• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 319
  • 35
  • 12
  • 4
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 384
  • 353
  • 270
  • 188
  • 117
  • 104
  • 102
  • 89
  • 74
  • 55
  • 54
  • 50
  • 47
  • 42
  • 35
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
331

L'émergence d'une juridiction administrative moderne : le conseil de préfecture de la Gironde : (an VIII - IIème République) / The emergence of a modern administrative jurisdiction : the Council of prefecture of the Gironde : (Year VIII – Second Republic)

Viudès, Philippe 25 January 2013 (has links)
Le 17 février 1800, la création du Conseil de préfecture, contemporaine de celle du Conseil d’Etat moderne, marque un tournant dans l’histoire de la justice administrative en France. Pourtant, malgré le renouveau de l’histoire du droit administratif depuis une quarantaine d’années, le Conseil de préfecture reste le plus souvent considéré comme ne faisant partie que de la préhistoire de la juridiction administrative moderne. L’image du Conseil de préfecture est celle d’un organe administratif à peu près inutile, d’un simple bureau de contentieux composé de juristes de second ordre inféodés au préfet. La récurrence de ces jugements soulève une réelle interrogation scientifique qui ne pouvait être utilement abordée que par l’étude du fonctionnement concret de cette institution. Ainsi, l’exploration de l’histoire du Conseil de préfecture de la Gironde, dans sa praxis quotidienne, permet de vérifier si, malgré les carences de la loi du 28 pluviôse an VIII, sa fondation a ou non marqué l’émergence d’une juridiction administrative moderne dans ce département. / On February 17, 1800, the creation of the Council of prefecture, contemporary of that of the modern Council of State, marks a turning point in the history of administrative justice in France. However, despite the revival of the history of the administrative law in the last forty years, the Council of prefecture is remains most often regarded as belonging to the prehistory of modern administrative jurisdiction. The Council of prefecture is viewed as a virtually useless administrative organ, as a simple legal department composed of second class lawyers paying allegiance to the prefect. The recurrence of these judgments raises a real scientific interrogation which could usefully approached by the study of the concrete function of this institution. Thus, the exploration of the history of the Council of prefecture of the Gironde, in its daily praxis, allows the verification if, despite the deficiencies of the Law of the 28 pluviôse, year VIII, its foundation has or not marked the emergence of a modern administrative jurisdiction in this department.
332

Les professeurs de l'université de Paris au XIXème siècle et le droit romain / The professors at the university of Paris in the XIXth century and roman law

Ducret, Patricia 16 November 2012 (has links)
Notre recherche sur les professeurs de droit romain à l’Université de Paris au XIXe siècle tente de démontrer la constitution d’une école historique. La prosopographie met en lumière le milieu géographique et social des professeurs par le biais des contrats de mariage, des déclarations de successions et des inventaires après décès. Après avoir examiné la vie privée des romanistes, nous avons étudié leur parcours depuis leurs études doctorales jusqu’à l’obtention d’une chaire, en observant le mode d’accès au professorat. Nous avons aussi voulu mettre en exergue leur choix de carrière : la recherche, l’enseignement, la carrière administrative, la pratique juridique, la magistrature ou la politique. Enfin, nous voulions déterminer dans quelle mesure il existait une école historique chez les romanistes, malgré le carcan exégétique. Pour cela nous les avons dissociés des civilistes et avons recherché leurs spécificités puisqu’ils s’en différenciaient dans leurs conceptions et méthodes d’enseignement, comme en témoigne leur production scientifique. Nos sources nous ont conduite à puiser dans le vaste patrimoine que constituent leurs oeuvres pour déterminer les domaines du droit romain qu’ils privilégiaient. Les romanistes ont réussi à faire triompher une méthode évolutive, même sous l’emprise exégétique, pour constituer progressivement ce que nous appelons une « école historique romaniste / Our research concerning the professors of Roman Law at the University of Paris in the XIXth century attempts to demonstrate the emergence of a historical school of thought. It’s prosoprography that brings to light the Professors’ geographical and social environment through marriage contracts,declarations of inheritance and inventories after death. After examining at the Romanists’ private life,we studied both their career paths from their PhD studies up to their professorships and the means of access to this Professorship.We also intended to highlight their career choices : research, teaching,administrative responsibilities, practice of law, judiciary or politics. Finally, we aimed to determine the extent to which a Romanist historical school of thought existed in spite of the exegetical straightjacket. To reach that goal, we separated them from the Civilists and looked at their own specificities as they differed in both the conception and the methods of teaching as shown by their scientific output. Our sources led us to draw on their works to determine which fields of Roman Law they would have favoured. The Romanists succeeded in ensuring the triumph of an evolutionary approach, despite being under an exegetical constraint, which gradually built up to what we can definitively call a “Romanist historical school of thought
333

Aspects du franco-roumanisme culturel et linguistique à la lumière des documents juridico-administratifs des pays roumains (1828-1848)

Cibian, Aura-Celestina 25 February 2012 (has links)
À commencer avec les premiers contacts présentés dans le Chapitre 1, jusqu'à l'essor des relations franco-roumaines, nous avons restitué par cette thèse une image sur la manière dans laquelle a été bâtie et développée l'histoire commune des deux peuples, de sorte que nous pouvons parler finalement du franco - roumanisme en tant que phénomène d'ampleur. Le document sur lequel se basent nos études est la première édition du Règlement Organique, rédigé en alphabet cyrillique, mais la variante qui nous a été très utile est la variante bilingue, roumaine - française, préservée dans les Annales Parlementaires de la Roumanie, 1890. Elle a été une source très riche d'exploitation lexicale, stylistique, morphosyntaxique et de la traduction, aspects abordés dans le Chapitre 3. Celui-ci, nous l'avons structuré en deux parties : théorique, comprenant les principes de deux grands noms de la stylistique, Charles Bally, représentant suisse et Tudor Vianu, représentant roumain et des théoriciens de la traduction parmi lesquels : Georges Mounin, Marianne Lederer, John Catford, Henri Meschonnic, Algirdas-Julien Greimas, Eugene Nida, etc. et pratique, avec des analyses contrastives franco-roumaines, sur des exemples de la variante roumaine – le texte source et la variante française – le texte cible. A la fin de notre thèse, dans le Chapitre 4., nous avons exposé quelques aspects du franco - roumanisme actuel et de la variante actuelle de la Constitution roumaine, variante bilingue qui reflète très bien le saut considérable du XIXe siècle à l'époque actuelle. / Starting with the first contacts mentioned in Chapter 1., to the flourishing of French-Romanian relationships, we have offered through this thesis an image of how has been built and developed the common history of two peoples, so that we can speak afterward of the significant French-Romanian phenomenon. The document that constitutes the basis of our studies is the first edition of the Romanian Constitutional Texts, written in Cyrillic Alphabet, but the version that has been very useful to us is the bilingual French-Romanian version preserved in the 1890 Romanian Parliamentary Annuaries. This has been a very rich source for our lexical, stylistic, morphological, syntactical and translation analysis, aspects presented in Chapter 3. We have structured it into two sections: a theoretical one, having in center two important names in stylistics, Swiss and Romanian representatives, Charles Bally and Tudor Vianu and different translation theoreticians such as: Georges Mounin, Marianne Lederer, John Catford, Henri Meschonnic, Algirdas-Julien Greimas, Eugene Nida, etc.; the second part is a practical one, with contrastive French-Romanian analysis of the two texts: the Romanian text (the source-text) and the French text (the target-text). At the end of our thesis, in Chapter 4, we have detailed some aspects of the nowadays version of the Romanian Constitutional Texts, bilingual version reflecting very well the significant progressive steps taken from the 19th century until now.
334

L'éducation aux confins de l'Empire : la scolarisation des filles et l'entrée des femmes arméniennes dans l'espace public au Caucase : (milieu du XIXe - début XXe siècle) / Education on the edge of Empire : schooling girls and winning public roles for Armenian women in the Caucasus : (mid 19th century - early 20th century)

Papikyan, Hayarpi 23 November 2017 (has links)
Cette thèse met en lumière l'histoire de l'éducation des filles arméniennes du milieu du XIXe au début du XXe siècle en analysant pour la première fois cette histoire dans le contexte général des événements politiques qui ont influencé son développement. Elle explore également le travail des femmes arméniennes en tant que pédagogues, organisatrices et donatrices des écoles de filles. Cette recherche est fondée sur un large éventail de sources publiques et privées : rapports, programmes et règlements scolaires, publications de presse (éditoriaux, correspondances, nouvelles, annonces générales et publicitaires), œuvres littéraires, discours publics, mémoires, journaux intimes, autobiographies et lettres. Celles-ci révèlent la progression de l'éducation des filles des cours particuliers et de la formation archaïque par des femmes pieuses et des diaconesses jusqu'à la fondation d'écoles régulières pour les filles et à une forme d'éducation similaire à celle de leurs frères. Le développement de l'éducation et des écoles de filles arméniennes s'est déroulé dans le contexte triplement tumultueux des politiques coloniales et répressives du gouvernement russe au Caucase, des efforts de l'Église arménienne pour maintenir son autorité et son pouvoir sur les communautés arméniennes, et de la croissance du mouvement national et révolutionnaire des arméniens. Cette recherche souligne la façon dont la question de l'éducation des filles arméniennes a émergé et évolué. Elle montre également comment ce changement a amené les femmes arméniennes à assumer un rôle public, à établir des écoles, des organismes de bienfaisance, des bibliothèques, à écrire et à traduire de la littérature pour enfants, à organiser une série d'activités de collectes de fonds pour les écoles de filles (bazar de charité, loterie publique, vente de broderies, théâtres et concerts) et à participer au mouvement révolutionnaire. Cette thèse s'inscrit dans l'actualité des recherches en sciences de l'éducation sur la scolarisation, les programmes et les institutions scolaires du XIXe et du début du XXe siècle. Elle s'engage également dans les débats sur l'éducation des filles et l'histoire des femmes dans l'Europe de l'Est et au Caucase. Cette recherche contribue enfin aux Études Arméniennes en écrivant un chapitre essentiel et inédit de l'histoire arménienne sur la présence et le rôle des femmes dans les événements politiques, sociaux et culturels majeurs du XIXe et du début du XXe siècle. / This dissertation brings to the light the story of the late-mid-nineteenth century and early twentieth-century education of Armenian girls for the first time by placing it in the context of the general political events that influenced its development. It also examines Armenian women's work as educators, organisers and sponsors of girls' schooling. The research is based on a wide array of public and private sources: school reports, programs and regulations, press publications (editorials, correspondences, news, announcements and advertisements), literary works, speeches, memoirs, diaries, autobiographies and letters, which reveal the period's progression from girls receiving private tutoring and an archaic training by deaconesses and celibate devotees to establishing regular schools for girls and providing them a similar form of education as their brothers. The development of Armenian girls' schools and education took place in the turbulent context of the repressive colonial politics of the Russian Government in the Caucasus, the efforts of the Armenian Church to maintain its authority and power over the Armenian communities and the growing Armenian national-revolutionary movement. The research uncovers the nuances of changing consciousness about Armenian girls' education and shows how it led Armenian women to assume public roles, establish schools, charities, libraries, write and translate children's literature, undertake a wide range of fund-raising public activities for girls' schools (charity bazaars, public lotteries, embroidery sales, theatres and concerts) and enter the revolutionary movement. This dissertation joins a vibrant conversation in the educational sciences about nineteenth and early twentieth-century schooling, programs and institutions. It also engages in the discussions about Eastern-European and Caucasian girls' education and women's history. The research also contributes to Armenian Studies by restoring to Armenian history a missing and vital chapter about women's presence and role in the late nineteenth and early twentieth-century major political, social and cultural developments.
335

Les restaurations du décor sculpté du château de Blois au XIXe siècle à travers l'étude de son fonds lapidaire / The restorations of the decorative patterns of the Château de Blois in the 19 th [nineteenth] century through the analysis of its lapidary collection

Chaumier-Bouron, Morgane 22 March 2016 (has links)
Classé sur la première liste des monuments historiques et premier édifice civil à bénéficier d’une restauration ordonnée et financée par l’État, le château de Blois voit se succéder, dès 1843, deux chantiers de réhabilitation respectivement dirigés par Félix Duban (1797-1870) et Anatole de Baudot (1834-1915). Remarquable synthèse de l’histoire de l’architecture française, le château est aussi le terrain d’expérimentation de diverses conceptions, méthodes et techniques de restauration qui, apparaissant au XIXe siècle, animent le débat national au centre duquel se place Viollet-le-Duc. L’inventaire et l’analyse inédits du fonds lapidaire du château de Blois, collection à laquelle sont associés les études, modèles avant exécution et moulages en plâtre des motifs décoratifs avant restauration, permettent de renouveler les connaissances sur le décor sculpté des ailes Louis XII et François Ier. Grâce à la mise en perspective des plâtres, des pierres déposées, des façades actuelles, des sources manuscrites et iconographiques, cette étude révèle les spécificités de chacune des deux restaurations, leur opposition et leur complémentarité. Elle met en évidence deux perceptions différentes de la Renaissance et la façon dont elles sont traduites dans la pierre par les architectes du XIXe siècle. Le château de Blois est ainsi un chantier-modèle, tant par l’exemplarité des restaurations dont il est l’objet que par l’intégration, assumée, du XIXe siècle à son histoire / Classified on the first list of “Historic Monuments” and the first civil building to have its restoration requested and funded by the French State, the Chateau of Blois was the object of two renovation programmes starting in 1843 and respectively supervised by Félix Duban (1797-1870) and Anatole de Baudot (1834-1915). An outstanding synthesis of the history of French architecture, the chateau was also the experimenting field for various techniques, methods and approaches of restoration appearing in the 19th century and stimulating the national debate, in which Viollet-le-Duc played a major role. These unique inventory and analysis of the lapidary collection of the Chateau of Blois, to which are added the studies, the mock models, and the plaster casts of the decorative patterns before their restoration, allow to renew the knowledge about the carved décor of the Louis XII’s and the Francis I’s wings. This study puts into perspective the plaster casts, the stones taken off the facades, the present facades, the manuscript and iconographic sources, and it hereby brings to light the specificities of each restoration campaign, their differences and their complementarity. It highlights two different perceptions of the Renaissance and the way they were expressed in the stone by the 19th-century architects. Thus, thanks to its exemplary restoration and the way it integrated the 19th century into its own history, the Chateau of Blois acts as a true model for restoration campaigns
336

Le sacré espagnol aux prises avec la Modernité (1868-1923) : étude d'un motif iconographique et littéraire, au carrefour de l'identité nationale et de la création artistique / The spanish sacred struggle with Modernity (1868-1923) : study of an iconographic and novelistic pattern, at the crossroads of national identity and artistic creation

Le Corre-Carrasco, Marion 27 November 2010 (has links)
A la charnière du XIXe et du XXe siècle, l’Espagne vit une révolution cultuelle et culturelle sans précédent. La question du sacré permet de cristalliser les enjeux de cette crise. Une approche résolument transversale révèle en effet le sacré comme clef de voûte des troubles qui agitent les Espagnols. La remise en cause continue de la place de l’Église dans la société, alimentée par l’affrontement sous-jacent entre cléricaux et anticléricaux, est fondamentale dans la douloureuse quête idiosyncratique qui ébranle la nation. Les artistes, témoins et acteurs de leur époque, se font l’écho de cette tension politique et sociale. Dans un premier temps, l’analyse du motif du sacré, livré par des romans et des tableaux, met en évidence non seulement la manifestation d’une sécularisation en marche, mais également la prégnance d’une culture religieuse durablement fixée. Dans un second temps, la polymorphie intrinsèque de ce sacré pré-moderne est abordée par une typologie qui en précise l’expression, de la plus manifeste à la moins tangible, cette dilution du sacré étant caractéristique de la Modernité. Enfin, au-delà de l’étude du motif iconographique et romanesque, une analyse du processus du sacré met en lumière combien les artistes de cette période sondent et interrogent la sacralité présente dans leurs œuvres, et combien celle-ci, ondoyante et industrieuse, échappe à leur contrôle, creusant les prémices d’une religion de l’art. / During the transitional period between the 19th and the 20th century, Spain experienced an unprecedented revolution, both religious and cultural. The issue of the sacred enabled to crystallize what is at stake during this crisis. A thoroughly cross-conceptual approach shows the sacred as a keystone for the mayhem that Spanish people underwent. The role of the church in Spanish society kept being questioned, due to the underlying conflict between those who supported the church and the others who were opposed to it. This questioning was fundamental in the difficult idiosyncratic quest which shook the nation. Artists, who were both witnesses and actors of their time, unveiled and showed this political and social tension. Firstly, the analysis of the pattern of the sacred through novels and paintings underlines the evidence of the secularization that took place. Likewise, it discloses the pregnancy of a religious culture established on a permanent basis in Spanish society. Secondly, the intrinsic polymorphous aspect of this pre-modern sacred is revealed by a typology which develops the representation of the sacred, from the most obvious to the least tangible one. This dilution of the sacred is characteristic of Modernity. Finally, beyond the study of the iconographic and novelistic pattern, an analysis of the process of the sacred enhances how the artists of this era took soundings and questioned sacrality in their works of art. It also shows how sacrality, constantly changing, could not be mastered by the artists, digging the roots of a cult for art.
337

Accords et désaccords. Pratiques et représentations de la guitare à Madrid et en Andalousie de 1883 à 1922 / Harmony and Disharmony. Guitar Practices and Representations in Madrid and Andalusia from 1883 to 1922

Trancart, Vinciane 25 October 2014 (has links)
À la charnière entre les XIXe et XXe siècles, alors que la question de l’identité nationale se pose avec acuité en Espagne, la guitare y est à maintes reprises évoquée comme « l’instrument national ». Ce lieu commun se révèle finalement être un symbole paradoxal d’une identité encore en débat. Tandis que le cliché caricature la réalité en la simplifiant, les pratiques de la guitare se diversifient au contraire pendant la Restauration, en raison des transformations techniques de l’instrument et de l’évolution de la musique populaire, classique et flamenca. La composition en 1920 par Manuel de Falla de la première pièce pour guitare soliste (Hommage à Debussy) et l’organisation du Premier Concours de Cante Jondo à Grenade en 1922 attestent la progressive reconnaissance de l’instrument. Pourtant, la multiplication des imprimés, favorisée par la loi de liberté de la presse (1883), donne lieu à de nombreuses représentations littéraires et plastiques de la guitare qui ne reflètent pas fidèlement ces mutations. Elles mettent surtout en lumière son caractère populaire, andalou, voire flamenco, et sa capacité à imprégner l’imaginaire. Publiées dans des périodiques andalous ou madrilènes, ces œuvres influencent la réception de l’instrument : celui-ci est à la fois apprécié par un public de plus en plus large, méconnu car il est absent des musées et des institutions, et rejeté selon des critères sociaux et moraux en raison de sa présence dans des lieux décriés. Pourtant, même lorsque le stéréotype est contesté, la guitare revêt une dimension symbolique originale, ancrée dans le quotidien, qui se manifeste à travers l’émotion qu’elle suscite. / During the transition from the nineteenth to the twentieth centuries, when the question of national identity is continuing to develop in Spain, the guitar is repeatedly mentioned as the “national instrument”. This platitude ultimately proves to be a paradoxical symbol of an identity that is still under debate during this period. While stereotypical descriptions caricature the reality by oversimplifying it, on the contrary, guitar practices diversify during the Restoration, because of technical changes in the instrument and the evolution of folk, classical and flamenco music. The composition in 1920 by Manuel de Falla of the first piece for solo guitar (Homenaje a Debussy) and the organization of the First Contest of the Cante Jondo in Granada in 1922 testify to the gradual recognition of the instrument. Yet the proliferation of printed matter, favored by the freedom of the press law (1883), gives rise to numerous literary and visual representations of the guitar that do not accurately reflect these changes. They mostly bring out its popular, Andalusian and even flamenco character, and its ability to impregnate the imagination. Published in periodicals in Madrid or Andalusia, these works influence the reception of the instrument: it is both appreciated by an increasingly wide audience, disregarded for being absent from museums and institutions, and rejected by social and moral standards because of its presence in decried places. Yet, even when this stereotype is disputed, the guitar takes on an original symbolic dimension, rooted in everyday life, which manifests itself through the emotions it provokes. / En la bisagra entre los siglos XIX y XX, cuando la cuestión de la identidad nacional se planteaba con intensidad en España, se aludió muchas veces a la guitarra como el “instrumento nacional”. Este lugar común aparece como un símbolo paradójico de una identidad todavía en debate. Mientras que el cliché caricaturiza la realidad simplificándola, las prácticas de la guitarra, por el contrario, se diversificaron durante la Restauración, debido a las transformaciones técnicas del instrumento y a la evolución de la música popular, clásica y flamenca. La composición en 1920 por Manuel de Falla de la primera obra para una guitarra solista (Homenaje a Debussy) y la organización del Primer Concurso de Cante Jondo en Granada en 1922 dan fe del progresivo reconocimiento del instrumento. Sin embargo, la multiplicación de los impresos, favorecida por la Ley de Policía de Imprenta (1883), dio lugar a numerosas representaciones literarias y plásticas de la guitarra que no reflejaban fielmente esas mutaciones, sino que destacaban, sobre todo, su carácter popular, andaluz e incluso flamenco, y su capacidad de impregnar todo el imaginario colectivo español. Publicadas en periódicos andaluces o madrileños, estas obras influyeron en la recepción del instrumento que, apreciado por un público cada vez más amplio, resultaba también desconocido, por su ausencia en museos e instituciones, al mismo tiempo que era rechazado según criterios sociales y morales por su presencia en lugares considerados deshonrosos. No obstante, incluso cuando se critica el estereotipo, la guitarra posee una dimensión simbólica, enraizada en lo cotidiano, que se manifiesta a través de la emoción que suscita.
338

La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, Ideology

Jeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
339

La diffusion du comique en Europe à travers les productions d’opere buffe, d’opéras-comiques et de komische Opern (France - Allemagne - Italie, 1800-1850) / The diffusion of comic in Europe through the productions of opere buffe, opéras-comiques and komische Opern (France - Germany - Italy, 1800-1850)

Cailliez, Matthieu 18 November 2014 (has links)
Cette étude de la diffusion du comique en Europe, à travers les productions d’opere buffe, d’opéras-comiques et de komische Opern dans la première moitié du XIXe siècle, porte dans un premier temps sur les livrets et leur circulation, puis sur la diffusion des œuvres, enfin sur les modèles structurels musicaux du comique et leurs transferts. Entré le premier dans l’ère de la « littérature industrielle », le théâtre français s’impose à l’échelle du continent et les librettistes français bénéficient du système avantageux du droit d’auteur. Déconsidérés et mal rémunérés, les librettistes italiens et allemands traduisent et adaptent en grande quantité des pièces françaises. Tandis que l’opera buffa connaît une incroyable diffusion en France et en Allemagne entre 1800 et 1850, aussi bien en langue originale qu’en traduction, et que l’opéra-comique suit son exemple en Allemagne en traduction, la komische Oper est rarement jouée en France, et les genres français et allemand restent inconnus en Italie. Les modèles structurels du comique italien, dont les opere buffe de Rossini constituent la plus célèbre expression, sont repris par les compositeurs français et allemands dans leurs propres ouvrages. Les compositeurs allemands empruntent également aux modèles structurels du comique français, si bien que le genre de la komische Oper consiste principalement en une synthèse franco-italienne. Dans une période caractérisée par l’essor des nationalismes, la circulation des œuvres, des librettistes et des compositeurs favorise paradoxalement la construction d’une unité de l’Europe par le rire. / This study of the diffusion of comic in Europe, through the productions of opere buffe, opéras-comiques and komische Opern during the first half of the 19th century, firstly examines the libretti and their circulation, then the diffusion of comic operas, and lastly the musical structural models of comic and their transfers. The French theatre inaugurates the age of « industrial literature » imposing itself on the whole continent, and the French librettists benefit from the profitable system of royalties. Discredited and badly payed, the Italian and German librettists translate and adapt a great number of French plays. While the opera buffa enjoys an incredible diffusion in France and in Germany between 1800 and 1850, as well in the original language as in translation, and while the opéra-comique follows suit in Germany (but always in translation), the komische Oper is rarely played in France, and the French and German genres remain unknown in Italy. The structural models of Italian comic, of which Rossini’s opere buffe are the most famous expression, are taken up by French and German composers in their own works. The German composers also borrow from the structural models of French comic, so much so that the genre of the komische Oper ends up consisting principally of a synthesis of French and Italian elements. During a period characterised by the rise of nationalisms, the circulation of the works, the librettists and the composers paradoxically favours the construction of a European unity through laughter.
340

Dialogues interreligieux, débats intellectuels et franc-maçonnerie dans la province ottomane de Syrie du milieu du XIXe siècle aux années 1920 / Interreligious dialogues, intellectual debates and Freemasonry in the Ottoman Province of Syria from the mid-nineteenth Century to the 1920s

Chaaya, Saïd 20 May 2015 (has links)
La franc-maçonnerie apparaît être, dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe, un élément essentiel du développement intellectuel et culturel du Bilâd al-Shâm. Ses membres sont impliqués dans le mouvement de renaissance intellectuelle Nahda, qui profite de l’ère politique nouvelle de l’Empire ottoman ouverte par les tanzimat. Dans ce contexte, les conflits religieux continuent d’agiter une société confessionnalisée, que les francs-maçons entraînent dans la voie du progrès, de la modernité et de la laïcité. Dans la 1e partie de la thèse, on présente la franc-maçonnerie dans sa réalité concrète à Beyrouth et au Mont Liban, prenant pour modèles deux loges, Palestine et Le Liban, mais aussi dans sa dimension spirituelle. Le processus d’intégration de la franc-maçonnerie et d’inculturation dans le milieu arabe est souligné, de même que le rôle que les francs-maçons font jouer à la Société Scientifique Syrienne. L’émir Muhammad Arslan, franc-maçon et réformateur, est présentée en tant qu’exemple d’une Aufklärung arabe. La 2e partie de la thèse montre le dialogue stérile entre francs-maçons et jésuites en Syrie ottomane. Le jugement sur l’entrée des croyants en franc-maçonnerie que porte un savant musulman, est présenté à partir de l’étude du premier manuscrit en arabe qui en traite. La thèse fait appel à divers témoignages publiés de contemporains, mais aussi à des manuscrits conservés dans des archives publiques et privées. Plusieurs d’entre eux sont utilisés pour la première fois, tel le plus ancien rituel maçonnique en langue arabe, le règlement intérieur de la première loge de Beyrouth ou les statuts inédits de la Société Scientifique Syrienne fondée par les francs-maçons. La recherche conduit ainsi à relever de quelle manière la franc-maçonnerie au cœur de débats, a proposé un modèle de société qui apparaît davantage méta-religieux qu’areligieux ou antireligieux. Cette société est celle où peut vivre désaliéné quiconque aspire au progrès et à la modernité. / Freemasonry appears to be in the second half of the 19th and early 20th centuries, an essential part of the cultural development of Bilâd al-Shâm. Its members were involved in the intellectual movement revival "Nahda", which itself has been able to take advantage of the new political era of the Ottoman Empire opened by the Tanzimat. Religious conflicts continued to wave a confessional society. The Freemasons led it in the path of progress, modernity and secularism. In the 1st part of the thesis, we present Freemasonry in its concrete reality in Beirut and Mount Lebanon, through two lodges, Palestine and Le Liban, but also in its spiritual dimension. The integration and the Arabization process is emphasized by Freemasonry through the use of the ritual, and in the role that Freemasons played in the constitution of the Syrian Scientific Society in Beirut. A personality of rare diplomacy and knowledge, Emir Muhammad Arslan, Freemason and reformer, is presented as an example of an Arab intellectual. The 2nd part shows the fruitless dialogue between the Freemasons and the Jesuits in Ottoman Syria. The case of the Wandering Jew is an emblematic episode in the struggle for secularism led by Freemasons. Also we present the 1st manuscript written in Arabic in the Ottoman Empire by a Muslim scholar. The thesis uses various published testimonies of contemporaries, but is also based on manuscripts kept in public and private archives. Some of them, which have never been used so far, such as the oldest Masonic ritual in Arabic, provide a new light on the beginning of Freemasonry in Beirut and on its impact in the history of Ottoman Syria. The research concludes how Freemasonry at the heart of debates, was able to propose a new model of society that seems more meta-religious than non-religious or anti-religious. This is the new society, in which every human being is able to yearn for freedom and aspire to progress and modernity.

Page generated in 0.027 seconds