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Intersectionality in Practice : The Politics of Inclusion in the Québécois Women's Movement

Laperrière, Marie 08 1900 (has links)
En tant qu'acteur important de la vie politique québécoise, le mouvement des femmes a réussi à garantir de nouveaux droits pour les femmes et a fortement contribué à améliorer leurs conditions de vie. Cependant, son incapacité à reconnaître et à prendre en compte les expériences particulières des femmes qui vivent de multiple discriminations a été critiquée entre autres par les femmes autochtones, les femmes de couleur, les femmes immigrantes, les lesbiennes et les femmes handicapées. Par exemple, dans les 40 dernières années, un nombre croissant de femmes immigrantes et racisées se sont organisées en parallèle au mouvement pour défendre leurs intérêts spécifiques. Dans ce mémoire, je me penche sur la façon dont le mouvement des femmes québécois a répondu à leurs demandes de reconnaissance et adapté ses pratiques pour inclure les femmes de groupes ethniques et raciaux minoritaires. Bien que la littérature sur l'intersectionalité ait fourni de nombreuses critiques des tentatives des mouvements sociaux d'inclure la diversité, seulement quelques recherches se sont penchées sur la façon dont les organisations tiennent compte, dans leurs pratiques et discours, des identités et intérêts particuliers des groupes qui sont intersectionnellement marginalisés. En me basant sur la littérature sur l'instersectionnalité et les mouvements sociaux, j'analyse un corpus de 24 entretiens effectués auprès d'activistes travaillant dans des associations de femmes au Québec afin d'observer comment elles comprennent et conceptualisent les différences ethniques et raciales et comment cela influence en retour leurs stratégies d'inclusion. Je constate que la façon dont les activistes conceptualisent l'interconnexion des rapports de genre et de race/ethnicité en tant qu'axes d'oppression des femmes a un impact sur les plateformes politiques des organisations, sur les stratégies qu'elles mettent de l'avant pour favoriser l'inclusion et l'intégration des femmes immigrantes et racisées et sur leur capacité à travailler en coalition. / As an important actor in Québécois political life, the women's movement has been successful at obtaining new rights for women and ameliorating their life conditions. However, its inability to recognize and take into account the particular experiences of women who are discriminated on more than one basis has been criticized by Aboriginal women, women of color, immigrant women, lesbians and women with disabilities, among others. For instance, in the last decades, an increasing number of immigrant and racialized women have organized separately to defend their specific interests. In this thesis, I explore the way in which the Québécois women's movement has responded to their struggles for recognition and adapted its practices to include women from ethnic and racial minority groups. Although intersectionality theory has provided numerous critiques of social movements' attempts at being inclusive of diversity, only a few researches have examined how organizations take into account the specific identities and interests of intersectionally marginalized groups in their practices and discourses. Drawing on intersectionality theory and social movements literature, I analyze a set of 24 interviews conducted with activists working in women's organizations in Quebec to look at how they understand and conceptualize ethnic and racial differences and how this shapes their strategies for inclusion. I find that the way in which activists conceptualize the interconnected character of gender and race/ethnicity as axes that create women's experiences of oppression shapes organizations' political platforms, the strategies they put forth to foster the inclusion and integration of immigrant and racialized women and their capacity to engage in coalition work.
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Organisation interne d'une coalition de mouvements sociaux : l'influence des relations interpersonnelles. Le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi

Lessard-Mercier, Émilie 07 1900 (has links)
À travers le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi, nous cherchons à comprendre quels sont les facteurs qui influencent les dynamiques internes d’une coalition de mouvements sociaux. Pour ce faire, nous effectuons, tout d’abord, une revue de la littérature axée sur les théories des mouvements sociaux et les coalitions de mouvements sociaux. Celle-ci nous permet de formuler l’hypothèse selon laquelle les relations interpersonnelles entre les représentants des différents groupes sociaux membres d’une coalition vont influencer sa durabilité et l’accomplissement de ses objectifs. Nous testons ensuite cette hypothèse en passant les données recueillies au filtre des indicateurs élaborés au sein de notre cadre théorique. Il s’agit donc de voir en quoi la structure de prise de décisions (processus décisionnel participatif et égalitaire, construction du plan d’action conjoint et élaboration des critères d’adhésion) et la présence de liens interpersonnels, préexistants à la formation de la Coalition, entre les individus membres de celle-ci, ont une influence sur son fonctionnement et sa continuité dans le temps. Enfin, nous terminons en analysant les liens personnels entre ces individus à travers l’ambiance dans les rencontres, le plaisir d’y participer et les relations qui s’y sont développées. / By studying the case of the Québec Coalition against the reform of the employment insurance, we seek to determine how it is possible for a social movement coalition, considering the diversity of its members, to organize itself and act in unison in the public area. To answer this question, we first put together a literature review of social movements and social movement coalitions, while focussing on social ties. This review brings to light the hypothesis that social ties between members of a social movement coalition have an influence on the proper operation and the durability of this coalition. In order to test this hypothesis, we use data collected in the field through interviews and observation. The data is analysed using various indicators defined in our theoretical framework. The first element is based on how decisions are made within the Coalition (participation of each member, determination of the action plan and criteria for new adherents) and the possibility of existing social ties between members of the Coalition before its formation. The second element refers to the relationships between those members and their impact on the proper operation and continuity of the Coalition.
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La construction collective de l'action publique en faveur de la langue dans un cadre transfrontalier au Pays Basque et en Catalogne / The collective action of public policy in favor of a language in a cross-border frame in the Basque Country and Catalonia

Amado-Borthayre, Lontzi 29 May 2012 (has links)
Beaucoup ont qualifié la construction de mouvements identitaires à base linguistique de Nouveaux Mouvement Sociaux dans les années 70. S’il est vrai qu’en France ils se sont fait connaitre à ce moment-là, en réapparaissant sous de nouvelles formes, il n’en demeure pas moins qu’ils puisent leurs racines dans une opposition historique aux Etats modernes européens. La longévité et la structuration des réseaux militants des langues basque et catalane, tant en France qu’en Espagne, en sont la preuve. Ainsi, outre les grands cycles de protestation, ce sont surtout les nouvelles formes de l’action publique locale et de la construction européenne qui vont permettre une prise en compte et une mise en œuvre de politiques linguistiques en Pays Basque et en Catalogne. La construction collective de manière transfrontalière des politiques linguistiques de la langue montre combien les acteurs collectifs deviennent des acteurs essentiels à la mise en œuvre de politiques publiques contemporaines. Et ce, non seulement en les cadrant lors des luttes politiques et lors de leurs élaborations mais également en étant des acteurs essentiels à l’expertise et à la mise en œuvre, puisqu’ils en sont la cause et les bénéficiaires à part entière. Finalement, les réseaux d’action politique en faveur de la langue se transforment, une fois la langue devenue enjeu et objectif de politique publique, en réseaux d’action publique local ouvrant ainsi un nouveau cycle d’action. / The construction of language-based identity movements was called New Social Movements in the 70’s. If in France, they make themselves known at that time, reappearing under new forms, the fact remains that they originate from an historical opposition with the Europeans Modern States. The longevity and the structuration of the language-based militant networks of basque and catalonian languages, both in the Basque country and in Catalonia, are the proof. Besides the larges protest cycles, it is above all the new forms of local public policy and of European construction which will permit consideration and implementation of language policies in the Basque country and in Catalonia. The collective construction and across borders of language policies shows how collective actors become key players in the implementation of contemporary public policy, not only framing politics and policy making but also being essentials in the expertise and implementation because they are the cause and the beneficiaries. Finally, policy networks based on language turn, once the language become issue and target of public policy, on local public networks opening a new cycle of action.
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La transnationalisation de la cause antinucléaire en Europe : une approche comparée de la France et des Pays-Bas : (1970-2010) / The transnationalisation of the antinuclear cause in Europe : a comparison between France and the Netherlands : (1970-210)

Rivat, Emmanuel 22 March 2013 (has links)
La plupart des travaux portant sur la politique et la contestation de l’énergie nucléaire étudient des enjeux de mobilisations locaux et nationaux. Cette thèse a pour but de montrer que si les théories de la « nouvelle gouvernance » défendent l’hypothèse d’un dépassement de l’État, elles ne permettent pas de suffisamment saisir les dilemmes et les blocages de la transnationalisation de la cause anti-nucléaire. A partir de travaux de la sociologie des mouvements sociaux, des réseaux et de la sociologie politique, cette thèse vise à mieux comprendre la genèse et les modalités de la coopération et de la concurrence des Verts européens, des ONG environnementales telles que Greenpeace et Les Amis de la Terre, et des groupes locaux et nationaux. De la première conférence internationale des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en 2009, cette thèse étudie pourquoi et comment les militants se saisissent d’opportunités politiques internationales ou européennes. Elle explicite deux dilemmes de la coopération transnationale, à savoir la diversité des contraintes nationales des champs politiques et le degré d’institutionnalisation des groupes de contestation. Elle analyse enfin comment les militants établissent les règles de fonctionnement d’un capital social transnational comme « bien collectif » qui facilite la production, la circulation et la réception de différents types de ressources et de compétences sociales pour les militants. Loin de céder aux sirènes de l’avènement d’une « société civile transnationale », ce travail insiste sur la grande hétérogénéité pdes militants, profondément ancrés dans des champs politiques nationaux. Cette situation explique que l’activisme transnational en Europe demeure provisoire et discontinu. / Most of the work about the politics and contention of nuclear energy deal with local and national issues. This thesis aims to show that « new governance » theories, speaking about the decline of the state, cannot capture properly enough the various dilemmas and conflicts that prevent the rise and dynamic of the transnationalisation of the antinuclear cause. Based on social movement sociology, network sociology and political sociology, this work studies the incremental cooperation between green political parties, environmental NGO’s such as Greenpeace and Friends of the Earth, and last but not the least, local and national protest groups from the beginning of the 1970’s to the end of the 2000’s. From the first United Nation International Conference on the Environment of Stockholm in 1972 to the International Conference on Climate Change of Copenhagen in 2009, this thesis show why and how transnational activists perceive and size political international and European opportunities. It shows as well how activists face two kinds of dilemmas that prevent further transnational cooperation: the widediversity of constraints of political fields and the degree of institutionalization of antinuclear groups. It focuses on how antinuclear activists become able to build up rules of transnational social capital, understood as a “collective good” that may well facilitate the production, circulation and reception of different types of social resources and competences for activists. Far from turning a blind eye on the contradictions of what could be seen as a « transnational civil society », this work emphasizes the heterogeneity of activists, who remain deeply rooted into national political fields. This situation explains why transnational activism in Europe is still temporary and discontinuous.
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Mouvements-Réseau : technique, environnement et socialités à l'époque de l'Anthropocène / Movements-Network : technology, environment and sociality in the age of the Anthropocene / Movimentos-Rede : técnica, meio ambiente e socialidades na época do Antropoceno

Silva, Dayana Karla Melo da 21 September 2016 (has links)
Ce travail de recherche s'interroge sur les nouvelles formes de mobilisation sociale qui répondent à l'émergence des réseaux numériques et à la crise environnementale. Nous privilégions deux axes de compréhension épistémologique. Le premier basé sur la question de la technique au-delà de l'instrumentalité et le deuxième sur la notion d'écosophie. Notre réseau d'observation empirique est constitué par les collectifs mobilisés autour de la thématique écologique qui concerne les plus de trois cents rivières canalisées et enterrées dans la ville de São Paulo au Brésil, dorénavant visibles par le biais des dispositifs et des architectures numériques tels que les cartographies, audioguides, plateformes collaboratives, sites web et réseaux sociaux. À partir de l'immersion dans ces réseaux, nous essayons d'élargir notre regard sociologique compréhensif considérant le social non comme le terrain de jeu exclusif des humains, mais comme constitué par différents êtres et modes d'existence, notamment les objets techniques et les éléments et phénomènes naturels. Dans ce sens, nous proposons dans cette recherche la notion de mouvements-réseau afin de donner une forme à ces nouvelles mobilisations et associations caractérisées par l'hybridisme entre le territoire et les espaces urbains, environnementaux et techniques, ainsi que par le désir d'habiter autrement la Terre. / This research reflects on the new forms of social mobilization that emerge in response to the advent of digital networks and the environmental crisis. We value two epistemological axes. The first based on the question of technology beyond the instrumentality and the second on the notion of ecosophy. Our empirical observation network is formed by the groups mobilized around the environmental theme relating to the more than three hundred canalized and buried rivers in the city of São Paulo, Brazil, henceforth visible through digital devices and architectures such as maps, audio guides, collaborative platforms, web sites and social networks. From the immersion in these networks, we try to expand our sociological view considering the social not as the field of exclusive human acting, but as consisting of different beings and modes of existence, including technical objects, natural elements and natural phenomena. In this sense, we propose in this research the concept of movements-network to give form to these new mobilizations and associations characterized by hybridity between the territory and urban, environmental and technical spaces, as well as the desire to dwell the Earth otherwise. / Esta pesquisa se questiona sobre as novas formas de mobilização social que respondem ao surgimento das redes digitais e à crise ambiental. Privilegiamos duas linhas de compreensão epistemológica. A primeira baseada na questão da técnica para além da instrumentalidade e a segunda na noção de ecosofia. Nossa rede de observação empírica é formada pelos coletivos mobilizados em torno da temática ambiental que concerne aos mais de trezentos rios canalizados e enterrados na cidade de São Paulo, Brasil, doravante visíveis por meio de dispositivos e arquiteturas digitais, tais como mapas interativos, audioguias, plataformas colaborativas, sites e redes sociais. A partir da imersão nestas redes, tentamos expandir nossa visão sociológica compreensiva considerando o social não como o terreno de atuação exclusivo dos humanos, mas como composto por diferentes seres e modos de existência, incluindo os objetos técnicos e os elementos e fenômenos naturais. Neste sentido, propomos nesta pesquisa a noção de movimentos-rede a fim de dar uma forma a estas novas mobilizações e associações caracterizadas pelo hibridismo entre o território e os espaços urbano, ambiental e técnico, bem como pelo desejo de habitar a Terra diferentemente.
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Le public organisé pour la lutte : le cinéma du peuple en France et la résistance du mouvement ouvrier au cinéma commercial (1895-1914) / The public organized for the fight : the cinéma du peuple in France and the resistance of the working class movement against the commercial cinema (1895-1914)

Cezar Mundim, Luiz Felipe 22 August 2016 (has links)
La thèse examine la relation entre le mouvement ouvrier français et le cinéma au début du XXe siècle, plus précisément de 1895 à 1914. Elle s'articule autour de l'expérience spécifique de la coopérative Cinéma du Peuple, qui a duré d'octobre 1913 à juillet 1914. La coopérative Cinéma du Peuple participa à l'adhésion d'une partie des militants aux ressources du cinéma, sensible à partir de 1909, date à laquelle le processus d'industrialisation du film en France était déjà très avancé. Transmise au-delà de 1914, l'expérience du Cinéma du Peuple, première tentative ouvrière organisée d'appropriation du cinéma, a posé les fondements d'un nouveau terrain d'intervention en vue d'une hégémonie dans le champ culturel prolongée jusqu'à nos jours. L'hypothèse est que le public -catégorie d'analyse dans une échelle alternative de celle de masse, ou de spectateur -a montré, avec l'expérience du Cinéma du Peuple, qu'il n'est pas, par nature et de façon in-évocable, prisonnier des films commerciaux et des intérêts des distributeurs. À partir des notions de répertoire d'action, et de l'expérience de la domination idéologique par le cinéma commercial, nous nous efforçons de cerner les contours de ce public, pour partie confondu avec celui du mouvement ouvrier, notamment au moyen des trajectoires collectives et individuelles des initiateurs, propagandistes du Cinéma du Peuple et de ses spectateurs. En même temps, nous nous proposons de montrer à partir de l'analyse des films du Cinéma du Peuple le début de la formation d'un nouveau mode de représentation du monde ouvrier. / The thesis examines the relationship between the French working class movement and the cinema at the beginning of the 20th century, specifically from 1895 to 1914. 1t focuses on the specific experience of the cooperative Cinéma du Peuple, which lasted from October 1913 to July 1914. The cooperative Cinéma du Peuple took part of militant cinema in France, which was barely begun from 1909 on when the industrialization process of the film in France was already advanced. Transmitted beyond 1914, the experience of the Cinéma du Peuple, first working class movement organized attempt to film appropriation, laid the foundations of a new ground of intervention in a prolonged hegemony in the cultural field until the present days. The assumption is that the public - a category of analysis in an alternative scale than mass or spectator - showed, with the experience of Cinéma du Peuple, that it is not by nature and so irrevocable way a prisoner of the commercial films and the interests of distributors. From the concepts of repertoire of contention, and the experience of the ideological domination of commercial cinema, we strive to identify the contours of that public, partly coïncident with the working class movement, mostly through collective and individual militants' trajectories, propagandists of the Cinéma du Peuple and its public. At the same time, we intend to bring from the analysis of the Cinéma du Peuple's films the beginning of the formation of a new mode of representation of the working class.
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Finistère du Front Populaire, lutte pour l'hégémonie et logique de blocs / Finistère of the Popular Front, struggle for hegemony and logic of blocs

Sénéchal, Jean-Paul 13 November 2015 (has links)
Cette recherche a pour objet l’analyse de l’impact d’un événement d’importance, le Front populaire, sur un département, le Finistère, essentiellement rural et fortement marqué par la question religieuse.Les affrontements y sont nombreux pendant toute la période de l’entre-deux-guerres. Un puissant syndicalisme agricole s’y développe en s’appuyant sur une vie économique qui repose essentiellement sur le monde rural. Il cherche à filtrer les influences extérieures, y compris celles de la hiérarchie catholique, et à assurer son ascendant sur la société par le biais du corporatisme. En face, la société urbaine, qui a certes des velléités hégémoniques, vit ses propres antagonismes, entre un mouvement ouvrier en mutation et une élite qui durcit ses positions devant les manifestations d’émancipation du salariat. La pénétration des idées sociales est faible dans les campagnes, au regard des populations concernées. L’Église catholique, au travers d’un appareil militant bien implanté, cherche à conforter son emprise sur l’ensemble de la société. La crise radicalise les positions des uns et des autres. Les affrontements s’intensifient pendant la période nous utilisons les outils d’analyse sur les mouvements sociaux pour mesurer les capacités de mobilisation des acteurs, en croisant les sources afin de confronter les attitudes. Nous cherchons à voir comment se côtoient le monde urbain et le monde rural et comment cette situation apparente de blocs n’est pas perturbée par un troisième acteur, le bloc clérical .La lutte pour l’hégémonie se joue non seulement sur le terrain politique mais également dans le domaine social. / This research aims to analyze the impact of a significant event, the popular front on a department, Finistère, largely rural and heavily influenced by the religious question. Clashes are numerous throughout the period of the interwar period. A powerful agricultural union developed there based on an economy based mainly on rural areas. It seeks to filter out external influences, including those oft he Catholic hierarchy, and to ensure its influence over society through corporatism. Face, urban society, which certainly hegemonic ambitions, lives its own contradictions between a workers’ movementand changing an elite that hardens his positions before the emancipation of the wage protests. Penetration of social ideas is weak in the countryside, in view of the populations concerned. The Catholic Church, through a well-established militant unit, seeking to consolidate its grip on the whole of society, the crisis radicalizes the positions of each other. Fighting intensifies during the period. We use the analytical tools on social movements to measure the actors mobilization capacities, crossing sources to confront attitudes. We look to see how rub the urban and rural areas and if this apparent position of blocks is not disturbed by a third actor, the clerical bloc. The struggle for hegemony is played not only in the political field but also in the social field.
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Police et manifestantes : une étude qualitative sur l'expérience des femmes en action de protestation

Pérusse-Roy, Maude 06 1900 (has links)
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L'ère des droits : vers une anthropologie des associations de la société civile au Népal / The Age of Rights : towards an Anthropology of Civil Society Associations in Nepal

Berardi-Tadié, Barbara 06 February 2017 (has links)
Ce travail étudie l’affirmation de la « culture des droits » dans le contexte népalais, en explorant le rapport triangulaire qui relie les associations locales, le discours international sur les droits humains et la morphologie des transformations – sociales, normatives, institutionnelles – qui ont caractérisé l’histoire récente du Népal.L’enquête se fonde sur une ethnographie transversale des associations urbaines, qui traverse les différentes échelles territoriales où ces associations se mobilisent et les multiples registres sur lesquels elles opèrent (le social, le politique, le juridique). La première partie est axée sur le niveau micro-local du quartier et de la ville et concerne trois réseaux associatifs: les collectifs de mères, les associations pour le développement du quartier et les organisations des Dalit, les basses castes ; la deuxième porte sur les associations des minorités ethniques (ou « nationalités indigènes ») et sur celles des groupes parbatiya, les hautes castes des collines népalaises ; la troisième est consacrée à l'interaction entre justice et société civile au Népal, telle qu’elle émerge de l’analyse d’actions en justice introduites à la Cour suprême par des associations spécialisées dans la défense des droits humains.A partir de cette analyse, on cherche à dégager 1) les mécanismes à travers lesquels le discours sur les droits est devenu un langage hégémonique de formulation des revendications collectives et d’articulation des conflits sociaux ; 2) le rôle des associations de la société civile dans ce processus ; 3) l’impact de la culture de droits sur l’expression de l’éthique, des identités et des politiques locales, ainsi que sur le cadre normatif et constitutionnel du pays. / This dissertation examines the emergence of a culture of human rights in Nepal, by focusing on the triangular relationship between civil society organizations (CSOs), the international discourse on human rights, and the social, legal and institutional changes that have characterized the country’s recent history.The research is based on ethnographic work in the field of urban associations, at the various levels and across the various fields (social, political and legal) where they operate. My first part looks at the micro-local level of the neighborhood and city, through a study of three specific networks of associations: mothers’ groups, neighborhood development associations and Dalit (low-caste) associations. In a second stage, I focus on ethnic minority (or “indigenous nationality”) associations and on parbatiya (Nepali high caste of hill origin) groups. The third and final section of the dissertation is dedicated to the interaction between the judiciary and civil society in Nepal, as it emerges from an analysis of cases filed at the Supreme Court by associations specialized in the defense of human rights.The overall aim of this research is to identify: 1) the mechanisms through which the human rights discourse has asserted its hegemony, becoming the dominant medium through which collective demands and social conflicts can be articulated; 2) the role played by CSOs in this process, and 3) the impact of the culture of human rights on the expression of local ethics, identities and politics, as well as on Nepal’s legal and constitutional framework.
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Le conservatisme américain en mouvement : enquête sur le Tea Party en Pennsylvanie / American conservatism on the move(ment) : a study of the Tea Party in Pennsylvania

Douzou, Marion 05 December 2017 (has links)
La Pennsylvanie est un État complexe dans sa géographie économique, urbaine et raciale et, partant, dans les comportements électoraux de ses citoyens. Cette thèse examine la manière dont le Tea Party s’y est organisé et les modes de mobilisation qu’il a adoptés. Fort d’une tradition conservatrice souvent sous-estimée, l'État de William Penn constitue un bon observatoire pour étudier l'évolution et les mutations du mouvement conservateur et de son bras armé électoral, le Parti républicain. L’observation de terrain démontre que le Tea Party ne peut pas être appréhendé indépendamment d’une large galaxie de groupes nationaux et locaux, de think tanks, de médias avec lesquels il entretient des relations souvent conflictuelles.La thèse met en lumière la mutation d’un mouvement social médiatisé en une mobilisation politique dont les efforts se concentrent à l’échelle fédérée et locale. Rétifs à toute institutionnalisation, les groupes locaux voudraient restituer aux citoyens des processus de décision que l’appareil républicain aurait confisqués à son profit. Stratégie d’entrisme, pressions sur les élus, travail idéologique d’organisations de terrain, action concertée au Congrès ont fait glisser le centre de gravité du GOP vers un conservatisme pour lequel la capacité à nouer des compromis pour gouverner est disqualifiée. En dépit d’une force militante en recul, la nébuleuse Tea Party soumet idéologiquement le mouvement conservateur et le Parti républicain à de fortes pressions qui ne sont pas étrangères à la confusion qui caractérise la situation politique actuelle du pays. / Pennsylvania is a complex state in its economic, urban, and racial geographies, accordingly complex is the electoral behavior of its citizens. This thesis examines the ways in which Tea Party groups in Pennsylvania mobilized and organized. The often overlooked conservative tradition of William Penn’s state makes it an excellent case study to examine the evolution and mutations of the conservative movement and of its electoral arm, the Republican party. The fieldwork conducted in this thesis shows that the Tea Party cannot be understood without taking into account a great number of national and local groups, think tanks, and media personalities with whom it often has chaotic relationships.This work focuses on the evolution of a visible social movement into a political mobilization that targets the state and local levels. Local Tea Party groups, who are opposed to any form of institutionalization, fight to snatch power from the hands of the GOP establishment to give it back to the voters. Gradual infiltration of the Republican party, constant pressure on elected officials, ideological work conducted by advocacy organizations, and concerted action in Congress have driven the GOP towards a brand of conservatism that rejects any idea of compromise in governing. Despite a drop in the number of activists, the Tea Party movement has subjected the conservative movement and the Republican party to heavy ideological pressure, which partly explains the current confusion in the country’s political landscape.

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