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La controverse autour des expulsions de sans-papiers dans la presse française (2006-2010) : analyse des discours et des enjeux sociopolitiques / The controversy over the deportation of « sans-papiers » in French newspapers (2006-2010) : an analysis of sociopolitical issues and discourses

Jacquez, Lise 08 December 2014 (has links)
Cette recherche porte sur la controverse construite autour des expulsions d’étrangers en situation irrégulière en France entre 2006 et 2010 et sur sa médiatisation dans cinq titres de la presse quotidienne nationale française : l’Humanité, Libération, Le Figaro, Le Monde et Le Parisien (édition nationale). L’objectif principal est de saisir les enjeux sociopolitiques structurant les discours des différents acteurs qui font exister cette controverse dans l’espace public : le gouvernement, les militants des droits des étrangers et, enfin, les médias. Il s’agit notamment de voir s’il existe une mise en débat de la gestion sécuritaire des flux migratoires dans les discours médiatiques. Notre propos s'organise en trois parties. La première partie est une mise en perspective historique de la place des étrangers dans l’État-nation français depuis la Révolution française jusqu'à la fin du 20ème siècle. Elle nous permet de comprendre les difficultés politiques spécifiques qui surgissent lorsqu’il s’agit de penser la question des droits et de la place des migrants dans un monde organisé en États-nations. La deuxième partie décrit et analyse les positionnements politiques et les discours des principaux acteurs du débat sur l'immigration irrégulière et les sans-papiers, soit l’État d'un côté et le champ militant de l'autre. Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous analysons le rôle joué par les journaux français dans la construction de la controverse autour des expulsions. Le corpus comporte 2602 articles, que nous analysons d'abord de manière quantitative à l'aide du logiciel Modalisa, puis de manière plus qualitative (analyse narrative, iconique et argumentative). Nos conclusions insistent sur les cadrages privilégiés dans les discours de presse ainsi que sur leurs difficultés à élaborer une ligne éditoriale cohérente et ambitieuse sur la question des migrations et une autonomie vis-à-vis des discours politiques. Elles montrent d’abord que l’accroissement de la répression vis-à-vis des sans-papiers est loin de faire consensus et est, au contraire, très controversée dans la presse française. Mais, malgré ce discours dénonciateur, les journaux peinent à prendre politiquement position sur la situation des sans-papiers et à mobiliser des arguments contre la logique sécuritaire. Les registre mobilisés par les journaux pour sortir de l’approche sécuritaire de l’immigration se limitent donc généralement à l’invocation de principes humanitaires et de valeurs morales, et au recours à l’argument de l’intégration (sociale, scolaire, professionnelle) des sans-papiers dans la société française. / This research concerns the controversy over the deportation of foreign nationals in irregular or illegal situation in France between 2006 and 2010, as well as the mediatisation of this controversy in five national French newspapers: l'Humanité, Libération, Le Figaro, Le Monde and Le Parisien (national edition). The main goal is to understand the socio-political issues structuring the discourses offered by the various social actors that take part in this controversy in the public sphere : the government, activists and advocates for migrants' rights, and the media. This research focuses in particular on ascertaining whether the security-centred management of migratory flows is debated in media discourses.The argument is divided into three parts. The first part gives historical perspective to the position of foreign nationals in the French nation state from the French Revolution to the end of the twentieth century. It illuminates the political difficulties that appear when conceiving of the rights and the position of migrants in a world made of nation states. The second part describes and analyses the political positioning as well as the discourses of the main social actors taking part in the debates on irregular and illegal migration; looking at the state on the one hand, and activist movements on the other. Finally, the third part proposes an analysis of the role played by French newspapers in the construction of the controversy over deportations. The corpus consists of 2602 press articles, which are firstly quantitatively analysed with the help of software Modalisa, and then approached qualitatively (narrative, iconic and argumentative analyses).This research conclusions focus on the interpretative frames most used in newspapers' discourses. It discusses the way these discourses encounter difficulties not only in elaborating a coherent and ambitious editorial line regarding migration, but also in retaining a certain autonomy in relation to political discourses. The conclusions show firstly that there is a clear lack of consensus concerning the increasing repression of illegal migrants, amounting to a real controversy in French newspapers. However, despite this denunciation, newspapers find it difficult both to take a political stand on the situation of illegal migrants, and to mobilise arguments against security-based discourses. Indeed, in order to eschew these approaches focusing on security, newspapers are often limited to invoking humanitarian principles and moral values, and to focusing on the integration (whether it be social, educative, professional) of illegal migrants in French society.
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Action publique sans problème public reconnu : la lutte contre les discriminations ethno-raciales en France dans les années 2000

Cerrato Debenedetti, Marie-Christine 03 June 2013 (has links)
Cette thèse porte sur la lutte contre les discriminations ethno-raciales en France de 1998 à fin 2011. L'analyse s'inscrit dans une approche constructiviste et culturelle des problèmes publics. Elle s'appuie sur des documents, des enquêtes et des observations à différentes échelles d'intervention : européenne, nationale et locale. La prise en charge politique et institutionnelle des discriminations ethno-raciales en France est d'abord étudiée. Impulsée par l'agenda européen, celle-ci se caractérise par la faiblesse du portage politique, une euphémisation de la question raciale et en parallèle une territorialisation de l'action publique. La lutte contre les discriminations, menée sous le sceau de l'expérimentation, essentiellement dans le domaine de l'emploi, se traduit par un outillage conséquent et un évitement du débat politique. Dans un second temps, la thèse analyse la carrière du problème des discriminations dans une commune. Elle met en évidence les fortes dénégations des discriminations et montre que l'action publique locale est avant tout une lutte pour la reconnaissance du problème. L'analyse porte ensuite sur les stratégies mises en place par les acteurs locaux pour asseoir la légitimité des discriminations : une politique du témoignage pour aider les minoritaires à construire leurs expériences discriminatoires et tenter d'en faire des partenaires de l'action publique et une stratégie légaliste qui pénètre le discours politique. Mais le droit de la non-discrimination, fortement concurrencé, ne parvient pas à fonder un « ordre symbolique » s'imposant à tous. Les stratégies pour construire une « culture de la non-discrimination » s'avèrent fragiles / This thesis focuses on the fight against ethno-racial discrimination in France between 1998 and 2011. The analysis uses a constructivist and cultural approach to public problems. It is based on documents, enquiries and observations from various sources of European, national and local level. We first study the political and institutional approaches to the problem of ethno-racial discrimination in France. Driven by the European agenda these approaches are characterized by a lack of political support, a playing-down and understatement of racial issues, along with a territorialisation of public action. The fight against discrimination, led on a basis of experimentation essentially in the field of employment, results in an abundance of tools and an avoidance of public debate. The thesis goes on to monitor the “career” of the discrimination problem as experienced in one municipality. It highlights the strong disownment of the problem and demonstrates that local public action is above all a struggle for the recognition of the problem of ethno-racial discrimination. The analysis then focuses on the strategies put in place to legitimize the existence of such acts of discrimination: a witnessing policy to help minorities formulate their discriminatory experiences, and a legalistic strategy aimed at piercing political discourse and encouraging the sharing of responsibilities. But the right to non-discrimination, faced with strong competition, is unable to found a « symbolic order » recognized by all. In the end, the weaknesses of strategies aimed at building a « culture of non-discrimination » are brought to light.
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Migrants de saison : les camps de travailleurs agricoles étrangers comme problème public : le cas de Saluzzo (Italie) / Season of migrants : agricultural workers' camps as a public problem : the case of Saluzzo (Italy)

Brovia, Cristina 28 May 2018 (has links)
Ce travail de recherche s’intéresse aux processus de construction d’un problème public à une échelle locale, en partant des différentes questions nées autour de campements de travailleurs saisonniers migrants dans des régions d’agriculture intensive en Italie. Il est principalement basé sur une recherche empirique menée entre 2013 et 2017 dans la zone rurale de Saluzzo (Piémont) avec une méthodologie qualitative croisant entretiens sociologiques, observation participante au sein de collectifs militants et à l’intérieur des campements de migrants et analyse d’articles de presse locale. L’objectif principal était celui d’étudier la façon dont la présence de migrants dans ce contexte spécifique est perçue comme un problème public, de quelle manière ce dernier est défini et construit dans un jeu de mobilisations et contremobilisations par une multitude d’acteurs aux intérêts divergents, puis d’analyser les conséquences de ces dynamiques sur les actions mises en places pour tenter de le résoudre. La thèse démontre en particulier comment la construction du problème se focalise progressivement sur le caractère temporaire de la présence des migrants, au détriment d’autres possibles cadrages, en justifiant la mise en place de dispositifs d’accueil provisoires et précaires, conduisant au confinement spatial et temporel des migrants. On verra également comme la création de camps de plus en plus institutionnalisés et contrôlés, gérés par une association humanitaire bénéficiant d’un large consensus, a favorisé un apaisement des conflits autour de cette question et un éloignement du problème au sein du débat politique public. D’une façon plus générale, ce travail, en analysant une question inhérente aux faits migratoires par le prisme de la sociologie politique, invite à une réflexion plus ample sur le traitement politique des migrants et sur la construction collective de la place qu’ils occupent aujourd’hui au sein de la société italienne. / This thesis examines how the presence of seasonal migrant workers’ camps in intensive agricultural areas in Northern Italy is framed and addressed as a public problem. It draws on fieldwork carried out between 2013 and 2017 in the rural area of Saluzzo (Piedmont). The qualitative methodology includes sociological interviews, participant observation with organizations and in migrants’ camps, and the analysis of the local press. The thesis aims to understand how the presence of seasonal migrants is defined and constructed by a range of actors with divergent interests. In particular, it examines a set of public mobilisations and counter-mobilisations, analysing how they have influenced the actions undertaken to solve “the problem” of migrants’ camps in the Saluzzo area. The main argument is that the problem has been progressively constructed around the temporariness of migrants’ presence in the area. This has justified the setting up of temporary and precarious reception systems, leading to the spatial and temporal confinement of the migrants. In particular, the thesis shows how the organisation of institutionalised and controlled camps, managed by a major humanitarian organization and benefiting from wide public consensus, resulted in a decrease of conflict around seasonal labour migration, and to the sidelining of the issue in the political debate. Contributing to literature on migration in the field of political sociology, the monograph represents a timely intervention in highly topical debates on the politics of migrants’ presence in the Italian society. / Questa ricerca riguarda i processi di costruzione di un problema pubblico ad un livello locale, partendo da diverse problematiche scaturite intorno ad accampamenti di lavoratori migranti stagionali in alcune zone di agricoltura intensiva in Italia. Lo studio è principalmente basato su una ricerca empirica svolta tra il 2013 e il 2017 nell’area rurale di Saluzzo (Piemonte) utilizzando una metodologia qualitativa che comprende interviste sociologiche, osservazione partecipante con associazioni militanti e all’interno degli accampamenti di migranti e l’analisi di articoli della stampa locale. L’obiettivo principale era quello di studiare il modo in cui la presenza di lavoratori migranti, in questo contesto specifico, è percepita come un problema pubblico, in che modo quest’ultimo è definito e costruito da una serie di attori animati da interessi contrastanti in un gioco di mobilitazioni e contro-mobilitazioni, poi di analizzare le conseguenze di tali dinamiche sulle azioni messe in atto per la risoluzione del problema. La tesi dimostra in particolare che la costruzione del problema si è progressivamente focalizzata sul carattere temporaneo della presenza dei migranti, a scapito di altri possibili frame, andando a giustificare la messa in atto di dispositivi di accoglienza precari e provvisori, finalizzati al confinamento spaziale e temporale dei migranti. Inoltre, l’instaurazione di campi sempre più istituzionalizzati e controllati, gestiti da un’organizzazione umanitaria riconosciuta, ha favorito la riduzione dei conflitti intorno alla questione e un accantonamento del problema sul piano del dibattito politico pubblico. Più in generale, questo lavoro, analizzando una questione inerente a dinamiche migratorie attraverso il prisma della sociologia politica, invita ad una più ampia riflessione sul trattamento politico dei migranti e sulla costruzione collettiva della posizione che essi occupano all’interno della società italiana di oggi.
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La question du Grand Paris (2001-2012) / The Greater Paris issue (2001-2012)

Chauvel, Jeanne 10 December 2015 (has links)
Le Grand Paris est une utopie en 2001, utopie qui va jouer un rôle moteur dans le changement de l’ordre institutionnel francilien de l’aménagement du territoire dans la décennie (2001-2012). Cette idée se manifeste dans trois processus menés conjointement : 1. une politique de coopération entre élus locaux mise en place par la Ville de Paris dès 2001 ; 2. un projet d’aménagement du territoire dès 2004 avec la révision du schéma directeur d’Ile-de-France, et dès 2008 avec un projet gouvernemental d’aménagement ; 3. un projet de réforme institutionnelle de changement d’échelle avec la création d’un gouvernement métropolitain. L’idée Grand Paris se matérialise par la mise en oeuvre d’un gigantesque réseau de transports publics autour de Paris depuis2010 et par une institution métropolitaine en 2014. Ces réalisations trouvent leurs racines dans les luttes institutionnelles et politiques de la décennie 2000.Cette monographie sur le Grand Paris illustre la problématique du changement d’échelle en contexte de forte concurrence entre métropoles mondiales. A travers l’analyse du système d’acteurs publics (en particulier la Ville de Paris, les maires de l’agglomération, le Conseil régional d’Ile-de-France et l’Etat), il s’agit de comprendre quels sont les usages du Grand Paris par ces acteurs,comment se construisent leurs représentations, et quels sont les blocages institutionnels contre la montée en puissance de l’échelon politique métropolitain. On montrera que l’on peut combiner utilement les trois variables d’analyse du changement que sont les intérêts, les idées et les institutions pour comprendre ce que révèle le problème public « Grand Paris » de l’évolution des relations entre l’Etat, la ville de Paris et le Conseil régional d’Ile-de-France. / The Greater Paris in in 2001 an utopia. However this planning vision for Paris has brought major changes to the Ile-de-France governance regarding urban development from 2001 to 2012. Three processes jointly carried out illustrate this idea: 1- Since 2001 the City of Paris has been encouraging cooperation between local elected representatives. 2- The Ile-de-France regional development plan has been reviewed since 2004 and as of 2008 a governmental urban development project has been formulated. 3- A new governance project which includes the creation of a metropolitan government has been discussed. The Greater Paris project has led to a new ambitious public transportation plan for its suburbs (2010) and the creation of a metropolitan government(2014). All of these achievements are the result of institutional and political conflicts from the last decade.This monography on the Greater Paris illustrates the issue of urban change of scale in thecontext of increased competition between cities. It aims at understanding the standpoints of public actors (the City of Paris, local mayors, the Ile-de-France region, the State): how they intend to use the Greater Paris idea, how they build up their representations of it and what are the institutional resistance against a metropolitan government. The analytical frame of this study combines three change variables - interests, ideas and institutions – to better understand how the Greater Paris project has changed the regional governance (2001-2012).
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Identités raciales et production du politique : la construction d'Haïti en tant que problème public dans l'imaginaire social caribéen : études comparées sur la Jamaique et la Guadeloupe / Racial identities and production of politics : the construction of Haiti as a public problem in Caribbean social imaginary : comparative studies on Jamaica and Guadeloupe

Nicolas, Sébastien 10 March 2017 (has links)
Ce travail propose une analyse comparée portant sur la construction d’Haïti en tant queproblème public en Jamaïque et en Guadeloupe au cours des années 2000. Un premierfacteur de politisation observé dans ces deux territoires repose sur l’altérisation desHaïtiens par le biais de normes héritées de l’idéologie raciale coloniale et se traduit pard’importantes mobilisations contre les immigrés haïtiens. Un deuxième typed’intervention dans le champ politique relève au contraire de pratiques d’opposition audiscours colonial et tend à présenter la première République noire comme le symboled’une appartenance commune forgée dans la lutte contre l’hégémonie occidentale. Cetteconflictualité identitaire est resituée à l’aune du fond imaginaire racialisé hérité de lasociété de plantation et au croisement des modèles institutionnels mis en oeuvre après ladécolonisation en Jamaïque et en Guadeloupe. En retraçant la trajectoire du « problèmehaïtien », l’enquête engage une réflexion sur la production du politique dans l’espacecaribéen. Elle s’attache à montrer en quoi les antagonismes socio-raciaux exprimés dansles sociétés à fondement esclavagiste informent et travaillent l’action pol itique qui yprend place. La première partie revient sur l’invention de la figure racisée du « barbarehaïtien » dans l’espace Atlantique et son usage par les puissances occidentales en tantqu’outil de légitimation de l’ordre colonial en Jamaïque et en Guadeloupe. La deuxièmepartie s’intéresse à la manière dont ces stéréotypes raciaux sont réactivés dans les deuxterritoires durant les années 2000 à travers la politisation de l’immigration haïtienne etsa mise à l’agenda auprès des pouvoirs publics. En troisième lieu, les interactions quifaçonnent les énoncés officiels du « problème haïtien » sont saisies au prisme desinstruments de l’action publique mis en place afin de réguler, contrôler et mettre àl’écart les corps haïtiens. Cette recherche invite à aborder, par le biais de l’exemplecaribéen, les fondements de l’articulation entre identités raciales, production dupolitique, pratiques du pouvoir et modes de gouvernementalité. Elle met en évidence lalongévité des schèmes de pensée issus de la domination coloniale, tout en soulignant lacapacité des acteurs à en renégocier le contenu à travers le conflit politique. / This research project proposes a comparative analysis regarding the construction ofHaiti as a public problem in Jamaica and in Guadeloupe during the 2000s. A first factorof politicisation observed in both territories is based on the process of othering theHaitians through norms inherited from racist ideology and reflected in significantmobilisations against Haitian migrants. A second type of intervention in the politicalarena is conversely related to oppositional practices towards the colonial discourse andtends to present the first Black Republic as a symbol of common belonging shapedthrough struggles against Western hegemony. This source of identity-based conflicts islocated in the light of a racialised imaginary inherited from plantation society and at theintersection of the institutional models implemented after decolonisation in Jamaica andin Guadeloupe. By recounting the career of the “Haitian problem”, this survey reflectson the production of politics in the Caribbean space as from its margins. It aims atshowing how social and racial antagonisms expressed in societies founded on slaveryshape and fashion local political action. The first part sheds a light on the invention ofthe racialised representation of the “Haitian barbarian” in the Atlantic space and its useas a tool for legitimating the colonial order in Jamaican and in Guadeloupe by Westernpowers. The second part addresses the way in which these racial stereotypes werereactivated in both territories during the 2000s through the politicisation of Haitianimmigration as well as its placement on the policy agenda. Third, the interactions thatshape official narratives related to the “Haitian problem” are grasped through the lens ofpolicy instruments implemented in order to regulate, control and exclude Haitian bodies.Based on the Caribbean example, this research invites to discuss the way racialidentities, politics, power practices and governmentalities relate and are articulatedaltogether. It highlights the longevity of thinking patterns derived from colonialdomination, while emphasising the capacity of actors to renegotiate their contentthrough political conflict.
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Non au gaz de schiste ! : cadrages et débordements de la controverse sur les hydrocarbures non conventionnels en France et au Québec / Shale gas, no! : framing and spillovers of the unconventional hydrocarbon controversy in France and Quebec

Chailleux, Sébastien 01 December 2015 (has links)
L’analyse de la controverse sur le gaz de schiste en France et au Québec à un niveauintermédiaire (méso) permet de souligner les processus de construction et contestation sociale etpolitique des différents cadrages soutenus par les réseaux d’acteurs en concurrence. Lesdynamiques d’intéressement à l’intérieur et à l’extérieur de l’action publique illustrent lesmultiples scènes et forums dans lesquels se déploie la controverse. L’analyse de la construction dece problème public et ses diverses redéfinitions démontre le rôle central du cadrage politique descontroverses. Les solutions retenues définissent tout autant qu’elles tentent de réduire le risquerelatif à cette nouvelle industrie gazière (face à un risque cadré comme technologique en France,on observe un cadrage sur l’acceptabilité sociale au Québec). Il s’agit alors d’insisterparticulièrement sur la dimension procédurale de problématisation des enjeux au regard du recoursà la participation publique et à l’expertise scientifique. Les multiples acteurs de cette controversesont interrogés : les participants à la mobilisation sociale mais aussi les acteurs de l’industrie et desstructures politiques et administratives, afin de dresser la cartographie de leur position mais ausside leurs discours depuis les prémices de cette nouvelle activité industrielle d’exploration du gaz deschiste (2008) jusqu’aux derniers rebondissements politiques (2015). Cette recherche s’appuie surun corpus d’entretiens qualitatifs (40) mais aussi d’articles de presse écrite (2 400) ainsi que surl’analyse qualitative et quantitative des divers rapports et commissions de travail sur le gaz deschiste. / The analysis of the shale gas controversy in France and Quebec at an intermediate (meso)level stresses the social and political construction and dispute processes of the various framingssupported by contesting actors’ networks. “Interestment” dynamics both inside and outside publicpolicies show the multiple scenes and forums in which the controversy unfold. The analysis ofhow this public problem is built and its various redefinitions shows the core role of politicalframing of controversies. The solutions define as well as they reduce the risk related to this newindustry (a technological risk in France and a frame on social acceptability in Quebec). It is thenimportant to stress the procedural dimension of problematizing the stakes regarding publicparticipation and scientific expertise. This study questions the various actors of the controversy,those of social mobilization, the industry and the political and administrative structures, to mapboth their position and their discourses since the beginnings of the new industrial activity ofexploring for shale gas (2008) to the latest political developments (2015). This study is based on acorpus of qualitative interviews (40), press articles (2 400) and a qualitative and quantitativeanalysis of the various reports and committees on shale gas.
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Les "relations interculturelles" : trajectoire sociale d'une catégorie réformatrice / "Intercultural relations" : social trajectory of reforming category

Keyhani, Narguesse 17 November 2014 (has links)
Cette recherche suit la trajectoire de la catégorie savante et d’action publique des « relations interculturelles » en scrutant ses premières formulations dès la fin des années 1960, ses différentes formes d’institutionnalisation tout au long des années 1980 et en décrivant, jusqu’au tournant des années 2000, le processus d’invisibilisation dont elle fait l’objet. Elle analyse ses investissements savants, administratifs et politiques par divers acteurs, amenés dans le cadre de leurs activités respectives, à repenser la présence des immigrants dans la société française. Parce qu’ils logent la question des cultures des travailleurs immigrés au cœur de l’analyse, ces sociologues, pédagogues et agents administratifs reformulent la question de l’immigration en s’écartant à la fois d’une lecture en termes de classes sociales et d’une approche assimilationniste. Sont identifiées les conditions d’émergence d’une catégorie savante forgée par la mise en forme de savoirs critiques et celles d’une catégorie d’intervention publique réformatrice qui cible les représentations et mentalités pour éduquer une « opinion publique raciste ». L’enquête s’inscrit à la croisée de la socio-histoire des catégories et de l’étude de la construction des problèmes publics et s’appuie sur l’exploitation d’archives (en partie inédites) d’organisations publiques chargées, sous l’égide du ministère des Affaires sociales, de la mise en œuvre des politiques d’insertion et de promotion des relations interculturelles. Elle s’appuie aussi sur la littérature savante produites par les principaux promoteurs de cette cause, la littérature grise émanant de diverses instances de l’État et enfin des entretiens avec les promoteurs de la cause et des agents d’organisations publiques chargés de la mise en œuvre de la politique d’insertion. Ce matériau est exploité à partir de deux approches : l’analyse des rapports entre savoirs et action publique d’une part et celle des rapports entre organisations et action publique d’autre part. Ce faisant, la thèse démontre que si l’idéal de structuration de la société par des relations interculturelles harmonieuses, n’est pas resté inscrit durablement à l’agenda, la catégorie se cristallise de façon plus pérenne comme mode de régulation des interactions entre agents de guichet des services publics et administrés immigrés. Elle montre que l’institutionnalisation de ces savoirs dans une organisation aux marges de l’État et les modalités discursives et pratiques de mise à distance d’une « opinion publique raciste » contribuent à forger et à nourrir un antiracisme dépolitisé. En enquêtant sur une catégorie peu visible, la thèse donne à voir les processus de redéfinition de la frontière entre État et société au cœur desquels se trouve l’affirmation d’un rôle pédagogique de l’État. / This study follows the trajectory of the category of “intercultural relations”, both an academic and a public policy category. It analyses, in the French context, its first formulations in the beginnings of the 1960’s, its various forms of institutionalization along the 1980’s and describes its progressive invisibilization until the 2000’s. This study investigates the way different actors use this category in a scientific, administrative or political way in order to consider the presence of immigrants in the French society. The mobilization of this category led these sociologists, educationalists and civil servants to rethink the immigration phenomenon. Instead of looking at the dynamics of social classes or with an assimilationist view, they put the cultural dimension of immigrant workers’ presence in France at the heart of the analysis. At the centre of this study lies the analysis of the emergence of this scientific category coined via critical knowledge and used as a reforming public policy category which targets representations of a so-called “racist French public opinion”. The investigation is carried out at the crossroads of socio-historical analysis of a category and the study of the construction of policy problems. It is based on (partly unreleased) archives of public organizations, depending from the Ministry of social affairs, in charge of implementing insertion policies and promoting intercultural relations. This study also relies on the grey literature produced both by the main promoters of this cause, and various State agencies as well as interviews with both kinds of actors. These empirical data are examined through two approaches: first the analysis of the relations between knowledge and public policy; and second, the relations between organisations and public policy. The thesis shows that the idealistic dimension of this category promoting a harmonious management of intercultural relations has not been present very long in the government’’ agenda. However, this category has been used as a long-lasting regulation device for the interactions between street-level civil servants and immigrants constituents. It also shows that the institutionalization of this knowledge in an organization at the margin of the State and the strategies developed to fight a “racist public opinion” contributed to forge and feed a depoliticized antiracism. Investigating on a barely visible category, the thesis aims at giving an account of the process of the redefinition of the boundary between State and society which is at the heart of the pedagogical role of the State.
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"En flagrant délit" : la délinquance comme problème public au Chili

Araya-Moreno, Javiera 07 1900 (has links)
Au Chili, la délinquance est le problème public par excellence. Objet privilégié de l’attention des médias, sujet des débats électoraux et des recherches en sciences sociales, enjeu de politiques publiques, thème des sondages comme des conversations domestiques, la délinquance envahit la vie quotidienne. Ce surgissement constant dans la vie de tous les jours ne se fait pas nécessairement en tant que l’ensemble des délits qui a effectivement lieu dans le pays. C’est plutôt comme phénomène encadrant de multiples façons la vie quotidienne qu’elle se manifeste aux personnes et aux institutions. Si la délinquance est avant tout une question de vivre-ensemble, je propose dans cette thèse de l’aborder à travers une perspective de sociologie générale qui s’éloigne des approches criminologiques. Je mobilise un regard inspiré des littératures pragmatistes et portant sur la performativité du droit afin d’explorer la manière dont un type spécifique de délits – les flagrants délits – permet de comprendre ce qu’est la délinquance au Chili, la façon dont on en parle, ce qui se fait en son nom et les interactions qu’elle rend possibles. Mobilisant une approche ethnographique, la thèse analyse des données hétéroclites produites grâce à l’observation de conversations informelles, la lecture de documents officiels, de statistiques et d’articles de presse, entre autres. Elle inclut deux récits ethnographiques décrivant ce qui arrive dans les salles d’audience des tribunaux pénaux de première instance et dans une unité du ministère public, deux instances directement chargées du traitement judicaire des flagrants délits à Santiago. La thèse présente également trois articles scientifiques portant sur différents aspects de ce type de délits : leur traitement de la part des institutions en charge d’appliquer le droit pénal; la manière dont, dans des contextes judiciaires et autres, les personnes y font référence; la mise en place d’un permis de mobilité durant la pandémie de la covid-19, dont le résultat est la constitution d’un délit pouvant seulement être commis « en flagrance ». La thèse revient enfin sur le rôle de l’État dans la gestion de la délinquance, suggérant que dans le cas des flagrants délits s’opère un travail constant de production de la distance entre l’administration, les justiciables et leurs drames. / In Chile, crime is central to public discourse. As the focus of media coverage, the subject of electoral debates and social science research, a public policy issue, and the topic of polling and domestic conversation, crime invades daily life. This quotidian assertion of presence is not necessarily reflective of the ensemble of criminal acts that are committed in the country, but rather acts as a framework that structures daily life for both individuals and institutions. If crime is above all then a collective, social question, I propose in this thesis to examine it from a general sociological perspective that distances itself from criminological approaches. Drawing inspiration from pragmatist scholarship, my work focuses on the performativity of law in order to explore the ways in which a specific form of infraction – those caught in the act, or in flagrante delicto – allows us to understand crime in Chile, how it is talked about, what is done in its name, and the interactions it makes possible. The thesis takes an ethnographic approach, analyzing heterogeneous data produced through observation of informal conversations and research in official documents, statistics, and newspaper articles, amongst other sources. It includes two ethnographic accounts describing what happens in the courtrooms of the penal tribunal and in a unit of the public ministry, two institutions directly responsible for flagrante delicto cases in Santiago. The dissertation also contains three scientific studies dealing with different aspects of these types of infractions: their treatment by the institutions that apply penal law; the ways in which, in legal contexts or otherwise, people make reference to them; the creation of a pass system during the COVID-19 pandemic, the result of which was the constitution of an offence that could only be committed “in flagrante.” Finally, the thesis returns to the role of the State in the management of crime, suggesting that behind its treatment of flagrante delicto cases operates a constant production of distance between the legal apparatus, the accused, and their personal dramas. / En Chile, la delincuencia es el problema público por excelencia. Tema de común medios, de debates electorales, de investigaciones en ciencias sociales, de políticas públicas, de encuestas y de conversaciones domésticas, la delincuencia invade la vida cotidiana. Su aparición constante en la vida de todos los días no se da necesariamente en la forma del conjunto de delitos que tiene efectivamente lugar en el país, sino que más bien como fenómeno que enmarca de múltiples maneras la vida cotidiana de personas y de instituciones. Como la delincuencia es sobre todo una cuestión de convivencia, en esta tesis propongo abordarla a través de una perspectiva de sociología general que se aleja de enfoques criminológicos. Utilizo una mirada inspirada de literaturas pragmatistas y que tratan sobre la performatividad del derecho con el fin de explorar la manera en que un tipo específico de delitos – los delitos flagrantes – permite comprender lo que es la delincuencia en Chile, la manera en que se habla de ella, lo que se hace en su nombre y las interacciones que vuelve posibles. Basándose en un enfoque etnográfico, la tesis analiza datos heteróclitos producidos gracias a la observación de conversaciones informales, la lectura de documentos oficiales, de estadísticas y de artículos de prensa, entre otros. Ella incluye dos relatos etnográficos que describen lo que ocurre en las salas de audiencia de tribunales de primera instancia y en una unidad del ministerio público, dos instancias directamente encargadas del tratamiento judicial de los delitos flagrantes en Santiago. La tesis presenta igualmente tres artículos científicos que tratan diferentes aspectos de este tipo de delitos: su tratamiento por parte de las instituciones encargadas de aplicar el derecho penal, la manera en que, en contexto judiciales y otros, las personas se refieren a éstos, y la implementación de un permiso de movilidad durante la pandemia del covid-19, cuyo resultado fue la creación de un delito que sólo puede ser cometido “en flagrancia”. La tesis se refiere finalmente al rol del Estado en la gestión de la delincuencia, sugiriendo que en el caso de los delitos flagrantes opera un trabajo de constante producción de la distancia entre la administración, los justiciables y sus dramas.
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Les politiques de la réforme éducative en Haïti, 1979-2013 : de la logique socioprofessionnelle des acteurs politico-administratifs à la situation des établissements scolaires du département de la Grand-Anse / The policies of educational reform in Haiti, 1979-2013 : from socio-professional principles of political-administrative protagonists to the situation of schools in Grand-Anse

St Fort, Jean Louiner 07 September 2016 (has links)
Cette recherche a pour objet l'analyse des politiques de la réforme éducative en Haïti, de 1979 à 2013. Nous considérons, en effet, une action publique en éducation comme une figure exemplaire des politiques publiques. Nous adoptons une approche analytique flexible suivant quatre grandes étapes cycliques, à savoir : la mise à l'agenda, la programmation, la mise en œuvre et l'évaluation. Dans cet ordre d'idées, nous développons notre argumentation en deux grandes parties. Dans la première partie, nous exposons les trois aspects suivants : 1) les hypothèses relatives au profil actuel et historique d'Haïti ; 2) les hypothèses relatives à notre approche plurielle d'analyse des politiques publiques ; 3) les deux groupes d'impératifs contradictoires dans les arrangements politico-administratifs des politiques éducatives en Haïti. Dans la seconde partie, nous essayons de réaliser une analyse interprétative des résultats de nos deux enquêtes qualitative et quantitative. Nous tentons de mettre en évidence la "démocratisation uniforme" de l'enseignement en Haïti, au cours des trois dernières décennies. En guise d'ouverture pour des recherches ultérieures, nous maintenons une approche constructiviste des problèmes publics. A notre sens, le système éducatif haïtien est un "construit social" qui résiste aux politiques de la réforme éducative, de 1979 à 2013. Il nous semble donc pertinent de chercher à approfondir les grands enjeux de la "déconstruction" et de la "reconstruction" pour favoriser la "démocratisation égalisatrice" de l'enseignement en Haïti. / This research dealt with the public policy analysis of educational reform in Haiti from 1979 to 2013. I regarded public action in education as an illustrative example of public policy. Then I adopted a flexible analytical approach that contains four cyclic stages, namely: the agenda setting, programming, implementation and evaluation. In this vein, I developed the argumentation in two parts. In the first part, I presented the following three aspects: 1) hypotheses relating to current and historical profile of Haiti; 2) hypotheses relating to the pluralistic approach to public policy analysis; 3) the two groups of conflicting requirements in the political-administrative arrangements of educational policies in Haiti. In the second part, I tried to do an interpretative analysis of the results of both qualitative and quantitative research. I tried to emphasize the "uniform democratization" of education in Haiti during the past three decades. As an opening for further research, I maintained a constructivist approach to social problems. In my view, the Haitian educational system was a "social construct" that resisted the policies of educational reform from 1979 to 2013. So it seems appropriate to go deeper into the major issues of the "deconstruction" and "reconstruction" in order to promote the "equalizing democratization" of education in Haiti.

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