81 |
Konflikten kring Taiwansundet : En kvalitativ fallstudie ur realism och småstatsperspektiv / Dispute over Taiwan : A qualitative case study through realism and small-state perspectiveGatekane, Adelyne January 2023 (has links)
In recent years geopolitical developments which involve powerful states clashing have demonstrated the fragility of small states and their positions within the international system. It is evident that changing hegemony has a greater impact on small states than the most powerful ones. This paper aims to research how one can understand - to a certain extent - the intractable situation between the People's Republic of China and Republic of China Taiwan through a Singaporean narrative. The objective is to further develop critical thinking on the issue by applying and testing neorealism as well as defensive realism as a theoretical approach. Realism is considered as the most sufficient theoretical framework to examine the research topic with. The critical assesment is based on empirical research and relevant circumstances as well as a historical dimensions. By analyzing the case of Singapore as a small state in southeast Asia with core elements within realism such as neorealism and defensive realism, it generates further understanding of the Singaporean standpoint in the China-Taiwan issue. The study found with regards to ethnical history as well as military and economic power that China possess, it is evident that further tension and possible escalation of the conflict would have a major impact on Singapore both economically and politically.
|
82 |
Les Revendications: Christianisme et raison chez Joseph Ratzinger / Claims: Christianity and reason in Joseph Ratzinger's workTorri, Elena 27 February 2015 (has links)
La thèse porte sur la réflexion de Ratzinger sur la "raison". La critique de la raison moderne, ainsi que l'éléboration d'un modèle alternatif de raison, permet de cerner les enjeux de la théologie de Ratzinger et de saisir le fil conducteur de ses nombreuses batailles. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
83 |
Le toucher suspenduSamé, Martine 12 December 2009 (has links) (PDF)
Dans un contexte d'apprentissage de la masso-kinésithérapie en Institut de Formation Initiale, cette étude retrace et analyse les risques pris et encourus par les étudiants de première et deuxième année. Nombre d'entre eux n'ont soit pas conscience des dangers d'un toucher mal exécuté, soit pas envie de se limiter à des gestes plus sécuritaires. Face à cette situation inacceptable, faire appel à leurs capacités sensitives et réflexives n'est pas suffisant. L'hypothèse émise dans cette thèse pour rendre leurs actes moins risqués est qu'ils prennent le temps de suspendre leur toucher à leurs sensations, leur raison, mais également et surtout à leurs émotions. Ainsi, peurs, orgueil et joie, habilement intégrés à leurs désirs, pourraient peut être les mener à un apprentissage du toucher beaucoup plus éthique
|
84 |
G. W. F. Hegel et T. W. Adorno sur le besoin de la penséeLanglois, Philippe 08 1900 (has links)
Une traduction française des "Thèses sur le besoin" de Theodor W. Adorno accompagne la thèse (annexe). / La présente thèse analyse et contraste les positions de G.W.F. Hegel et de T. W. Adorno sur la nature de la pensée rationnelle et le sens de la pratique philosophique. Notre démarche consiste en une interprétation critique d’une idée que partagent Hegel et Adorno mais qu’ils développent différemment, selon laquelle la pensée rationnelle obéit à un certain besoin (Bedürfnis) qui lui est à la fois spécifique et universel.
Hegel a parlé d’un « besoin de la philosophie ». L’expression est ambiguë : elle vise à décrire la nature générale de la pensée rationnelle mais aussi à exprimer la pertinence historique de la raison, c’est-à-dire sa capacité à assouvir des besoins concrets. Je démontre dans les cinq premiers chapitres que Hegel tente de réconcilier ces deux besoins en soutenant que l’identification par le concept est précisément ce qui permet d’appaiser la souffrance concrète que génère la division de l’histoire avec elle-même. La solution est en effet trouvée dans l’idée du savoir absolu, une posture de la pensée rationnelle tout aussi fondée dans la nature de la pensée elle-même que dans les aspirations de son autre, c’est-à-dire de l’histoire. Le savoir absolu est le point où chez Hegel coïncident la nature de la raison en général et la nécessité d’exprimer les besoins universels de l’histoire.
Les chapitres six à neuf situent ensuite le déplacement épistémologique que propose la dialectique négative d’Adorno par rapport à cette conclusion de Hegel. Nous prenons soin de montrer qu’Adorno ne la juge pas fausse mais unilatérale. Il conçoit qu’exprimer et assouvir les souffrances historiques revient au concept mais il soutient en même temps que celui-ci échoue à cette tâche tant qu’on ne nuance pas la portée et la signification de sa « compulsion à identifier ». Nous démontrons que si cette dernière est d’après Adorno à la fois inévitable et fautive, c’est parce que le besoin qui motive la pensée rationnelle n’est pas d’abord la nécessité de concevoir l’unité dans la division mais celui de réaliser les conditions de la survie et du bonheur de l’organisme vivant qui soutient la pensée. Or pour Adorno, la société capitaliste bloque les pratiques émancipatrices qui s’attachent à combler ce besoin matériel parce qu’elle absolutise le principe d’identité. Nous soutenons que, dans ce contexte, l’approche adornienne de la philosophie comme relevant de l’essai (Essay) et développant des concepts discontinus orientés vers le non-identique n’est pas moins, mais plus rationnelle que la posture hégélienne qui considère la philosophie comme une science absolue. / This thesis analyzes and contrasts G. W. F. Hegel’s and T. W. Adorno’s positions on the nature of rationality and the task of philosophy. Its central aim is to offer a critical interpretation of a thought shared but interpreted differently by both thinkers, namely, that philosophy proceeds from a certain need (Bedürfnis) that is both specific and universal.
Hegel spoke of a « need of philosophy ». The expression is ambiguous: it is meant to describe the general nature of rational thinking, but also to express how reason or philosophy can justify their historical relevance and satisfy concrete needs. I argue in chapters one to five that Hegel tries to reconcile these two needs, in order to show why identifying with concepts is the key to appeasing the concrete suffering caused by history’s own division within itself. The answer is given in absolute knowledge, grounded and justified in respect of thought itself as well as thought’s other, i.e., history. Absolute knowledge is point of equilibrium between reason in general and reason as the adequate expression of history’s universal needs.
Chapters six to nine then interpret Adorno’s negative dialectics as a critical reworking of this dialectical problem of framing normativity in historical terms. Adorno agrees with Hegel that the most relevant and satisfying expression of historical suffering is conceptual, yet he also contends that the « compulsion to identity » as such fails to satisfy the need that motivates philosophical thinking. I argue that this is because striving for survival and happiness is not reducible to thought’s obsession with identity. For Adorno, happiness and “right life” are blocked in contemporary society because capitalism hypostasizes the identity principle inherent in conceptual thinking. In this context, I argue that Adorno’s view of philosophy as essay (Essay) is more, not less, rational than Hegel’s understanding of philosophy as an absolute science.
|
85 |
Passion et raison dans le stoïcismeRoss, Daniel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
|
86 |
La raison de l’odieux. Essai sur l’histoire d’une passion : la haine dans le premier XVIIe siècle / The Reason of Hatred. Historical essay on an emotion in early seventeenth century France (1610- 1659).Rodier, Yann 17 November 2012 (has links)
Cette recherche a pour point de départ l’engouement suscité par le genre du traité des passions,soucieux de proposer une anatomie des passions de l’âme et en particulier de la haine. Celle-ci futincriminée aux lendemains des guerres de Religion dans le premier XVIIe siècle (1610-1659) comme laprincipale fautive dans le dérèglement du corps social. Une raison de l’odieux s’esquisse par la volonté dedomestiquer les effets funestes de cette odieuse passion mais aussi d’en faire un usage vertueux. Par letransfert à la pensée politique et religieuse du modèle anthropologique et moral d’une raison qui gouverneles passions haineuses, tous les champs de l’activité humaine se trouvèrent investis. Ce désir de pacifier lespassions du corps individuel comme du corps social et politique contribua à l’élaboration et à la diffusiond’une pensée théologico-politique favorable au renforcement de l’absolutisme. Le contrôle des mauvaisespassions impliqua de faire valoir le modèle d’une haine vertueuse, d’une raison de l’odieux, justifiée parl’exercice d’une passion d’Etat. La xénophobie politique voire étatique participa à l’artificialisation d’unehaine publique contre les « ennemis d’Etat » et renforça l’idée d’un sentiment ou d’un ressentimentnational. Il s’agit davantage de retracer l’imaginaire de la haine et de ses usages socio-politiques, plus qued’étudier cette passion comme une émotion. Le champ polémique des libelles, véritables fabriques del’odieux, permet d’étudier les stratégies politiques (anti-)pathiques mises en oeuvre, publicisées etinstrumentalisées dans l’écriture polémique, de la régence de Marie de Médicis aux ministères cardinaux deRichelieu puis Mazarin. / This research takes as its starting point the enthusiasm aroused by the genre of the treatise on the passions, which attempted to offer an anatomy of the passions of the soul in general and hatred in particular. In early seventeenth century France, hatred was held to be the primary cause of the disturbances that had shaken the body politic during the French Wars of Religion. Rational understandings of hatred began to emerge, driven by a desire to domesticate the dire effects of this odious passion and to find a virtuous use for it. The transfer into political and religious thought of an anthropological and moral model of a reason that governed hateful passions ensured that all fields of human activity were concerned. This desire to pacify the passions of the individual body as well as those of the body politic and economic contributed to the elaboration and diffusion of theologico-political thought favorable to the strengthening of Absolutism. Controlling evil passions involved highlighting a model of virtuous hatred, a “reason of the odious”, justified by the practice of a passion d’Etat. Political orstate xenophobia contributed to the artificialisation of public hatred against “enemies of the state” and reinforced the idea of national sentiment or resentment. The goal here is more to describe the imaginary of hatred and its socio-political uses, rather than studying this passion as such. The political field of libelles,veritable factories of hatred, allow one to study the (anti-)pathetical political strategies that were put into place, publicised and instrumentalised in polemical writing from the time of the Regency of Marie de Medici to the ministries of cardinals.
|
87 |
Phénoménologie et éthique des valeurs selon Husserl / Husserl’s phenomenology and ethics of valuesLe Quitte, Samuel 29 November 2013 (has links)
La philosophie de Husserl est guidée par la volonté d'atteindre une connaissance objective du monde. La description de l'expérience de la conscience qu'elle propose porte en effet d'abord sur l'expérience des vécus par lesquels nous prenons connaissance du monde et sur les différences qu'il existe entre une connaissance authentique et une simple présomption, une croyance ou une illusion. Mais cette priorité de la connaissance objective dans l'ordre de la méthode ne doit pas occulter l'antériorité, dans l'ordre réel, de l'expérience non-conceptuelle et inobjective des biens. En effet, le monde se donne à nous d'abord comme un monde de biens et comme la manifestation sensible de certaines valeurs. Nous voyons de beaux objets, nous trouvons l'espace utile ou pratique, nous sommes attirés par un bruit, gênés par une lumière, etc. Comment concilier ces deux exigences, celle de la méthode et celle de l'expérience ? Cette question porte sur les conditions de possibilité de la phénoménologie elle-même, puisque cette méthode, pour intégrer le nouveau genre de problèmes que posent les valeurs, dans l'ordre esthétique ou éthique, doit s'amender en permanence. Les valeurs touchent en effet aux limites de la description des actes objectivants, car elles relèvent d'une dimension qui n'est pas assimilable à celle de la nature objective des choses. Les valeurs éthiques, plus précisément, touchent aux limites de l'exigence phénoménologique de l'unité de la raison et du strict parallélisme entre les différents types d'actes correspondant aux divers registres de l'expérience (théorique, axiologique et pratique). Ainsi, l'injustice ou la vertu ne se donnent pas à la manière dont se donnent les choses dans la perception sensible et ne sauraient faire l'objet d'une « constitution intentionnelle » depuis les prestations subjectives. Le sens d'une valeur ne dépasse-t-il pas toujours et par principe les possibilités constitutives du sujet ? En d'autres termes, peut-on penser les valeurs éthiques comme des « analoga » des propriétés empiriques des objets, dont il faudrait rendre compte et qu'il faudrait parvenir à connaître de manière objective, ou bien n'y a-t-il pas là un ordre qui échappe à la description, voire au rêve husserlien d'une science de tous les phénomènes et d'une description pure de tous les types d'expérience ? Pour répondre à cette question, nous procédons en deux temps. Le premier s'interroge sur les conditions de possibilité d'une théorie des valeurs élaborée au fil de la méthode phénoménologique, c'est-à-dire au moyen d'un double réquisit – analogique et transcendantal. Le second montre comment la compréhension du sens des valeurs éthiques implique des glissements et des réélaborations de cette méthode qui ont pour fonction de révéler, à la racine des actes d'évaluation et de volition qui se rapportent aux valeurs, la vie et l'œuvre du sujet éthique. / Husserl's philosophy is an attempt to obtain objective knowledge on the world, which offers a description of the cognitive consciousness, in order to distinguish a presumptive or an illusory belief and an authentic knowledge. However, such a methodological precedence of the objective knowledge should not hide the actual priority of a non-objective and pre-predicative experience of the world. Indeed, the world first appears to us as a practical and valuable world. We can see beautiful objects, useful tools, pleasant landscapes. One is drawn by a sound or disturbed by a light. How are these two points of view to be reconciled? May we conciliate the methodological priority of theoretical consciousness and the empirical precedence of values and goods? This question deals with the possibility of phenomenology itself, because this philosophical method has to transform itself in order to take into account the idiosyncratic kinds of problems that raise the experience of values. Values reach the limits of the “objectifying consciousness's” possibilities. Because they do not belong to the realm of nature, values are not one of the empirical properties of things. More precisely, ethical values query the need of unity in Reason and the need of a strict parallelism between different intentional acts. May injustice or virtue appear as do so colours or shapes in the sensible world? Can these values be intentionally constituted? Does the meaning of values ever exceed the constitutive capabilities in the subject? In order to answer these questions, two fields shall be developed. The first one questions the possibility of a value theory, which is brought by the phenomenological method, that is to say, through a demand of analogy and a demand of transcendental constitution. The second one indicates how the understanding of ethical values implies some shifting and new elaborations in the methodology itself, in order to show, behind the rationality of emotional and volitional acts, the life and work of the ethical subject.
|
88 |
Raison et empirisme chez David Hume / Reason and empirism in HumeBergont, Sophie 15 September 2018 (has links)
Il est courant de reconnaître en Hume un philosophe empiriste et un critique de la raison. Cette étude s’attache à examiner le lien unissant ces deux caractérisations, et à mettre en évidence le geste d’extension de l’empirisme par lequel, sous la plume de Hume, l’entendement en vient à être pensé selon un modèle empirico-sceptique. Contrairement à l’idée reçue qui voudrait que la théorie humienne de la raison s’énonce à l’encontre de conceptions «métaphysiques» ou «rationalistes» de cette dernière, il s’agit de montrer que c’est à des auteurs couramment désignés comme empiristes que Hume se confronte lorsqu’il prend la raison pour objet, en tant que ces auteurs seraient restés prisonniers d’une compréhension superficielle de l’expérience. En explorant différents champs (connaissance, passions, morale, histoire, sciences constituées, telle la mécanique), cette étude souligne que la critique humienne de la raison naît d’un approfondissement de l’empirisme, approfondissement qui vient interroger l’idée traditionnelle d’une continuité vis-à-vis des philosophes «empiristes» (notamment Locke et Hutcheson) et d’une mise à distance des auteurs «rationalistes» (notamment Leibniz et Malebranche). Ces positionnements à première vue surprenants s’enracinent dans une exigence d’analyse de l’expérience : c’est seulement en analysant l’expérience immédiate et ordinaire que nous faisons de notre raison qu’il est possible de parvenir à une juste idée de ses pouvoirs, et de poser à nouveaux frais la question de sa légitimité à gouverner notre croyance. / Hume is commonly seen as an empiricist philosopher and as a critic of reason. The project of this thesis is to examine the relation between these two characterizations, and to highlight the way that Hume expands empiricism into the faculty of reason, resulting in a new conception of the understanding, which is both empirical and skeptical. In opposition to the generally accepted idea, which states that Hume's theory of reason is set against "metaphysical" or "rationalist" conceptions of this faculty, the thesis argues that, in his account of reason, Hume mainly critiques "empiricist" philosophers. These thinkers are critiqued for being confined to a superficial view of experience. Through an exploration of several fields (theory of experience, theory of the passions, theory of morals, history, contemporary sciences, such as mechanics), it is shown that Hume's critique of reason stems from an extension and intensification of empiricism. This demonstration challenges the traditional view of Hume, as the heir to the "empiricist" tradition (particularly Locke and Hutcheson) and as a mere critic of the "rationalist" philosophers (particularly Leibniz and Malebranche). These positions, which seem at first sight surprising, are rooted in the demand that experience be analysed : it is only through analysing the immediate and ordinary experience we have of our reasoning that we can arrive at a true account of the powers of reason, and give new ground to the question of the legitimacy of reason to govern our beliefs.
|
89 |
La figure d’Ulysse au XXe siècle : une mise en scène du rapport de force entre affect et raisonLeguerrier, Louis-Thomas 02 1900 (has links)
No description available.
|
90 |
Le langage des sources dans les Trois Villes d'Emile Zola. La dialectique de la foi et de la raison / The reference sources’ language in The Three Cities of Emile Zola. The dialectic between faith and reasonLapière, Marie 15 March 2016 (has links)
La trilogie des Trois Villes est un cycle à part dans l’œuvre de Zola, notamment parce qu’elle s’enracine dans la problématique de son temps, au sein de la bataille entre la foi et la raison. Ce travail a pour ambition d’étudier comment elle participe à cette bataille en analysant ses principales sources afin de mettre au jour le passage d’un Zola lecteur à un Zola créateur, soit la lecture comme enrichissement de l’écriture romanesque. Ainsi, la dialectique entre la foi et la raison est menée par Zola avec ses sources, qu’elles lui servent de repoussoirs ou de modèles. À travers la réflexion et la réflexivité de la lecture et de l’écriture, dans un jeu constant de divergences et de convergences, le processus de création se trouve éclairé par la dynamique permanente des sources aux dossiers puis des dossiers aux romans, ces derniers étant le résultat d’une herméneutique des premières. De fait, chaque source est évaluée à l’aune de l’expérimentation romanesque. De Lourdes à Rome, puis de Rome à Paris, les romans, placés sous le signe de l’empirisme, signent la faillite du catholicisme auquel la science assène le coup fatal. La trilogie apparaît donc comme la réponse à une société en quête de repères et que l’Église voudrait guérir par une saignée de la raison. Le catholicisme mort, il faut donc proposer autre chose pour fonder une société nouvelle et satisfaire le besoin de croire intrinsèque à l’homme. Telle est l’ambition du romancier. C’est pourquoi, révéler le rapport de Zola à ses sources, c’est analyser Les Trois Villes comme des romans-expérience, véritable réponse du romancier, en plus de revenir au fondement même de l’écriture comme matrice du paradigme zolien. / The Three Cities are not as any Zola’s work as it is rooted in the problematic of its era struggling between faith and reason. This thesis aims at studying how Zola’s cycle contributes to this dichotomy throughout the study of his reference sources. It enhances the transition of Zola from being a reader to a creator, i.e. reading as an improvement in the process of fictional writing. Therefore, either he rejected or used these sources as a model, they are at the core of his work to deal with the dialectic between faith and reason. Through the writing and the reading’s reflection and reflexivity, in a constant game of divergences and convergences, the process of creation is enlightened by the permanent dynamic from the sources to the drafts and the drafts to the novels. The novels are the result of hermeneutics of the sources. Each source is assessed in the light of experimenting the fictional writing process. From Lourdes to Rome, then from Rome to Paris, these empiricist novels reveal the fall of Catholicism and how science finally put an end to it. This trilogy can be seen as an answer of a society willing to find new bearings while the Church would try but fail to heal it by draining reason. The end of Catholicism must be followed by something else to establish a new society and fulfill human beings’ need to believe. This is the novelist’s ambition. That’s why, highlighting the connection between Zola and his reference sources enables us to read The Three Cities as a « novel-experience». It is a real answer from the novelist as much as it helps returning to the true bases of writing, writing as a Zola’s paradigm.
|
Page generated in 0.0634 seconds