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O público organizado para a luta : Cinema do Povo na França e a resistência do movimento operário ao cinema comercial (1895-1914)

Mundim, Luiz Felipe Cezar January 2016 (has links)
La thèse examine la relation entre le mouvement ouvrier français et le cinéma au début du XXe siècle, plus précisément de 1895 à 1914. Elle s’articule autour de l’expérience spécifique de la coopérative Cinéma du Peuple, qui a duré d’octobre 1913 à juillet 1914. La coopérative Cinéma du Peuple participa à l’adhésion d’une partie des militants aux ressources du cinéma, sensible à partir de 1909, date à laquelle le processus d’industrialisation du film en France était déjà très avancé. Transmise au-delà de 1914, l’expérience du Cinéma du Peuple, première tentative ouvrière organisée d’appropriation du cinéma, a posé les fondements d’un nouveau terrain d’intervention en vue d’une hégémonie dans le champ culturel prolongée jusqu’à nos jours. L’hypothèse est que le public – catégorie d’analyse dans une échelle alternative de celle de masse, ou de spectateur – a montré, avec l’expérience du Cinéma du Peuple, qu’il n’est pas, par nature et de façon irrévocable, prisonnier des films commerciaux et des intérêts des distributeurs. À partir des notions de répertoire d’action, et de l’expérience de la domination idéologique par le cinéma commercial, nous nous efforçons de cerner les contours de ce public, pour partie confondu avec celui du mouvement ouvrier, notamment au moyen des trajectoires collectives et individuelles des initiateurs, propagandistes du Cinéma du Peuple et de ses spectateurs. En même temps, nous nous proposons de montrer à partir de l’analyse des films du Cinéma du Peuple le début de la formation d’un nouveau mode de représentation du monde ouvrier. / A tese examina a relação entre o movimento operário francês e o cinema no período de 1895 a 1914. Concentra-se na experiência da cooperativa Cinema do Povo que, tendo surgido em uma franca aproximação dos militantes com o cinema desde 1909, quando o processo industrialização do cinema na França já estava avançado, durou de outubro de 1913 a julho 1914. Transmitida para além de 1914, a experiência do Cinema do Povo, primeira tentativa organizada da classe trabalhadora de apropriação do cinema, lançou as bases de uma nova forma de intervenção frente à hegemonia do cinema comercial que se estende até os dias atuais. A hipótese é que o público – categoria de análise em escala alternativa à massa ou espectador – mostrou, com a experiência do Cinema do Povo, que não é de forma natural e irrevogável prisioneiro dos filmes comerciais e dos interesses dos distribuidores. A partir dos conceitos de repertório de ação, e a ideia de experiência da dominação ideológica do cinema comercial, nos esforçamos em identificar os contornos desse público que se identifica no movimento operário, principalmente por meio das trajetórias coletivas e individuais dos militantes. Ao mesmo tempo, temos a intenção de apresentar, a partir da análise dos filmes do Cinema do Povo, o início da formação de um novo modo de representação da classe trabalhadora. / The thesis examines the relationship between the French working class movement and the cinema at the beginning of the 20th century, specifically from 1895 to 1914. It focuses on the specific experience of the cooperative Cinéma du Peuple, which lasted from October 1913 to July 1914. The cooperative Cinéma du Peuple took part of militant cinema in France, wich was barely begun from 1909 on when the industrialization process of the film in France was already advanced. Transmitted beyond 1914, the experience of the Cinéma du Peuple, first working class movement organized attempt to film appropriation, laid the foundations of a new ground of intervention in a prolonged hegemony in the cultural field until the present days. The assumption is that the public – a category of analysis in an alternative scale than mass or spectator – showed, with the experience of Cinéma du Peuple, that it is not by nature and so irrevocable way a prisoner of the commercial films and the interests of distributors. From the concepts of repertoire of contention, and the experience of the ideological domination of commercial cinema, we strive to identify the contours of that public, partly coincident with the working class movement, mostly through collective and individual militants’ trajectories, propagandists of the Cinéma du Peuple and its public. At the same time, we intend to bring from the analysis of the Cinéma du Peuple’s films the beginning of the formation of a new mode of representation of the working class.
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Le « travail du sexe ». Genèses et usages d'une catégorie politique / « Sex work ». Genesis and uses of a political category

Simonin, Damien 14 September 2016 (has links)
La « prostitution » constitue actuellement un problème public en France, au croisement de luttes pour la réinsertion sociale ou la prévention sanitaire, contre les agressions ou pour l’obtention de droits. Différents collectifs se mobilisent pour imposer des définitions concurrentes entre deux pôles : l'abolition d'une « violence » et la reconnaissance d'un « travail ». De ces définitions découlent des revendications sur la réglementation de l'activité et la représentation du groupe.Partant de ce constat, cette thèse décrit la construction socio-historique du « travail sexuel » : la lutte d'un groupe minorisé pour s'approprier le pouvoir de définir le problème dont il fait l'objet. L'analyse part de la revendication de l'« invention » de la catégorie en 1978 aux États-Unis, jusqu'à l'adoption de la « loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel » en avril 2016 en France. Elle se fonde d'une part sur un corpus documentaire pour retracer la diffusion et les usages de la catégorie, d'autre part sur une trentaine d'entretiens avec des personnes impliquées dans ces mobilisations pour restituer leurs parcours et leurs positions.La thèse montre d'abord des usages et des sens variés du « travail sexuel » selon les contextes, s'inscrivant notamment dans le mouvement féministe, la lutte contre le VIH/sida ou les débats sur l'immigration. Elle montre aussi une appropriation partielle du problème avec l'émergence d'un mouvement de « travailleur·se·s sexuel·le·s » au niveau international et en France. Elle montre enfin les difficultés de ce mouvement à imposer sa définition du « travail » et les déplacements qui en résultent des espaces et des objets de la lutte. / “Prostitution" is currently a public problem in France, at the intersection of struggles for social rehabilitation or health prevention, against assaults or for rights. Different groups are mobilizing for competing definitions between two poles : the abolition of "violence" and the recognition of a "work". From these definitions follow claims for the regulation of the activity and the representation of the group. On this basis, the thesis describes the socio-historical construction of "sex work" : a struggling group for the power to define the problem which constitutes itself as a minority. The analysis begins at the "invention" of the category, which is claimed in 1978 in the United States, until the "loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel" adopted in April 2016 in France. It is partly based on documents to track the circulation and the uses of the category, and on thirty interviews with people involved in these protests to restore their career and their positions. The thesis first shows various uses and meanings of "sex work" in different contexts, thus joining the feminist movement, the fight against HIV / AIDS or debates on immigration. It also shows a partial ownership of the problem with the emergence of an international and french movement of “sex workers”. Finally, it shows the difficulties this movement finds to impose its definition of "work" and resulting displacements about spaces and objects of the struggle.
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Des manières critiques de faire du rap : pratiques artistiques, pratiques politiques : contribution à une sociologie de l'engagement des artistes / Critical rappers : Artistic practices, political practices : Contribution to a Sociology of Artists' political Commitment

Sonnette, Marie 01 October 2013 (has links)
A travers le parcours de dix rappeurs en France dans les années 2000, cette thèse se propose de renseigner des pratiques artistiques « critiques » ainsi que des pratiques d'engagement politique des artistes. Ce travail de recherche a été effectué à partir d'une enquête de terrain de six années mêlant des entretiens semi- directifs, des observations de type ethnographique, des recueils de données journalistiques et des analyses sociologiques d’œuvres. Il s'intéresse aux manières dont les processus de socialisation influencent les œuvres, les discours et les pratiques. Dans le cadre d'une sociologie de la critique, il cherche à identifier des discours et des manières de faire de la musique rap particulièrement contestataires. Il observe également les modes de valorisation et de mises en scène de ces postures singulières. Les pratiques d'engagement politique, qui voient les rappeurs impliquer leurs ressources artistiques, leurs ressources liées à leur notoriété ou leur individualité « anonyme » dans un travail conjoint avec certaines structures des mouvements sociaux et politiques, sont interrogées. En saisissant les nombreux enjeux qui résident dans l’émergence de ces activités artistiques, la thèse dresse un panorama des constructions sociales des pratiques des rappeurs tout en examinant les façons dont ils souhaitent, à leur tour, construire le social. L’ensemble de ces problématiques permet de proposer un regard sur les apports et les transformations d'une parole artistique et politique, historiquement et socialement située du côté des luttes de l'immigration et du postcolonialisme. / Through an examination of the trajectory of ten French rappers during the 2000s, the present PhD thesis aims to shed light on artists' « critical » artistic practices as well as on their practices of political commitment. The research for this thesis was carried out on the basis of a six-year field investigation, involving semi-structured interviews, ethnographic observation, assembling of data from the press and sociological analysis of works of art. It develops a particular interest for the ways in which socialisation processes influence works of art, discourses and practices. Within the framework of a sociology of critique, it aims to identify discourses and ways of producing rap music in which the protest element is particularly strong. It also observes the modes of valorisation and presenting of these singular attitudes. Practices of political commitment, where the rappers implicate their artistic ressources, their fame or their « anonymous » individuality in common work with certain structures of social and political movements, are examined. By grasping the manifold stakes involved in the emergence of these artistic activities, the thesis attempts to produce an overview of the social construction of the rappers' practices while at the same time it examines the ways in which they aim to construct the social. This set of questions enables us to develop an analysis of the contribution and the transformations of an artistic and political discourse, historically and socially anchored in the struggle postcolonial migrants and its political legacy.
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Les questions noires en France : revendications collectives contre perceptions individuelles

Lopez, Yoann 27 October 2010 (has links)
Sur fond de revendications sociales et culturelles, l’émergence d’une « conscience noire », mobilisant très activement la mémoire de l’esclavage et les thématiques de discrimination et de visibilité politique et médiatique, s’est produite dans les arènes publiques françaises au début de l’année 2005. Dans une société qui fait de son principe universaliste son crédo, cette apparition pose question. Identifiée par les médias comme étant l’expression d’une « question noire », ces mouvements revendicatifs, émis par un ensemble d’acteurs organisationnels, interrogent sur leur contenu, sur les raisons de leur émission et sur le profil des personnes qui les ont exprimés. Cette recherche sociologique, dont l’objectif est de mettre en évidence la diversité de cette problématique noire, repose sur une enquête de terrain menée sur cinq organisations ayant alimenté cette question et dont l’objectif était d’amener leurs revendications sur le terrain politique. Désignées comme noires, ces organisations, par leur auto-définition et par leurs discours, révèlent l’absence d’unification autour d’une « conscience noire » commune réfutant alors toute idée d’unité de la « question noire ». Les facteurs et les conflits qui opposent notamment les différentes mémoires noires, selon qu’elles concernent les Antillais ou les migrants africains, témoignent de l’existence de plusieurs questions noires. Ces mémoires sont différemment construites et valorisées selon les demandes et les critiques sociales émises par chacun des collectifs. De même, ces derniers, n’aspirant pas à représenter la même population selon qu’ils se revendiquent Antillais, Noirs, Africains ou descendants d’esclaves et de colonisés, combinent et hiérarchisent à leur manière des logiques d’action à partir de leur propre expérience sociale. Deux observations complètent alors cette étude : d’une part le hiatus qui s’est cristallisé entre ces collectivités militantes et les populations noires qu’elles affirment représenter, d’autre part la transformation de l’imaginaire national français qui est interrogé sur sa capacité à intégrer les spécificités propres aux populations noires françaises qui affectent le récit républicain national. / In 2005, a black consciousness arise from social and cultural claims reaffirming “slave memory” and discrimination in public sphere and questioning political and media-related visibility of the ones mobilised. This movement, described as the expression of “la question noire”, interrogates the protagonist’s profile and their involvement. This sociological research underlines the diversity of this question. An investigation has been carried out on five organizations with political claims and reveals the non-unification around a common black “consciousness”, disproving the idea of a “black question” unity. The different conceptions of “slave memory”, according to French carribean or Africans migrants concerns, shows several black questions reality based on different social criticism. As a consequence, a diversity of actions exists according to the social experience of these groups. Finally, the study reveals two tendencies. Firstly, the presence of a hiatus between these activist groups and black populations they consider that they represent. Secondly, the transformation of French national imaginary and the reassessment of its capacity to integrate black French populations.
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La nécessité d'une nouvelle conception de la responsabilité au service de l'en-commun : une approche à partir de champs spécifiques : genre, peuples autochtones, environnement / The necessity of a new conception of responsability for the "en-commun"

Canovas, Julie 23 March 2012 (has links)
L’expansion du capitalisme a suscité des luttes à travers le monde, qui se sont exprimées contre les formes de domination et les divers types de déstructurations – sociopolitiques, économiques, culturelles, environnementales, notamment – issues d’un modèle homogénéisant. Face à l’amenuisement de la capacité de résilience de l’Ecosphère et à l’accroissement des inégalités inter et intra-sociétales, les acteurs de ces résistances anti-systémiques soulignent l’ « insoutenabilité » du système dominant qui porte atteinte au respect de la dignité des êtres humains et de l’intégrité de la Nature. Au sein de ces luttes, trois champs se distinguent par la fécondité de leur articulation à l’heure actuelle : le genre, les peuples autochtones et l’environnement. Peu étudiées dans leurs interrelations, ces catégories représentent des sphères essentielles dans l’analyse de la naissance et de la construction d’un autre ordre mondial, par les liens existants mais souvent masqués entre ces pans et par le potentiel de leur articulation avec d’autres groupements. L’émergence d’un socle de valeurs partagées par ces acteurs sociaux souligne une convergence autour d’une responsabilité éthique, qui implique de repenser la perception prédominante de l’altérité au sein du système dominant. Dans ce cadre, la redéfinition de la responsabilité, fondée sur les notions de réciprocité, de « care » et de « bien vivre », a permis de rassembler ces groupements autour d’une approche qui peut être qualifiée de solidaire et d’écocentrée. Si face à l’urgence sociale et environnementale actuelle, la reconnaissance de l’interdépendance de l’ensemble des composantes de l’Ecosphère, l’humanité y compris, est devenue une nécessité pour divers mouvements sociaux, les peuples autochtones et les mouvements écoféministes constituent les principaux sous-ensembles porteurs de cet en-commun. Reconnaître l’appartenance de l’humanité à l’Ecosphère implique d’adopter une vision du monde respectueuse des êtres humains et de la Nature qui doit se matérialiser dans la pratique par une organisation sociale fondée sur la justice sociale et environnementale. Partir des propositions existantes émanant des acteurs sociaux afin de penser à la construction d’un autre ordre mondial fondé sur une responsabilité solidaire et écocentrée permet de poser les fondements de l’élargissement futur de l’en-commun. / The expansion of the capitalism aroused struggles worldwide, which expressed themselves against the forms of domination and the various types of destructurations – sociopolitical, economic, cultural, environmental, in particular – stemming from a homogenizing model. In front of the decrease of the resilience capacity of the Ecosphere and of the increase of the inter and intra-societal inequalities, the actors of these anti-systematic resistances underline the « unsustainability » of the dominant system which affects the respect for the human being’s dignity and for the Nature’s integrity. Within these fights, three fields distinguish themselves by the fertility of their articulation at the moment : gender, indigenous peoples and environment. Little studied in their interrelations, these categories represent essential spheres in the analysis of the birth and the construction of another world order, by the existing often masked links between these fields and by the potential of their articulation with other groupings. The emergence of a core set of values shared by these social actors underlines a convergence around an ethical responsibility/ accountability, which implies to rethink the dominant perception of the otherness within the dominant system. In this frame, the redefining of the responsibility, based on the notions of reciprocity, care and « good life », allows to gather these groupings around an approach which can be considered as mutual and ecocentric. If in front of the current social and environmental urgency, the acknowledgment of the interdependence of all the constituents of Ecosphere, the humanity including, became a necessity for diverse social movements, indigenous peoples and the ecofeminist movements constitute the main carrier subsets of this « shared common ». To acknowledge the membership of the humanity in the Ecosphere implies to adopt a respectful world’s vision of the human beings and the Nature which has to materialize in the practice by a social organization based on social and environmental justice. To start from existing proposals emanating from social actors to think of the construction of another world order based on a collective and ecocentric responsibility allows to build the foundations of the future extension of the « shared-common ».
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Réformer les syndicats. Une sociologie politique du syndicalisme états-unien des mouvements sociaux des années 1960 aux années 2010 / Reforming Labor Unions. A Political Sociology of US Unionism from the Social Movements of the 1960s to the 2010s

Julliard, Emilien 30 November 2018 (has links)
À partir d’une enquête portant sur deux syndicats majeurs et des centres universitaires spécialisés sur le syndicalisme et les relations professionnelles, cette thèse traite des transformations du syndicalisme états-unien, des mouvements sociaux des années 1960 aux années 2010. Souvent associées à l’idée d’une « revitalisation syndicale », ces mutations sont analysées ici comme des processus de mise en réforme réalisés par des acteurs pluriels (syndicalistes, universitaires, éducateurs syndicaux, consultants, militants associatifs) qui, pour des raisons différentes, ont promu un rapprochement du champ syndical de l’espace des mouvements sociaux et du monde associatif. Des stratégies et des modes d’action devant permettre de syndiquer de nouveaux membres ont été valorisés, de même que des recettes organisationnelles utilisées ailleurs (dans des entreprises et des associations principalement). Ces acteurs ont entendu faire des syndicats des organisations plus « militantes » et « efficaces », en recourant à des savoir-faire et à des représentations de mobilisations des années 1960, ainsi qu’à des dispositifs managériaux. Contrairement à d’autres contextes, notamment à cause d’une adhésion généralement obligatoire pour bénéficier d’une représentation syndicale et être couvert par les accords collectifs négociés avec les employeurs, la réponse apportée à la « crise du syndicalisme » a moins été de chercher à assimiler les adhérents actuels et potentiels à des clients d’organisations leur fournissant des services, qu’à des militants. La thèse montre que ces entreprises réformatrices ont conduit à partiellement délégitimer des pratiques syndicales, des formes d’organisation et les acteurs qui les portent. Elles ont également contribué à structurer les mobilisations syndicales sous forme de campagnes pilotées par des permanents spécialisés, où les membres ne sont bien souvent amenés qu’à jouer un rôle symbolique, éphémère et dirigé. / Based on a study of two large labor unions and labor centers, this dissertation deals with the transformations of unionism in the United States from the social movements of the 1960s to the 2010s. Usually associated with the idea of “union revitalization”, these changes are analyzed here as reform processes conducted by various actors (unionists, academics, labor educators, consultants, activists) who—for different motives—advocated for reducing the gap between the labor union and social movement fields as well as the non-profit sector. Actions for organizing new members were promoted in addition to organizational recipes utilized elsewhere (mainly in corporations and in non-profit organizations). Those actors wanted to make labor unions more “militant” and “effective” by mobilizing tools and views from mobilizations of the 1960s as well as managerial techniques. Contrary to other settings, partly due to union shop—a form of union security clause which requires that any new employees of a unionized worksite become members within a certain amount of time—the answer to the “crisis of labor unionism” has not been to make current and potential members clients of organizations who provide them services, but instead to encourage them to be activists. The dissertation shows that these reforming enterprises led to partially delegitimize labor union practices, forms of organization and the actors who embody them. They also contributed to shaping labor union mobilizations in the form of campaigns managed by specialized staff, in which members tend to have little initiative and only play a symbolic, short-lived part.
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Mouvements sociaux et économie solidaire : penser les interactions à travers l'exemple de la consommation / Social movements and solidarity based initiatives : thinking interactions through the example of consumption

Zimmer, Magali 07 December 2016 (has links)
La dimension politique des réseaux d’économie solidaire est généralement abordée sous l’angle des relations avec l’État, délaissant les relations avec les mouvements sociaux. Notre thèse repose sur le postulat selon lequel l’une des caractéristiques majeures des réseaux d’économie solidaire tient à la recherche d’un changement social, cette recherche se traduisant par des actions orientées tant vers les adhérents que vers les institutions en place. De là découlent des liens forts avec les mouvements sociaux. Nous prenons comme objet d’étude deux types d’associations, Artisans du Monde et les Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP), dont le point commun est d’établir des échanges économiques entre producteurs et consommateurs dans un but d’entraide. L’apparition de ces deux associations dans des contextes spécifiques marque un renouvellement des pratiques de consommation. L’objectif principal de notre thèse est alors d’étudier l’évolution des répertoires d’interprétation de ces deux associations au cours du temps. Cette évolution est saisie comme le résultat de leur inscription dans un réseau dense d’interactions. La thèse s’organise en trois parties. La première partie présente les outils conceptuels développés par la sociologie des mouvements sociaux en vue de choisir ceux qui nous semblent pertinents pour l’étude des liens entre les mouvements sociaux et les réseaux d’économie solidaire. Elle s’achève par la proposition d’un cadre théorique original adapté à notre objet. La deuxième partie et la troisième partie visent à mettre à l'épreuve du terrain ce cadre théorique à travers l'étude de deux cas : Artisans du Monde et les AMAP. Les outils conceptuels développés par la sociologie des mouvements sociaux s’avèrent pertinents pour l’étude des associations choisies, et en particulier les concepts de répertoire d’interprétation et de réseau. Nous montrons ainsi que les emprunts de cadres d’action collective entre réseaux d’économie solidaire et organisations du mouvement social sont des processus fréquents qui loin de se limiter à la phase d’émergence se poursuivent au cours de leur développement ultérieur. Les deux associations étudiées recourent, en effet, à tout un ensemble de pratiques et d’énoncés discursifs provenant des interactions propres au réseau dans lequel elles se trouvent insérées. Enfin, les concepts de cadrage diagnostique et pronostique se révèlent être des outils analytiques essentiels pour saisir les composantes de l'identité collective des associations étudiées. / The political dimension of solidarity economy networks is generally discussed interms of relations with the state, neglecting relations with social movements. Our dissertation aims to highlight those links with social movements by showing how the conceptual tools developed for the study of solidarity based initiative can be enhanced by the use of the concepts of sociology of social movements. More precisely, the main purpose is to study the repertoire of interpretations in the case of two solidarity initiatives to show how they have undergone profound renewal due to the interactions with social movements. The conceptual tools used in the sociology of social movements are found to be relevant for the study of solidarity initiatives, and in particular, the concepts of repertoire of interpretations, of collective identity, and of network. We have shown in both of the cases studied that the exchanges of frames or of types of action are common, reinforcing the need for further studies in this direction. The concepts of diagnostic frames and prognostic frames are also useful conceptual tools to understand how a situation perceived as unjust is constructed. They are also relevant for the understanding of the elaboration of the definition of proposals for action. The formation of a collective identity is studied as the result of this process of elaboration of diagnostic frames and prognostic frames. Far from being limited to their economic activities, the two solidarity initiatives studied here develop political activities that only the interactions produced in a specific network can explain. This dissertation focuses on two associations : Artisans du Monde and Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. Both of them conduct economic activities with anobjective of mutual aid. Furthermore, these two associations share a political aim that can be observed through the claims about unjust situations drawn into the public sphere. The dissertation is organized in three parts. The first part highlights the conceptual tools used in the sociology of social movement sociology in order to choose the more relevant ones regarding our study of solidarity initiatives. This part also proposes a theoretical framework. The second and third parts focus on the two associations mentioned above.
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Belgitude après la « Nakba ». Une histoire des mouvements belges de solidarité avec le peuple palestinien (1948-1982)

Nieuwenhuys, John 11 June 2021 (has links) (PDF)
FR :La littérature scientifique a abondamment ausculté le conflit israélo-palestinien dans ses diverses facettes, en ce compris son internationalisation. Toutefois, il existe encore trop peu d’études renseignant les rela-tions officieuses qui se sont nouées internationalement entre mouvements non-gouvernementaux autour de cette problématique. Une telle lacune nous empêche notamment de comprendre le parcours et les motivations des activistes qui, lors de la Deuxième Intifada, appelaient en Belgique à replacer la solidarité avec les Palestiniens dans la lignée des grandes mobilisations contre la guerre du Vietnam, l’Espagne de Franco, la Grèce des Colonels, le Chili de Pinochet ou l’Apartheid sud-africain. La présente étude retrace la généalogie et le développement des mou-vements belges de solidarité avec la cause palestinienne. L’argument central est que cette cause a fait partie des luttes emblématiques qu’ont soutenues et dont se sont inspirés plusieurs militants occidentaux, depuis la gauche communiste jusqu’à la Nouvelle gauche. En même temps, la complexité de la question palestinienne a aussi généré de nombreuses dissensions parmi les cercles dits progressistes. Afin d’étudier les propriétés du cas en question, la présente recherche se base principalement sur les archives nouvellement accessibles de ré-seaux militants et pose en substance la question suivante :pour ces réseaux, de quoi la « Palestine » était-elle l’autre nom ?La période étudiée débute avec la naissance de l’État d’Israël en 1948 – et la « catastrophe » ou « Nakba » subséquente pour les Palestiniens. Ce choix doit permettre d’articuler la transition opérée par une certaine solidarité progressiste, depuis un sentiment favorable à Israël vers un engagement en faveur des revendications palestiniennes après juin 1967. L’invasion du Liban par l’armée israélienne en 1982 marque le terminus ad quem de la période étudiée car cet événement correspond symboliquement au moment à partir duquel la cause palestinienne est devenue hégémonique dans l’agenda des principaux mouvements belges voués à la solidarité internationale.Cette recherche a bénéficié d’un soutien de la part du Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, fonds associé du F.R.S.-FNRS.) de 2016 à 2019. / EN: The academic literature has extensively examined the Israeli-Palestinian conflict in its various facets, including its internationalisation. However, there is still too little research on the unofficial relations that have been established internationally between non-governmental movements around this issue. This gap prevents us from understanding the path and motivations of the activists who, during the Second Intifada, called in Belgium for solidarity with the Palestinians to be placed in the line of the great mobilisations against the Vietnam War, Franco's Spain, the Greece of the Colonels, Pinochet's Chile or South African apartheid. The present study traces the genealogy and development of Belgian solidarity movements with the Palestinian cause. The central argument is that this cause has been one of the emblematic struggles supported by and inspiring several Western activists, from the communist left to the New Left. At the same time, the complexity of the Palestinian question has also generated much dissension among so-called progressive circles. In order to investigate the properties of the case in question, the present research is based mainly on newly accessible archives of activist networks and asks in essence: for these networks, what was "Palestine" another name for? The period studied begins with the birth of the state of Israel in 1948 - and the subsequent 'catastrophe' or 'Nakba' for the Palestinians. This choice is intended to articulate the transition made by a certain progressive solidarity from a pro-Israel sentiment to a commitment to Palestinian demands after June 1967. The invasion of Lebanon by the Israeli army in 1982 marks the terminus ad quem of the period studied, as this event symbolically corresponds to the moment when the Palestinian cause became hegemonic in the agenda of the main Belgian movements dedicated to international solidarity.This research was supported by the Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, associated fund of the F.R.S.-FNRS.) from 2016 to 2019. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La politisation comme composante active de l'évolution de la culture mouvementiste : étude du rapport à l'action politique de trois mouvements sociaux québécois, 1980-2009

Boudreau, Philippe January 2015 (has links)
Quelle a été l’évolution ces dernières décennies du rapport des mouvements sociaux (MS) québecois aux catégories de l’action politique que sont la question nationale, la forme parti et les rapports entre mouvements? La plupart de ces dimensions de l’action politique mouvementiste ont suscité une importante attention de la part des sciences sociales, lorsqu’il s’est agi d’étudier les décennies 1960 et 1970. L’intérêt pour l’étude de ces catégories de l’action des MS des décennies suivantes s’est quelque peu tari, à la faveur d’un récit de la déploration regrettant l’époque glorieuse de la Révolution tranquille et les tumultueuses années 1970. Notre thèse propose de se réapproprier la trame historique d’un demi-siècle d’action politique des MS, en cherchant à repérer les modalités du cheminement de trois mouvements (syndical, féministe, communautaire) sur ce terrain, au travers de l’étude minutieuse des mutations de leur culture politique. Cette dernière a subi d’importantes interpellations et remises en question, sous l’influence de divers facteurs, au cours des dernières décennies. Un de nos arguments centraux est qu’il y a eu au sein des MS québécois un cheminement dans la façon d’aborder la sphère politique et la transformation sociale, cette évolution traduisant chez eux un processus d’apprentissage, à savoir une forme de développement du rapport à l’action politique. Celle-ci se voit conférer le statut de compétence développée dans le quotidien des mouvements, sur le tas, donc par essais et erreurs. Notre enquête sur le terrain a permis de dégager des résultats traités de façon à la fois chronologique et taxonomique, relatifs à nos trois dimensions de l’action politique. Successivement, chacune d’elles fait l’objet d’un chapitre : les rapports entre MS, la question nationale, la forme parti (incluant les élections). Dans chaque cas, l’examen de l’évolution se donne pour tâche de dégager les éléments de bilan faits par les militants et militantes, puis d’exhumer les acquis, souvent tacites, en termes de connaissances politiques. Cette recherche permet de dégager précisément en quoi il y a eu développement du rapport des MS à l’action politique, en outre à l’initiative du mouvement des femmes, dont l’influence a été déterminante.
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Acteurs et dynamiques d’action publique autour de la lutte contre les maladies chroniques dans un pays sous régime d’aide: Le cas de la lutte contre le diabète au Mali

Martini, Jessica 23 June 2020 (has links) (PDF)
Introduction. La présente thèse explore les processus de construction de l’action publique et la manière dont ils influencent la participation des associations de patients, à partir du cas d’une maladie chronique, le diabète, et dans le contexte d’un pays à faible revenu, le Mali. Si la question de la participation a été étudiée de longue date dans la littérature, en revanche elle a été peu étudiée en lien avec le diabète et en contexte africain en particulier. Cadre théorique. Une approche interdisciplinaire originale a fondé ce travail, intégrant des réflexions et cadres théoriques issus de la santé publique, des sciences politiques et de la sociologie. Dans une perspective d’action publique, l’accent a été mis sur les acteurs et leurs interactions, en prenant en compte différentes échelles d’action (locale, nationale et internationale). Méthodes. Les données ont été récoltées à Bamako sur une période longue, de 2008 à 2014, et à partir de plusieurs projets. La triangulation des sources (autorités nationales, partenaires internationaux, associations) et des techniques qualitatives d’enquête (entretiens, observations, revue documentaires) a été privilégiée.Résultats. La gouvernance du secteur de la santé et les dynamiques de la société civile malienne montrent l’engagement des autorités nationales et des partenaires internationaux en faveur de la participation de la société civile. Or, l’histoire de la lutte contre le diabète revèle les angles morts des stratégies et mécanismes promus en faveur de cette participation. La mise à l’agenda tardive du diabète par les autorités maliennes, au début des années 2000, suit la tendance internationale autour des maladies non transmissibles, mais elle contraste avec la mobilisation précoce des patients et des professionnels de santé engagés autour du diabète dès 1991. Différents facteurs peuvent expliquer cette dissonance entre stratégies nationales et internationales d’une part, et engagements locaux d’autre part. Les processus de mise à l’agenda, ainsi que la capacité des associations de patients à s’imposer sur la scène publique et politique, sont influencés par les représentations, les ressources, et les formes d’engagement des acteurs engagés aux différentes échelles et périodes.Discussion. Ce travail montre comment la mise à l’agenda d’une maladie et la place accordée aux patients dans l’action publique dépendent d’une co-responsabilité des multiples acteurs engagés. Il met également en évidence le caractère intermittent du partenariat entre associations de patients diabétiques et décideurs politiques, révélant ainsi le cloisonnement et la fragilité des acquis obtenus dans le cadre d’autres maladies, telles que notamment le VIH/sida.Conclusion. Ce travail invite à continuer l’analyse des politiques de santé dans une perspective d’action publique, en contexte africains mais également dans une perspective comparative avec les contextes des pays du Nord. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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