices and strategies

Beghdadi, Ymouna 23 May 2013 (has links)
Dès l'indépendance, l'Algérie traça une politique culturelle visant la prise en charge globale de son patrimoine culturel. L'état des lieux montra des conditions de développement culturel déplorables, héritées de l'époque coloniale. Une politique d'institutionnalisation des différents aspects du patrimoine national fut progressivement mise en œuvre, accompagnée d'un dispositif juridique important. Les débuts de l'archéologie algérienne se singularisent par des pratiques empiriques, eu égard aux carences en ressources humaines qualifiées, à l'absence de savoir-faire dans le domaine des métiers du patrimoine. Une attention particulière fut accordée à l'archéologie musulmane eu égard au retard accusé par rapport à l'époque antique. Cependant, des difficultés inhérentes aux approches et stratégies mises en œuvre (mode de gestion centralisée, carence en formation, insuffisance de moyens,...) ont contribué à maintenir le développement du secteur patrimonial à un cap qui n'eut pas l'ampleur souhaitée par les acteurs de la culture. Une étude de cas porte sur deux musées de sites, les musées archéologiques de Cherchel ; l'un est de conception et de création coloniale ; l'autre est de programmation algérienne. Cette étude de cas met en exergue les stratégies, les approches et les pratiques muséologiques algériennes. / After the independence, Algeria developed a cultural policy for the overall management of its cultural heritage. An assessment of the former indicated deplorable cultural development conditions which were inherited from the colonial era. A policy of institutionalization of the different aspects of the national heritage was implemented gradually, accompanied by the implementation of important laws. The beginnings of Algerian archeology were characterized by empirical practices that typically arose from the lack of qualified human resources. A special attention was given to the Islamic archeology with regard to the significant delay that occurred in the ancient times. However, the difficulties inherent to the implementation of training, insufficient resources, etc...) have contributed to maintain the development of the heritage sector, unfortunately no to the desired extent. A case study that focuses on two the museums, the archeological museums of Cherchel ; the first site museum is of colonial design and creation and the second one is of an Algerian design. This case study highlights the strategies, approaches and practices of the Algerian museums.
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Impact de la proximité identitaire « publics-musée d'art » sur la fréquentation des lieux culturels : le cas des musées d’art / Identity proximity and art museum

De Miguel de Blas, Marta 15 June 2017 (has links)
La valeur qu’attachent les individus à l’égard d’un objet culturel peut être expliquée, entre autres, par leur projet identitaire d’appartenance à un groupe. Cette thèse propose de nouvelles orientations stratégiques muséales permettant d’augmenter la fréquentation muséale, de changer le rapport du musée d’art aux publics et d’attirer ainsi d’autres individus.Cette recherche a permis la conceptualisation de la proximité identitaire « publics-musée d’art », la confirmation de ses dimensions et antécédents, et enfin, l’analyse de la relation entre la proximité identitaire « publics-musée d’art » et la fréquentation. Par ailleurs, le développement d’une échelle de mesure de la proximité identitaire « publics-musée d’art » a élargi le cadre théorique des phénomènes d’identification et de leurs conséquences.  Finalement la thèse propose des leviers d’action pour faciliter l’accès à l’art. Les musées ont intérêt à développer globalement une stratégie de proximité identitaire « publics-musée d’art » fondée sur le partage de caractéristiques communes et sur des dimensions affectives orientées vers toutes les catégories de publics. Plus particulièrement, les publics habitués seraient sensibles à des stratégies de rapprochement fondées sur le lien social et sur le partage de caractéristiques identitaires avec l’offre muséale ; les visiteurs occasionnels se rapprochent d’un musée d’art en étant le plus souvent accompagnés, et ressentent des émotions positives dans ces lieux ; et enfin une stratégie orientée vers le non public devrait permettre la valorisation de l’individu par rapport aux autres personnes de leur entourage. / The value that individuals attach to a cultural object can be explained, among other things, by their identity project of belonging to a group. This thesis proposes new strategic orientations for museums that increase museum attendance, change the relationship of the art museum with the public and attract other individuals.This research allowed the conceptualization of the proximity of the "public-art museum" identity, the confirmation of its dimensions and antecedents, and finally the analysis of the relationship between the "public-art museum" identity proximity and the art museum attendance. Moreover, the development of a "public-art museum" identity proximity scale, offers to broaden the theoretical framework of the identification phenomena and its consequences.Finally, the thesis proposes levers of action to facilitate access to art. It is in the interest of museums to develop a strategy of "public-art museum" identity proximity based on the sharing of common characteristics and affective dimensions oriented towards all categories of public. In particular, the regular audiences would be sensitive to strategies of rapprochement based on the social bond and the sharing of identity characteristics with the museum offer. The occasional visitors feel closer to an art museum when being most often accompanied, and feel positive emotions in these places. And finally, a non-public-oriented strategy should enable the individual to be highly considered by other people in their environment.
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Le musée de l’Armée et ses collections sous la Troisième République / The French Army Museum and its collections during the Third Republic

Rocher, Yves-Marie 08 December 2018 (has links)
La création officielle du musée de l’Armée au sein de l’Hôtel des Invalides se fait en 1905 du regroupement de deux établissements préexistants, le musée historique de l’Armée et le musée d’Artillerie. Ce faisant, ce sont deux conceptions des collections d’objets militaires qui se regroupent sous une même tutelle. Alors que l’un est avant tout un musée des techniques, soucieux de retranscrire les évolutions de l’armement au fil du temps, l’autre cherche à transmettre au visiteur un sentiment de grandeur nationale intemporelle dont l’armée est le ciment et le reflet. Cette double ascendance va être au cœur des questionnements sur la muséographie et les choix relatifs à la collection durant toute la vie de l’établissement. La place de la mémoire va notamment être un enjeu permanent. Les premiers temps de mise en place de ce grand musée s’arrêtent avec la Grande Guerre qui voit à la fois le musée ralentir son activité et connaître une grande affluence avec l’exposition des trophées et des peintures réalisées sur le front. Cet épisode si particulier de la vie de l’établissement va initier la création de nouvelles salles dès 1915 et donner au musée l’ambition d’être un lieu phare de la mémoire du premier conflit mondial. Cette aspiration se heurte à la fois aux moyens limités du musée alloués par le ministère de la Guerre et à l’expression même de ces commémorations. L’obtention de l’autonomie financière du musée en 1928 va transformer l’établissement qui s’inspire alors des collections privées. Séparant nettement les parties consacrées à la mémoire de celles montrant la collection, l’établissement se donne alors une politique qui perdure au-delà du second conflit mondial. / The official creation of the French Army Museum in the Hotel des Invalides occured in 1905, gathering two pre-existent establishments, the Army historic museum and the artillery museum. In so doing it is two conceptions of the collections of military objects that group together under the same administration. One was a museum of techniques, eager to retranscribe the evolutions of the armament over time, the other one tried to transmit to the visitor a feeling of timeless greatness of the french nation symbolized by its Army. This double ancestry is going to be the core of questionings on the museography and the choices relative to the collection during all the life of the establishment. The place of the memory is going to be a permanent stake. The first stages of implementation stopped with the Great War, which saw at the same time the museum slowing down its activity and knowing a big influx with the exhibition of trophies and paintings realized on the battlefield. This episode, so peculiar in the life of the establishment, is going to impulse the creation of new rooms from 1915 onward. Then the Army museum had the ambition to be a key place of the memory of the first world conflict. However this will had to cope with two major difficulties. First, the war ministry didn’t provide enough fees and furthermore the expression of these remembrances after 1918 left the Invalides for other places. In 1928, while the museum obtained its financial autonomy, all the display were changed in a way close to the private collections. Separating the parts dedicated to the memory of those showing the collection, the establishment gave itself a policy which continued beyond the second world conflict.
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La mise en valeur de l'archéologie sur la côte nord du Pérou : le cas de Chan Chan et de Huacas de Moche

Poirier-Vannier, Estelle 04 1900 (has links)
No description available.
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Les community managers des musées français : identité professionnelle, stratégies numériques et politiquedes publics / Community managers in french public museums : professionnal identity, digital strategies and public policies

Couillard, Noémie 29 June 2017 (has links)
À partir de 2007 en France, les museogeeks, des étudiant·e·s, professionnel·le·s de la culture et des technologies de l’information et de la communication, et amateurs de musées débattent des liens entre « numérique » et musées, en ligne puis lors de rencontres régulières. Petit à petit les professionnel·le·s des musées intègrent ces idées et proposent des actions sur les réseaux socionumériques (Facebook, Twitter, etc.) en mettant en avant la participation des publics en ligne. Loin d’être nouvelle, la démarche d’intégrer de plus en plus fortement les publics aux actions muséales s’ancre dans les Nouvelles Muséologies qui se déploient à partir des années 70. Ainsi l’approche adoptée n’est pas seulement d’interroger le renouvellement de ces idéologies par le biais des discours accompagnant les technologies numériques et internet mais en l’articulant avec les enjeux professionnels et institutionnels des professionnel·le·s des musées. La principale question de recherche est la suivante : comment les pratiques professionnelles des musées permettent la participation des publics ? La thèse s’appuie sur trois enquêtes distinctes et une longue période d’observation participante. D’une part, il s’agit de l’analyse de deux types de projets dits participatifs: des concours photographiques sur les réseaux socionumériques et Muséomix, un évènement créé par une partie de ces museogeeks, ayant comme slogan « people make museum » et dont le but est la fabrication de dispositifs numériques pendant 3 jours. D’autre part, les caractéristiques socio-professionnelles des community managers ont été interrogées à partir d’une enquête par questionnaires (n=206) et par entretiens semi-directifs.Il en ressort que ces projets dits participatifs ne renouvellent pas véritablement la place accordée aux publics dans une optique de co-construction des savoirs. Dans un contexte qui met en tension des enjeux institutionnels croissant liés aux stratégies numériques en termes de communication, de médiation culturelle et de visibilité et leur place ambiguë dans les pratiques professionnelles, les discours des professionnel·le·s sur les publics leur permettent d’asseoir leurs actions. Ainsi, la thèse n’entend pas seulement montrer un hiatus entre des discours et ce qui est produit par les professionnel·le·s. Elle appuie l’idée que l’argument de la participation des publics est, d’une part, une des seules modalités d’action légitimes pour ces professionnel·le·s qui ne sont pas reconnu·e·s pour leurs compétences scientifiques mais également l’horizon qui donne du sens à leurs pratiques dans un contexte politico-économique très contraignant. / In 2007 in France were founded the “museogeeks”. These groups of students and professionals in the areas of culture, information technology and communication, as well as museum hobbyists, gathered online to discuss the ties binding the digital area and museums, before pursuing the debates in real life on a regular basis. As these new ideas sank in, museum professionals began to develop actions on social networking websites (Facebook, Twitter…), focusing on involvement of online audiences. An approach tending to involve the audience is far from being new, as we can see with the Nouvelles Muséologies in the 1970’s. Thus, the intention is not only to question the renewal of museum ideologies through digital technologies. It is to link it with professional and institutional issues. The main research topic is then : how do museums’ professional habits allow the audience’s involvement ? The thesis is based on three distinct surveys and a long period of participant observation. For starters, we will deal with the analysis of two types of participatory projects : photo contests on social networking websites, and Muséomix, an event launched by a part of the museogeeks, around the motto “People make museum”, with the intent of creating digital devices on three-day periods. Then, we will examine socio-professional features of the community managers who were interrogated via a questionnaire based-survey (n=206) and semi-structured interviews. The study brings out that these so-called participatory projects do not really revitalise the place allowed to the audience in the process of knowledge co-construction. Under the current circumstances, many institutional issues are at stake. When adapting communications strategy to cultural mediation and acquiring visibility despite the ambiguous space allowed to digital technologies, the official line held by museum professionals about the audiences tend to legitimate their actions. In this way, the thesis does not only intend to reveal a gap between words and actions produced by the professionals. It supports the idea that using the argument of audiences’ involvement is one, if not the only, way to justify the deeds of a professional community which is not recognised for its scientific skills ; it is also a perspective that gives sense to their new habits in a very restrictive socio-economic context.
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Raconter Auschwitz : l’expérience de visite d’un espace mémoriel : le cas d’un voyage scolaire organisé par le Mémorial de la Shoah / Telling Auschwitz : the visiting experience of a commemorative space : case study of a school journey organized by the Memorial de la Shoah

Wadbled, Nathanaël 10 November 2016 (has links)
Les élèves faisant le voyage dans la journée pour visiter le Musée-Mémorial d’Auschwitz-Birkenau font une expérience particulière à la fois de ce site et de l’événement dont il est la trace. Ils ne se contentent pas de recevoir passivement les informations qui leurs sont donnés, mais les réinvestissent dans leur propre champ d’expérience. Ils l’élaborent à partir des différents élément matériels et des différents informations qui leurs sont donnés sur le site. L’image de l’espace est le moyen par lequel quelque chose est communiqué et le résultat de cette communication. Le compte-rendu de la manière dont un groupe d’élève parle de sa visite quelques semaines plus tard permet d’observer la constitution de cet espace vécu et cette mémoire, lorsque ce qui a été éprouvé se met en mots malgré la difficulté du passage de la perception éprouvée à l’élaboration discursive qui se manifeste dans la plupart des situations d’interlocutions. Chaque moment de la visite est associé à des informations apprises sous forme de notions générales dont ils se rendent compte et de représentations mentales qu’ils imaginent, ainsi qu’à des ressentis. À travers cela, ils prennent conscience du caractère à la fois morbide et empathique de la nature humaine. Il s’agit d’une expérience touristique particulière. Se crée alors une certaine communauté entre ceux qui ont eu cette expérience et la volonté de la transmettre qui est à la fois une exigence civique et un besoin de mettre en mot un vécu intime pour le comprendre. Cependant, dans la mesure où cette transmission engage l’intimité d’un vécu et non des informations historiques, elle ne se fait qu’à des proches perçus comme étant intéressés / Pupils making the day trip to visit the Memorial Museum of Auschwitz-Birkenau have a particular experience both of this site and the event the event of which is the trace. They do not passively receive information given to them, but reinvest it in their own fields of experience. They do it from various material elements and informations which are given during the day into the site. The image of the place is both the way by which something is communicated and at the same time the result of this communication. The report of how a group of pupil speaks about its visit a few weeks later allows to observe the constitution of this living space and this memory. What was felt puts itself in word, despite the difficulty of the passage perception proven to the discursive development manifested in most interlocutions situations. Every moment of the visit is associated with learned information that are general concepts they realize and mental representations they imagine, and with feelings. Through this, they become aware of the human nature that is both morbid and empathetic. So this is a different experience of those are touristic entertainment. There is a community between those who had this experience and the will to transmit that is both a civic requirement and a need to put in word an intimate real-life experience to understand it. However, to the extent that this transmission engages the intimacy of a real-life experience and not af a historical information, it is made only to close people perceived as being interested
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Un musée provincial ou un musée colonial ? : la vie des collections du musée des Beaux-Arts d'Alger (1927-1969) / A provincial museum or a colonial museum ? : the life of the collections of the Museum of Fine Arts of Algiers (1927-1969)

Park, Jaeyeon 30 June 2017 (has links)
En tant que centre le plus puissant de l'influence française en Afrique, l'Algérie sera la clef de voûte de l'empire africain. Plus généralement et cela dès le début de la colonisation, on observe que l'Algérie constitue une terre d'essai et d'aventure, et l'institution y a assez vite encouragé le développement des arts. Le monde de l'art de l'Algérie française se construit par la reproduction institutionnelle du système de la métropole. Certes, le musée des Beaux-Arts d'Alger est également né de la volonté des politiques. Il exerce un rôle fondamental en tant que stabilisateur de l'idéologie coloniale et baromètre de l'identité culturelle particulière de l'Algérie. Ses collections sont constituées avec l'objectif de représenter un panorama de l'art français et pas seulement celui de l'orientalisme. Par la volonté de faire la France en Algérie, les choix des œuvres ont été faits pour des raisons non seulement esthétique, mais également idéologiques. Une fois le musée inauguré, on met en œuvre un ambitieux programme d'enrichissement des collections. Cette thèse démontrera que le musée des Beaux-Arts d'Alger participe à l'édification coloniale à échelle nationale et locale par la constitution stratégique de ses collections. Sous la bannière du colonialisme, cette institution porte un plaidoyer culturel de l'autorité coloniale dépendante de la visibilité de leurs ordres. Entre la métropole et l'espace « périphérique», le musée des Beaux-Arts d'Alger et ses collections contribuent à dessiner le contour de l'identité de l'Algérie coloniale et postcoloniale en accomplissant leur rôle qui était de lier tout ce qui concerne les arts et les cultures. / As the most powerful center of French influence in Africa, Algeria will be the keystone of the African empire. More generally, from the very beginning of colonization, Algeria is a land of experimentation and ad venture, and the institution has encouraged the development of the arts. The art world of French Algeria is built by the institutional reproduction of the metropolitan system. Of course, the Museum of Fine Arts of Algiers was also born of the will of the politicians. It exercises a fundamental role as a stabilizer of the colonial ideology and barometer of the particular cultural identity of Algeria. Its collections are constituted with the objective to represent a panorama of the French art and not only that of Orientalism. By the will to make France in Algeria, the choices of the art works are made for reasons not only aesthetic, but also ideological. Once the museum is inaugurated, an ambitious enrichment program is being implemented. This thesis will demonstrate that the Museum of Fine Arts of Algiers participates in the colonial construction on a national and local scale by the strategic constitution of its collections. Under the banner of colonialism, this institution carries a cultural advocacy of colonial authority dependent on the visibility of their orders. Between the metropolis and the "peripheral" space, the Algiers Museum of Fine Arts and its collections help to shape the identity of colonial and post-colonial Algeria by fulfilling their role of linking everything related to the arts and cultures.
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Patrimonialiser les mémoires sensibles / Building heritage from sensitive memories

Lavorel, Marie 07 November 2014 (has links)
Ce projet de recherche a pour objectif de rendre compte du processus de patrimonialisation des mémoires sensibles qui s’opère à partir des différentes modalités de transmission d’un passé complexe. Il s’agit de comprendre à partir d’une situation réelle le fonctionnement des configurations médiatiques qui permettent d’assurer à partir du présent et au sein d’une institution culturelle le maintien d’une continuité temporelle et symbolique. Nous nous plaçons d’un point de vue anthropologique et communicationnel. Nous envisageons le patrimoine sous l’angle relationnel en nous intéressant à la question de la transmission entre les hommes. Nous l’envisageons comme une pratique sociale et symbolique qui met en scène et cadre au sein de l’espace public différents acteurs qui se partagent la construction d’un imaginaire social en vue de maintenir une continuité temporelle et une cohésion sociale. À partir d’un terrain principal effectué au Musée de la Résistance et de la Déportation qui nous a permis de suivre la totalité de l’actualisation de l’espace d’exposition dédié à la déportation, nous avons cherché à répondre à la question suivante : comment l’écriture patrimoniale d’une mémoire sensible s’élabore, transcendant ainsi les ruptures de lien, de sens et de temps qu’elle contient de part sa nature traumatique. Nous avons observé et analysé ce processus de patrimonialisation particulier mettant en scène un dispositif participatif muséologique selon trois axes, relationnel, symbolique et temporel qui suivent selon nous trois niveaux de construction du processus. Le processus analysé révèle le nouveau partage d’autorité qui se dessine entre différents mémoires et différents types de savoirs. Le dispositif de concertation mis en place par le musée est l’occasion pour les porteurs de cette mémoire sensible, tant du côté des résistants que de la communauté juive, de se rencontrer. Il est ainsi possible de penser la déportation non en terme de concurrence des mémoires, mais en terme de partage d’expériences mémorielles différentes qui établit les bases d’une construction possible de valeurs communes. Plusieurs de ces résultats complétés avec des enquêtes de terrains secondaires nous ont amenée à nous interroger sur les conditions nécessaires à une mise en patrimoine d’une mémoire sensible. Nous arrivons notamment aux conclusions suivantes: Le processus historiographique doit être abouti ou tout du moins le plus achevé possible pour que la patrimonialisation puisse être opérante, le climat mémoriel équilibré et la demande d’un processus de patrimonialisation doit venir de la communauté mémorielle concernée. Plus largement, ces résultats nous ont amené à interroger l’écriture de l’histoire du temps présent. / The goal of this research project is to become aware of the heritagisation process surrounding sensitive memories which takes place through different modalities regarding the transmission of a complex past. It is to understand by means of a real situation the inner workings of mediatic configurations that allow us to ensure the upholding of a temporal and symbolic continuity based on the present and within a cultural institution. We position ourselves from an anthropological and communicational standpoint. We consider heritage from a relational angle, examining human transmission and seeing it as a social and symbolic practice, uniting on a public stage different actors who share the construction of a social imaginary for the purpose of maintaining temporal continuity and social cohesion.Our field research at the Museum of Resistance and Deportation allowed us to follow the entire updating process of the exhibition space dedicated to deportation, and raised the question of how a sensitive memory’s heritage is written, transcending the severing of relationships, meaning and time, amidst its traumatic nature. We have observed and analysed this specific heritagisation process utilising participative museological measures under three axes – relational, symbolic and temporal – and following three levels of the process’s construction.The studied process reveals a new shared authority materialised between the different memories and the different varieties of knowledges. The museum’s consultation framework is an opportunity for those bearing sensitive memories, both on the members of the resistance side and on the Jewish community’s, to meet. It is therefore possible to ponder deportation not in terms of contesting memories, but in terms of sharing different memorial experiences, establishing the grounds for a possible construction of common values.Many of these results achieved through secondary field research have led us to examine the necessary conditions for the heritage implementation of a sensitive memory. We reach the following conclusions: the historiographical process must be finalized or at least essentially completed for the heritagisation to be operative; a balanced memorial climate and the request for the heritagisation process must come from the memorial community in question. On a larger scale, these results have led us to question the writing of current history.
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Paris 21ème siècle, capitale du monde des arts d'Afrique Noire : Le rôle de la scène artistique parisienne dans la construction de la valeur des Arts d’Afrique Noire / Paris 21th century, capital of the world of the african art

Fossey, Estelle 07 December 2011 (has links)
Que ce soit au niveau des musées, du marché de l’art et des collections privées, Paris se défini aujourd’hui comme une place centrale de l’activité du monde des arts d’Afrique Noire. Outre l’actualité muséographique des arts d’Afrique Noire, avec l’inauguration en avril 2000 de la salle du pavillon des Sessions au musée du Louvre, puis l’ouverture du musée du quai Branly en juin 2006 ; Paris doit aussi sa place de capitale du monde des arts d’Afrique Noire par la centralisation des activités du marché de l’art de cette spécialité en son sein.D’ailleurs, nos travaux montrent que le rôle joué par la sphère privée des marchands et des collectionneurs est primordial dans l’homologation esthétique et la définition de la hiérarchie des valeurs esthétiques aujourd’hui admises dans la spécialité des arts d’Afrique Noire.Cette thèse de doctorat est aussi l’occasion de rappeler pourquoi le monde des arts d’Afrique Noire est une invention des pays de culture occidentale et permet d’appréhender avec plus d’objectivité l’appropriation occidentale du patrimoine artistique ancien et traditionnel issu de l’Afrique Subsaharienne / Whether it’s at the level of museums, the art market, or private collections, Paris is defined today as a central place of world activity, for ‘Black African’ arts. Beyond the reality, museographically speaking of Black African arts, with the inauguration of the Pavillion Hall of Sessions at the Louvre Museum in April 2000, and then the opening of the Quai Branly Museum in June 2006 ; Paris also credits it’s positions as the world’s capital of Black African arts by the centralisation of the art market’s activities of this speciality in it’s heart.Elsewhere, our works show that the role played by the private sphere of traders and of collectors is primordial in the aesthetic homologation and the definition of the hierarchy of aesthetic values today admitted in the speciality of ‘Black African’ arts.This doctorate thesis is also the occasion to recall why the world of ‘Black African’ arts is an invention of countries of western character, and allows to apprehend with more objectivity to western adapatation of ancient artistic heritage and traditional descent from the Sub-Saharan Africa.
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La collecte de l'objet contemporain au sein de l'écomusée et du musée de société / The collection of contemporary object in the ecomuseum and the museum of society

Benkass, Zahra 09 January 2012 (has links)
La thèse interroge les pratiques mises en œuvre aujourd’hui pour collecter des objets contemporains au sein des écomusées et des musées de société en France. Cette question de la « contemporanéité » connaît un regain d’actualité en muséologie et prête le flanc à la critique dans le paysage des politiques culturelles. Aussi, la première partie constitue le questionnement théorique de la recherche. Elle interroge la situation paradoxale des musées ethnographiques français, dans l’objectif d’examiner la nouvelle orientation des collections, axée sur le « contemporain ». La deuxième partie trace l’évolution dans les orientations, les méthodes et les finalités des politiques d’acquisition. Le corpus de la recherche analyse, dans ce sens, des pratiques de collecte aujourd’hui opérationnelles au sein de trois musées, foncièrement différents de par leur taille, leur implantation géographique et leurs missions : le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) à Marseille, l’écomusée du Val de Bièvre à Fresnes (Val-de-Marne) et le musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). Enfin, la troisième partie de la thèse présente les résultats de l’étude expérimentale de terrain. D’abord, en examinant le sens du contemporain au sein du musée de société, à travers la représentativité des exemples retenus dans le corpus. Ensuite, en présentant les conséquences de la collecte de l’objet contemporain, tant sur les missions du musée que sur le statut de l’objet. Ces deux entités sont analysées dans le cadre d’un « système signifiant » qui permet au musée de construire un savoir et une connaissance sur l’objet d’aujourd’hui, à partir des notions d’« altérité », de « document », de « tri », de « mémoire » et de « patrimoine ». / This thesis questions the current working practices of French eco-museums and museums of society concerning the collection of contemporary objects. The question of « contemporaneity » is undergoing a revival today in museology, attacking the flank of criticism from the field of cultural politics. In addition, the first part of this thesis involves a theoretical questioning of the method of research itself. It questions the paradoxical position of French ethnographic museums, with the aim of examining the new direction that their collections are taking, focusing on the « contemporary ». The second part of this thesis traces the evolution of the tendancies, methods and aims of museum acquisition policies. The body of research analyses the current practices in the collection of pieces by three museums which are fundamentally different in size, geographical presence and assignation/mission : the Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) in Marseille, the Écomusée du Val de Bièvre in Fresnes (Val de Marne) and the museum of the town of Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). Finally the third part of this thesis presents the results of an experimantal study into the museum space. Firstly by studying the direction of contemporaneity in the museum of society by way of the representational value of pieces retained in the collection. Further, in presenting the outcome of collecting contemporary pieces, as much as a result of deliberate seeking out by the museum as about the status of the piece itself. These two subjects are considered in the framework of a « system of significance » which allows a museum to build up knowledge and a familiarity with contemporary pieces, with the concepts of « otherness », « written record », « selection », « recollection » and « heritage » providing a starting point.

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