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Religión, espacio y política en la España del siglo XX : el Congreso Eucarístico Internacional / Croyances, espaces et politique dans l'Espagne du XXe siècle : les congrès eucharistiques internationaux / Faith, urban space, culture and politics in XXth century Spain : the International Eucharistic CongressNuñez- Bargueño, Natalia 08 December 2018 (has links)
Le Congrès Eucharistique International est l’un des événements de masse les plus significatifs du catholicisme contemporain. À mi-chemin entre la modernité et la tradition, il s’agit d’un phénomène de mobilisation des fidèles comparable à des événements de masse laïcs, tels que l´Exposition Universelle, les congrès scientifiques et politiques, et même les Jeux Olympiques. Notre travail fait une étude comparative de deux des trois Congrès Internationaux qui ont eu lieu en Espagne (Madrid 1911 et Barcelone 1952). Ces assemblées catholiques sont un vaste et riche champ pour la recherche du point de vue des études transdisciplinaires, et en particulier de la perspective de l’histoire culturelle, car chaque célébration implique une convergence particulière d’intérêts multiples (religieux, politiques, économiques, spatiaux, symboliques, etc.). Tandis que pour la première partie de la thèse nous avons fait une contextualisation historique approfondie de chaque congrès (locale, nationale et internationale), pour la deuxième partie, nous avons opté pour une perspective comparative et diachronique autour de deux thématiques essentielles pour l´étude des faits religieux contemporains : catholicisme espagnol et modernité (chapitre 5), et catholicisme espagnol et espace urbain (chapitre 6). La perspective spatiale de notre sixième chapitre est très importante, car, dans le cadre espagnol, il n’existe à ce jour que très peu d’études approfondies sur la religion comme un facteur de transformation de la ville, et inversement, de la ville comme un élément de modernisation du catholicisme contemporain. / The International Eucharistic Congress is one of the most striking mega events organized by the Catholic Church in late modernity. Its hybrid nature (both traditional and modern, secular and spiritual), the fact that it has been celebrated since the end of the XIXth century in all five continents, and the imposing multitudes it gathers, make it an extraordinary object of study for the field of Religion and History. Despite its being mainly conservative in nature, its celebration has also allowed for restricted, but fundamental, religious innovation, gradually allowing the Church to creatively face the challenges of an increasingly less observant modern society. Spain has celebrated the IEC on three occasions: Madrid 1911, Barcelona 1952 and Seville 1993. Our work wishes to establish a rich comparison between the first two. We will first situate the 1911 and 1952 celebrations in their local, national and international historical contexts. Then, in the second part of our work, we will study both celebrations from a diachronic and thematic perspective, namely, the relation of Spanish Catholicism both to Modernity (to the emergence of mass culture and society) and to Urban Space. Taking a postsecular point of view, we will emphasize the fact that the place, role, meaning, and identity of religion in Spain have changed in tandem with modernity’s social, economic, political and cultural transformations. Ultimately, inspired by both by S. Juliá´s revision of the historical metanarrative that considered Spain as Modernity´s failure/“anomaly”, and by F. Montero´s call to develop a Cultural History of Spanish Catholicism, our study wishes to critically reevaluate the role that History has traditionally ascribed to Catholicism in Contemporary Spain.
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L'organisation des pouvoirs publics territoriaux en Libye : pour une meilleure répartition des compétences en aménagement du territoire / The territorial organizationof public authorities in Libya : for a better distribution of skills in territory planingTwati, Mahfod 10 February 2012 (has links)
La Libye est l’un des pays arabes les plus importants du fait de sa grande richesse pétrolière, ainsi que de sa situation stratégique, en bord de Méditerranée et proche du Sud de l’Europe. Cependant, depuis son indépendance en 1951, elle a connu différents mouvements politiques ayant généré une influence considérable sur tous les domaines de la vie en Libye ; de ce fait, cette étude traite en premier lieu l’influence des mouvements politiques, de l’indépendance en 1951 jusqu’à la chute de Kadhafi en 2011, sur l’organisation des pouvoirs publics territoriaux. Cette influence s’est caractérisée par une instabilité de cette organisation ainsi que de l’aménagement du territoire. Se basant sur cette réalité, nous avons analysé dans cette étude les moyens mis en place par les gouverneurs libyens d’utiliser cette organisation dans le but de garantir la permanence de leur pouvoir, en maintenant notamment une constante insécurité juridique et administrative. Cette instabilité organisationnelle et l’insécurité juridique ont eu un impact majeur sur le processus d’aménagement du territoire. En effet, les pouvoirs territoriaux devraient être en mesure de tenir un rôle large afin de mener à bien ce processus, rôle issu des rapports directs qu’ils entretiennent avec le peuple et ses besoins. Cette relation devrait constituer le principe premier de l’organisation des pouvoirs à tous les niveaux. Ainsi en deuxième lieu, nous avons étudié l’influence de l’insécurité juridique et de l’instabilité de l’organisation des pouvoirs territoriaux sur le processus d’aménagement du territoire. Cet impact est relatif à la répartition des compétences en planification urbaine et aux appareils locaux de contrôle, ce qui a entrainé à son tour un arrêt de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans et des schémas de développement. De tels troubles ne pouvaient que mener à une remise en question de l’efficacité des solutions proposées par les autorités compétentes pour réduire les problèmes de l’accès aux services nécessaires pour tous les citoyens. / Libya is one of the most important Arab countries due to its great oil wealth and its strategic geographic position, along the Mediterranean sea and close to southern Europe. However, since it’s independence in 1951, it has experienced different political movements which had left a great influence, on all aspects of life in Libya. From this fact, our study deals first of all with the influence of political movements, since independence in 1951 until the fall of Qaddafi in 2011, and the structure of locale public territorial authorities. This infuence has been characterized by the instability of the organization and the planning of local public territorial authorities. This study is based on the analysis, which is the use of the instability as mean to ensure the durability of power, including maintaining a constant legal and administrative uncertainty. This territorial structure instability and legal uncertainty has had a major impact on the process of planning of local government. Indeed, the territorial authority should be able to carry out this process, and playing a role which comes from a direct relationship of the people and their needs. This relationship should be the first principle of the organization of power at all levels. Secondly, we studied the influence of legal uncertainty and instability in the organization of territorial authorities on the process of planning at the local level. This impact is linked to the sharing of competences in urban planning and local control apparatus, which in turn led to an interruption of the enlargement and implementation of plans and development schemes. Such disorders could only lead to troubling the effectiveness of solutions proposed by the competent authorities to reduce the problems of access to necessary services required by all citizens.
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Histoire(s) et historiographie du cinéma en France : 1896-1953Gauthier, Philippe 11 1900 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans la lignée des récents travaux de réévaluation de l’histoire des études cinématographiques. Son objectif est de réviser la conception actuelle de l’historiographie du cinéma en France de 1896 jusqu’au début des années 1950 en remettant en question la vision homogène du courant historique de l’histoire traditionnelle du cinéma telle que l’ont présentée les tenants de la nouvelle histoire du cinéma.
Cette thèse se divise en trois parties. J’expose dans la première mon cadre et mon principal outil d’analyse. Je présente l’opération historiographique telle que définie par Michel de Certeau, soit comme le croisement d’un lieu social marqué par des cadres intellectuels dominants, d’un ensemble de procédures dont l’historien se sert pour sélectionner ses sources et construire les faits, et enfin, d’une écriture qui implique l’élaboration d’un système de relations entre les différents faits construits. Je décris ensuite les courants historiques en France des années 1870 jusqu’au début des années 1950. Ce panorama me permet de mieux identifier les échanges, les emprunts et les enrichissements qui se sont opérés entre l’histoire et l’histoire du cinéma durant cette période.
Dans la deuxième partie, je « construis » depuis l’intérieur d’un vaste ensemble de discours d’historiens du cinéma, d’historiens de la culture et de théoriciens du cinéma ce qui deviendra la conception dominante de l’historiographie du cinéma. Je montre qu’elle est élaborée par ceux que plusieurs commentateurs nomment les nouveaux historiens du cinéma et qu’elle se réduit à la succession de deux grands courants historiques : l’histoire traditionnelle et la nouvelle histoire du cinéma. J’expose ensuite comment cet acte de périodisation est instrumentalisé par ceux qui l’effectuent. L’objectif des nouveaux historiens n’est pas d’exhumer la pluralité des écritures de l’histoire du cinéma, mais plutôt de mettre en évidence la rupture qu’ils opèrent au sein de l’historiographie du cinéma. L’examen de la place accordée au dispositif cinématographique Hale’s Tours dans les histoires générales parues avant et après le Congrès de Brighton me permet finalement d’atténuer la rupture entre ces deux courants historiques.
Dans la troisième partie, j’engage l’examen de plusieurs manières d’approcher l’histoire du cinéma. J’identifie différentes ruptures dans l’historiographie française du cinéma concernant l’objet historique que les historiens se donnent, les outils conceptuels qu’ils convoquent et leurs relations aux sources qu’ils utilisent. Ces études de cas me permettent au final de témoigner de la richesse de l’historiographie française du cinéma avant le début des années 1950. / This thesis is one of several recent works to re-evaluate the history of film studies. Its goal is to revise the present-day conception of film historiography in France from 1896 to the early 1950s by calling into question the view of traditional film history as homogeneous portrayed by the new film historians.
This thesis is divided into three sections. In the first, I describe my tools and analytical framework. I discuss the historiographical operation as it defined by Michel de Certeau, as the three-way encounter of a social space marked by dominant intellectual frameworks, a range of procedures used by historians to select their sources and construct events, and, finally, the writing of history, which involves creating a system of relations between the various events so constructed. I then describe historical currents in France from the 1870s to the early 1950s. This survey enables me to better identify the exchanges, borrowings and enrichments that occurred during this period between history and film history.
In the second part, I “construct” from within a vast range of discourses – those of film historians, cultural historians and film theorists – the dominant conception of film historiography. I show that it is created by product of those who are known by many commentators as the new film historians and that it is reduced as the succession of two great historical currents: traditional film history and new film history. I then discuss how this periodisation has been instrumentalised by those who created it. The goal of the new historians is not to bring to light the plurality of writings on film history, but rather to show the break that they have brought about in film historiography. Finally, a discussion of the role accorded to the mode of film exhibition known as Hale’s Tours in general film histories published before and after the Brighton Congress enables me to soften the break between these two historical currents.
In the third part, I examine several ways of approaching film history. I identify various breaks in film historiography in France with respect to the historical topic historians adopt, the conceptual tools they call upon and the relations between these historians and the sources they employ. These case studies, finally, enable me to document the wealth of film historiography in France before the early 1950s. / Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal et à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne.
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Histoire(s) et historiographie du cinéma en France : 1896-1953Gauthier, Philippe 11 1900 (has links)
Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal et à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne. / Cette thèse s’inscrit dans la lignée des récents travaux de réévaluation de l’histoire des études cinématographiques. Son objectif est de réviser la conception actuelle de l’historiographie du cinéma en France de 1896 jusqu’au début des années 1950 en remettant en question la vision homogène du courant historique de l’histoire traditionnelle du cinéma telle que l’ont présentée les tenants de la nouvelle histoire du cinéma.
Cette thèse se divise en trois parties. J’expose dans la première mon cadre et mon principal outil d’analyse. Je présente l’opération historiographique telle que définie par Michel de Certeau, soit comme le croisement d’un lieu social marqué par des cadres intellectuels dominants, d’un ensemble de procédures dont l’historien se sert pour sélectionner ses sources et construire les faits, et enfin, d’une écriture qui implique l’élaboration d’un système de relations entre les différents faits construits. Je décris ensuite les courants historiques en France des années 1870 jusqu’au début des années 1950. Ce panorama me permet de mieux identifier les échanges, les emprunts et les enrichissements qui se sont opérés entre l’histoire et l’histoire du cinéma durant cette période.
Dans la deuxième partie, je « construis » depuis l’intérieur d’un vaste ensemble de discours d’historiens du cinéma, d’historiens de la culture et de théoriciens du cinéma ce qui deviendra la conception dominante de l’historiographie du cinéma. Je montre qu’elle est élaborée par ceux que plusieurs commentateurs nomment les nouveaux historiens du cinéma et qu’elle se réduit à la succession de deux grands courants historiques : l’histoire traditionnelle et la nouvelle histoire du cinéma. J’expose ensuite comment cet acte de périodisation est instrumentalisé par ceux qui l’effectuent. L’objectif des nouveaux historiens n’est pas d’exhumer la pluralité des écritures de l’histoire du cinéma, mais plutôt de mettre en évidence la rupture qu’ils opèrent au sein de l’historiographie du cinéma. L’examen de la place accordée au dispositif cinématographique Hale’s Tours dans les histoires générales parues avant et après le Congrès de Brighton me permet finalement d’atténuer la rupture entre ces deux courants historiques.
Dans la troisième partie, j’engage l’examen de plusieurs manières d’approcher l’histoire du cinéma. J’identifie différentes ruptures dans l’historiographie française du cinéma concernant l’objet historique que les historiens se donnent, les outils conceptuels qu’ils convoquent et leurs relations aux sources qu’ils utilisent. Ces études de cas me permettent au final de témoigner de la richesse de l’historiographie française du cinéma avant le début des années 1950. / This thesis is one of several recent works to re-evaluate the history of film studies. Its goal is to revise the present-day conception of film historiography in France from 1896 to the early 1950s by calling into question the view of traditional film history as homogeneous portrayed by the new film historians.
This thesis is divided into three sections. In the first, I describe my tools and analytical framework. I discuss the historiographical operation as it defined by Michel de Certeau, as the three-way encounter of a social space marked by dominant intellectual frameworks, a range of procedures used by historians to select their sources and construct events, and, finally, the writing of history, which involves creating a system of relations between the various events so constructed. I then describe historical currents in France from the 1870s to the early 1950s. This survey enables me to better identify the exchanges, borrowings and enrichments that occurred during this period between history and film history.
In the second part, I “construct” from within a vast range of discourses – those of film historians, cultural historians and film theorists – the dominant conception of film historiography. I show that it is created by product of those who are known by many commentators as the new film historians and that it is reduced as the succession of two great historical currents: traditional film history and new film history. I then discuss how this periodisation has been instrumentalised by those who created it. The goal of the new historians is not to bring to light the plurality of writings on film history, but rather to show the break that they have brought about in film historiography. Finally, a discussion of the role accorded to the mode of film exhibition known as Hale’s Tours in general film histories published before and after the Brighton Congress enables me to soften the break between these two historical currents.
In the third part, I examine several ways of approaching film history. I identify various breaks in film historiography in France with respect to the historical topic historians adopt, the conceptual tools they call upon and the relations between these historians and the sources they employ. These case studies, finally, enable me to document the wealth of film historiography in France before the early 1950s.
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Le discours américain sur le terrorisme : Constitution, évolution et contextes d’énonciation (1972-1992) / The American discourse on terrorism : Constitution, evolution and contexts of enunciation (1972-1992)Brulin, Rémi 19 November 2011 (has links)
Depuis les attaques du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, D.C. le terme de « terrorisme » a pris une place prépondérante dans le discours politique américain. Profondément péjoratif et s’accompagnant indéfectiblement d’une forte condamnation morale, il a été utilisé afin d’expliquer et justifier le recours à la force armée dans de multiples régions de monde et l’imposition de limites aux libertés civiles des citoyens américains, et ce malgré l’absence de définition claire de ce concept au niveau américain comme au niveau international. Le discours américain sur le terrorisme fit son apparition sur la scène politique durant la dernière décennie de la Guerre froide, l’Union Soviétique et ses alliés « totalitaires » étant décrits par Ronald Reagan comme recourant au « terroriste international » afin d’assouvir leurs velléités hégémoniques et de mener une véritable guerre contre l’ensemble du monde civilisé, d’abord en Amérique centrale puis, de plus en plus souvent, au Moyen-Orient. Le président américain, s’exprimant dans un contexte d’énonciation protégé, n’eut jamais à proposer de définition explicite de ce terme. Les débats devant le Congrès, l’Assemblée Générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies révèlent eux par contre que ce concept était à l’époque fortement contesté au sein du pouvoir américain tout comme au niveau international, et que les représentants du gouvernement américain défendirent non pas un mais de multiples discours très différents les uns des autres et adaptés aux contextes d’énonciation propre à chacun de ces forums. Grâce à cette compartimentation rendue possible par l’absence d’une définition claire et acceptée par tous du « terrorisme », mais aussi au rôle joué par les experts et les médias, le discours américain put ainsi s’imposer malgré ses contradictions flagrantes, et après l’interlude des années 1990, faire son retour triomphant après le 11 septembre 2001. / Since the attacks of September 11, 2001 against New York and Washington, D.C., the term of « terrorism » took a dominating place in the American political speech. Deeply pejorative and always accompanied by a strong moral judgment, it has been used to explain and justify the use of force in several regions around the world and curbs on the civil liberties of American citizens, all in spite of the absence of a clear definition of this concept at the American as well as at the international level. The American discourse on terrorism made its appearance on the political scene during the last decade of the Cold war, the Soviet Union and its « totalitarian » allies being described by Ronald Reagan as resorting to « international terrorism » in order to fulfill their hegemonic goals and as waging a war against the whole civilized world, initially in Central America and then, more and more often, in the Middle East.The American president, expressing himself in a protected context, never had to put forth an explicit definition of the term. However, the debates in Congress, at the General Assembly and the Security Council of the United Nations reveal that this concept was strongly disputed at the time both within the American government and at the international level, and that the representatives of the American government defended not one but multiple and very different discourses, each adapted to its specific context of enunciation. Through this process of compartmentalization, made possible by the absence of a clear and widely-accepted definition of « terrorism » but also by the role played by experts and the media, the American discourse was able to impose itself on the political scene in spite of its internal contradictions and, after the interlude of the 1990s, to complete its triumphant comeback after September 11, 2001.
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Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question / Histoire croisée zwischen französischen und deutschen Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts: die Frage der Landschaftskunde. / Histoire croisée between French and German geographers in the firts half of the 20th century : the landscape geography (Landschaftskunde) put into questionHallair, Gaëlle Frédérique 26 February 2011 (has links) (PDF)
Diese Dissertation über Epistemologie der Geographie befasst sich mit dem Problem, wie sich französische und deutsche Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf das Konzept der Landschaftskunde stützten, sei es um Ihre Forschungsdisziplin zu definieren, sei es bei ihrer praktischen Arbeit als Geographen. Im Rahmen der histoire croisée von Michael Werner versuche ich, die Wissenszirkulation zwischen französischen und deutschen Geographen aufzuzeigen. Zu diesem Zweck verflechte ich die semantischen, terminologischen, bibliographischen, institutionalen und thematischen Analysen zum Thema Landschaft. Ich betone dabei die Spannungsfelder, die Ähnlichkeiten und die Zusammenhängen zwischen Landschaftskunde, Länderkunde und géographie régionale.
Der erste Teil stellt zunächst den Kontext der deutsch-franösischen Beziehungen hinsichtlich der Landschaftskunde dar. Dafür untersuche ich die landschaftlichen Begriffe, ihre problematischen Übersetzungen, ihre semantischen Entwicklung und ihre Rezeption durch geographischen Zeitschriften.
Im Zentrum des zweiten Teils stehen die Akteure und die verschiedenen möglichen Optionen, die der Landschaftsbegriff in Deutschland und in Frankreich für die Definition der Geographie bietet. Einerseits interessiere ich mich für die akademischen Geographen: Auf deutscher Seite Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz und besonders Passarge, auf der französischen Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier und Cholley. Andererseits werden die Menschen, die das Wissen übermitteln, betrachtet und typisiert, als « passeurs » / « Übermittler » (wie die Redakteure der bibliographischen Notizen), als « tiers » / « Dritte » (wie belgische oder amerikanische Geographen, die das französische und deutsche geographische Material weiterverarbeiten) und als « pivot » / « Schlüsselfiguren » (wie Davis, im Spiegel dessen die französischen und deutschen Geographen die Methodologie, Praxis und Definition der Geogaphie erörtern).
Der dritte Teil analysiert schließlich, wie geographische Begriffe und Arbeitspraktiken bei wichtigen Zusammentreffen von Geographen thematisiert wurden: der Landschaftsbegriff bei den internationalen geographischen Kongressen und die Feldforschungen in der Geomorphologie bei internationalen Exkursionen. Grundlage der letzteren Analyse ist die Untersuchung von Notizbüchern der Teilnehmer. / Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale.
La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie.
La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ».
Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco-allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. / In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography.
The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews.
The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ».
At least, the third part analyses two priviledged scenes of the French-German meetings : the landscape session at the International Geographical Congress, and the landscape on the field of geomorphology thanks to international excursions and notebooks. / História cruzada (histoire croisée) entre os geógrafos franceses e alemães na primeira metade do século XX: a geografia da paisagem (Landschaftskunde) em questão.
Nesta tese, na epistemologia da geografia, eu quero saber como os geógrafos franceses e alemães da primeira metade do século XX contam como base na geografia da paisagem para definir a geografia e / ou praticá-la. A geografia da paisagem, que tem o objetivo principal do conceito de paisagem, é tanto uma metodologia que uma prática. Usando a estrutura da história cruzada, desenvolvida por Michael Werner, eu tento mostrar a circulação de conhecimentos entre os geógrafos franceses e alemães: por isso cruzo dados da semântica, terminologia, bibliografias, institucional e temática da paisagem .
Parte 1 discute o contexto das relações franco-alemãs sobre a geografia da paisagem, por isso estudo os conceitos de paisagem, os problemas de tradução e seu desenvolvimento semântico, bem como a sua recepção através de revistas de geografia.
Parte 2 foco a análise sobre os atores e as opções disponíveis na Alemanha como na França, para definir o conceito de paisagem na geografia. A ênfase é colocada sobre aqueles que fornecem a circulação do conhecimento: os « intermédiarios » (« passeurs »), « o terceiro » (« tiers »), « o pivô » (« pivot »).
Por fim, a Parte 3 permite abordar duas cenas previlegiadas pelo o encontro franco-alemão : a paisagem ao Congresso Internacional de Geografia e a geomorfologia através excursaos internacionais e estudo dos cadernos de campo. / Histoire Croisée entre géografos Franceses y Alemanes en la primera mitad del siglo XX : la geografìa de dicho paisaje ( Landschaftskunde).
Esta tesis en Epistemología de la Geografìa apunta a saber en qué medida y cómo los geógrafos franceses y alemanes de la primera mitad del Siglo XX se apoyan en la geografìa del paisaje para definir su disciplina y/o para practicarla. Utilisando la metodología de la Histoire croisée desarrollada por Michael Wener, se examina los modos de circulación del saber entre los geógrafos franceses y alemanes, valiendose de aproximaciones terminológicas, bibliogràficas, semànticas, institucionales y temàticas sobre un conjunto de lecturas cruzadas concernientes al tema del paisaje y al de la geogafìa del paisaje. Se insiste sobre las tensiones, las similitudes y las articulaciones entre geografìa del paisaje y geografìa regional.
La parte 1 presenta el contexto de las relaciones franco-alemanas que conciernen la geografìa del paisaje; de ahí el estudio de los conceptos destinados a producir un efecto de paisaje natural, los problemas de su traducción y de su evolución semàntica, al igual que la recepción en las revistas de geografìa.
La parte 2 centra el anàlisis sobre los actores y sobre las posibles opciones ofrecidas por el concepto de paisaje tanto en Alemania como en Francia para definir la geografìa. El énfasis por una parte, està puesto en los geógrafos académicos: Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz y sobre todo, Passarge, al igual que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, clozier y Cholley. Por otra parte, el texto està consagrado a los autores, que aseguran una circulación del saber, de las filtraciones y de las reconfiguraciones, y que yo defino como los « passeurs », los « tiers » y los « pivots ».
Para terminar, la parte 3 permite abordar dos escenas privilegiadas del encuentro franco-alemàn: la sección, Paisaje de los Congresos Internacionales de geografìa y el anàlisis del espacio cercano efectuado en geomorfologìa, via las excursiones internacionales y el estudio de cuardernos de campo.
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Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en questionHallair, Gaëlle Frédérique 09 October 2010 (has links)
Diese Dissertation über Epistemologie der Geographie befasst sich mit dem Problem, wie sich französische und deutsche Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf das Konzept der Landschaftskunde stützten, sei es um Ihre Forschungsdisziplin zu definieren, sei es bei ihrer praktischen Arbeit als Geographen. Im Rahmen der histoire croisée von Michael Werner versuche ich, die Wissenszirkulation zwischen französischen und deutschen Geographen aufzuzeigen. Zu diesem Zweck verflechte ich die semantischen, terminologischen, bibliographischen, institutionalen und thematischen Analysen zum Thema Landschaft. Ich betone dabei die Spannungsfelder, die Ähnlichkeiten und die Zusammenhängen zwischen Landschaftskunde, Länderkunde und géographie régionale.
Der erste Teil stellt zunächst den Kontext der deutsch-franösischen Beziehungen hinsichtlich der Landschaftskunde dar. Dafür untersuche ich die landschaftlichen Begriffe, ihre problematischen Übersetzungen, ihre semantischen Entwicklung und ihre Rezeption durch geographischen Zeitschriften.
Im Zentrum des zweiten Teils stehen die Akteure und die verschiedenen möglichen Optionen, die der Landschaftsbegriff in Deutschland und in Frankreich für die Definition der Geographie bietet. Einerseits interessiere ich mich für die akademischen Geographen: Auf deutscher Seite Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz und besonders Passarge, auf der französischen Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier und Cholley. Andererseits werden die Menschen, die das Wissen übermitteln, betrachtet und typisiert, als « passeurs » / « Übermittler » (wie die Redakteure der bibliographischen Notizen), als « tiers » / « Dritte » (wie belgische oder amerikanische Geographen, die das französische und deutsche geographische Material weiterverarbeiten) und als « pivot » / « Schlüsselfiguren » (wie Davis, im Spiegel dessen die französischen und deutschen Geographen die Methodologie, Praxis und Definition der Geogaphie erörtern).
Der dritte Teil analysiert schließlich, wie geographische Begriffe und Arbeitspraktiken bei wichtigen Zusammentreffen von Geographen thematisiert wurden: der Landschaftsbegriff bei den internationalen geographischen Kongressen und die Feldforschungen in der Geomorphologie bei internationalen Exkursionen. Grundlage der letzteren Analyse ist die Untersuchung von Notizbüchern der Teilnehmer. / Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale.
La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie.
La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ».
Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco-allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. / In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography.
The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews.
The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ».
At least, the third part analyses two priviledged scenes of the French-German meetings : the landscape session at the International Geographical Congress, and the landscape on the field of geomorphology thanks to international excursions and notebooks. / História cruzada (histoire croisée) entre os geógrafos franceses e alemães na primeira metade do século XX: a geografia da paisagem (Landschaftskunde) em questão.
Nesta tese, na epistemologia da geografia, eu quero saber como os geógrafos franceses e alemães da primeira metade do século XX contam como base na geografia da paisagem para definir a geografia e / ou praticá-la. A geografia da paisagem, que tem o objetivo principal do conceito de paisagem, é tanto uma metodologia que uma prática. Usando a estrutura da história cruzada, desenvolvida por Michael Werner, eu tento mostrar a circulação de conhecimentos entre os geógrafos franceses e alemães: por isso cruzo dados da semântica, terminologia, bibliografias, institucional e temática da paisagem .
Parte 1 discute o contexto das relações franco-alemãs sobre a geografia da paisagem, por isso estudo os conceitos de paisagem, os problemas de tradução e seu desenvolvimento semântico, bem como a sua recepção através de revistas de geografia.
Parte 2 foco a análise sobre os atores e as opções disponíveis na Alemanha como na França, para definir o conceito de paisagem na geografia. A ênfase é colocada sobre aqueles que fornecem a circulação do conhecimento: os « intermédiarios » (« passeurs »), « o terceiro » (« tiers »), « o pivô » (« pivot »).
Por fim, a Parte 3 permite abordar duas cenas previlegiadas pelo o encontro franco-alemão : a paisagem ao Congresso Internacional de Geografia e a geomorfologia através excursaos internacionais e estudo dos cadernos de campo. / Histoire Croisée entre géografos Franceses y Alemanes en la primera mitad del siglo XX : la geografìa de dicho paisaje ( Landschaftskunde).
Esta tesis en Epistemología de la Geografìa apunta a saber en qué medida y cómo los geógrafos franceses y alemanes de la primera mitad del Siglo XX se apoyan en la geografìa del paisaje para definir su disciplina y/o para practicarla. Utilisando la metodología de la Histoire croisée desarrollada por Michael Wener, se examina los modos de circulación del saber entre los geógrafos franceses y alemanes, valiendose de aproximaciones terminológicas, bibliogràficas, semànticas, institucionales y temàticas sobre un conjunto de lecturas cruzadas concernientes al tema del paisaje y al de la geogafìa del paisaje. Se insiste sobre las tensiones, las similitudes y las articulaciones entre geografìa del paisaje y geografìa regional.
La parte 1 presenta el contexto de las relaciones franco-alemanas que conciernen la geografìa del paisaje; de ahí el estudio de los conceptos destinados a producir un efecto de paisaje natural, los problemas de su traducción y de su evolución semàntica, al igual que la recepción en las revistas de geografìa.
La parte 2 centra el anàlisis sobre los actores y sobre las posibles opciones ofrecidas por el concepto de paisaje tanto en Alemania como en Francia para definir la geografìa. El énfasis por una parte, està puesto en los geógrafos académicos: Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz y sobre todo, Passarge, al igual que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, clozier y Cholley. Por otra parte, el texto està consagrado a los autores, que aseguran una circulación del saber, de las filtraciones y de las reconfiguraciones, y que yo defino como los « passeurs », los « tiers » y los « pivots ».
Para terminar, la parte 3 permite abordar dos escenas privilegiadas del encuentro franco-alemàn: la sección, Paisaje de los Congresos Internacionales de geografìa y el anàlisis del espacio cercano efectuado en geomorfologìa, via las excursiones internacionales y el estudio de cuardernos de campo.
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