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Le paysage urbain nocturne : une dialectique du regard entre ombre et lumière

Bertin, Sylvain 04 1900 (has links)
Questionner la construction du paysage urbain nocturne, c’est développer une approche dialectique du regard entre l’ombre et la lumière. Parce que la ville devient invisible dans l’obscurité, la nuit menace celle-ci de disparition. Dans ce contexte, ce travail explore les nouvelles images et interprétations de la ville dévoilées par la lumière artificielle. L’enjeu est de comprendre les aspects changeants et instables liés à l’apparence de la ville. Découvrir la ville la nuit, c’est la comprendre dans l’éphémérité de ses modes d’apparition, dans sa capacité de survivance et de transformation grâce à la lumière artificielle. La nuit révèle tant des imaginaires liés à la fascination de la lumière qu’à la peur de l’obscurité. Dominée par des transformations visuelles, elle intensifie et démultiplie les significations portées aux espaces. Entre nuit dionysiaque et nuit maligne, c’est toute une variété de « tableaux urbains nocturnes » qui apparaissent. Penser le paysage urbain nocturne, c’est envisager la nuit comme une « hétérotopie », qui, parce qu’elle modifie les conditions d’apparition de la ville, modifie les perceptions du territoire. Au croisement du réel et de l’imaginaire, il s’agit de dépasser les limites du visible pour apprendre à voir l’invisible. Ce travail révèle une relation complexe de la ville avec la lumière; il interroge le rapport entretenu avec les espaces urbains la nuit et remet en perspective la manière de voir l’obscurité. La lumière offre un fond de toile pour le déroulement des activités, elle régule les perceptions et les expériences de la ville. L’espace-temps nocturne offre l’opportunité d’envisager les tensions entre lumière et obscurité. Dans cet « entre- deux », cette recherche contribue à ouvrir la voie à une perspective transversale de la ville la nuit. Celle-ci comprend donc une revue de littérature sur les différentes visions de l’éclairage, mais aussi sur la nuit et l’obscurité. Elle permet une compréhension des nouvelles approches en éclairage comme des nouveaux concepts émergeant des recherches sur la nuit. S’appuyant sur des démarches anthropologiques et expérientielles du paysage, l’originalité de cette étude est d’explorer les différentes manières d’envisager la nuit. Des imaginaires développés par les acteurs de l’aménagement — issus d’entretiens avec des experts en urbanisme, en architecture, en paysage, en design et des arts — à l’expérience visuelle et sensible — issue d’explorations nocturnes —, ce travail dévoile une pluralité de paysages qui compose le territoire. Recourant à Montréal comme cas d’étude, cette métropole canadienne offre un contexte original pour comprendre le regard que pose la société occidentale sur la ville la nuit. Cette recherche révèle alors une hiérarchisation des représentations liées aux espaces urbains nocturnes. De la consécration des espaces centraux, à la méconnaissance des espaces marginaux, en passant par la banalité des espaces quotidiens, celle-ci dépeint un portrait inédit de Montréal vu et imaginé de nuit. À travers l’étude des représentations socioculturelles, cette investigation contribue à une nouvelle compréhension de la planification et de l’expérience de la ville. Elle définit ce que revêt la notion de « paysage urbain nocturne ». / This thesis questions the ways the urban landscape is constructed at night. It develops a dialectical approach of sight, between luminosity and darkness. Because the city becomes invisible in the darkness, the night puts the existence of the city in jeopardy. This thesis explores the new interpretations of the city resulting from the illuminated landscapes. The purpose is to understand the changing and unstable appearances of the city at night. To discover the city at night implies understanding the ephemeral aspects of its appearance, its capacity to survive and to be visually transformed. The night reveals the fascination for light as well as the fear of darkness. Night is governed by visual changes; it intensifies and multiplies the significance of the urban spaces to the viewer. Between Dionysian and malign nights, a variety of “urban nocturnal scenes” appears. Because night changes the visual conditions and therefore the perception of the city, this study develops a reflection on the urban landscape considering the night as a “heterotopia”. Situated at the meeting point of the real and the imaginary, this investigation questions the limits of what is visible in order to look at what is invisible. This research reveals a complex relationship between the city and lighting; it examines how the society looks at darkness and how new relations with urban spaces emerge at night. Lighting provides the backdrop for activities; it regulates city perceptions’ and experiences’ at night. Night time enables to consider the tensions between luminosity and darkness. This investigation of the “in-between” of light and dark contributes to the comprehension of the city at night through a transversal perspective. Therefore, this study is composed of a literature review on the evolution of urban lighting approaches, and on the relation that the city has with the night time iii and the darkness. It provides an understanding of new approaches of lighting design with the addition of new concepts emerging in the literature on the night. The methodological approach includes anthropological and experiential landscape perspectives to question the different ways of looking at the night. Interviews with stakeholders from different disciplines—urban planning, architecture, landscape architecture, design and art—and the study of the visual and sensitive experience of the city at night, provide a diversity of ways to see the city at night. Using Montreal as a case study, this Canadian metropolis offers an original context to better understand the relation that the occidental society has with the city at night. The dissertation presents a hierarchization of the representations of the urban spaces. From the recognition of downtown spaces, passing by the banalization of daily spaces and the misreading of marginal places, this research depicts a new portrait of Montreal and how it is seen and imagined at night. It contributes in a new comprehension on how the city is planned and experienced, depending on sociocultural representations of night time. It aims at defining what is the “nocturnal urban landscape”.
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Le patrimoine bâti dans les villages de la minorité Jarai : le cas des deux villages de Pleikep et de Pleiop à Pleiku au Vietnam / The built heritage in the minority villages Jaraï : the case of two villages Pleikep and Pleiop in Pleiku, Vietnam / Các di sản xây dựng trong các bản làng dân tộc người Jaraï : trường hợp của hai làng PleiKép và PleiỐp ở Pleiku, Việt Nam

Doan, Ngoc Tu 15 November 2016 (has links)
Par leur histoire, les villages jouent un rôle important dans la société de la minorité Jaraï. Dans la longue histoire du développement urbain sur les Hauts Plateaux au Nord de Tay Nguyen, la relation entre la ville et les villages a contribué à créer les caractéristiques de ses Hauts Plateaux. C’est une relation organisée qui a été créée et s’est adaptée pour chaque village en particulier.Par le rôle très important des villages pour préserver les valeurs traditionnelles, dans les schémas directeurs de chaque période en général, les villages ont été présentés comme les éléments de la structure urbaine. En particulier, dans le schéma directeur suivant : « Plan général pour Pleiku – 2020 et la vision stratégique de développement jusqu'en 2050», les villages existants présents dans ce projet sont indiqués en légende comme des « villages à conserver dans l’aménagement urbain », ils sont considérés comme des éléments moteurs de l’urbanisation de leur environnement proche. Toutefois, dans de nombreux schémas directeurs, les villages n’ont pas été nommés ou ont totalement disparu dans la zone de projet. En particulier, dans le processus de réalisation de l’extension de la ville, les villages n’ont été présentés dans presque aucun des grands projets d’extension urbaine. Cette position a indirectement créé des conflits dans le processus de rattachement des villages à Pleiku.La recherche commence par une analyse des textes existants afin de dessiner un cadre théorique pour comprendre l’identification des éléments des caractères des villages à travers la recherche de la conception traditionnelle des minorités Jaraï dans la province du Tay Nguyen au Vietnam et son étude de la conception patrimoniale, ainsi que les analyses des textes et rapports concernant les différents types d’aménagement des minorités. En analysant la structure socioculturelle et la structure spatiale des villages, les éléments patrimoniaux villageois vont être caractérisés avec un point de vue imbriquant les conceptions des différents éléments du caractère des villages. La seconde partie vise à l’évaluer de la transformation du patrimoine villageois face à l’urbanisation avec le cas des deux villages de Plei Kép et de Plei Ốp à Pleiku ville. La logique dans la relation entre la transformation morphologique et la transformation spatiale est analysée pour éclairer la permanence et la rupture des éléments du patrimoine villageois. Cette recherche s’efforce à décrire la gestion du patrimoine villageois, en analysant les mécanismes, la coordination des acteurs, les règlements de conservation établis par l’État et par le village, et surtout l'application de ces règlements dans les villages. / Throughout its history, the villages have played an important role in the society of minority Jaraï. During the long history of urban development of the highlands in the north of Tay Nguyen, the relationship between the city and the villages was involved in creating the characteristics of the plateau. This is an organized relationship which was created and adapted for each specific village.The very important role of villages is to preserve traditional values in the master-plans of each period in general. Then, the villages were presented as elements of the urban structure. In particular, the following master-plans: «General Plan for Pleiku – 2020 with a vision for further development to 2050», the existing villages presented in this project are given in the legend as « villages to maintain in the urban development » and are considered as driving elements in the urbanization of their nearby environment.However, in many master-plans, the villages have not been called “Respect” or have completely disappeared in the project area. In particular, in the process of achieving expansion of the city, the villages have not been presented in almost no urban extension large projects. This position has indirectly created conflicts in the process of connecting villages in Pleiku.The research begins with an analysis of existing texts to draw a theoretical framework for understanding the identification of elements of the characters of villages through research of traditional design of Jaraï minorities in the province of Tay Nguyen of Vietnam and its study of the heritage design and analysis of texts and reports concerning the different types of development of minorities. By analyzing the socio-cultural structure and the spatial structure of villages, the villagers’ heritage elements will be characterized with a based on the specificities of each village. The second part aims to evaluate the transformation of the village heritage in the face of urbanization with the case of the village Pleiku. The logic in the relationship between morphological transformation and spatial transformation is analyzed to illuminate the permanence and the break of the elements of villagers’ heritage.This research is used to describe the management of the villagers’ heritage, by analyzing the mechanisms, the coordination of actors, the conservation regulations established by the state and the village, and above all the way these regulations in the villages are enforced in the village. / Trải qua hàng nghìn năm lịch sử, văn hóa làng bản đóng một vai trò quan trọng trong xã hội của tộc người thiểu số Jaraï. Trong suốt quá trình lịch sử phát triển đô thị của vùng cao nguyên phía bắc của Tây Nguyên, mối quan hệ giữa các không gian thành phố với không gian làng bản đã kiến tạo nên các đặc điểm riêng của vùng đất cao nguyên. Đây là một mối quan hệ có tổ chức mà đã được tạo ra và áp dụng cho mỗi làng bản dân tộc cụ thể.Vai trò rất quan trọng của buôn làng là bảo tồn các giá trị văn hóa truyền thống, trong quá trình phát triển chung của đô thị, quy hoạch qua từng thời kỳ, Các làng bản dân tộc được giới thiệu như là các yếu tố cấu thành nên cấu trúc của từng đô thị. Đặc biệt, trong các dự án quy hoạch chi tiết: « Quy hoạch chung đô thị Pleiku đến năm 2020 tầm nhìn chiến lược phát triển đến năm 2050», các bản làng dân tộc đã được liệt kê danh sách và bảo tồn là một phần trong dự án quy hoạch phát triển chung đô thị « Bảo tồn làng trong phát triển quy hoạch đô thị » được coi là những yếu tố thúc đẩy đô thị hóa với môi trường xung quanh.Tuy nhiên, trong nhiều dự án quy hoạch trước đây, các bản làng dân tộc đã không được coi trọng hay đã hoàn toàn lù mờ, biến mất trong kế hoạch của các dự án. Đặc biệt, trong quá trình sự mở rộng thành phố, các yếu tố bản làng không được chú ý trong hầu hết trong các dự án mở rộng đô thị. Điều này đã gián tiếp tạo ra các mâu thuẫn, xung đột trong quá trình kết nối giữa các làng ở đô thị Pleiku.Nghiên cứu được bắt đầu bằng việc phân tích các văn bản hiện có để tạo ra một khung lý thuyết, để hiểu và xác định các yếu tố mang những đặc tính, bản sắc văn hóa của bản làng thông qua các nghiên cứu thiết kế quy hoạch truyền thống của dân tộc Jaraï thiểu số ở các tỉnh Tây Nguyên của Việt Nam, nghiên cứu các di sản của họ, cũng như các bản báo cáo, bản vẽ quy hoạch khác nhau trong sự phát triển các bản làng dân tộc. Bằng cách phân tích về cấu trúc văn hóa xã hội và di sản không gian của các bản làng, các yếu tố di sản của bản làng dân tộc truyền thống với những yếu tố đặc trưng, với một quan điểm được lồng ghép với các khái niệm khác nhau về bản sắc, đặc tính khác nhau của từng ngôi làng.Phần thứ hai của nghiên cứu là đánh giá sự thay đổi, biến đổi của các di sản bản làng trong quá trình đô thị hóa với các trường hợp các bản làng trong đô thị Pleiku. Nghiên cứu logic trong mối quan hệ giữa sự biến đổi về hình thái và biến đổi không gian được phân tích để hiểu rõ hơn và sự phá vỡ cấu trúc giữa các yếu tố của di sản làng bản.Công trình nghiên cứu này được hiểu, mô tả, ứng dụng để quản lý các di sản bản làng dân tộc, bằng cách phân tích các cơ chế, phối hợp các yếu tố khác của nó, các quy định bảo tồn được thiết lập quản lý bởi nhà nước và người dân làng, với các ứng dụng, các quy định đối với các di sản bản làng dân tộc thiểu số.
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L'évolution des politiques urbaines et leurs influences sur la criminalité : regards croisés Algérie-France / The evolution of urban policies and their consequence on crime : crossed glances Algeria - France

Tsaki, Amira 13 September 2018 (has links)
La métropolisation que connait le monde depuis quelques décennies a créé une hypertrophie urbaine, faisant de la sécurité urbaine un enjeu primordial pour les Etats. Après avoir démontré l’existence d’un lien fort entre urbanisation et criminalité, nous avons examiné l’influence des politiques urbaines sur la criminalité urbaine. Les études criminologiques et sociologiques menées par de nombreux chercheurs dont Durkheim, Szabo, Shaw et McKay, nous ont servi de base scientifique afin de mener des travaux de recherche sur le terrain. De Lyon à Oran, notre analyse compare l’évolution et l’efficience des politiques urbaines françaises et algériennes. Les résultats de nos recherches démontrent l’influence des politiques urbaines de constructions massives sur le développement de zones urbaines anomiques et socio-économiquement ségréguées, mais également l’impact de l’hyper sécurisation sur le sentiment de sécurité et la cohésion urbaine. / The metropolisation that the world has known for a few decades has created an urban hypertrophy, making urban security a major issue for the Nations. After highlighting a strong connection between urbanization and crime, we’ve studied the influence of urban policies on urban crime. The criminological and sociological studies conducted by many researchers, including Durkheim, Szabo, Shaw and McKay, have served as a scientific basis for conducting field research. From Lyon to Oran, our analysis compares the evolution and effectiveness of French and Algerian urban policies. The results of our research works illustrate the influence of massive urban construction policies on the development of urban anomic and socio-economically segregated areas, but also the impact of hyper-security on the sense of security and urban cohesion.
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Les principes d'action de l'urbanisme, Le projet Élyssar face aux quartiers irréguliers de Beyrouth

Clerc, Valérie 22 December 2002 (has links) (PDF)
À partir de l'analyse d'Élyssar, grand projet d'aménagement urbain de la reconstruction de Beyrouth, ce travail met en évidence des principes d'action de l'urbanisme lorsque ses acteurs politiques et techniques conçoivent de régulariser des quartiers irréguliers. Au Liban, ceux-ci sont surtout situés en banlieue sud de la capitale où défauts d'urbanisme et conflits de légitimité ont formé les conditions de leur développement. Établis dans une négociation politique entre le Premier ministre Hariri et les partis chiites Amal et Hezbollah, les choix du projet, compromis comme évidences, ressortissent à la fois au jeu stratégique des acteurs et à leurs représentations de la ville et de ses enjeux. Trois registres de raisonnement ont été identifiés, reliés à plusieurs systèmes de valeurs, mobilisés par les acteurs indépendamment de leur catégorie. Ils permettent de montrer l'articulation des représentations et des jugements dans les choix du projet et les conditions de leur mise en oeuvre.
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L'espace ouvert pour une nouvelle urbanité

Banzo, Mayté 25 November 2009 (has links) (PDF)
L'" espace ouvert " est un terme utilisé dans le domaine de l'aménagement pour qualifier l'ensemble des espaces " non bâtis " offrant des paysages à caractère rural et naturel dans les vastes aires urbanisées de la ville contemporaine. L'usage de ce terme, pourtant délaissé en Amérique du nord, tend à s'affirmer en Europe. Cette affirmation relève à la fois de la difficulté à identifier la grande diversité des espaces non bâtis, mais également de l'inadaptation des termes fréquemment utilisés pour les caractériser. En effet, les concepts de paysage, campagne, nature continuent d'affirmer l'existence d'espaces ou de mondes du savoir distincts de ceux de l'urbain. La multiplication des oxymores (ville-nature, ville-campagne, ville-paysage) traduit la réticence à accepter la réalité d'une urbanisation généralisée dans le rapport que les sociétés entretiennent avec tous les espaces, quelle que soit leur forme. Le présent volume interroge les raisons qui imposent de trouver un terme alternatif pour qualifier ces espaces et le processus qui participe à l'émergence de ce terme. Nous considérons que trois domaines nourrissent ce processus : la ville et la pensée urbanistique, la relation société/ville-nature, l'action publique territorialisée. L'espace ouvert existe par et pour la ville/urbain. Il naît des formes qu'induisent les relations ville-campagne et du regard que porte la ville, et ceux qui la font, sur les espaces non bâtis (partie 1). L'évolution du rapport de la société à la nature dans un monde qui trouve ses limites impose de repenser la relation de la nature et de la ville qui, longtemps opposées, doivent désormais s'associer. La planification stratégique spatialisée participe à cette nouvelle relation et à la mise en visibilité de l'espace ouvert (partie 2). Cette visibilité se concrétise dans l'action publique territorialisée qui révèle l'espace ouvert comme bien commun et participe à sa territorialisation par le biais de projets territoriaux suscitant un renouvellement des pratiques de l'aménagement urbain (partie 3). Face à la grande diversité des situations et des processus liés aux espaces non bâtis proches, voire éloignés de la ville, l'espace ouvert est un mot-valise utile car assez flou pour intégrer cette diversité sans chercher à la qualifier de prime abord. Il constitue ainsi un outil très utile pour comprendre la manière qu'ont les acteurs territorialisés de concevoir et de s'approprier ces espaces. Il permet d'observer les dynamiques à l'œuvre dans les périphéries urbaines et les formes d'urbanité émergente dans lesquelles semble s'affirmer la place des espaces non bâtis et les pratiques de " nature ". C'est l'hypothèse que défend ce travail.
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La pédosphère urbaine : le sol de Paris XVIIIe-XXe siècles

Barles, Sabine 25 February 1993 (has links) (PDF)
Ce travail traite d'une partie souvent oubliée de la ville, le sous-sol peu profond qui accueille les réseaux, les racines de la végétation, les déchets urbains, à travers le cas français, parisien en particulier. Dans une première partie, on met en exergue les dysfonctionnements actuels de la pédosphère urbaine : dégradations des réseaux, de la végétation, perturbation des nappes, etc. Dans la seconde partie, on recherche les racines historiques de la perte de connaissance sur le sol urbain en analysant les doctrines scientifiques et techniques qui se succèdent du XVIIIe au XXe siècles chez les médecins, géographes et ingénieurs. On montre comment les premiers ont analysé le rôle du sol dans l'épidémiologie urbaine au XVIIIe siècle puis ont perdu cette sensibilité dès la restauration en substituant la statistique à l'observation, avant de se tourner vers le milieu intérieur à la fin du XIXe siècle. Les géographes ont permis, malgré de nombreuses difficultés, la reconnaissance de la topographie urbaine en élaborant les outils cartographiques de représentation du relief, qui sont repris par les ingénieurs des Ponts et Chaussées auxquels est confiée au XIXe siècle la rectification de la ville. On insiste sur les difficultés que rencontrent ces derniers à saisir la nature du sol, qui se traduit par la mathématisation de la poussée des terres et l'empirisme dans les techniques de fondation. Les transformations de la ville, ébauchées sous le Premier Empire, entraînent dès la Monarchie de Juillet une série de dysfonctionnements dans la gestion du sol urbain : revêtement des rues, apparition du déchet liquide. Le sol industriel n'est plus considéré pour sa valeur artisanale ou son rôle délétère mais accueille parfois les eaux usées et est ravalé au rang de filtre. Si l'automobilisme permet l'accomplissement de la ville abiotique, on souligne le désintérêt des urbanistes, des hygiénistes (rarement médecins), des mécaniciens des sols du premier XXe siècle pour le milieu urbain. Un regain d'intérêt pour le sol urbain se manifeste dans l'Entre-deux-guerres, mais dans une nouvelle perspective, celle de l'urbanisme souterrain. Ces deux siècles et demi conduisent au chaos actuel du sous-sol et traduisent non seulement la complexité de l'industrialisation du sol mais aussi le désintérêt progressif de certaines disciplines scientifiques pour la ville dans laquelle elles ont vu le jour.
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Recherche qualitative des enjeux de la mise en lumière urbaine : création d’un modèle opératoire pour la conception des projets d’éclairage

Bertin, Sylvain 08 1900 (has links)
Cette étude traite de la complexité des enjeux de la mise en lumière urbaine et de sa conception. Le but est de déceler les mécanismes opératoires du projet d’éclairage afin de générer une analyse et une compréhension de ce type d’aménagement. Cette recherche met à jour les enjeux lumineux à différents niveaux comme l’urbanisme, l’environnement, la culture, la communication, la vision et la perception mais aussi au niveau des acteurs et de leurs pratiques sur le terrain. En utilisant une approche qualitative déductive, cette recherche théorique cherche à mieux comprendre les différentes significations du phénomène lumineux : comment dans la réalité terrain ces enjeux de la lumière sont compris, interprétés et traduits au travers de la réalisation des projets et des processus mis en place pour répondre aux besoins d’éclairage ? La pertinence de cette recherche est de questionner les enjeux complexes de la mise en lumière afin de savoir comment concevoir un « bon éclairage ». Comment se déroule un projet d’éclairage de sa conception à sa réalisation ? Quels sont les différents acteurs, leurs modes d’intervention et leurs perceptions du projet d’éclairage ? Le but est de vérifier comment ces enjeux se concrétisent sur le terrain, notamment au travers de l’activité et de l’interprétation des professionnels. Nous souhaitons créer un modèle opératoire qui rende compte des enjeux et du processus de ce type de projet. Modèle qui servira alors de repère pour la compréhension des mécanismes à l’œuvre comme le contexte, les acteurs, les moyens et les finalités des projets. Une étude des recherches théoriques nous permettra de comprendre la polysémie du phénomène lumineux afin d’en déceler la complexité des enjeux et de créer une première interprétation de ce type de projet. Nous déterminerons théoriquement ce que recouvre la notion de « bon éclairage » qui nous permettra de créer une grille analytique pour comparer notre approche avec la réalité sur le terrain. Ces recherches seront ensuite confrontées au recueil des données des études de cas, des stages en urbanisme et en conception lumière, et des interviews de professionnels dans le domaine. Nous confronterons les enjeux définis théoriquement aux collectes de données issues du terrain. Ces données seront collectées à partir de projets réalisés avec les professionnels durant la recherche immersive. La recherche-action nous permettra de collaborer avec les professionnels pour comprendre comment ils sélectionnent, déterminent et répondent aux enjeux des projets d’éclairage. Nous verrons grâce aux entretiens semi-dirigés comment les acteurs perçoivent leurs propres activités et nous interprèterons les données à l’aide de la « théorisation ancrée » pour dégager le sens de leurs discours. Nous analyserons alors les résultats de ces données de manière interprétative afin de déterminer les points convergeant et divergent entre les enjeux théoriques définis en amont et les enjeux définis en aval par la recherche-terrain. Cette comparaison nous permettra de créer une interprétation des enjeux de la mise en lumière urbaine dans toutes leurs complexités, à la fois du point de vue théorique et pratique. Cette recherche qualitative et complexe s’appuie sur une combinaison entre une étude phénoménologique et les méthodologies proposées par la « théorisation ancrée ». Nous procéderons à une combinaison de données issues de la pratique terrain et de la perception de cette pratique par les acteurs de l’éclairage. La recherche d’un « bon éclairage » envisage donc par une nouvelle compréhension l’amélioration des outils de réflexion et des actions des professionnels. En termes de résultat nous souhaitons créer un modèle opératoire de la mise en lumière qui définirait quels sont les différents éléments constitutifs de ces projets, leurs rôles et les relations qu’ils entretiennent entre eux. Modèle qui mettra en relief les éléments qui déterminent la qualité du projet d’éclairage et qui permettra de fournir un outil de compréhension. La contribution de ce travail de recherche est alors de fournir par cette nouvelle compréhension un repère méthodologique et analytique aux professionnels de l’éclairage mais aussi de faire émerger l’importance du phénomène de mise en lumière en suscitant de nouveaux questionnements auprès des activités liées au design industriel, à l’architecture et à l’urbanisme. / This study examines urban lighting, its conception and complexity. The study explores the operational mechanisms of lighting design projects, through an analysis and understanding of this type of project. Issues of urban lighting are studied to understand how these are perceived from different perspectives, including urban design, the environment, culture, visual communication, as well as the perception of various actors and their practices. This empirical research uses a qualitative research approach to understand the different meanings of light as a phenomenon and how these meanings are used within the creation of real projects. The fundamental question asked is what constitutes an appropriate lighting approach for urban lighting design in the context of an urban milieu? How does a project evolve from conception to final realisation? Who are the different actors and what are their perceptions of a lighting design project? The study investigates how professionals create lighting projects and how these get realised, through a complex understanding of multiple factors. The literature review explores different theories and meanings of light as a phenomena and how these become a catalyst to creating interpretations when designing in the urban milieu. The research proceeds with case studies and work experiences that demonstrate the complexities inherent in conceiving lighting projects. A complex research approach was used that integrates phenomenological and “Grounded theory” methods with case study analysis. This qualitative approach allows for an understanding of both the complexity in this type of projects and a perspective from the various players. Data is collected to combine practices from the field with the perception of this practice by the actors in lighting design. First, case studies both from urban sites and from lighting sites were used to situate the theoretical ideas explored. Second, the methodology included case study data collection and interviews with professionals who work on urban lighting projects. This data is collected using action research and semi-directed interviews to collect data about how the actors perceive their own activities. The analysis includes both interpretive and grounded theory methods. The data is analysed incorporating an interpretative approach, to determine the convergent and the divergent points between the theorical issues defined before and the issues defined after by the research on the field. This comparison will permit us to create an interpretation of the complexity of the issues of the urban lighting design, both from a theorical and a practical point of view. The results show how the complexity of lighting as a phenomenon demands complex tools for the conception and realisation of lighting projects. The emergent phenomenon from the analysis help to create a proposed model that shows these different complexities as an integrated system. This system could be used as a guide to understand the mechanisms which work from the point of the context, the actors, the means and the issues of the projects. The final theoretical model proposed suggests a way to understand this complexity of the urban lighting design project, what different elements constitute these projects, their roles and their inter-relationships. This model helps to form a basis for what determines the quality of a lighting design project and could be used as a tool for lighting professionals. This study contributes to providing a methodological and analytical guideline and reveals the importance of the lighting design phenomenon by questioning these activities linked to the industrial design, architecture and urbanism. Finally, we return back to the idea of what constitutes “good lighting” through an analysis comparing the theory to what actually occurs in the field.
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Planification territoriale et résilience des villes au lendemain de catastrophes naturelles : regards croisés sur le rétablissement de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et de La Baie au Saguenay

Wells, Stéfanie 07 1900 (has links)
La succession de plus en plus fréquente d’événements catastrophiques a amené les sociétés à poser les conditions d’une gestion proactive des risques « naturels ». Ainsi, dans une perspective exploratoire, nous étudions les processus de planification du rétablissement postcatastrophe et la place qu’occupe le concept de résilience urbaine au sein des pratiques de cette planification et des contenus et produits qui en sont issus. Nous entamons plus spécifiquement une réflexion entourant l’intelligibilité et l’opérationnalisation de la résilience. Pour ce faire, nous examinons deux cas signifiants d’inondation dans l’historique nord-américain, soit celui de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et celui de la ville québécoise de La Baie, ayant été respectivement victimes des ouragans Katrina et Rita en 2005 et des pluies diluviennes de 1996. Après avoir procédé à une brève mise en contexte des désastres éprouvés, de leurs effets et des vulnérabilités physico-spatiales qu’ils ont mis en exergue, nous mettons en parallèle les logiques institutionnelles précatastrophe d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de gestion des risques des villes. Nous observons ensuite l’évolution des deux processus de planification du rétablissement et les enjeux et débats qui les ont caractérisés, pour terminer avec une exposition des changements résilients qui en ont émané. Les deux derniers chapitres démontrent que la qualité de résilience des villes est fortement influencée par leurs cultures politiques, administratives et législatives propres et leurs traditions urbanistiques. Bien qu’elles aient su élaborer une stratégie de prévention des risques, qui accepte les inondations plutôt que de tenter de s’y opposer à tout prix, elles n’ont toutefois pas saisi l’entièreté des opportunités qui s’offraient à elles. / A higher rate of catastrophic events has brought societies to set out the conditions of proactive “natural” risk management. As a result, and from an exploratory perspective, we are studying post-disaster recovery planning processes and the importance of the concept of urban resilience in these planning practices as well as the contents and products which stem from it. More specifically, we begin reflecting upon the intelligibility and operationalization of resilience. To do so, we will focus on two significant cases of flooding in North America: New Orleans, Louisiana, and the city of La Baie, Quebec, which were respectively victims of hurricanes Katrina and Rita in 2005 and of torrential rain in 1996. After a brief contextualization of these disasters, of their effects and of the physico-spatial vulnerabilities that they highlighted, we will link pre-disaster institutional logic regarding territorial planning, urban planning, and city risk management. Next, we observe the evolution of these two recovery planning processes as well as their characteristic issues and debates, finishing with a overview of subsequent resiliency changes. The last two chapters demonstrate that the quality of resilience of cities is strongly influenced by political, administrative and legislative culture as well as urban traditions. While they were able to design risk prevention strategies which accept flooding rather than trying to oppose it at all costs, they did not fully grasp all the opportunities that were offered to them.
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Les faiseurs de ville et la littérature : lumières sur un star-system contemporain et ses discours publics. Des usages de la littérature au service de l'action des grands architectes-urbanistes

Molina, Géraldine 04 October 2010 (has links) (PDF)
En s'intéressant aux différentes utilisations que les grands architectes-urbanistes contemporains font de la littérature, ce travail analyse les processus de légitimation de l'action sur la ville de ce groupe d'acteurs, et plus précisément les différents rôles qu'assurent leurs discours publics. Outils de séduction, de mise en scène de leur production, mais aussi de leurs personnalités, les références, tout comme les procédés stylistiques littéraires, constituent des ressources pour justifier et valoriser leur travail des faiseurs de ville. L'éclairage de ces pratiques culturelles permet de comprendre comment ces acteurs s'efforcent de construire leur image publique en répondant aux exigences d'une haute culture, tout en renvoyant à des référents collectivement partagés. Utilisés à des moments stratégiques des discours publics, les références et procédés littéraires leur permettent également de souligner leur positionnement sur des problématiques à forts enjeux de l'architecture et de l'urbanisme contemporains, et de mettre ainsi en scène leur référentiel. Ces usages littéraires révèlent parallèlement la manière dont ces acteurs revendiquent l'inscription dans une approche personnelle et sensible, tout en affirmant une démarche soucieuse des habitants et de leurs pratiques. Leur examen éclaire donc les stratégies de positionnement multiple de ces acteurs qui oscillent en permanence entre recherche de la distinction et affirmation d'une certaine conformité avec les valeurs de différents groupes d'acteurs participant à la production de la ville. En interrogeant l'architecture et l'urbanisme contemporains par l'angle des pratiques culturelles d'un groupe d'acteurs clés de la production des territoires urbains, cette analyse se situe ainsi au point de rencontre entre les sociologies de l'art et des professions, les études urbaines et la géographie de la littérature.
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Aménagement du territoire, levier de développement durable : étude comparée des systèmes d'innovation français et sud-coréens dans le processus de métropolisation / Spatial planning as a driving force for sustainable development : comparative study of French and South Korean innovation systems in the metropolization process

Park, Jiyeon 20 October 2016 (has links)
Faire métropole est très souvent associée à l’aménagement d’un vaste territoire, ce qui le limite à la simple recherche d’un périmètre ou d’une échelle pertinents. Or, elle implique bien davantage. L’intercommunalité française, ouverte à des formes de coopération diverses et variées entre les différentes entités territoriales, constitue une piste intéressante à explorer. C’est pourquoi à l’étranger, la France est souvent présentée comme un exemple en matière de coopération et de décentralisation, notamment dans les pays à forte tradition centralisatrice, comme la Corée du Sud. Dans cette perspective, nous effectuerons des études de cas comparatives à effet miroir sur le processus de métropolisation en France et en Corée du Sud. Notre étude cherche à illustrer la structuration du système d’innovation (SI) selon le schéma de co-construction PAS, qui permet, entre autres, de co-créer un écosystème d’échange, de partage et d’arbitrage -servant ainsi de force motrice et optimisatrice au système urbain par spécialisation. Notre étude vise enfin à orienter l’aménagement du territoire vers la démarche intégratrice de développement durable. / The development of a Metropolis is very often associated with the construction of a vast territory, which limits it to the simple search for a pertinent perimeter or level. It implies, however, much more. The French intercommunality, that opens up to various forms of cooperation between different territorial entities, is an interesting approach in this respect. France is, indeed, often presented aborad as an example of cooperation and of decentralization, especially in countries with a strong centralizing tradition, such as South Korea. In this perspective, we will carry out comparative case studies mirroring the process of metropolisation in France and in South Korea. Our study seeks to illustrate how to structure the innovation system (IS) according to the co-construction scheme PAS, making it possible, among otherthings, to co-create an ecosystem of exchange, sharing and arbitration -and thus serving as a driving force and optimizing force in an urban system of specialization. Finally, our study aims at orienting spatial planning towards the integrated approach of sustainable development.

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