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Une relecture de la cathédrale de Sens : (1130-1550) / A rereading of the cathedral of Sens : (1130-1550)

Pernuit, Claire 22 October 2015 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le prolongement d’un premier travail, mené dans le cadre du Master I, puis du Master II, sur l’iconographie des vitraux du XIIIe siècle de la cathédrale sénonaise. Suite à cette première étude, un constat s’est imposé : malgré l’étendue des travaux antérieurs, l’analyse de l’édifice du « premier maître », pour reprendre l’expression de Jacques Henriet, c’est-à-dire l’analyse du projet du XIIe siècle, l’étude de la chronologie du chantier, mais également des nombreuses modifications subies par la cathédrale métropolitaine au Moyen Âge, et plus particulièrement aux XIIIe et XIVe siècles, laissait place à des observations complémentaires. Au regard de l’ampleur de la tâche, la démarche devait alors prendre le sens d’une « relecture » de la cathédrale métropolitaine, c’est-à-dire une nouvelle lecture approfondie et systématique des données. L’étude se divise en trois parties permettant successivement la définition du contexte archéologique de la cathédrale métropolitaine, puis l’analyse de l’édifice du premier maître et les modifications apportées à ce projet aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. La troisième et dernière séquence de ce travail, est conçue comme une tentative de « faire vivre » l’édifice médiéval, afin d’aborder les questions de la gestion de l’espace, de la circulation et de la place des images au seuil et au sein de la cathédrale. / This research is an extension of a previous work, dedicated to the 13th-century stained-glass windows of the cathedral of Sens. Out of this first study was recognition that despite earlier initiated works and studies, the analysis of the building of the « First Master », to quote Jacques Henriet – that is, the chronology of the construction in the 12th and the modifications of its structure in the 13th, 14th and 15th century – was not fully achieved. The study is divided into three parts : the first two parts are dedicated to the archaeological context of the metropolitan church, the architectural analysis of the builing and the chronology of the construction (12th to 15th century) ; the third part is intended to understand the place of the monumental images and the light in the building, and how both clerical and lay could have reacted to them.
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Entre chien et loup, poétique de l'étrange pour un peintre aujourd'hui / Between dog and wolf, poetry of the strange for a painter today

Xie, Lei 11 April 2016 (has links)
Ma pratique picturale rend compte du réel, mais en questionnant les ambiguïtés, les dualités, qui l’animent. La culture et la philosophie chinoises m’ont invité à m’engager sur cette voie de l’« Entre chien et loup », même si cette expression n’existe pas dans la langue chinoise. Le but de cette thèse est de franchir un nouveau seuil : montrer comment des concepts occidentaux, loin de mes origines, comme le sublime, ou le romantisme, ou encore celui de l’« inquiétante étrangeté » pouvaient aussi éclairer ma pratique picturale. Cette thèse veut témoigner de l’articulation que peuvent opérer pratique et théorie dans le cadre d’une recherche en art : comment un artiste peut entrer dans une pensée par la pratique, comment, en écho, la théorie peut lui servir d’outil. L’exposition de ma thèse rassemblera une quarantaine de tableaux de divers formats, une sélection de ceux réalisés de 2012 à 2016 pour la préparation de cette soutenance. Ces tableaux ne sont pas l’illustration de ma recherche : ils sont l’aboutissement de ce doctorat, où pratique et théorie n’ont pas été menées parallèlement, mais en résonance. Pour présenter l’état de mes recherches historiques et théoriques, le portfolio comporte deux volumes. Un corpus de textes – une sélection de douze « entrées » jalonnant ma recherche, plutôt qu’un texte linéaire – associé à la reproduction d’un choix de mes tableaux réalisés pendant ces années, pour le premier volume. Le second veut montrer l’influence que peut exercer dans ma mémoire des œuvres liées à l’« Entre chien et loup ». J’ai créé un objet original, pour matérialiser un « Fil des images », un « album-atlas » se déroulant comme un rouleau de peinture chinoise. Dans l’exposition de thèse, la dernière zone de l’espace aura un statut particulier : dans une semi-obscurité, le jury sera invité à parcourir une installation présentant ce « Fil des images ». / My pictorial practice reflects the real, but byquestioning the ambiguities and dualities thatdrive. Chinese culture and philosophy promptedme to engage in this project of "Entre chien etloup" - even though this expression does not existin Chinese. The aim of this thesis is to reach anew threshold: show how Western concepts,far from my roots, like the Sublime, orRomanticism, or that of the "uncanny" couldalso enlighten my pictorial practice. Thisdissertation is a testament to how practice andtheory can be joined within the framework of aparticular artistic research: how an artist entersinto a thinking process through practice and how,as a sort of echo, he may use theory as a tool. The exhibition for my dissertation defenceincludes about forty paintings of different sizes,a selection of some that were created for thisparticular purpose between 2012 and 2016.These paintings do not illustrate my research –they are the outcome of a doctoral workduring which practice and theory were notfollowing a parallel path but were interlaced. To present my historical and theoreticalresearch, the portfolio consists of two volumes.A collection of texts - a selection of twelve "keywords" staking my research, instead of a lineartext - associated with the reproduction of aselection of my paintings made during theseyears, for the first volume. The second wants toshow the influence that works related to the"Entre chien et loup" may be exercised in mymemory. I created an original object tomaterialize a "Fil des images" (The Flow ofImages), an "album-atlas" unfolding like aChinese scroll painting. In this exhibition, thelast area has a special status, in a half-light,the jury is invited to discover an installationthat introduces the Fil des images.
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Tamis lyrique / Lyric sieve

Tenu, Claire 17 November 2016 (has links)
« Lyrisme : jeu qui lie et délie les noms et les corps – tous les noms et tous les corps. Son terrain est celui de la vie et de la mort entrelacées, un festin offrant formes, déformations, transformations. Sa matière est l’air, souvent irrespirable, son milieu est l’image, parfois invisible, sa réalité est la voix, presque inaudible. » L’exposition Tamis Lyrique, préparée et prolongée par l’ouvrage éponyme, présente un ensemble d’œuvres déployant une pratique lyrique et spéculative de la photographie, au croisement de diverses formes et disciplines : composition et montage, caractérisation topographique et récit filmique, écriture et installation. Certaines œuvres sont extraites des travaux récents accomplis au cours de l’élaboration de la thèse (photographies de Cherbourg, et le livre La ville que nous voyons ; L’air de l’accordéon, film co-réalisé avec Fanny Béguery en Corrèze). Dix pièces diverses parleurs sujets et leurs formes (vues photographiques, assemblages, objets, séquence de film) sont inédites. Quelques œuvres, plus anciennes, complètent cet ensemble, faisant l’objet de développements écrits particuliers dans le livre Tamis lyrique et permettant de repérer des variations ou d’apprécier une épaisseur temporelle des processus qui structurent le travail. / “ Lyricism is binding and unbinding names and bodies,playing in between all of the names and the bodies. Itsground is made of life and death together interweaved :a feast offering forms, deformations, transformations. Its material is the air, often unbreathable, its milieu is the image, invisible sometimes, its reality is the voice,almost inaudible.” The exhibition Tamis lyrique and the eponymous book present a group of works of art stemming from a lyric and speculative experience of photography, interbreeding diverse forms: tableau and montage, topographical characterization and filmic sequencing, writing and installation. Some of the works were produced during the doctoral thesis elaboration period, such as the photographs taken in Cherbourg, along with the book La ville que nous voyons, or the film L’air de l’accordéon, codirected with Fanny Béguery in Corrèze. Ten other various works are previously unseen. Some more works are older and were the subject of specific writings in the book Tamis lyrique, or enable to perceive variations or to appreciate a temporal density in the construction of the work.
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Les Marca (fin XVIIe - début XIXe siècles) : itinéraires et activités d'une dynastie de stucateurs piémontais en Franche-Comté et en Bourgogne / The Marca (end of the 17th century - beginning of the 19th century) : itineraries and works of a piemontese stuccators dynasty im Free County and Burgundy

Zito, Mickaël 29 November 2013 (has links)
Le sujet abordé dans cette thèse est la famille Marca, dynastie piémontaise originaire de la Valsesia spécialisée dans le travail du stuc. Au début du XVIIIe siècle, certains membres de cette famille migrèrent vers la Franche-Comté en quête de travail tandis que les autres restèrent dans le Piémont. Les Marca installés en France accueillirent ensuite les autres artistes de la famille qui ainsi purent travailler dans la même région voire dans des zones limitrophes. Leurs ouvrages sont présents dans des lieux de culte et des demeures privées italiens, franc-comtois et bourguignons. Ces œuvres (retables, chaires à prêcher, statues et bas-reliefs en stuc) ont été réalisées entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Ce sujet est entièrement nouveau dans la mesure où les informations concernant cette famille sont rares et dispersées et qu’aujourd’hui aucune recherche n’a été entreprise sur eux, ni en France ni en Italie. Ce travail consiste donc en une étude de cette famille italienne et de son activité. La thèse établit une biographie précise de chacun des membres, définit l’organisation, les méthodes et les techniques de travail de ces stucateurs, dresse l’inventaire de leurs œuvres et les situe dans le contexte artistique et religieux de leur temps. Les archives de Bourgogne, du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et des régions de Biella et de Vercelli ont été exploitées. La visite d’un grand nombre d’édifices italiens et français possédant du mobilier de la main des Marca ou d’un style proche du leur fût également nécessaire afin de mener à bien ce travail. L’objectif principal étant de replacer les Marca dans un contexte géographique, historique et culturel, de comprendre leur organisation et leur spécificité et de définir leur style de façon précise à partir des œuvres connues afin de pouvoir tenter de nouvelles attributions. / The topic of this thesis is the Marca dynasty, a piedmontese family from the Valsesia area, specialized in the stucco work. In the early eighteenth century, some of its members migrated to the Franche-Comté in France, in search of work, the others remaining in Piedmont. Their realizations can be studied in religious places and private houses in Italy, in Franche-Comté and Burgundy. These works (altars, pulpits, statues and bas-reliefs in stucco) were created between the late seventeenth century and the early nineteenth century. This topic is entirely unpublished, especially as the information on this family are rare and scattered. Moreover, no research has been undertaken on it, neither in France nor in Italy. This study is well an analysis on this Italian family and its activity. The thesis provides an accurate biography of each member, defines the organization, methods and techniques of the stucco work, the inventory of their works, and position them in the artistic and religious context of their time. The archives of Burgundy, Doubs, Jura, Haute-Saône in France and of the regions of Biella and Vercelli in Italy have been exploited. Visit a large number of Italian and French buildings decorated with Marca’s furniture or near their style has been also necessary to carry out this work. The main objective was to place the Marca dynasty in its geographical, historical and cultural context, to understand its organization and specificity, to define accurately its style from recognized works, to be able to propose new attributions.
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Broder la pornographie. À la recherche d'un désir féminin / Stitching pornography. Looking for feminine desire

Lauvaux, Léonie 20 December 2018 (has links)
Cette thèse s’attache à questionner l’utilisation de la pornographie dans la « broderie subversive » par les plasticiennes. Cette démarche semble a priori paradoxale. Pourquoi, les plasticiennes brodent-elles des images de femmes objectivées ? Pourquoi utiliser la broderie alors que cette pratique est considérée comme un passe-temps féminin ? Pourquoi s’emparer de la pornographie, faite par les hommes pour les hommes ? L’analyse d’un large corpus d’œuvres brodées, au prisme des « gender studies » et des « porn studies », permet de saisir les enjeux de cette démarche singulière. Les plasticiennes utilisent un médium caractérisé comme essentialiste pour déconstruire de « l'intérieur » les valeurs patriarcales transmises par la tradition du tissu, posture basée sur une succession de paradoxes. Ainsi, par la représentation brodée du sexuel, voir même de leur sexualité, les plasticiennes sont amenées à questionner leur propre identité de genre. Le sexuel brodé permet de se réapproprier son corps et son imaginaire, de s'interroger personnellement sur son identité (par l'utilisation d'un médium a priori genré). Cette construction du « moi » est soumise à un double paradoxe, tout d'abord celui de l'utilisation d'un médium féminin, subverti par le détournement artistique, et d'images objectivant les corps des femmes alors qu'il s'agit de se les réapproprier. Dans l'exploration de ces deux paradoxes, dans leur confrontation, dans cet espace, peut alors se penser l'identité (de femme et d'artiste) dans une société androcentrée. / This thesis aims to interrogate how women artists use pornography in the subversiv stitch. This reflection might seem paradoxical. Why do women artists embroider pictures of objectified women ? Why use embroidery ? And why appropriate pornography that is made by men for men ? The analysis of a large corpus of embroiedered works, though the lens of gender studies and porn studies, allows to seize the issues of this peculiar approach. Women artists use a medium defined as essentialist to decompose – from the inside – the patriarchal values inherited from the textile tradition. Through the embroidered representation of the sexual – even of their own sexuality – women artist are led to question their own gender identity. The Embroidered sexual allows one to reappropriate their body and imaginary – and to interrogate themself about their identity (through a medium primarily perceived as gendered). This construction of the self is submitted to a double paradox, hich is the use of a feminine medium – subverted by artistic hijacking – and pictures of objectified female bodies, whereas the whole purpose is actually to reappropriate those bodies. Somewhere between those paradoxes might emerge and be thought the identity – of woman and artist – in a androcentric society.
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Corps et âme en mouvement. Expression et signification du mouvement dans la peinture de vases en Grèce ancienne (Ve s. av. J.-C.). Ivresse, possession divine et mort / Representation and Significance of Body and Soul in Motion - Manifestation of Divine Possession, Intoxication and Death in Ancient Greek Vase Painting (5th. C. B.C).

Toillon, Valérie 01 May 2014 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier l’expression du mouvement dans la peinture grecque ancienne, ici la peinture de vases, source très riche concernant l’univers visuel des Grecs de l’antiquité, et plus particulièrement le lien qui unit les émotions aux mouvements corporels. Les théories anciennes à propos de la représentation figurée sont unanimes : l’objet de la peinture est l’être humain et le peintre, dès les mythes qui relatent la création de la peinture et plus généralement des arts plastiques (sculpture et modelage), se doit de représenter le vivant sous tous ses aspects, extérieur comme intérieur; autrement dit, le corps humain apparaît comme le moyen le plus efficace pour exprimer et transmettre les émotions qui l’animent, par les mouvements ou les attitudes que le corps adopte ou encore les expressions faciales. Ce constat s’applique à l’expression des états émotionnels intenses ou altérés comme par exemple : les modifications qu’entraînent la consommation de vin, une action divine comme la possession par un dieu ou encore l’imminence de la mort. Il faut, pour mieux comprendre ces phénomènes, se tourner vers la conception ancienne de l’âme (θυμός et/ou ψυχή), qui dès l’époque homérique est conçue comme le siège des sentiments mais aussi comme un souffle qui entre et sort du corps. C’est une notion primordiale pour saisir la nature des mouvements qui animent les personnages figurés en proie à l’ivresse, sous le joug d’une possession divine ou sur le point de mourir : dans chacun de ces cas, l’âme est sollicitée d’une manière ou d’une autre, soit que ses liens avec le corps se trouvent relâchés ou qu’elle quitte temporairement ou définitivement le corps. Il apparaît que l’expression de ces états particuliers, dans l’imagerie grecque ancienne, n’ignore pas de tels concepts que ce soit à propos du but fixé à l’art ou sur la relation que l’âme entretient avec le corps : les mouvements corporels expriment clairement un état qui sort de l’ordinaire par l’orientation des corps, les gestes, les actions et les expressions faciales et ne semblent pas se borner à la figuration d’une simple réaction physiologique. Il s’agira également d’établir un lien entre les images anciennes et les théories modernes développées à propos de la figuration des mouvements dans l’art : le but étant de montrer que les peintres de vases privilégiaient bien plus l’expressivité, dans le but d’illustrer un concept, une idée, plutôt que de rendre compte d’une parfaite réalité / This thesis proposes to study the expression and depiction of movement in ancient Greek painting, specifically vase painting. While illustrating the very rich and unique source of the visual world of ancient Greece, the emphasis is kept on the link which unites the emotions to the body movements, gesture or posture. Theories about ancient pictorial representations are unanimous on the subject of painting the human figure. From the myths concerning the creation of painting and visual arts (sculpture & modeling), the artist must portray and illustrate the living in all aspects, external and internal. Using the human figure and representation of the anatomy, appears to be the most effective way to convey the emotions and feelings that animate the body through the depiction of gesture, posture or facial expression. This portrayal applies to the expression of intense emotion or altered state of being such as: the over consumption of wine, being possessed by a god (divine action) or the imminence of death. For a better understanding of the portrayal of this phenomenon, it is necessary to turn to the origin of the ancient Greek idea of the soul (θυμός or/and ψυχή). From the Homeric age this concept can be understood as the basis of sentiment and emotion and can be seen as natural as a breath which enters and exits the body. This notion is of key importance, to understand the origin of movement that brings to life the characters depicted in the images, whether consumed by drunkenness, under the yoke of divine possession or about to die. In each case, the soul is solicited, in one way or another, whether in its temporary or permanent separation or dissociative state from the body. Whether the aim is set out in art or in the relationship that the soul maintains with the body, Ancient Greek imagery does not ignore such concepts as the expression of these intense emotional and altered states whatsoever. Bodily movements clearly articulate an out of the ordinary state by the orientation of the body, gestures, actions and facial expressions and does not seem to be limited to the representation of only a physiological reaction. A link will be established between ancient images and modern theories developed on the subject of representation of movement in art. The objective: To demonstrate that the artists who adorned ancient vases favored the illustration of a concept or an idea, by imagination and expressivity, above the reporting of a perfect reality
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Identités, regards, démocraties / Identities, stares, democracies

Sidaoui Caloc, Nadine 27 June 2014 (has links)
Suite à des travaux plastiques réalisés entre 2005 et 2012 entre Paris et Shanghai, cette thèse se propose d’étudier le portrait de groupe sous différents angles, il s’agit de portraits fictifs dont le principal enjeu est la place que peut occuper le spectateur face à des groupes sociaux divers qui le regardent dans une attitude où le silence domine, ces travaux nous invitent ainsi à une réflexion sur perméabilité entre les frontières de l’art, de l’ethnologie et des sciences sociales, sur la question d’identité du genre, l’interaction interculturelle et des modes de communication au-delà du langage des mots. Cependant, j’essaie d’élaborer une peinture qui mène vers un rapport impliqué et qui met en cause la possibilité d’échange entre le spectateur et le groupe de gens représentés, c’est le modèle qui devient spectateur, et vice versa. L’ouvrage de Michael Fried intitulé La place du spectateur me servira de point d’appui dans l’analyse de la théâtralité dans la peinture. Pendant mon séjour à Shanghai je me suis surtout inspirée des physionomies asiatiques et observé longuement le fonctionnement de cette société chinoise dotée de ses propres codes sociaux qui ne se limitent pas uniquement aux barrières de la langue mais vont au-delà des mots. Une société qui s’organise selon des groupes suivant diverses fonctions et métiers où le port de l’uniforme est très courant et l’on se heurte à diverses façades sociales. On tend vers un idéal, un succès probable, une utopie où hommes et femmes se bousculent dans toutes les professions et la place de la femme devient de plus en plus visible dans une société patriarcale depuis des décennies. L’image de l’androgyne se défile à travers une foule qui se meut et se déplace en masse en un mouvement de danse aux pas lourds. Je me suis beaucoup inspirée des chorégraphies de Jing Xing, danseuse Chinoise qui était homme à l’origine, et qui s’est fait transformer le corps en femme, c’est le passage du masculin au féminin et vice versa dans une société en pleine mutation. Deux confusions se créent : L’ambiguïté des sexes où les femmes sont de plus en plus présentes sur un terrain professionnel très compétitif d’une part et l’ambiguïté du langage et de la communication avec cette société vue par un étranger, c’est la barrière des codes sociaux et l’omniprésence du « Réseau » (Guanxi) comme outil indispensable pour pénétrer cette société. […] / Due to the series of artworks that I realized between 2005 and 2012 between Paris and Shanghai, this thesis proposes to study the group portrait from various angles, it is all about fictitious portraits whose main aim is the place that may hold the viewer facing a variety of social groups, in which represented people remain staring at the spectator in a silent way. These works invite us to reflect on and permeability between the boundaries of art, ethnology and social sciences, on the question of identity gender, intercultural interaction and methods of communication beyond the language of words. However I tried to develop a painting that conveys the possibility of an exchange between the viewer and the represented group of people. A painting in which the model becomes the beholder, and vice versa. Michael Fried's book entitled Absorption and Theatricality: Painting and Beholder served as a support for me in my initial observation of theatricality in painting. Living in Shanghai for the past three years, I have been most inspired by Asian faces. I’ve observed for a long time the functioning of the Chinese society with it’s own social codes which are not limited only to language barriers but can be expressions beyond words. A society that is organized in groups according to various functions and activities where the wearing of the uniform is very common and it runs into various social fronts. We, as humans, strive towards an ideal, a possible success, a utopia where men and women compete for professions, and the role of women have become more visible in society which has been patriarchal for decades. The image of the androgynous appears through a crowd that moves with heavy dancing steps, especially examining the choreography of Jing Xing, this Chinese dancer who was a man originally, and then decided to transform himself into a woman. It is the transition from male to female and vice versa in a society in mutation. This expression generates two kinds of confusion: the ambiguity of gender, where women are increasingly present in a highly competitive professional field on the one hand, and the ambiguity of language and communication for a foreigner in this society. It is the barrier of social codes and the omnipresence of "network" (Guanxi) as an essential tool to penetrate this society. [...]
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La crucifixion dans les peintures murales carolingiennes dans l'Europe latine chrétienne et sur ses marges (IXè - début du XIème siècle) / Crucifixion of Carolingian wall painting of Christian Latin Europe and its margins (9th-early 11th century)

Mercieca, Julie 03 October 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l’iconographie de la Crucifixion dans les peintures murales carolingiennes entre le IXe et le début du XIe siècle. Pivot dans la pensée chrétienne par sa portée dogmatique, la Crucifixion reste cependant peu représentée dans l’Occident latin jusqu’au milieu du VIIIe siècle. La période carolingienne marque, de fait, un tournant décisif où la Crucifixion s’affiche progressivement sur tous les supports et à travers des techniques différentes, en même temps que l’iconographie tend à se cristalliser. Nous appuyant sur une documentation comptant treize décors peints entre le IXe et le début XIe siècle et répartis dans les anciennes limites de l’Empire carolingien et ses marges, notre étude vise à analyser ce thème dans l’art monumental, peu étudié jusqu’alors. Outre la persistance de formes au-delà de la chute de l’Empire et des frontières politiques, les peintures recensées mettent en évidence le recours à une construction visuelle tributaire de traditions diverses – en premier lieu textuelles – permettant d’exalter la divinité du Christ sur la croix, mais aussi d’insister davantage sur son humanité souffrante. Ces choix iconographiques font écho à l’orientation théologique qui se manifeste sous le règne de Charlemagne et de ses successeurs et au sein de laquelle la Croix et le Crucifié occupent une place majeure. Mais, bien plus que de réserver notre analyse au cadre de l’image, il s’agit également de dépasser le champ figuratif pour prendre en compte l’environnement spatial et cultuel de la Crucifixion, et ce, afin d’envisager les lectures de ce décor dans l’espace qui lui est imparti. En étant peinte sur la paroi de l’édifice religieux, la peinture fait partie non seulement du décorum de l’édifice cultuel, mais participe parfois également aux rites qu’elle encadre. Ainsi, à la lumière des sources exégétiques et liturgiques, il convient de replacer le décor dans la scénographie dans laquelle elle s’inscrit. Souvent associée à un autel (majeur ou secondaire), voire à des fonts baptismaux, la Crucifixion s’inscrit bien souvent dans des temps rituels spécifiques ou des pratiques dévotionnelles qui témoignent d’une transformation du sentiment religieux à l’égard de la Passion et de ses représentations. / This Dissertation focuses on the iconography of the Crucifixion in the Carolingian mural painting between the 9th and the beginning of the 11th century. Pivot in the Christian thought with its dogmatic scope, the Crucifixion remains however poorly represented in the Latin West until the middle of the 8th century. Actually, the Carolingian period is a decisive turning point when the Crucifixion displays gradually on all the supports and through different technics, at the same time as the iconography tends to be crystallized. Based on a documentation composed of thirteen decorations painted between the 9th and the beginning of the 11th century and distributed in the former limits of the Carolingian Empire and its margins, our study aims at analyzing this subject in the monumental art, poorly studied yet. Besides the obstinacy of forms beyond the fall of the Roman Empire and the political limits, the paintings listed highlight the appeal to a visual construction due to diverse traditions - first of all textual - allowing to exalt the Christ's divinity on the cross, but also to insist more on his suffering humanity. These iconographic choices comes from the theological shifting under the reign of Charlemagne and his successors. At this time, the Cross and the Crucified occupy a major place. However, this analysis exceeds the figurative meaning, in the way to consider the spatial and religious environment of the Crucifixion and clarify the readings of the decoration within its own space. Painted on the religious buildings’ walls, images are a part of the decorum. Moreover, based on exegetical and liturgical sources, we can argue that the paintings are sometimes used to the scenography of rites. Often associated with an altar (major or secondary), even in baptismal fonts, the Crucifixion seats in specific ritual times or devotional practices testifying of a transformation of the religious feeling towards the Passion and its representations.
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Les processus de reconfigurations dans l'art caribéen : Guadeloupe, Haïti, Jamaïque / The process of reconfigurations in the art of the caribbean : Guadeloupe, Haïti, Jamaïca

Lewest, José 18 December 2015 (has links)
La nature et la rythmique des évolutions des pratiques artistiques en Guadeloupe, Jamaïque et Haïti, pays caribéens aux mêmes bases historico-culturelles, dès le XVIIIe siècle, démontrent une singularité dynamique portée par le concept de reconfiguration. Du règne de l’académisme européen aux balbutiements de l’imitation des autochtones caribéens descendants d’esclaves et exclus de l’art érigé en privilège de castes, jusqu’à la rupture épistémologique opérée à partir des années vingt, sous l’influence des mouvements nationalistes, anticoloniaux développés dans la Caraïbe et renforcés à l’extérieur par les capitales occidentales, New York, Paris, Madrid. Les principes idéologiques progressistes incarnés et réinvesties par Price Mars, Alain Leroy Locke, Marcus Garvey, Aimé Césaire renversent les valeurs académiques et déclenchent l’irruption de la subalternité dans l’art caribéen. Ces procédures de reconfigurations s’illustrent dans les continuelles ruptures au XXe siècle jusqu’à aujourd’hui et sont à l’origine des mouvements Indigénisme, Primitivisme, Intuitivisme développés avec le concours plus ou moins marqué d’étrangers. Ses multiples visages qui se dessinent à travers une succession de métamorphoses, d’adaptations et de reconfigurations à chaque fois renouvelées dans la variance des représentations et des contextes lui confèrent une dimension épique. A chaque étape de cette épopée, les artistes caribéens actualisent leurs pratiques traversées par un balancement lancinant entre l’ancrage que procure la réacquisition des références matricielles Africaines et Caribéennes et ouverture au monde. En dépit des écarts évidents entre les trois pays, des valeurs communes d’échanges démocratiques portées par les termes, Koudmen, Coumbite et Lyannaj sont retranscrites par tous, en engageant la réalité d’une géostratégie de l’art suggérée par les notions de multilatéralisme et de multipolarité. L’envers de cette stratégie de la convergence humaniste de l’art se fonde dramatiquement sur les disfonctionnements psychiques hérités de l’histoire qui trouvent leurs expressions dans les concepts de double conscience et de conscience marassa. Ces nouvelles modalités d’appréhension du monde sont les symboles de l’écartèlement entre des aspirations contradictoires et sont révélatrices d’une face contrariée de la reconfiguration de l’art. Ces procédures de transferts d’influences culturelles interpellent sur les limites qu’elles circonscrivent et incitent à l’interrogation sur la capacité de l’art caribéen à se projeter au-delà des gestes systématiques de retraitement, de recyclage et d’importation afin de générer une approche plastique intégrale, autonome, moins dépendante de la gestion d’influences et de modes ? / The nature and rhythm of the evolution of artistic practices in Guadeloupe, Jamaica and Haiti, Caribbean countries with the same historical-cultural bases, as soon as the 18th century, show a dynamic singularity which is driven by the concept of reconfiguring. From the reign of the European academicism to the infancy of imitation of the Caribbean natives-descendants of slaves and excluded from art erected in caste privilege, up to the epistemological rupture operated from the 20s under the influence of the nationalist and anti-colonial movements which were developed in the Caribbean and which were strengthened on the outside by the Western capitals, New York, Paris, Madrid. Progressive ideological principles embodied and reinvested by Price Mars, Alain Locke, Marcus Garvey, Aimé Césaire, overturn academic values and trigger the emergence of the subalternity in Caribbean art. These reconfiguration procedures are illustrated in the continual breaks in the twentieth century until today and are the source of Nativism movements, Primitivism, Intuitivism, developed with the more or less marked help of foreigners. Its multiple faces that emerge through a series of metamorphoses, adaptations and reconfigurations, each time renewed in the variance of representations and contexts give it an epic dimension. At each stage of this epic, Caribbean artists update their practices crossed by a nagging swinging between the anchoring provided by the reacquisition of the African and Caribbean references and openness to the world. Despite the obvious differences between the three countries, common values of democratic exchanges carried by the words, Koudmen, Coumbite and Lyannaj are transcribed by all, by engaging the reality of a geostrategy of art suggested by the concepts of multilateralism and multipolarity. The other side of this strategy of humanistic convergence of art is dramatically based on the psychic dysfunctions inherited from history, which find their expressions in the concepts of double consciousness and Marasa Consciousness. These new methods of apprehension of the world are the symbols of the quartering between contradictory aspirations and are indicative of an upset face of the reconfiguration of art. These cultural influences transfer procedures challenge the limits they circumscribe and encourage the questioning on the ability of Caribbean art to project beyond the systematic actions of reprocessing, recycling and import, in order to generate an autonomous integral plastic approach, less dependent on the management of influences and modes.
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L'œuvre de Kara Walker (1994 - 2009). Stratégies figuratives / Kara Walker's Art (1994-2009). Figurative Strategies

Géré, Vanina 08 December 2012 (has links)
Cette étude a pour objet l’ensemble de l’oeuvre de l’artiste afro-américaine Kara Walker, de 1994 à 2009. Fondé sur une approche pluridisciplinaire qui fait intervenir les Études américaines, les Études afro-américaines, l’histoire de l’art et l’esthétique, ce travail met au jour la récurrence de la violence dans l’oeuvre. Mettant en concurrence les propos de l’artiste et ses créations, il tente de dégager les constantes et les évolutions d’une oeuvre qui s’appuie sur une esthétique de la cruauté, et repose sur l’équilibre fragile entre la beauté et l’horreur. L’oeuvre de Walker ayant fait l’objet d’une controverse qui a joué un rôle important dans l’exégèse prolifique produite sur les créations de l’artiste, les tenants et les aboutissants de cette réception polarisée sont examinés. Compte tenu du succès immédiat de Walker, devenue en quelques années seulement une star sur la scène artistique établie, il était nécessaire de réfléchir aux conditions et aux causes de ce succès. À partir de la notion de stratégie figurative, ce travail se concentre sur les différentes manières dont l’artiste explore les représentations produites et relayées par la culture dominante. Les œuvres du début de sa carrière, ses installations de papiers découpés, sont ainsi analysées comme la mise en question du principe même de représentation. Utilisant la figure humaine et l’histoire comme des trompe-l’œil pour souligner la persistance de ces représentations dans l’imaginaire collectif et particulier, les installations jouent sur l’écart entre le désir d’interprétation du regardeur et sa frustration constante. Au milieu des années 2000, un infléchissement de l’oeuvre de l’artiste se produit ; il nous paraît particulièrement saillant dans les créations réalisées dans le sillage de la rétrospective de milieu de carrière de Walker (2007-2008). Il se traduirait par une réflexion sur la possibilité de représenter la violence exercée contre des disparus réels sans la transformer en spectacle. En conséquence, la construction du corps noir en tant que site spectaculaire dans la culture occidentale, ainsi que certains exemples de réponses, de ripostes émanant de Walker et d’autres artistes contemporains, sont envisagés dans ce travail. Ce dernier aboutit à l’examen des oeuvres où la figuration est mise en crise par le risque du spectacle ou compensée par l’incorporation de l’artiste, dans des oeuvres à la fois exceptionnelles et emblématiques du parcours de Walker, lequel atteste une tension constante entre la conscience du gouffre entre les sphères artistique et sociopolitique, et la tentative de créer un art politique. / This work presents a survey of the work of African-American artist Kara Walker, from 1994 to 2009. Based on a multidisciplary approach conjoining American Studies, African-American Studies, art history and aesthetics, it underlines violence as a recurrent feature in Walker’s work. Confronting the artist’s statements and her works, we try to expose the constant threads and the evolutions of a work grounded within an aesthetics of cruelty, and precariously balanced between beauty and horror. Because Walker’s art has been the object of a controversy, which significantly impacted the prolific exegesis on her work, the tenets of such polarized reception are analyzed here. Given Walker’s immediate success – she became a star on the mainstream art scene in but a few years – a reflection on the conditions and causes of her success were also required. Starting from the notion of figurative strategy, this work focuses on the different ways in which the artist has explored representations produced and circulated within dominant culture. Her early works – her paper cutouts – are thus analyzed as questioning the very notion of representation. Using the human figure and history as illusionistic devices in order to expose how such representations endure within the collective and particular unconscious, Walker’s installations work within the gap between the viewer’s desire for interpretation and its constant frustration. In the mid-2000s, a new orientation within Walker’s work may be witnessed – most obviously in the pieces made in the aftermath of her mid-career retrospective (2007-2008). According to us, such a turn shows through a reflection on the possibility of representing violence as perpetrated on the bodies of actual beings without turning it into a spectacle. Thus, both the construction of the black body as a spectacular site in Western culture and the responses and counterstrategies from Walker as well as other contemporary artists to that issue, are also the objects of our investigation. This enables us to understand how the specter of the spectacle looms over some of Walker’s pieces between 2007 and 2009, throwing figuration into crisis. Both emblematic of and discrepant within Walker’s general practice, those pieces testify to the way her work evinces a constant tension between the awareness of the gap between the realm of art and the sociopolitical sphere, and the attempt to make political art.

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