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Le conte de fées littéraire féminin de la fin du XVIIe siècleBenureau, Esther January 2009 (has links) (PDF)
En 1690, Madame d'Aulnoy fait paraître à Paris un roman intitulé l'Histoire d'Hippolyte, Comte de Duglas, dans lequel est inséré « L'Ile de la Félicité », reconnu comme étant le premier conte de fées littéraire. À ce dernier succèdent bientôt d'autres contes de différents auteurs qui publient souvent leurs récits sous forme de recueils. Le conte de fées devient rapidement une mode qui s'épanouit dans les salons mondains et à la Cour tout au long de la dernière décennie du XVIIe siècle. L'histoire et la critique littéraires, jusqu'au début du XXe siècle, n'ont souvent retenu de cette période le seul nom de Perrault. Pourtant, les contes de fées ont majoritairement été écrits par des femmes qui, sur fond de Querelle entre Anciens et Modernes, ont participé à la constitution d'un genre qui devient dès lors le support privilégié d'une écriture féminine en quête de reconnaissance. Nous aborderons ainsi les questions relatives à la place accordée à la femme-auteure sous l'Ancien régime, aux origines et à la formation du genre féerique, puis à l'esthétique et la rhétorique qui caractérisent l'écriture du conte de fées littéraire féminin de la fin du XVIIe siècle. À cette fin, nous étudierons un corpus constitué des oeuvres de cinq conteuses: Mesdemoiselles Lhéritier (1664-1734), Bernard (1662-1712), de La Force (1650-1724) et de Mesdames d'Aulnoy (1650-1705) et de Murat (1670-1716), publiées durant la dernière décennie du XVIle siècle. Dans un
premier chapitre, nous nous intéresserons aux conditions d'émergence de la femme-auteure dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Nous nous attacherons ensuite à comprendre la corrélation qui existe entre le genre féerique et l'écriture féminine. Nous tenterons alors de définir le conte et de déterminer son statut dans une littérature plus générale de fiction. Nous verrons enfin que le genre a été impliqué dans la Querelle des Anciens et des Modernes et a ainsi participé de l'accession des femmes à un statut d'écrivain. L'examen des enjeux culturels et sociaux du genre permettra de comprendre, dans un deuxième chapitre, le projet esthétique de nos conteuses. Nous verrons notamment que le conte de fées s'inscrit dans une littérature de divertissement mondain. Nous montrerons par ailleurs comment notre groupe de conteuses, influencé par les grands romans de la génération antérieure des précieuses, s'adonnent, dans leurs récits, à une écriture romanesque du sentiment. Notre troisième chapitre sera consacré à la rhétorique du conte de fées féminin de la dernière décennie du XVIIe siècle. Nous en interrogerons ainsi la valeur pédagogique en nous penchant plus précisément sur les questions relatives au merveilleux et aux moralités des contes. Nous montrerons ensuite comment l'argument de la morale, qui s'avère souvent injustifié, représente pour nos conteuses un moyen de déjouer la censure pour dénoncer une hégémonie masculine. L'étude de certaines figures telle que la fée permettra, par la suite, de comprendre les revendications féminines, d'ordre à la fois littéraire et social, qui sous-tendent l'écriture des contes de fées de la dernière décennie du XVIIe siècle. Une telle étude permettra ainsi de déterminer en quoi la naissance d'un genre et d'une poétique propre aux conteuses de la fin du XVIIe siècle ont contribué à l'accès des femmes au statut d'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte, Femmes, Genre littéraire, Mondanité, Poétique, XVIe siècle.
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Le statut des femmes kabyles autochtones de l'AlgérieBouzaza, Karima January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire interroge les processus par lesquels s'opère une discrimination à l'égard des femmes kabyles. Pour ce faire, nous nous sommes située dans le paradoxe des pratiques constitutives du droit coutumier et du droit formel: d'une part le droit coutumier kabyle invoque une imposition et une incorporation des pratiques culturelles du code de l'honneur et de la parenté qui se manifestent par des valeurs collectives et par des limites symboliques et corporelles, et cela sur le plan familial, comme dans la répression de la circulation, dans l'imposition du conjoint et dans le déshéritement. Ceci trouve une justification par le pouvoir masculin dans l'honneur qui ne doit aucunement être bafoué et aussi dans la nécessité de perpétuer la lignée. Les femmes intériorisent les valeurs et notamment les limites qui leur ont été incorporées. Cette intériorisation de limites et l'enracinement des pratiques dans leurs mémoires font souvent d'elles les reproductrices de l'ordre social. D'autre part, le droit formel contient des pratiques qui portent atteinte aux femmes dans leur vie familiale et identitaire. Le Code de la famille, en effet enlève aux femmes kabyles leur droit au logement lors d'un divorce. De même que sur le plan identitaire, les nationalistes algériens qui détiennent le pouvoir ont imposé la politique d'arabisation qui a généré une exclusion de la culture autochtone et notamment une régression scolaire des étudiants kabyles, car ces derniers sont affectés arbitrairement vers la filière de la littérature arabe. L'enjeu est de reproduire la culture arabo-islamique par les Kabyles eux-mêmes. Ajoutant à cela la pénétration de la culture arabo-islamique dans les foyers n'a fait qu'aviver la culture arabo-islamique au détriment de la culture kabyle, en aliénant les femmes kabyles. À l'aide de l'analyse documentaire qui repose sur un corpus (la Charte, la Constitution, et le Code de la famiIle) et de l'analyse de contenu des entrevues de 20 femmes qui ont vécu sous les deux systèmes de droits, nous tentons d'esquisser l'ensemble des réponses à notre question de recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pouvoir coutumier, Pouvoir formel, Femme kabyle, Reproduction sociale, Stratégies matrimoniales, Stratégies de reproduction, Arbitraire culturel, Capital culturel,
Honneur, Parenté.
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Les inscriptions vestimentaires comme support identitaire dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa BeecroftLafrenière, Julie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'usage du vêtement comme outil de médiation du corps féminin dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft. Plus spécifiquement, nous souhaitons observer de quelle façon, à l'intérieur des représentations, le vêtement participe à (dé)construire l'identité du sujet. En abordant la représentation de la femme par l'analyse de ses inscriptions vestimentaires, nous cherchons également dans les oeuvres l'affirmation d'une subjectivité indissociable du corps. Dans un premier temps, nous procédons à une mise en contexte historique et théorique afin de démontrer le rapport d'interdépendance entre le corps féminin et son revêtement dans l'image et soulignons le rôle primordial de l'habillement dans la construction de la subjectivité. Nous exposons par ailleurs les divers enjeux soulevés par la représentation de la femme et observons des stratégies de résistance à la représentation objectivante du corps féminin. En second lieu, suivant les travaux de théoriciennes féministes, nous examinons notamment le concept d'image du corps ainsi que les modèles foucaldiens d'inscription corporelle et de pouvoir disciplinaire. De même, nous nous intéressons au rôle de l'habillement et des pratiques de la beauté dans la discipline du corps féminin afin de démontrer non seulement leur pouvoir normalisant et leur participation au maintien des identités monolithiques, mais aussi de considérer leur potentiel subversif. Enfin, la notion performative de l'identité de genre nous porte à croire que, dans les pratiques artistiques contemporaines, la mascarade féminine et la répétition ironique pourraient permettre d'explorer à la fois la construction des identités et la déconstruction critique. Nous analysons finalement les inscriptions vestimentaires dans les oeuvres de Sterbak et de Beecroft. Par leur utilisation du vêtement comme forme, matériau ou costume, les artistes suggèrent des images du corps transgressives qui viennent questionner les modèles culturels de la féminité en pointant leur contexte naturalisant. Malgré la singularité de leur démarche respective, les deux artistes donnent à voir des images du corps où les processus de construction identitaire ou d'élaboration d'une position de sujet s'avèrent sans cesse confrontés à des formes de pouvoir: les conventions de l'art, le regard de l'Autre, la maîtrise du corps, les diktats de la mode. Au terme de notre étude, les différentes stratégies parodiques observées nous apparaissent comme autant de négociations permettant de résoudre ponctuellement des problèmes liés à la représentation et à la définition du féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Jana Sterbak, Vanessa Beecroft, Corps, Féminisme, Genre, Identité, Représentation, Vêtement.
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Dire sans dire : censure et affirmation du désir dans Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif (1943) et Orage sur mon corps d'André Béland (1944)Ostiguy, Véronique 11 1900 (has links) (PDF)
Dans le présent mémoire, l'auteure propose une réflexion sur le désir charnel censuré durant la Deuxième Guerre mondiale au Québec à travers la mise en parallèle de deux romans dont le thème central est la volonté d'outrepasser les tabous malgré l'oppression des membres du clergé. Il s'agit de Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif (1943) et d'Orage sur mon corps d'André Béland (1944). Puisque ces romans favorisent les désirs individuels par rapport à ceux de la collectivité, ils soulèvent des questionnements similaires: en quoi le paysage socio-historique et littéraire des années 1930 et 1940 a-t-il pu favoriser l'éclosion d'œuvres singulières? Quelle fut la réaction des critiques littéraires face à cette littérature émergente? Comment l'autocensure se manifeste-t-elle dans les romans? De quelle façon le langage figuré contourne-t-il les tabous afin de faire entendre des désirs qui ne peuvent s'exprimer autrement? Afin de répondre à ces questions, madame Ostiguy fait appel à plusieurs historiens et littéraires qui nous éclairent sur les tabous de l'époque et sur les modes de censure. Il permet ainsi d'approfondir une réflexion sur les normes sociales du genre et de mieux comprendre le déchirement intérieur que vit le sujet marginal. Les théories du langage figuré seront mises à contribution afin de saisir les procédés rhétoriques utilisés par les auteurs afin de s'exprimer malgré les tabous. L'analyse des stratégies narratives dévoile un discours subversif codé, opposé aux valeurs traditionnelles prônées par l'Église, qui cherche à faire taire les œuvres révolutionnaires puisqu'elles tendent à construire une nouvelle vision du monde qui laisse place à l'individualité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : censure, autocensure, tabous, écriture des femmes, homosexualité, désirs, langage figuré, littérature québécoise, Désespoir de vieille fille, Thérèse Tardif, Orage sur mon corps, André Béland.
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Préoccupations de genre, revendications autochtones et droits humains : les femmes autochtones à la confluence du dilemme identitaire?Riverin, Josée-Anne 06 1900 (has links) (PDF)
Le droit international des droits de la personne, en n'arrivant souvent à appréhender la discrimination que selon un seul axe exclusif, échoue à rendre visible les aspects complexes et intersectionnels de la discrimination. Cette vision sclérosée de l'identité et de l'expérience discriminatoire semble généralement contraindre ipso facto les femmes à choisir entre leur identité ethnique ou leur genre (ou tout autre aspect de leur identité) lorsqu'elles souhaitent revendiquer leur droit à la non-discrimination. En raison de leur situation de femmes et d'autochtones, les femmes autochtones se retrouvent parfois à la croisée des chemins : mettre de l'avant les situations de discrimination qui les affectent comme femme ou œuvrer à la survie culturelle de leur peuple dans un contexte de revendication collective. Devant ce dilemme, comment les femmes autochtones engagées au sein du mouvement autochtone parviennent-elles à concilier ces différents aspects identitaires dans leurs revendications? S'intéresser à l'engagement de ces femmes au sein du mouvement autochtone en Asie offre l'occasion de développer une meilleure compréhension des différents choix identitaires qu'elles sont amenées à faire et des diverses raisons pouvant motiver ces choix. Leurs perspectives et leurs pratiques peuvent également informer sur les différentes avenues permettant une meilleure harmonisation entre droit des femmes et droits collectifs et donc, dans une certaine mesure, de rallier les positions entre les défenseurs d'un universalisme radical et leurs détracteurs. Cette recherche qualitative interdisciplinaire, alliant à la fois les disciplines de la science sociale et du droit, se veut résolument exploratoire et démontre l'importance et la pertinence d'approfondir les recherches en Asie, région où les questions relatives aux problématiques autochtones - tout particulièrement celles relatives aux femmes autochtones - demeurent largement peu étudiées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discrimination, femmes autochtones, identité, intersectionnalité, peuples autochtones.
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L'avènement de la nouvelle littéraire au féminin au Québec (1878-1913)Larsen, Karina 11 1900 (has links) (PDF)
La fin du XIXe siècle marque, dans l'histoire littéraire québécoise, l'avènement d'une prise de parole publique de la femme écrivaine. Alors que la structure sociale bourgeoise et patriarcale confinait !es femmes dans l'espace restreint de la famille, les écrits féminins avaient jusqu'alors reflété ce cloisonnement en se limitant aux échanges épistolaires et au journal intime. La fin de siècle correspond à un tournant majeur : la publication, par des écrivaines issues de la bourgeoisie, de textes divers allant de la chronique journalistique au conte, en passant par la nouvelle littéraire. La nouvelle semble avoir été, pour les écrivaines du tournant du siècle, une porte d'entrée dans le monde de l'écriture de fiction. Dans le cadre de ce travail, nous voyons de quelle façon le changement s'insère dans le champ des représentations, lorsque les femmes prennent la plume et dévoilent une perspective qui leur est propre, en étudiant un corpus de nouvelles parues entre 1878 et 1913, dans une perspective formelle et thématique. Nous nous proposons d'abord d'étudier le contexte historico-littéraire qui a permis l'avènement de ces femmes écrivaines, puis nous nous intéresserons à leur identité ainsi qu'aux conditions générales qui président à la publication des textes littéraires dans les périodiques et en recueils, notamment l'usage du pseudonyme. Nous nous penchons ensuite sur la nouvelle littéraire en tant que genre spécifique en littérature, la différenciant du conte et du roman et définissant les caractéristiques qui lui sont propres. L'ensemble de ces analyses nous permet de vérifier notre hypothèse : la nouvelle littéraire fournit-elle une voie à la fois convenable et accessible par laquelle les femmes peuvent faire leur entrée en écriture sans risquer de trop se compromettre? Il apparaît que, par leurs nouvelles, les femmes contribuent à la consolidation des caractéristiques de la nation canadienne-française (catholicisme, langue française et la famille comme fondement social structurant), tout en laissant les traces de leur identité propre. Laure Conan (Félicité Angers), Josette (Joséphine Marchand-Dandurand), Françoise (Robertine Barry), Colombine (Éva Circé-Côté), Adèle Bibaud et Madeleine (Anne-Marie Gleason) forment un groupe de pionnières dont l'audace peut encore surprendre.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, femmes, nouvelle, genre littéraire, 19e, 20e, Laure Conan, Félicité Angers, Josette, Joséphine Marchand-Dandurand, Françoise, Robertine Barry, Colombine, Éva Circé-Côté, Adèle Bibaud, Madeleine, Anne-Marie Gleason.
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La modulation des scénarios sexuels chez les utilisatrices de drogues récréativesLavoie, Shany 03 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Selon diverses enquêtes, il y aurait une recrudescence de la consommation de drogues depuis la dernière décennie. De plus, il y a une augmentation considérable de la consommation de plusieurs drogues récréatives telles que l'ecstasy, le speed (Adlaf et al., 2005; Otis et al., 2006) et le GHB (Otis et al., 2006). Les femmes seraient plus affectées physiquement et psychologiquement par la consommation de drogues récréatives que les hommes (Liechti, Gamma et Vollenweider (2001); Verheyden et al. (2002)). La consommation de drogues récréatives a des effets sur les inhibitions, la sensualité, le désir sexuel, la libido, la fonction sexuelle (Garceau-Brodeur, 2006; Peterson, 1996; Centre québécois de lutte aux dépendances. 2006; Degenhardt et Topp, 2003; Schilder et al. 2005; Colfax et al. 2005; Peugh et Belenko, 2001; Lévy et Garnier, 2006). Objectifs : Cette recherche qualitative veut comprendre et décrire le portrait de consommation des participantes, décrire les motivations qui amènent les participantes à consommer des drogues récréatives et situer celles d'ordre sexuel et examiner la modulation des scénarios sexuels selon le portrait de consommation chez les utilisatrices de drogues récréatives. Méthodologie : Dans le cadre de cette recherche, 12 femmes francophones âgées de plus de 18 ans, ayant eu des relations sexuelles sous influence d'au moins une drogue récréative, ont été recrutées par la méthode boule de neige. Elles ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle. Le matériel recueilli a été analysé selon la théorisation ancrée. Résultat : La polyconsommation et le co-usage sont des phénomènes beaucoup plus répandus que le mono-usage chez les consommatrices de drogues récréatives de cette étude. Les cocktails sont choisis en fonction des préférences personnelles, des effets secondaires à éviter, de la disponibilité de la drogue, des contextes et des motivations. Les motivations évoquées par les participantes sont : la recherche de sensations, la modulation du niveau d'énergie et la fluidité sociale. Les motivations sexuelles sont fréquemment invoquées, à divers degrés et de façon transversale à travers tous les types de motivations. Les effets expérimentés au moment de la consommation sont majoritairement positifs. La diminution des inhibitions, les nouvelles sensations apportées par les DR, la plus grande facilité à se rapprocher de l'autre et à explorer sexuellement sont des éléments particulièrement appréciés par les participantes. Par contre, il y a tout de même des aspects négatifs nommés par les femmes interrogées : ils sont principalement liés au lendemain de la consommation comme l'anxiété, les sentiments dépressifs, le manque de sommeil, etc. Les relations sexuelles non protégées et la consommation à l'intérieur du couple ont aussi été identifiées comme pouvant être des aspects négatifs. La chorégraphie des scénarios sexuels est plus courte et/ou plus génitale chez les consommatrices de cocaïne, tandis que les consommatrices d'ecstasy expérimentent davantage sur des scénarios plus longs, plus élaborés ainsi que plus sensuels. En général, la consommation de drogues récréatives favorise un sentiment d'épanouissement sexuel surtout s'il y a atteinte des objectifs fixés par la consommatrice. Conclusion : Les motivations sexuelles à consommer des drogues récréatives sont toujours présentes chez les utilisatrices, mais celles-ci n'influencent pas directement les scénarios sexuels. C'est plutôt le choix des drogues consommées qui module la chorégraphie sexuelle. Chez les consommatrices de drogues récréatives rencontrées, l'épanouissement sexuel semble plutôt être la règle que l'exception. Pourrait-on parler de santé sexuelle?
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Drogues récréatives, Sexualité, Motivations, Scénarios sexuels
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Narrating violence and the nation in Nigeria in the fiction of Anthonia Kalu and Sefi AttaZouaghi, Mayssa January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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De marie Vieux-Chauvet à Jan J. Dominique : l'écriture d'un traumatismeDion, Christiane January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Ecrits littéraires de femmes en Egypte francophone : la femme "nouvelle" de 1897-1961Gaden, Elodie 02 December 2013 (has links) (PDF)
Entre les dernières décennies du XXe siècle et les années 1960 naît et se développe en Égypte une importante production littéraire de femmes : des Égyptiennes éduquées en français (comme Out-el-Kouloub et Doria Shafik) choisissent cette langue pour dire les aspirations de la " femme nouvelle ", qui quitte alors l'espace privé et confiné du harem pour investir l'espace public et porter haut et fort, malgré les réticences séculaires et les résistances des milieux conservateurs, des revendications sociales (féminisme, nationalisme) et culturelles. Des Françaises comme Jehan d'Ivray ou Valentine de Saint-Point s'installent à cette même période en Égypte, et deviennent les témoins et les actrices de cette Renaissance culturelle. Ces auteures investissent divers genres littéraires comme le roman et la poésie mais aussi l'essai ou l'écrit de recherche universitaire, elles publient dans des périodiques, ou créent des revues pour se dire. Elles mettent ainsi à l'épreuve les catégories opposant genres dits féminins et genres dits masculins. Elles contribuent à élaborer une œuvre interculturelle prenant en compte les traditions génériques françaises et égyptiennes, et proposent un renouvellement de la représentation de la femme et de l'Orient. Les écrits littéraires de femmes rassemblent une production très vaste mais qui demeure pourtant peu connue, peu rééditée et peu lue de nos jours, alors même qu'elle jouissait parfois d'une véritable reconnaissance des lecteurs et des institutions littéraires à l'époque de leur parution. Notre travail a consisté à constituer un corpus, c'est-à-dire à l'identifier, à le rassembler, à le classer avant de l'analyser. Il s'agit d'écrire un chapitre oublié de l'histoire littéraire et de s'interroger sur le statut de la littérature des femmes et de la littérature francophone dans la tradition critique.
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