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Création : Dieu reconnaîtra les seins (roman). Travail critique : l'humour dans Au bonheur des ogres de Daniel Pennac : étude des parenthèses

Jacmin, Sophie 03 1900 (has links)
Ce mémoire en création littéraire se compose de deux parties. La première, un roman intitulé « Dieu reconnaîtra les seins », suit les aventures de Caroline, jeune femme dans la trentaine qui, ayant subi une ablation des seins, voit sa vie basculer alors qu'elle tente de trouver une solution médico-esthétique à sa situation. Le ton enjoué du roman permet d'aborder l'aspect tragique de la vie de Caroline de façon légère. Il permet également, sous forme d'humour ironique, absurde ou même noir, de soulever des thèmes universels tels que l'amour, la solitude, le désespoir, la pauvreté et la mort. Ainsi porté, le récit évolue vers une vision tant impitoyable que bienveillante de l'humain qui, à travers les événements à la fois médiocres et grandioses de la vie de Caroline, trouve sa place dans un univers pourtant hostile. La deuxième partie du mémoire se consacre à l'étude de l'humour dans « Au bonheur des ogres » de Daniel Pennac, et plus particulièrement, à l'humour inséré entre parenthèses. Pennac utilise abondamment ce procédé humoristique, créant ainsi un récit polyphonique où plusieurs niveaux narratifs entrent en dialogue. Trois types d'humour présents dans les parenthèses sont analysés, à savoir l'humour noir, l'humour absurde et l'ironie. Cet essai fait donc écho au roman en ce qu'il se penche sur l'humour et l'ironie comme procédés littéraires. / This thesis in creative writing is composed of two parts. The first one, a novel entitled Dieu reconnaîtra les “seins”, follows the adventures of a young woman in her thirties named Caroline who, having had her breasts surgically removed, sees her life plunge into chaos as she tries to find a cosmetic and medical solution to her situation. The light tone of the novel allows for an humorous look at the tragic cirucumstances Caroline finds herself in. Following the trials and tribulations of her life, the story touches on such universal themes as love, loneliness, hopelessness, poverty and death, and evolves toward a vision of humanity that is both merciless and benevolent. The second part of the thesis is an study of humour in Daniel Pennac's Au bonheur des ogres, and more specifically, the use of parentheses as a humoristic device. Pennac frequently uses parentheses as a way to create humour, thus building a polyphonic narrative in which various levels of discourse communicate with each other. Three types of humour are present within parentheses: black humour, absurdist humour and irony. As such, the essay echoes the novel in that it looks at humour and irony in literature.
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La mémoire matérielle : évocation des souvenirs et photographie dans Les années, d’Annie Ernaux

Bissonnette, Karine 08 1900 (has links)
L’imbrication de l’écriture et de la photographie sera examinée dans Les années, d’Annie Ernaux, de façon à montrer la tension au cœur du double désir de l’auteure de documenter des moments révolus et de les transmettre à autrui. Seront étudiées, d’un point de vue poétique et esthétique, la mise en œuvre des documents et les modalités d’inscription des souvenirs, lesquels sont généralement présentés sous forme d’images mémorielles. Nous verrons que ces images sont liées à un effet photographique, destiné au lecteur dans le but de partager une mémoire matérielle, intime et collective, s’étalant sur des années. Cet angle d’approche devrait permettre de relire Les années suivant une perspective critique nouvelle, et de contribuer aux recherches portant sur la narration, la trace et la mémoire dans la littérature contemporain. / The interweaving of writing and photography will be examined in Annie Ernaux’s Les années, showing the central tension of the author’s double desire to document past events and pass them on to others. The implement of documents and the engraving modes of memories are generally presented as mental images that will be studied here from a poetic and aesthetic point of view. We will see that those images are linked to a photographic effect, in order to share with the reader an intimate and collective material memory that spreads over many years. This approach would allow a rereading of Les années from a new critical perspective and a contribution to research about narrative, trace and memory in contemporary writing.
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Histoires possibles et impossibles ; suivi de Le narrateur dans le texte fantastique

Carzello, Christopher 08 1900 (has links)
Six courts récits, qui peuvent n’en former qu’un, se penchent sur les possibilités de la voix narrative (à la troisième personne, au « je », au « nous », au « tu »). Ils réfléchissent sur l’acte de création comme construction et sur les effets de la narration. Pour preuve, le dernier texte reprend intégralement le premier. Le fantastique surgit au moment de l’hésitation du lecteur devant la nature des faits qui lui sont présentés. C’est avec les différentes instances que composent les destinateurs et les destinataires du récit que ce texte joue. La voix narrative, dans un texte fantastique, a une grande importance et doit créer une tension chez le lecteur, qui n’arrivera pas à trouver une explication pour certains aspects du récit. Le narrateur, souvent au « je », se confond avec un personnage. À l’aide de l’analyse du déroulement de l’intrigue et des procédés narratifs utilisés dans trois nouvelles : La Vénus d’Ille (Mérimée), Apparition (Maupassant), Ligeia (Poe), nous cherchons à montrer le rôle du narrateur dans le texte fantastique. / Six short stories, which can be grouped into one long story, provide different styles for the narrator: a third-person narrative, an ‘’I’’ narrative, a ‘’we’’ narrative, and a ‘’you’’ narrative. This particular text is a reflection about the act of creating as a progressive construction as well as a reflection on the effects of narration. As a concrete proof, the last part is identical to the first one, but having the whole story in mind gives the same text a different meaning. The fantastic mood emerges with the reader’s hesitation of how to interpret the facts that are presented to him. Globally, this text plays with the instances that provide a literary text and the ones that receive it. The narrative in a fantastic text is very important, and has to create tension in the reader, who will not be able to explain certain aspects of the story. Often, the plot is told in the first person, hence merging the narrator with a character, thus creating a double personality. We try to shine the light on the role of the narrator in a fantastic text by analyzing how the plot unravels and which narrative methods are used in three short stories: La Vénus d’Ille (Mérimée), Apparition (Maupassant), and Ligeia (Poe).
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Érasme en français : édition critique de la "Paraphrase sur l’epistle de saint Paul l’apostre aux Roumains" d’Hubert Kerssan (1526)

Cameron-Pesant, Sarah 08 1900 (has links)
La contribution intellectuelle d’Érasme de Rotterdam (ca 1466-1536), en particulier dans les domaines exégétique, philologique et littéraire, a été décisive pour l’histoire des idées et l’évangélisme humaniste. Ses "Paraphrases sur le Nouveau Testament", visant principalement à clarifier le propos des saintes Écritures, représentent l’aboutissement de tout son travail exégétique. Davantage qu’un commentaire savant, elles ont contribué à diffuser la piété et le savoir biblique chez les laïcs, ce qui explique le franc succès qu’elles ont remporté au XVIe siècle. Toutefois, la question de leur réception et de leur diffusion en langue française reste encore peu explorée. La "Paraphrase sur l’épître de Paul aux Romains" a eu une importance toute particulière dans le contexte de la Réforme religieuse. Elle a été traduite du latin au français dans un manuscrit rédigé en 1526 par Hubert Kerssan, chanoine de Nivelles, dans le Brabant wallon. Destinée sans doute à un usage privé ou, du moins, à une diffusion plus restreinte, cette traduction est restée dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui et son existence même est encore inconnue de la critique, d’où notre projet de la rendre accessible grâce à l’établissement d’une édition critique. Ce travail éditorial a été l’occasion d’étudier la traduction de Kerssan en regard du texte original, ce qui nous a permis de déterminer comment elle s’en distingue, de même que de réfléchir au choix du mode de diffusion manuscrit dans le contexte humaniste du XVIe siècle. Après près de cinq siècles, le manuscrit de Nivelles peut enfin acquérir une certaine visibilité. Il saura contribuer à l’étude de la réception et de la diffusion de la pensée érasmienne dans les milieux francophones en Europe ainsi qu’aux problèmes théologiques et culturels posés par l’œuvre d’Érasme. / The writings of Erasmus of Rotterdam (ca 1466-1536) contributed to many fields such as exegesis, philology and literature. They had a major influence on the history of ideas and on humanist evangelism. Overmore, the "Paraphrases on the New Testament", that were meant to clarify the meaning of Holy Scripture, represent the outcome of all the exegetic work of Erasmus. They participated even more than scholar commentaries to diffuse piety and biblical knowledge among lay people. This explains the great success they gained in the 16th century. The "Paraphrase on Paul’s letter to the Romans" had a special importance in the religious reform context. It was translated from latin language to french in a 1526 manuscript written by Hubert Kerssan, canon of the city of Nivelles, in the Walloon Brabant. Since this translation was probably intended for a private use or at least a limited diffusion, it is still unknown in the area of erasmian studies. For this reason, our project is to make the 1526 manuscript accessible by establishing a critical edition. While doing this editorial work, we compared Kerssan’s translation with Erasmus’ Paraphrase in latin in order to determine in which way it differs from the original. We also investigated the possible reasons it was not published in the humanist context of the 16th century. After five hundred years, the Nivelles manuscript can finally be diffused. We hope that this critical edition contributes to a better understanding the reception and diffusion of Erasmus’ philosophy in french speaking environment all around Europe, as well as to the study of theological and cultural issues that arises from his writings.
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Danser au monde : étude du mouvement dans l'espace textuel de Marguerite Duras

Roy, Marie-Soleil 04 1900 (has links)
Peu d’études ont été faites sur le mouvement dans l’œuvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or réécritures et répétitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des déplacements, des métamorphoses que cette thèse se propose de lire dans l’accompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manière plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lévesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre s’intéresse à « la marche-danse de la mendiante », qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procès de déterritorialisation sans fin où ne cessent d’opérer métamorphoses et devenirs. Cette dernière entraîne dans son rhizome des lieux où faire l’expérience d’un visible difficilement isolable de sa doublure d’invisible. Des lieux sont ainsi « créés » pour faire du « lieu dansé un espace dansant » (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner « les rythmes de la danse » (chapitre 3) dont l’épreuve possède une puissance métamorphosante, particulièrement sensible dans L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi s’ouvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers où virtuel et actuel ne cessent d’échanger leurs forces. C’est alors la question de l’événement, de sa possibilité dans la rencontre et le crime, qui fait l’objet du « temps qu’entrouvre la danse » (chapitre 4). Dépositaire d’un étrange hiatus qu’elle suscite pour qu’un écart se creuse afin de dire l’événement, cette œuvre rêve finalement, à travers la langue, de l’événement inséparé dans le mouvement perpétuel du sens, dans « la danse du sens » (chapitre 5). Cependant, si le sens peut d’abord apparaître dansant parce qu’instable, il faut admettre qu’on tourne toujours autour de certains mots qui échappent. Quelque chose échappera toujours. C’est ce que le sixième chapitre, « Échappé(e) de la danse », appréhende, alors que le mouvement, qui n’a d’autre finalité que lui-même, inscrit un inachèvement perpétuel dont les réécritures témoignent. Parce qu’elle met en scène des êtres en mouvement dans une œuvre elle-même en mouvement, l’œuvre de Marguerite Duras permet de penser l’être-au-monde en danseur. / Few studies have been undertaken on movement in the work of Marguerite Duras (1914-1996). Yet, the rewritings and repetitions that mark her scripturary practice allow for the thinking of displacements, metamorphoses that the present thesis proposes to read in the company of such thinkers as Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, and in a more spectral, but no less essential way, Jacques Derrida, Claude Lévesque and Maurice Blanchot. The first chapter is interested in “the dancing-walk of the beggarwoman”, which takes place in Le Vice-consul (1966). The movement of loss in the beggarwoman proposes itself as a process of endless deterritorialization in which metamorphoses and becomings are ceaselessly operative. The latter draws into its rhizome places in which having an experience of the visible is isolatable with difficulty from its invisible doubling. Places are thus “created” to make of the “danced place a dancing space” (Chapter 2). It would not, however, be possible to account for movement without questioning “the rhythms of dance” (Chapter 3), the ordeal of which possesses a metamorphosizing power, and is particularly sensible in L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). But rhythm is also that through which time is opened. And Durassian time plunges her reader as well as her characters into a universe in which the virtual and the actual tirelessly exchange forces. Thus does the question of the event, of its possibility in encounter and crime, which is the object of “time parted by dance” (Chapter 4). The depository of a strange hiatus aroused such that a distance can be excavated in order to speak the event, this work dreams, finally, through language, of the unseparated event in the perpetual movement of sense, in “the dance of sense” (Chapter 5). Nonetheless, if sense can first appear to be dancing because it is unstable, it must be recognized that one is always turning around certain words that escape. Something will always escape. That is what the sixth chapter, “Dance’s échappé(e),” apprehends, when movement, which has no finality other than itself, inscribes a perpetual incompletion to which the rewritings testify. Because she stages beings in movement in a work itself in movement, Marguerite Duras’s œuvre enables one to think the being-in-the-world as a dancer.
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Le pouvoir du mot : le performatif, l'événement et la traduction dans quelques textes de Jacques Derrida

Bernard, Matthieu A. R. 04 1900 (has links)
Pour exprimer ou définir une idée nouvelle, Derrida détourne souvent le sens d’un mot en se l’appropriant. La relation de Derrida avec les idées est telle que leur transmission passe par un vocabulaire spécifique, notamment l’analyse de l’étymologie (vraie et fausse). Mais quelle est sa conception du mot ? Quelles en sont les implications et les conséquences ? Pour répondre à ces questions, l’approche la plus féconde consiste à suivre au plus près celle que Derrida utilise en abordant la langue par rapport à la grammaire au sens large (c’est-à-dire tout ce qui fait événement dans la langue). En effet, la relation entre le mot et l’idée prend tout son sens dans l’analyse de certaines scènes bibliques, telles celles de la Genèse ou encore du mythe de Babel. Le fameux énoncé inaugural de l’Évangile de Jean, « Au commencement était la parole... », fait retour dans l’œuvre de Derrida, où il connaît plusieurs variations : il mérite examen, dans la perspective d’une déconstruction du logos et des origines de la langue. Le corpus de notre étude porte principalement sur trois textes de Jacques Derrida : « Des tours de Babel » (L’art des confins, PUF, 1979), Schibboleth – Pour Paul Celan (Galilée, 1986) et Donner la mort (Galilée, 1999), ces textes permettant tous une interrogation de l’« intention » divine dans le langage. Notre visée, en privilégiant dans l’œuvre derridienne ces « exemples » bibliques, est d’étudier la démarche de Derrida dans la « création » d’une langue, aspect qui a toujours été inséparable de l’élaboration de sa philosophie et auquel il a accordé la plus grande attention. À terme, ce travail se veut une contribution à la pensée du philosophe, portant sur un aspect capital de son travail et battant en brèche l’idée que son écriture est « absconse » ou « hermétique », alors qu’il y va pour lui de la mise en œuvre de sa manière même de concevoir la langue. / In order to express or define a new idea, Derrida often alters the meaning of a word in order to make it his own. Derrida’s relationship with ideas mostly expresses itself through a specific vocabulary which finds its roots in an etymological analysis (whether true or false). How does Derrida conceive the word? What are its implications and consequences? In order to answer these questions, one ought to follow closely Derrida’s approach of language through grammar in its broader sense (meaning anything which produces an event in language). It is by the examination of biblical episodes such as Genesis or Babel’s myth that the relationship between a word and the idea it represents is better conceived. The inaugural sentence in the gospel of John, “In the beginning was the Word…”, is often present in Derrida’s work, where its numerous occurrences undergo various transformations: this requires a closer inspection, especially in retrospect of logos’s deconstruction and the origin of language. This analysis will be based upon, amongst other texts, Shibboleth: for Paul Celan, The Gift of Death and “Des Tours de Babel” since they allow the possibility of a “divine intention” within language. Our objective, through a preferential study of those biblical “examples” in Derrida’s work, is to study his creation process pertaining to language. This aspect has always been intertwined with the elaboration of his philosophy and he has given it the utmost attention. In the end, this analysis presents itself as a contribution to the philosopher’s thinking, addressing a paramount aspect of his work while disproving the idea that his writing is “unreachable”, whereas it is, in fact, a question of how Derrida conceives language.
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Ce ne sont que des corps ; suivi de L'idéal de l'androgynie dans le réservoir des sens de Nelly Kaplan

Sabourin, Geneviève 08 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création explore l’hybridation identitaire et le désir d’échapper aux attentes normatives. Dans le récit Ce ne sont que des corps, deux étrangers attendent le train en se racontant, en alternance, les événements qui ont marqué les derniers mois de leur vie. Emmanuel, âgé de vingt-cinq ans, s’éprend de Michelle, une femme de tête quinquagénaire rencontrée dans un bar. Cette femme rêve de réaliser certains fantasmes et Emmanuel accepte de se plier au jeu jusqu’à ce que les choses s’enveniment. Quant à Alex, jeune femme dans la vingtaine, elle quitte son village natal pour étudier à Montréal et succombe au charme de Gabriel, un aspirant musicien pour qui elle est prête à tout abandonner. Chacun des personnages de ce roman brouille les identités sexuées et sexuelles. Pour ce qui est de l’essai, il explore la manière dont Nelly Kaplan manipule le sexe et le gender de ses protagonistes pour postuler une « poétique de l’androgynie » dans certaines nouvelles du recueil Le réservoir des sens. L’essai mobilise les ressources des études consacrées à l’ironie, à la poétique surréaliste, au gender ainsi qu’à l’intertextualité pour mettre en évidence la façon dont l’auteure brouille les identités sexuées et sexuelles. / This M.A. thesis combining research and creative writing explores the concepts of hybrid identity and the desire to escape standard expectations. In the novel Ce ne sont que des corps, two strangers are alternately sharing significant events of the past few months, while waiting for the train. Emmanuel, twenty-five, fall in love for Michelle, a strong-minded woman in her fifties, which he met in a bar. Michelle wants to fulfill some of her fantasies and Emmanuel decides to play along with the game until it turns sour. As for Alex, a young twenty something woman who left her village to study in Montreal, she falls in love with Gabriel, an aspiring musician for whom she is ready to give everything up. Each of the characters in this novel blurs sexual identities and gender. Furthermore, the essay explores the way Nelly Kaplan manipulates the sexuality and gender of her protagonists to suggest an “androgynous poetry” in some of the compendium’s Le reservoir des sens short stories. The essay bring forth knowledge from studies on irony, surrealist poetic, gender as well as intertextuality to underline how the author blurs sexual identity and gender.
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Suzanne Lilar : configurations d'une image auctoriale

Cristea, Carmen 09 1900 (has links)
Cette thèse pose la question du positionnement identitaire difficile qui marque la trajectoire littéraire de l’écrivaine belge Suzanne Lilar (1901-1992). Le tiraillement vécu par l’écrivaine entre sa vocation artistique et la nécessité de préserver une image de soi conforme aux normes du milieu social dans lequel elle s’inscrit se reflète dans les scénographies construites par ses œuvres littéraires, mais également dans son discours réflexif et paratextuel ainsi que dans la manière dont son œuvre est accueilli par la presse de l’époque. Le premier volet de cette analyse s’attache à circonscrire la position occupée par Suzanne Lilar sur la scène littéraire belge, dont la proximité avec le centre parisien a toujours entretenu la menace de l’assimilation, et sur la scène de l’écriture féminine. Le deuxième volet de cette thèse porte sur l’analyse des scénographies construites par les textes de fiction et les textes à tendance autobiographique de Suzanne Lilar. Les doubles scénographies que donnent à lire ces œuvres montrent que la démarche esthétique de Suzanne Lilar, sous-tendue par le besoin de légitimation de son entreprise, est basée principalement sur la multiplication des perspectives et des moyens d’expression. Le dédoublement de la scène énonciative des récits, la mise en abyme de la figure auctoriale ainsi que le travail d’autoréécriture témoignent de la nécessité de se positionner dans le champ littéraire, mais également de la méfiance de l’écrivaine envers l’écriture littéraire. Le troisième volet de cette recherche analyse l’éthos et la posture que Lilar construit à l’aide du discours réflexif et paratextuel par lequel elle assoit sa légitimité sur la scène littéraire et sociale. Enfin, la dernière partie de cette thèse capte les échos de l’œuvre de Lilar dans la presse de son temps. L’image de l’auteure construite par les médias permet de placer Lilar au sein de l’institution et du champ littéraire, mais également au sein du groupe social dans lequel elle s’inscrit. L’accueil réservé à l’écrivaine par la presse de son époque semble suivre les fluctuations de la posture construite par l’écrivaine elle-même. Cela confirme l’hypothèse selon laquelle Lilar est une auteure qui a éprouvé de la difficulté à assumer pleinement son rôle. Le positionnement en porte-à-faux – dont témoigne la figure du trompe-l’œil qui définit sa poétique – semble avoir représenté, pour Lilar, la seule manière d’assumer l’incontournable paratopie créatrice. / This thesis investigates the difficult positioning of identity in Belgian writer Suzanne Lilar's literary trajectory. The conflict between the writer's art and her need to project an image consistent with her environment is reflected not only in the set-pieces of her literary works, but also in her essays and paratext, and in the way her works were received by the press of the day. The first part of the analysis describes Lilar's position in Belgian literary circles, whose proximity to the mainstream was always threatened by assimilation, and within feminist writings. The second part analyzes the storylines in her fictional and more biographical works. The parallel viewpoints in these works demonstrate that Lilar's aesthetic approach, which is based on the need to legitimize her enterprise, is based mainly on multiple perspectives and forms of expression. The duplication of the plot line in her stories, the mise en abyme of the author's voice, and the constant rewriting illustrate her need to make a place for herself in the literary landscape, but also her mistrust of literary writing. The third part of this research analyzes the ethos and position Lilar constructs through her essays and paratext, upon which she bases her literary and social legitimacy. The final part of the thesis reports on how Lilar's work was received in its day. The image of Lilar propounded by the media positioned her within the literary establishment and also within her own chosen social stratum. The press of the time viewed her as she variously presented herself. This corroborates the hypothesis that Lilar had trouble in fully assuming her role as a writer. Her presentation of herself as being out of step with society − in the trompe-l'oeil manner of her poetics − appears to have been the only way for Lilar to shoulder the displacement essential to her creative work.
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La chambre de Pandore : féminité et hybridité de l'espace chez Gaston Leroux

Blais, Catherine 08 1900 (has links)
Le motif de la « chambre close », considéré comme emblématique du roman policier, a été exploité par de nombreux écrivains depuis le XIXe siècle. Chez les pères fondateurs du genre, tels Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle, il s’est d’abord incarné sous une forme simple, celle d’un mécanisme permettant la mise en scène d’un « défi à la raison » (Christiane Cadet, 2008), avant de se complexifier à la Belle Époque. Sous la plume de Gaston Leroux, la simplicité cède la place à l’hybridité alors que la « chambre close », en s’emplissant d’un étonnant parfum de femme, devient le lieu où se croisent le crime et la passion, le privé et le public, la raison et la superstition. Dans Le Mystère de la chambre jaune (1907) et Le Fantôme de l’Opéra (1910), le romancier articule ses intrigues autour d’espaces atypiques, destinés à bouleverser les codes du genre policier. Ce mémoire s’attache ainsi à la manière dont un roman populaire, malgré son recours à un motif largement exploité, peut déplacer et transgresser l’horizon d’attente auquel il est associé. Plutôt que d’être figée à la manière d’un cliché photographique, la « chambre close » évolue sans cesse dans les récits à l’étude. Influencée par le phénomène d’hybridité générique qui sous-tend les romans, elle se dote de nouvelles significations qui la singularisent par rapport à l’emploi qu’en ont fait les prédécesseurs. En s’intéressant, dans un premier temps, à la trajectoire empruntée par les corps féminins et à leur influence sur les décors et, dans un deuxième temps, à la manière dont l’espace canalise un certain imaginaire propre à la littérature du XIXe siècle, il s’agira de voir comment Leroux parvient à faire éclater les murs d’un lieu qui, jusqu’alors, était clos « comme un coffre-fort » (Gaston Leroux, 1925). / The "locked room" concept, generally considered symbolic of detective fiction, has been used by many writers since the 19th century. Amongst the authors of the genre, it was integrated as a simple mechanism to generate a mental challenge for the reader (Thomas Narcejac, 1975). The concept became more complex with the advent of the Belle Époque. The "locked room", under Gaston Leroux’s influence, became the central place where crime and passion, public and private, reason and superstition meet, when filled with the perfume of a woman. In The Mystery of the Yellow Room (1907) and The Phantom of the Opera (1910), Gaston Leroux built his intrigues around atypical "locked rooms" with the intent of upending the codes of detective fiction. This research focuses on the elements through which a popular novel can break its commonly associated expectations, despite the use of a widely exploited pattern. Instead of being frozen in time, the "locked room" is always evolving ; influenced by the novels’ underlying generic hybridity, it acquires new meanings that distinguish it from its predecessors. By first focusing on the path of female bodies and their influence on the decor, and then on the way the "locked room" reuses components associated with literature from the 19th century, we will see how Leroux manages to break the walls of a place that has been considered as closed as a safe (Gaston Leroux, 1925).
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Témoigner par la fiction : une étude de L’Écriture ou la vie de Jorge Semprun et de L’Immense fatigue des pierres de Régine Robin

Lépinay-Thomas, Hélène 08 1900 (has links)
Prenant comme point de départ le rapport paradoxal qui existe entre le témoignage et la littérature (l’un étant considéré comme véridique et l’autre, comme fictive) le présent mémoire s’intéresse à l’utilisation de la fiction dans les récits autobiographiques et testimoniaux de Jorge Semprun, avec L’Écriture ou la vie (1994), et de Régine Robin, avec L’Immense fatigue des pierres (1996). L’étude de ces textes tente de vérifier l’hypothèse selon laquelle, en faisant de leur témoignage une œuvre littéraire qui assume sa part de fiction, les deux auteurs arriveraient à offrir un témoignage plus juste de leur expérience de la Shoah. Le premier chapitre constitue un panorama critique et historique des deux axes théoriques principaux sur lesquels s’appuie ce travail, d’une part les études sur l’écriture testimoniale et sur la littérature de la Shoah (Derrida, Bornand, Prstojevic) et d’autre part les travaux sur l’autobiographie (Lejeune, Robin, Viart et Vercier). Il s’interroge sur les liens qui les unissent tout en tentant de positionner Robin et Semprun à travers ce champ de pratiques littéraires. Les deuxièmes et troisièmes chapitres s’intéressent ensuite aux différents effets de fiction et de réel qui se trouvent dans les deux œuvres du corpus et analysent, dans un premier temps, la mise en scène d’un pacte de vérité ambiguë passant par la représentation littéraire de la figure auctoriale et de l’acte d’écriture et, dans un deuxième temps, la représentation littéraire du réel en étudiant les nombreuses références intertextuelles, la présence du topos de la visite au camp de concentration, ainsi que l’utilisation particulière de l’archive par Semprun et Robin. / Taking as a starting point the paradoxical link that exists between testimony and literature (one being considered veracious and the other, fictional), this master’s thesis explores the use of fiction in the autobiographical and testimonial works of Jorge Semprun, with L’Écriture ou la vie (1994), and Régine Robin, with L’Immense fatigue des pierres (1996). This study tries to confirm the assumption that, in making their testimony a literary work which assumes a fare share of fiction, the two authors succeed in offering a more accurate testimony of their experience of Holocaust. Chapter one consists in a critic and historic overview of the two approaches, which are this thesis foundations : the Holocaust studies and the testimonial writings (Derrida, Bornand, Prstojevic) on one hand, and the studies on autobiographical writings (Lejeune, Robin, Viart and Vercier) on the other. It focusses on finding what unifies them and tries to position Robin and Semprun in this large literary conventions spectrum. The next two chapters of this thesis are focussing on the various fictional effects as well as on the reality-occurencies in both novels of the corpus, first by studying the staging of this ambiguous truth pact through the literary representation of the auctorial figures and the act of writing, and then, by observing the literary representation of reality through the many intertextual references, the actual concentration camp visits descriptions (that have become a topos of Holocaust literature) and finally Semprun and Robin’s particular use of the archives.

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