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Intermédialité, matérialité du réel et articulation du corps dans l'oeuvre House of leaves de Mark Z. Danielewski

Georgiev, Salome 08 1900 (has links)
Il aura fallu plus de dix ans à Mark Z. Danielewski pour publier la version finale de son roman House of Leaves. Dix ans de réflexion, de recherche, de remise en question, d’écriture et de réécriture… Très vite devenu un best-seller international, House of Leaves fait sensation dans le domaine littéraire, suscitant à la fois émerveillement, inquiétude et réflexion. Alors que le roman met en scène un récit relativement simple et déjà exploité à maintes reprises en littérature - à savoir l’histoire d’une famille américaine emménageant dans une maison cauchemardesque aux proportions variables - il surprend de par sa forme et son contenu. Multiplicité de typographies, notes de bas de pages infinies, textes sens dessus dessous, pages blanches suivies de passages chaotiques et illisibles, mots en couleurs ou rayés, pluralité de langues et langages, photographies, dessins, maquettes, etc. : Danielewski transcende totalement les lois de la littérature dans son ensemble. Véritable oeuvre d’art, unique en son genre, House of Leaves se distingue de par sa présentation innovante et son originalité excessive. Dans le cadre de ce mémoire, j’étudie trois aspects principaux de l’oeuvre : la structure architecturale du livre, l’intertextualité et l’intermédialité présentes dans le texte et la notion des genres. Tout d’abord, je m’intéresse à la structure externe et interne du roman et je cherche à comprendre pourquoi Danielewski déconstruit totalement les règles architecturales et leurs limites. De plus, j’analyse le lien entre l’évolution de la maison de la Famille Navidson et la psychologie des personnages. Ensuite, j’étudie le rôle des mythes fondateurs et des divers langages au sein du roman. Pourquoi Danielewski, qui remet en question les règles structurelles mises en place dans notre monde, attache-t-il autant d’importance aux mythes ? Dans un second temps, je mets en perspective les aspects intertextuels et intermédiales dont le roman regorge. Pour finir, je m’interroge sur les notions de genres et gender. Quel est le genre littéraire de House of Leaves ? Est-ce un roman ? Une nouvelle ? Une pièce de théâtre ? Un script cinématographique ? Un recueil de poèmes ? Ou, est-ce un ensemble de genres? De plus, comment définir le gender et pourquoi Danielewski, si innovant d’un point de vue littéraire, se montre-t-il tellement traditionnel dans la présentation hiérarchique du genre masculin et féminin dans son oeuvre ? / It took Mark Z. Danielewski over ten years to publish the final version of his novel House of Leaves. Ten years of reflection, research, questioning, writing and rewriting. Quickly becoming a bestseller, House of Leaves also caused a sensation in the literary field, arousing together wonder, concern and cogitation. While the novel features a relatively simple story that has been used repeatedly in the literature – the adventure of an American family moving into a nightmarish house with varying proportions – it surprises with regards to both its text formatting and its content. A multiplicity of typographies, an infinite number of footnotes, upside-down texts, blank pages followed by chaotic and illegible sections, coloured or striped words, a plurality of languages, photographs, drawings, models etc. : Danielewski ultimately transcends the rules of literature. A true and unique masterpiece, House of Leaves is an artwork in its own field of literature and stands out for its innovative presentation and extreme originality. In the context of this thesis, I study three main aspects: the architectural structure of the book, the intertextuality and intermediality in the manuscript and the notions of genres and gender. I firstly analyze the external and internal structure of the book and attempt to understand why Danielewski totally deconstructs the basic rules of architecture. Besides, I examine the link between the evolution of the Navidson family’s house and the psychology of the characters. Then, I evaluate the role of the founding myths and the various use of languages within the novel. Why does the author attach so much importance to myths? Secondly, I put into perspective the intertextual and intermedial aspects of the novel. Finally, I try to apprehend which literary genre does the novel belongs to, and I reflect upon the role of gender in the narrative. Is it a novel? A play? A movie script? Is it a poem? Or a combination of genres? Furthermore, how to define gender and why Danielewski, normally so innovative, is traditional in the hierarchical presentation of the masculine and feminine gender in his work?
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Le mouvement dans le langage : une représentation littéraire de l'indicible

Marcillon, Laura 08 1900 (has links)
Ce mémoire présente une réflexion sur la mise en récit de l’indicible. Essentiellement insaisissable parce qu’inexprimable et / ou inexprimé, son étude consiste en une tentative de le démasquer, et de comprendre quelle(s) architecture(s) littéraires en permettent la révélation. Cette analyse approfondira le sens littéral des textes : il s’agira d’en investiguer les différentes interprétations possibles afin d’en définir le noyau originel. Cette entreprise ne peut s’effectuer que de manière indirecte, le sens totalisant ne s’inscrivant jamais dans l’instant présent. De ce fait, le médium artistique du langage se trouvera au centre de ma recherche, notamment avec le concept de la Différance derridienne comme point d’ancrage. L’indicible sous-tend nécessairement un mouvement précédant le texte et allant au-delà de celui-ci, signifiant une impossibilité d’arriver en présence de l’événement traumatique, ou du référent originel. Le mouvement même du discours, de sa structure, génère et fait ressurgir l’indicible. Je penserai le langage (et les mouvements le constituant) comme socle de l’indicible : ironiquement, il en est à la fois la source (soulignant son incapacité à produire une représentation du réel) et ce qui en permet le dévoilement. Nous nous concentrerons sur trois formes d’indicible, à travers trois œuvres distinctes : les conséquences d’un traumatisme et ses temporalités (W ou le souvenir d’enfance, George Perec), la mise en image des affects (L’Écume des jours, Boris Vian), et le récit de soi (Orlando, Virginia Woolf). Ces trois cas de figure témoignent – malgré leurs divergences thématiques – d’une déstructuration de la temporalité, de l’espace et du langage, signifiant l’inaptitude de l’écriture normative à retranscrire le réel, ainsi qu’une remise en question des codes littéraires traditionnels. / This master’s thesis explores the narratives poetics of what in French is called the indicible – a noun that, in English translation, hovers between the “unsayable” (i.e., that for which there is no precise or prehensible language) and the “unspeakable” (i.e.; that which concerns affects that are not easily expressed). As a thematic or affective content that slides between the inexpressible and unexpressed, the indicible generates various literary architectures of indirect story-telling. The goal of this thesis is to illuminate these innovative signifying structures. Accordingly, the analytical project that unfolds here is a necessary movement beyond and beneath the literal thematics of the texts. Within a range of possible interpretations, the text will reveal something of its original conception, its traumatic mark or primal scene. Language as an artistic medium is the essential focus of this work – language, or discourse, as a matrix informed by Jacques Derrida’s model of Différance is, above all, a theory of the movement of narrative or expository language in time. The very movement of discourse around a thematic project – that of bearing witness, of conceptualizing desire, or of mapping identity – is itself generative of the unsayable. Ironically, language is at once the matrix of representation’s limits and incapacities, and the medium of its unveiling and illumination. This mémoire explores three distinct narrative examples of the unsayable by way of three radically different texts : trauma and its temporalities (W, of the memory of childhood, by George Perec), the image-structure of the affects (Froth on the Daydream, by Boris Vian), and the gendered metamorphosis of the self (Orlando: a biography, by Virginia Woolf). Although these narratives vary in form, subject, and thematic content, they collectively dismantle the linear sequence of events and the familiar contours of space; they deconstruct the referential certainties of language; and they point to the limitations of traditional narrative codes in the encounter with reality and the real.
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La psychè sur la page : l’expérience du carnet chez Simone Weil

Tirkawi, Tasnîm 08 1900 (has links)
L’écriture de soi relève d’un genre littéraire difficilement définissable, mais qui est pourtant issu d’une longue tradition mettant en scène les différentes modalités d’approche du soi et de l’œuvre. La publication de carnets personnels remplis par des auteurs et des autrices d’envergure témoigne du rôle capital que joue cette pratique de l’intime au niveau de l’élaboration d’une pensée. Néanmoins, les études littéraires tendent à négliger l’importance de cette forme d’écriture dans une perspective de transformation de la psychè par l’écrit. Simone Weil, philosophe et mystique française du XXe siècle, a marqué de son empreinte le genre du carnet. Les nombreux cahiers personnels qu’elle a légués à la postérité illustrent une construction au présent d’un esprit riche et vivant qui associe la réflexion intellectuelle à l’autodiscipline. Le présent mémoire propose notamment de mettre en lumière le rôle fondamental du carnet dans le processus créatif de la philosophe. Cet angle d’analyse viendra ainsi éclairer de façon nouvelle les études portant sur l’œuvre weilienne. Ce mémoire s’ouvrira par une Introduction qui revient sur la tradition de la pratique du carnet en Occident dont s’imprègne Weil. Depuis l’Antiquité grecque, l’écriture personnelle s’articule autour des exercices de soi, dans un souci de perfectionnement spirituel. Cette approche est particulièrement visible avec la forme des hypomnêmata – des notes prises – introduite par les écoles philosophiques gréco-romaines, puis prolongées dans les pratiques monacales du christianisme primitif qui privilégient le sacrifice de soi. Une fois ce contexte bien établi, le corps du mémoire abordera plus spécifiquement le corpus des carnets weiliens. Dans un premier chapitre, une présentation de la vie et de l’œuvre de l’intellectuelle sera donnée, à la suite duquel plusieurs thématiques propres aux carnets feront l’objet d’une analyse. Il s’agira tout d’abord de s’intéresser au dressage de soi au moyen de l’écriture personnelle. Cette conscience de soi maintenue par le carnet me mènera à interroger la part du subjectif dans l’appréhension du monde chez la philosophe. Le regard sur l’extérieur me conduira ensuite à traiter de la riche intertextualité des carnets weiliens. Après m’être ainsi intéressée aux récits littéraires, je porterai enfin mon attention sur l’influence de l’expérience intérieure dans le concept de décréation développé par Weil. Le rôle particulier de l’écrit dans le processus d’inspiration sera souligné à ce stade. Cette étude propose en somme d’appréhender la pensée de la philosophe au prisme de l’écriture de soi. Elle permet également d’ouvrir la réflexion sur un enjeu plus large : le rôle de l’écriture personnelle dans la construction du sujet et de sa psychè, ainsi que les différentes approches faisant du carnet un véritable compagnon de vie de l’écrivaine. / Self-writing has come to constitute a literary genre which is difficult to define yet is part of a long tradition offering writers various means and methods of approaching their own psyche and body of work. The publication of personal notebooks written by major authors indeed demonstrates the crucial role played by this intimate practice in the elaboration of intellectual systems. Literary studies have nevertheless tended to neglect the transformational impact of this specific form of writing. Simone Weil, a French mystic and philosopher of the 20th century, has particularly enriched the genre of self-writing. The numerous notebooks she wrote show the construction of a deep and vivid mind that associates intellectual creation with strong self-discipline. The present master’s thesis will aim at highlighting the fundamental role of the notebook within the creative process of this philosopher. Such a perspective should shed new light on certain aspects of the academic literature dedicated to Weil’s works. The Introduction of this thesis offers an overview of the Western tradition of personal notebooks, which exerted a vast influence on Weil’s writings. Since Greek antiquity, writing in the first person has been an important part of self-improvement exercises, aimed at spiritual perfection. This approach is particularly visible in the hypomnêmata – taking of notes – introduced by Greek and Roman philosophical schools and developed in early Christian monastic practices focused on self-sacrifice. Once this context has been established, the main body of the thesis will focus more specifically on Weil’s notebooks. A first chapter will present her life and works, which will then allow for a focus on certain themes present in her personal writing. I will begin by focusing on self- mastery through means of writing in the first person. Next, I will analyse the importance of subjectivity in this philosopher’s worldview, before dealing with the rich intertextuality of Weil’s notebooks. Finally, I will deal with the influence of Weil’s personal experience on her own concept of décréation. The importance of writing in the inspiration process will be of particular interest in this final chapter. The main objective of this thesis is to analyse Weil’s writings through the lens of self-writing. It additionally aims at broadening analytical perspectives on the importance of personal writing in the construction of self and insisting on the role of the notebook as a life companion for the writer.
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Le voyage d’hiver de Keith Kouna : à l’écoute de Winterreise de Schubert. De la réécriture au studio d’enregistrement

Valentine, David 05 1900 (has links)
Ce mémoire est une étude de cas sur Le voyage d’hiver (2013) de Keith Kouna. Réalisée par René Lussier, cette œuvre de musique enregistrée est une transposition musicolittéraire d’après Winterreise (1828) de Franz Schubert. Malgré la réécriture d’un texte en français et les transformations musicales notables qui caractérisent Le voyage d’hiver, les fondements mélodiques et harmoniques qu’il reproduit génèrent un effet de reconnaissance qui ne cesse de renvoyer Kouna vers Schubert. Plutôt que de les tenir pour inséparables l’un de l’autre, cette étude propose une réflexion sur la distance qui les sépare. On se demandera si Le voyage d’hiver peut constituer une œuvre avec le caractère propre de ce qui la rendrait autonome et originale. Considérant que la réécriture textuelle dont il procède s’enracine dans l’écoute musicale, la recherche pose d’abord que le Voyage d’hiver s’établit comme la trace d’une écoute de Winterreise. À partir du rapport entre texte et musique qui s’y déploie, il s’agit ensuite de suivre cette écoute à travers les médiations de la musique enregistrée en studio qui en ont constitué l’inscription. L’établissement de ce tracé permettra d’évaluer l’ampleur des transformations qui donnent lieu au Voyage d’hiver afin de mettre en perspective la distance qui le sépare et le distingue de l’œuvre de Schubert. / This master’s thesis is a case study of Keith Kouna’s music recording Le voyage d’hiver (2013). Produced by René Lussier, this album is a literary and musical transposition based on Franz Schubert’s Winterreise (1828). Although the text was rewritten in French and the music underwent significant transformations, the melodic and harmonic foundations of Le voyage d’hiver create a recognition effect that constantly hearken Kouna’s work back to Schubert. Instead of viewing both works as inseparable, this study will examine the distance that separates them. One may ask if Le voyage d’hiver possesses the distinctive traits to be considered an original, free-standing musical work. Given that the rewriting of the text is rooted in music listening, this research posits that Le voyage d’hiver takes form as the result of listening to Schubert’s Winterreise. Based on the relationship that unfolds between the text and music, the research is then a matter of following this listening through the mediations of the resulting music that was created and recorded in the studio. Establishing this path will make it possible to assess the extent of the transformations that led to Le voyage d’hiver in order to put into perspective the distance that separates and distinguishes it from Schubert’s work.
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Fantasme d'immersion dans les poétiques de construction de mondes : complétude et canonicité, de Tolkien aux univers partagés

de Maisonneuve, Laurent 07 1900 (has links)
En prenant comme point de départ l'interprétation de l'épopée homérique par Erich Auerbach, ce mémoire se consacre à la notion d'immersion fictionnelle, non sous son versant psychologique de phénomène contingent de la conscience imageante, mais sous son versant imaginaire, en tant que mythe sociétal d'immédiateté déterminant des stratégies esthétiques et médiatiques concrètes, que j'articule autour des poétiques contemporaines de construction de mondes (world building). L'enjeu est de saisir les répercussions esthétiques de ce fantasme d'une représentation qui occulterait à la fois sa médiateté et le réel-sensible, à une époque où la transfictionnalité et la transmédiaticité s'élèvent tranquillement comme modes narratifs dominants de notre culture occidentale contemporaine. Avec cette conviction que le terme d'immersion doit être replacé dans le cadre de ses effets, le premier chapitre s'affairera à démêler quelques difficultés théoriques que pose la notion en la problématisant sous l'égide des questions ontologiques de vérité et de la position phénoménologique de Sartre sur l'imaginaire. Tout en posant les outils théoriques nécessaires aux analyses subséquentes, le deuxième chapitre approfondit cette problématisation en empruntant aux théories modales des mondes possibles un cadre conceptuel opératoire, qui amènera, notamment grâce au concept formalisé de «~monde~», à concevoir la fiction comme un mouvement de distanciation. Appuyé par la lecture du roman tolkienien, le troisième chapitre tourne le fantasme d'immersion du côté d'une pulsion encyclopédique de complétude, concrétisée par des stratégies textuelles d'accumulation informationnelle et de virtualisation de données diégétiques laissées en suspens -- effets d'actualité que je qualifie d'extra-narratifs en les présentant en contraste des principes prescriptifs du \emph{muthos} aristotélicien formant une chaîne causale téléologique fondée sur une loi d'économie narrative. Le quatrième et dernier chapitre, articulé autour de la notion encore trop peu étudiée de canonicité, observe les poétiques de construction de mondes telles qu'elles se désamorcent elles-mêmes, dans le contexte des univers partagés, en engendrant des incohérences logiques donnant lieu à la tenue d'un discours auctorial-éditorial régissant les vérités fictionnelles comme moyen de maintenir l'immersivité de la représentation. L'analyse générique des comic-books de superhéros et une enquête sur la gestion éditoriale de l'univers de Star Wars permettront d'identifier les multiples modalités de délimitation de la frontière entre canon et apocryphe. En conclusion, je reviens brièvement sur la notion d'immersion, ainsi exemplifiée, en la resémiotisant comme une médiation compétitive de mise en présence de l'être. / Starting from Erich Auerbach's interpretation of the Homeric epic, this master's dissertation studies the notion of fictional immersion, not in its psychological aspect of a contingent phenomena of human consciousness, but rather in its collective imaginary sense, as a societal myth of immediacy generating concrete aesthetic and media strategies that I investigate from the standpoint of contemporary poetics of world building. The objective is to apprehend the aesthetic repercussions of this desire for a mediation that would conceal both the real and its own mediacy, in a time where transfictionality and transmedia storytelling are becoming more and more the dominant narrative modes of our contemporary western culture. Under the conviction that immersion must be looked at as a set of cultural strategies, the first chapter unravels some theorical difficulties bounded to the term by problematizing it towards ontological questions of truth and Sartre's phenomenological stance on the imaginary. While laying a necessary theorical toolset for subsequent analyses, the second chapter examines these problems by borrowing to possible worlds modal theories a set of working concepts, which will lead to the assumption that fiction is a movement of distanciation, notably with the aide of the formal concept of ``world''. Through a reading of the tolkienian novel, the third chapter directs the desire for immersion towards an encyclopedic impulsion for completeness, embodied by textual strategies such as informational proliferation and allusion to virtual diegetic data -- strategies leaving an impression of the actual that I describe as extra-narrative in contrast to Aristote's \emph{muthos} forming a teological causal chain based on a principle of an unitary narrative. The fourth and final chapter, articulated around the still too little studied notion of canonicity, observes poetics of world building as they neutralize themselves, particularly with shared universes, by generating logical inconsistencies giving birth to authorial and editorial discourses stating fictional truths as a way of maintaining the mediation's immersivity. The analysis of the superhero comics genre and an inquiry of the editorial management of the Star Wars universe will exemplify the multiple modalities of this delimitation between the canon and the apocryphal. As a conclusion, I briefly come back to the notion of immersion itself by redescribing it as a competitive mediation of presence.
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Langue(s) en portage : résurgences et épistémologies du langage dans les littératures autochtones contemporaines

Bradette, Marie-Eve 06 1900 (has links)
En prenant en compte le contexte des nombreuses dépossessions, de l’arrachement et de l’invisibilisation des langues Autochtones, puis de l’imposition des langues coloniales dont la littérature des pensionnats témoigne avec force détail, cette thèse aménage une réflexion autour de la manière dont les autrices Autochtones contemporaines, qui écrivent en anglais ou en français (Virginia Pésémapéo Bordeleau, Kateri Akiwenzie-Damm, Marie-Andrée Gill, Leanne Betasamosake Simpson, Natasha Kanapé Fontaine et Cherie Dimaline), négocient avec le langage dans leurs œuvres. Plus spécifiquement, par une lecture au plus près des textes littéraires, cette thèse étudie la façon dont les écritures Autochtones sont des lieux de savoir profondément corporéïsés, situés et relationnels et, en tant que telles, elles donnent à penser les pouvoirs du langage en employant les moyens du littéraire. L’hypothèse formulée est donc que les littératures Autochtones actuelles élaborent des théories critiques du langage dans lesquelles le corps, la langue et le territoire (physique et métaphysique) sont intimement liés; le langage et sa conceptualisation par les écrivaines font ainsi se manifester une toile de relations que supporte la littérature par la création et la mise en présence de cette interconnexion entre le monde sensible et spirituel, entre les êtres humaines et les êtres autres qu’humaines. Bref, en appuyant les réflexions sur les épistémologies Autochtones (Kovach, Wilson, Ermine, Bazile, Sioui, Simpson, Bacon, Vizenor), cette thèse avance que, moins par un retour à des structures linguistiques que par le truchement d’une imagination poétique et narrative, les autrices à l’étude réclament les épistémologies et créent des théories du langage qui sont ramenées sur la scène de la présence littéraire. / Considering the context of multiple dispossessions, the extraction and invisibilization of Indigenous languages, and the subsequent imposition of colonial languages, which residential school literature recounts in great detail, this dissertation reflects on how contemporary Indigenous women writers, who write in English or in French (Virginia Pésémapéo Bordeleau, Kateri Akiwenzie-Damm, Marie-Andrée Gill, Leanne Betasamosake Simpson, Natasha Kanapé Fontaine and Cherie Dimaline), are attempting to (re)negotiate both Indigenous and colonial languages in their works. More specifically, through a close reading of selected texts, this thesis explores how Indigenous literatures are deeply embodied, situated, and relational places of knowledge and, as such, they convey the possibilities of language through their literary interventions. Thus, I argue that contemporary Indigenous literatures enable the creation of critical theories of language, in which body, language, and land (both physical and metaphysical) are intimately connected; language, and its conceptualization by women writers, enables a web of relations through writing that presents this interconnectedness between the sensible and spiritual worlds, and between human and other-than-human beings. Building on Indigenous epistemologies (Kovach, Wilson, Ermine, Bazile, Sioui, Simpson, Bacon, Vizenor), this thesis argues that through poetic and narrative imagination, which differs from a return to the linguistic structures of Indigenous languages, the creative writers explored in this dissertation are reclaiming epistemologies and creating theories of language by putting them at the forefront of their literary practices.
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Bios éducatifs : problèmes du biopouvoir dans les représentions littéraires et filmiques du milieu éducatif (1984-2015)

Allouch, Hanen 12 1900 (has links)
No description available.
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Entre aspiration documentaire et nécessité littéraire : la mise en récit de l’expérience des camps dans des témoignages français et italiens de l’immédiat après-guerre (1945-1947)

Santerre, Ariane 12 1900 (has links)
No description available.
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Hostile hospitalité : le topos de la rencontre en autochtonie américaine

Groleau, Catherine Eve 12 1900 (has links)
Cette thèse a pour objectif de faire une lecture génétique de ce que consiste l’hostile hospitalité en Amérique et de ses prismes au cœur des littératures autochtones. J’y analyserai que l’histoire de l’hospitalité, dont la racine signifie à la fois hospes pour hôte et hostis pour ennemi, est une dialectique complexe lors du topos de la rencontre et témoigne d’une économie de l’échange qui au fil de ses transformations aura une incidence sur les tensions au sein de la littérature autochtone. J’étudierai comment dans cet échange fondé sur l’hospitalité le pôle étymologique de l’hostilité illustre que sous couvert d’hospitalité des lois sourdes d’équivalence, de compensation travaillèrent l’exclusion en des stratégies qui passeront par l’herméneutique, la mise en mythologie de ses cultures et d’insidieuses lois logocentriques religieuses. Différentes œuvres telles Ulysse et la Bible hébraïque poseront les fondements de ces traces au cœur des textes de la colonisation mexicaine et de la littérature autochtone nord-américaine afin d’illustrer l’empreinte patriarcale et hostile qui habite et transcende toujours les littératures actuelles. Les chapitres un à trois sont à entrevoir comme des fondements de cette trace transhistorique. Le premier chapitre esquissera une ligne de l’exclusion fondamentale entre le logos et le muthos depuis la Grèce archaïque, les circonvolutions du mythe de Thanksgiving et ses déviations historiques reverront les constructions hégémoniques de cette histoire de la survivance en Amérique. Le chapitre deux questionnera particulièrement l’économie de la transcendance au cœur de l’hospitalité, présence souvent habitée de diktats religieux et procédant d’une économie insidieuse d’exclusion. J’y montrerai à partir des scènes fondamentales de l’hospitalité dans l’Odyssée et la Bible hébraïque que ces histoires mettent en forme une hospitalité de plus en plus limitée devant prendre les traits du même et de l’équivalence au contraire de la tradition du potlatch dont l’économie est disruptive. Le chapitre trois se tournera essentiellement sur le corps des femmes dans les rites de l’hospitalité : de la Bible hébraïque à la figure de la Malinche, autochtone aztèque ayant été la traductrice de Cortes, les femmes furent des objets discriminés dans les rituels de l’hospitalité, des outils d’échanges et d’expropriation. Le dernier chapitre, éclairé des trois chapitres précédents, fera un bond dans le présent. À partir de textes de Leslie Marmon Silko, de Thomas King et des archives de la psychose du windigo, j’aborderai particulièrement la question de la langue et de l’exclusion épistémologique. Cette longue trace de l’hostilité au cœur de l’hospitalité dévoilera les sourdes lois régulant l’échange et montrera donc que si le texte et la lettre instituent cette première violence, ils ont aussi la possibilité de par leur dialectique, de proposer un dire de l’hospitalité et de renverser et se réapproprier une parole, le texte étant donc travaillé en miroir des mêmes paradoxes que le phénomène de l’hospitalité. / The objective of this thesis is to undertake a genetic reading of what hostile hospitality in America consists of and its prisms at the heart of indigenous literature. I will analyze that the history of hospitality, whose root means both hospes as host and hostis as enemy, is a complex dialectic at work in the topos of the encounter and testifies to an economy of exchange that, as it changes, will affect the tensions at the heart of indigenous literature. I will study how in this exchange based on hospitality, the etymological basis of hostility illustrates that under its guise, muted laws of equivalence and compensation elaborated exclusion into strategies that will run through hermeneutics, the mythology of its cultures and insidious religious logocentric laws. Various works such as The Odyssey and the Hebrew Bible laid the foundations for these traces in the texts of Mexican colonization and North American indigenous literature, patriarchal and hostile traces trace that still inhabits and transcends current literature. Chapters one to three are to be seen as the foundations of this transhistorical trace. The first chapter will outline a line of fundamental exclusion between the logos and the muthos from archaic Greece, the convolutions of the myth of Thanksgiving, and its historical deviations will consider the hegemonic constructions of this history of survival in America. Chapter two will focus on the economy of transcendence at the heart of hospitality, a presence often inhabited by religious diktats and stemming from an insidious economy of exclusion. I will show from the fundamental scenes of hospitality in The Odyssey and the Hebrew Bible that these stories shape an increasingly limited hospitality that must take on the same and equivalent features and differs from the potlatch tradition whose economy is disruptive. Chapter three will focus mainly on the bodies of women in the rites of hospitality: from the Hebrew Bible to the figure of La Malinche, an Aztec native who was the translator of Cortes, women were discriminated against in the rituals of hospitality, tools of exchange and expropriation. The last chapter, illuminated by the three previous chapters, will jump into the present. Based on texts by Leslie Marmon Silko, Thomas King, and the archives of the windigo psychosis, I will focus on the question of language and epistemological exclusion. These extensive traces of hostility at the heart of hospitality will show the muted laws regulating the exchange and will therefore show that even if the text and the letter institute this first violence, they also have the possibility, through their dialectics, to propose a way of saving hospitality by subverting the hostile part of its dialectic, the text being therefore elaborated as a reflection of the same paradoxes as the phenomenon of hospitality.
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The anatomy of silence : decolonizing the female body in rape narratives

Kakon, Alecsandra 08 1900 (has links)
La langue est en partie responsable de la perpétuation de la violence sexuelle. Alors que la théorie féministe semble l'alliée naturelle de cette étude, la relation binaire mise au premier plan dans la théorie féministe du traumatisme - en renommant la victime de viol en survivante de viol, par exemple - a gardé son oppression plus ou moins intacte. Mon approche est de m'éloigner du cadre strict de la théorie féministe pour comprendre pleinement la violence sexuelle et sa place dans l'histoire ainsi que son impact sur une femme qui a vécu le crime. En m'appuyant sur les théories de la (dé)colonisation pour analyser les récits de viol, je trouve des parallèles dans les deux actes d'oppression ainsi que dans les modes d'émancipation. Le potentiel ici est d'établir une nouvelle méthodologie qui permettra de recadrer l'analyse littéraire et de décoloniser la politique, la langue et la pédagogie du «monde réel» du viol, c'est-à-dire de montrer l'impact de la suppression, de l'ignorance ou de la négligence du viol comme problème sociopolitique central et structurel. Le corpus de cette thèse se compose de quatre récits littéraires, dont deux sont (semi)-autobiographiques: Cereus Blooms at Night, par Shani Mootoo; Memories of the Future, par Siri Hustvedt; The Apology, par Eve Ensler; et, In My Own Moccasins: A Memoir of Resilience, par Helen Knott. / Language is partially to blame for the perpetuation of sexual violence. While feminist theory would seem the natural ally to this study, the binary relationship foregrounded in feminist trauma theory—in renaming the rape victim as rape survivor, for example—has been kept her oppression more or less intact. My approach is to move away from the strict framework of feminist theory so as to fully understand sexual violence and its place in history as well as its impact on a woman who has experience the crime. In drawing upon theories of (de)colonization to analyze rape narratives, I find parallels in both oppressive acts as well is in modes of emancipation. The potential here is to establish a new methodology that will enable to reframe literary analysis, and to decolonize the “real-world” politics, language, and pedagogy of rape, that is, to show the impact of deleting, overlooking or neglecting rape as a central, structural sociopolitical problem. The Corpus of this dissertation consists of four literary narratives, two of which are (semi)-autobiographical: Cereus Blooms at Night, by Shani Mootoo; Memories of the Future, by Siri Hustvedt; The Apology, by Eve Ensler; and, In My Own Moccasins: A Memoir of Resilience, by Helen Knott.

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