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La traduction au Maroc sous le protectorat français 1912-1956 : étude de trois auto-traducteurs de l’IHEM

Kadiri Hassani, Hasnaa 06 1900 (has links)
Les références proviennent du Centre des archives diplomatiques de Nantes (France) / Les Textes arabes de l’Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), les Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) et les Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), relatifs à trois régions marocaines, attirent l’attention par leur organisation méthodique, mais aussi par les thématiques abordées. Les Textes, comportant une préface arabe, une transcription en caractères latins et une traduction annotée, donnent une image du Maroc colonial entre 1912 et 1956. Sur les traces de l’orientaliste William Marçais, les trois auto-traducteurs se sont intéressés à l’ethnographie marocaine dans ses différentes facettes. Pour sonder le travail de ces auto-traducteurs, nous avons étudié leur traduction non seulement d’un point de vue comparatif, mais aussi du point de vue du paratexte. De plus, nous avons fait une étude sociohistorique des traducteurs, qui s’est avérée utile pour mieux comprendre leur idéologie et surtout qui a mis en lumière leur appartenance à la communauté d’érudits. Pour ce faire, notre cadre théorique s’est appuyé sur deux volets : volet archéologique et volet critique afin de dégager les normes sous-jacentes dans les interventions délibérées. La préface et les nombreuses notes démontrent clairement le projet de traduction des trois auto-traducteurs, qui est celui de « solidifier l’édifice » de l’Administration française. Force est toutefois d’admettre que l’analyse de l’auto-traduction n’a pas décelé des interventions marquées des traducteurs et donc l’analyse de la transcription en dialecte marocain a pris une grande place dans notre recherche. Cependant, la lecture de cette transcription, soit la traduction intralinguistique de l’oral à l’écrit, et la connaissance de ses tenants et aboutissants mettent en lumière le rôle joué par les auto-traductions, effectuées par des traducteurs au service de l’IHEM, qui est celui de façonner l’image du Marocain et de consolider le projet colonial français au Maroc. / The Textes arabes de l’Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), the Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) and the Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), dealing with three regions in Morocco, draw attention to their methodological organization, as well as to their themes. The three works, consisting of an Arab version, a transcription using Latin characters and an annotated translation, provide a portrait of colonial Morocco between 1912 and 1956. Following in the footsteps of Orientalist William Marçais, the three self-translators concerned themselves with Moroccan ethnography in all its facets. To examine the works of these self-translators, we studied their translation not only from a comparative perspective, but also from a paratextual standpoint. In addition, we conducted a socio-historical study of these translators that proved useful to better understand their ideology and above all shed light on their membership in the community of scholars. For this purpose, our theoretical framework was based on both an archaeological component and a critical component in order to identify the norms underlying the translators’ intentional interventions. The preface and numerous notes clearly illustrate the different translation projects, namely, to “strengthen the edifice” of the French administration. Admittedly, our analysis of the self-translations did not reveal significant interventions and, thus, the study of the Moroccan dialect transcription became an important part of my research. A reading of each transcription – an intralinguistic translation from the oral to the written – and a grasp of all its aspects demonstrate that the role of each of the three self-translations, done by translators in the service of the IHEM, was to shape the image of Moroccans and consolidate the French colonial project in Morocco.
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L’esthétique de l’altérité dans le cinéma de David Lean, du "Pont de la rivière Kwai" (1957) à "La route des Indes" (1984) / The aesthetics of Otherness in the cinema of David Lean, From The Bridge on the River Kwai (1957) to A Passage to India (1984)

Derfoufi, Mehdi 27 June 2012 (has links)
Cette thèse porte sur l’émergence, puis l’évolution, d’une esthétique de l’altérité dansle cinéma de David Lean à partir du Pont de la Rivière Kwaï (1957) et jusqu’à sondernier film réalisé, La Route des Indes (1984). Elle adopte également la perspectived’une réévaluation qualitative du cinéma du cinéaste britannique, en mettant au jourles fondements idéologiques qui expliquent sa marginalisation dans le contextefrançais.Cette thèse interroge la façon dont le cinéma de David Lean contribue aux définitionsanthropologiques et culturelles de l’identité occidentale, dans sa relation avecl’altérité orientale. Le rôle des représentations de genre, de race et de classe estexaminé en lien avec les techniques cinématographiques dans la perspective de faireapparaître l’historicité et l’ethnicité des modalités de la figuration.L’analyse détaillée des quatre films que David Lean a consacrés à la représentationde l’histoire impériale britannique s’accompagne d’une étude précise du contexte deproduction de chacun des films. De plus, les filiations cinématographiques sontprises en compte afin de situer les films dans une histoire des représentations del’altérité. Le rôle central de la relation coloniale et postcoloniale dans l’élaborationd’une esthétique de l’altérité est envisagé tout au long de la période étudiée.Cette thèse aboutit à la conclusion d’une esthétique de l’altérité structurée par lanécessité pour la civilisation occidentale d’intégrer la notion de crise dans unprocessus de reconfiguration permanent. Cette nécessité émerge avec lesindépendances et la décolonisation. Elle s’impose à partir des années 1970 avecl’autonomie des sujets dominés qui composaient jusque-là l’Orient imaginaire / The topic of this thesis is the emergence and the subsequent evolution of anaesthetics of otherness in the cinema of David Lean, starting with The Bridge on theriver Kwai (1957) and up to A passage to India (1984), the very last film he made.This thesis seeks as well a qualitative reassessment of the British filmmaker's work,unearthing thereby the ideological factors behind his marginalization in the contextof French critical discourse.This thesis explores the ways in which David Lean's work contributes to theanthropological and cultural definition of Western identity in its relationship withOriental otherness. I examine the role played by gender, race and classrepresentations in relationship with cinema techniques in view of shedding light onthe historicity and ethnicity of modes of figuration.The detailed analysis of the four David Lean films taking as their topic therepresentation of British imperial history is complemented by a meticulous study ofeach film's context of production. Furthermore, I consider cinematic genealogies soas to situate the films within a history of the representation of otherness. I take intoaccount the central role played by colonial and postcolonial relationships in thedevelopment of an aesthetics of otherness throughout the historical period underconsideration.This thesis reaches the following conclusion regarding an aesthetics of otherness :namely, that it is structured by the necessity for Western civilization of incorporatingthe notion of crisis in a process of constant reconfiguration. Emerging with liberationmovements and decolonization, this necessity imposes itself from the 1970s onwardsfollowing the independence of dominated subjects who, up to then, had been makingup an imaginary East
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Littérature djiboutienne d'expression française : thématique et écriture / French-speaking Djiboutian literature : theme and writing

Abdourahman, Yacin Ahmed 25 January 2011 (has links)
Tant par les thèmes traités que par ses caractéristiques formelles la littérature djiboutienne d'expression française s'inscrit dans la littérature postcoloniale. Elle déconstruit la peinture du pays exposée par la littérature coloniale et propose une vision djiboutienne de la réalité. La réappropriation du thème de Djibouti passe par l'exposition d'une peinture réaliste de Djibouti et par la restauration de la mémoire occultée. La satire subversive dans les textes des Djiboutiens dénonce aussi le pouvoir post-colonial qui perpétue la politique divisionniste, l'oppression et le musellement de la population. Les Djiboutiens brossent des tableaux exposant la situation déplorable du peuple et déplorent son attitude déconcertante. Le nomadisme dont ce peuple est originaire influence l'écriture. Un mélange de poésie et de prose qualifié de prose poétique par les critiques caractérise en effet les oeuvres des Djiboutiens. Comme dans la littérature postcoloniale, des sujets tabous dans la société sont abordés : le tribalisme, le khat, la guerre civile, le personnage du fou et l'image de la femme. / Absence de résumé en anglais
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Etude de poétique comparée : Edouard Glissant, Derek Walcott. / Comparative study of poetic : edouard Glissant, Derek Walcott

Keita, Aminata 21 October 2013 (has links)
Cette étude comparative des œuvres d’Edouard Glissant et de Derek Walcott examine le devenir de la littérature antillaise ainsi que l’évolution des littératures dites postcoloniales.A partir des notions critiques d’esthétique, de politique, de culture et de stratégie discursive, nous avons examiné les œuvres de Glissant et celles de Walcott selon une perspective historique. En effet, la question de la place de l’Histoire étroitement liée à l’expérience personnelle des auteurs est au cœur des textes. Ils mettent en avant l’odyssée d’une Histoire antillaise marginale et fantasmée qui cherche à se frayer un chemin et concurrencer une Histoire traditionnelle.De cette tension, se dégage un jeu de dualité où continuités et ruptures, résistance et appropriation du discours de l’Occident constituent au fil de l’étude un trait distinctif de l’approche des textes. Mais ce qui en montre l’intérêt et l’originalité, c’est leur capacité à s’ériger comme un exposé représentatif du monde contemporain. La question de l’Histoire va au-delà du parcours colonial du monde occidental et le discours qui s’en rattache est loin d’une dénonciation ou l’expression d’une culpabilité et encore moins celle des bienfaits de la colonisation. Les auteurs appellent en revanche à l’expression d’une vision fragmentée de l’Histoire dont l’approche se situe dans la reconnaissance de la diversité des représentations historiques, littéraires et culturelles. Qu’il s’agisse d’épopées, de récits de vie, de chroniques historiques ou politiques, de simples anecdotes ou de réflexions philosophiques qui ponctuent le vaste champ de leur production, Walcott et Glissant apportent un souffle nouveau à la pensée postcoloniale et prolongent son avenir. Ensemble, ils communiquent, échangent et s’opposent parfois pour faire apparaître des procédés conceptuels et méthodologiques qui permettent d’appréhender autrement la littérature, les sciences humaines et sociales. / This comparative study of the works of Edouard Glissant and Derek Walcott examines the development of postcolonial literatures especially west indies literature.Based on the critical notions of aesthetic, political, cultural and discursive strategy, we assessed the works of authors through a historical perspective. Indeed, the question of the place of history and personal experience is at the heart of the texts. The authors highlight the fantasised odyssey of a marginal Caribbean History which is trying to make its way and to be in competition with a traditional History.From this tension, emerges a set of duality where continuities and ruptures, resistance and appropriation of the discourse of the West are honoured hallmark of this works. However, what shows interest and originality, is their ability to establish themselves as a functional presentation of the contemporary world. The question of history goes beyond the colonial path of the Western world, hence the discourse that is coming from it isn’t relegated to complaint or quest of guilt and even less of the benefits of colonization. On the contrary, the authors call the expression of a fragmented view of History. Whether epics of life story, historical or political columns, simple stories or philosophical reflections that punctuate the vast field of production, Walcott and Glissant give new impetus to the postcolonial thinking and extend its future. Together, they communicate, interact and sometimes clash to reveal the conceptual and methodological processes that allow us to understand literature in antoher way, humanities and social sciences.
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Entre-deux mondes : métissage, identité et histoire sur les traces de Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore, ou, Les parcours artistiques de trois femmes artistes autochtones, entre la mémoire et l'audace

Charce, Chloë January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire est globalement axé sur la légitimité de la notion d'identité dans les contextes postcolonial et postmoderne. Plus précisément, il porte sur le concept de métissage dans l'art actuel à l'heure de la mondialisation culturelle, lieu propice à un renouvellement de l'identité et de l'imaginaire pour les communautés des Premières Nations d'Amérique du Nord. Il est divisé en deux parties. Les deux premiers chapitres énoncent une perspective socio-ethnohistorique autour des notions d'identité et de métissage, alors que le troisième chapitre expose un point de vue analytique à partir d'un corpus d'oeuvres de trois femmes artistes autochtones du Québec et de l'Ontario s'exécutant sur la scène artistique contemporaine, soit Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore. Plus spécifiquement, le premier chapitre fait état des connaissances et des discours sur les définitions même d'identité et de métissage dans les contextes colonial / postcolonial et moderne / postmoderne. Par extension, je pose cette question concernant l'hybridité culturelle: s'agit-il d'un principe d'homogénéisation et d'essentialisation des cultures ou d'un facteur garant d'hétérogénéité, favorable au mélange et aux échanges interculturels ? Le deuxième chapitre, quant à lui, énonce les contextes de dépossession territoriale et d'exiguïté culturelle dans lesquels ont été contraints les peuples des Premières Nations depuis l'époque coloniale. Il fait aussi mention des métissages artistiques (post)postmodernes, qui contribuent à un renouveau de l'imaginaire amérindien. Dans un esprit à la fois de contestation face à l'image folklorisée de l'« Indien » et de transmission des valeurs traditionnelles, les artistes autochtones font place à la réappropriation culturelle. Enfin, le troisième chapitre souligne les parcours identitaires de Sonia Robertson (Ilnue), Sylvie Paré (métisse huronne-wendat) et Rebecca Belmore (Anishinabekwe). À titre de comparaison, j'analyse un corpus d'installations et de performances sous le thème de la mémoire et de l'identité en lien avec les concepts élaborés dans les chapitres précédents. Le choix d'examiner le travail de trois femmes artistes provenant de communautés différentes permet de rendre compte de réflexions personnelles de la part de femmes autochtones face à la culture dominante et par rapport à leur culture d'origine. Ce choix vise par ailleurs à circonscrire, au sein même de leur production, l'importance de la tradition en fonction de leur affirmation identitaire. Je souhaite ainsi étudier comment ces propositions se positionnent dans un contexte de déterritorialisation culturelle en fonction d'une réalité post(néo)colonialiste, corrélative d'un entre-deux mondes. Pour conclure, je reviens sur les questions d'identité, de mémoire et de territoire en soulignant l'importance idéologique du combat identitaire des communautés autochtones, qui vise la mise en échec des préjugés et des constructions mythiques persistantes entre le « Blanc » et l' « Indien ». Je mesure en ce sens l'impact que pourrait avoir la pensée universelle amérindienne sur nos sociétés hypermodernes en crise et en quête de valeurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Métissage, Mémoire, Premières Nations, Néocolonialisme.
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Mémoires et identités blessées en contexte postcolonial : la commission de vérité et réconciliation du Canada

Rousseau, Audrey 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les potentialités et les limites épistémologiques, historiques et politiques des témoignages autochtones lors des travaux publics de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (TRC du Canada). En réponse au mandat de la TRC du Canada, qui vise à faire la lumière sur le régime des pensionnats autochtones, cette démarche de recherche propose des pistes de réflexions théoriques sur le travail de représentation des sujets de justice dans l'espace public. La première partie du mémoire contextualise les luttes pour la reconnaissance des Peuples autochtones en regard des injustices coloniales. Quelques aspects sociopolitiques y sont présentés, dont les principaux fondements des commissions de vérité, le concept de la réconciliation politique, ainsi que les actions restitutives ayant mené l'État canadien à la création de la TRC. Cet ancrage sociohistorique permet d'approfondir l'analyse des processus discursifs à l'œuvre au sein de la TRC du Canada. En effet, la deuxième partie du mémoire fait l'examen de la puissance du récit comme levier de transformation de l'histoire nationale, entre autres, en explorant le rôle et la place du témoignage dans les débats historiographiques, ainsi qu'au sein des commissions de vérité. Enfin, la troisième partie dégage une réflexion critique face aux récits autochtones dans l'espace public et souligne les limites du discours officiel de la TRC du Canada. Ce mémoire tend à faire la démonstration qu'il existe une « aporie de la réconciliation », c'est-à-dire une impasse dans la démarche de réconciliation en contexte canadien entre l'approche thérapeutique et l'approche politique. En réponse à ce constat, je soutiens un nécessaire décentrement des voies de la réconciliation afin de sortir d'un schème de représentation binaire (victimes vs coupables) qui enferme les récits autochtones dans le script officiel de la réconciliation et néglige le jaillissement d'imaginaires postcoloniaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtone, Colonialisme, Postcolonialisme, Canada, Réconciliation, Reconnaissance, Traumatisme, Histoire, Récit, Témoignage.
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Construction identitaire dans la littérature "beure" : l'exemple de Georgette! de Farida Belghoul

Bolduc, Lucie 06 1900 (has links) (PDF)
Dans les années 1980, la France est confrontée à une récession économique qui participe à aggraver la précarité des conditions de vie de ses immigrants et leurs enfants. La figure de l'immigrant d'origine maghrébine se transforme. À la suite de la libération de l'Algérie, elle passe d'une perspective de l'immigration de main-d’œuvre temporaire à celle d'une immigration permanente de peuplement. C'est dans ce contexte qu'émerge un mouvement littéraire dont se revendiquent principalement de jeunes artistes français issus d'origines maghrébines : la littérature « beure ». Ce mouvement propose une identité réinventée pour les enfants de l'immigration en France. Il se réapproprie la figure stéréotypée de « l'Arabe » pour remettre en question la discrimination structurelle et systémique dont souffrent les Français issus de l'immigration post-coloniale. Des années 1980 au début des années 1990, les perspectives théoriques postcoloniales demeurent inconnues en France. Pourtant, les questions que souligne le mouvement « beur » s'inscrivent dans un même ordre d'idées que celles des théoriciens postcoloniaux anglophones pour qui la question de l'identité culturelle est un enjeu principal. L'identité mouvante et évanescente que décrivent les théoriciens postcoloniaux correspond sensiblement à l'identité controversée et poreuse que tend à définir le mot « beur ». En 1986, Farida Belghoul publie Georgette! qui lui vaut les honneurs du prix Hermès, prix du meilleur premier roman. Cette œuvre devient un roman phare au sein des études universitaires sur la littérature « beure ». Ce roman fait le récit d'une journée à l'école dans la vie d'une fillette dont les parents sont immigrants d'origines algériennes. La narratrice et protagoniste de sept ans y évolue dans un contexte où les formes de représentations identitaires sont figées et contraignantes. Il s'agira dans ce mémoire d'analyser les formes de représentation à l'œuvre dans le roman de Farida Belghoul et de les mettre en relation avec leur contexte d'émergence. La narratrice met en branle des stratégies énonciatives habilitantes et subversives pour détourner la fonction assujettissante et aliénante du stéréotype et du discours colonial et post-colonial. L'idée sera de repérer les principaux mécanismes de construction et d'énonciation identitaires qui s'illustrent dans ce roman, pour les analyser dans une perspective théorique postcoloniale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Farida Belghoul, théories postcoloniales, identité, littérature "beure"
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Ouverture au monde, à la diversité et aux différences : analyse de discours sur le travail social international d'une formation universitaire en travail social au Québec

Caron, Laurence 08 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse à la pratique du travail social international (TSI) et notamment aux différents discours qui la construisent. En s'appuyant sur le modèle dynamique de Healy (2005) permettant de soulever les différentes composantes qui interviennent dans les contextes d'intervention en travail social, cette étude se penche sur la formation universitaire en TSI, incluse dans les bases formelles de la pratique (Healy, 2005). Le contexte spécifique dans lequel s'insère le TSI est caractérisé par des rencontres interculturelles ce qui soulève le problème d'ethnocentrisme dans les pratiques discursives en TSI. L'objectif de cette recherche est donc de décrire la pratique du TSI en relevant les différents types et genres de discours ainsi que les éléments discursifs utilisés dans la construction de l'Autre. Par un cadre théorique issu des théories postcoloniales et de l'approche interculturelle, la recherche propose une analyse de discours sur les documents présentés dans le cadre des cours du baccalauréat en travail social de l'École de travail social de l'UQAM impliquant les questions interculturelles avec ou sans volet international. Les résultats montrent la présence de deux types de discours, soit les récits et les discours, et de plusieurs genres de discours, soit sociopolitique, historique, psychologique, juridique et gestionnaire ainsi que le discours d'expert et de professionnel, interculturel et sur le développement. Deux groupes d'éléments discursifs dans la construction de l'Autre ont été soulevés, certains faisant obstacle à la rencontre interculturelle et d'autres qui tendent à la favoriser. Ceci permet d'aborder les enjeux qui concernent les processus de catégorisation et notamment le débat en travail social qui oppose des visions issues du paradigme moderne et celles du paradigme postmoderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pratique du travail social international, discours, théories postcoloniales, approches interculturelles.
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Économie de la régulation postcoloniale du secteur des télécommunications sénégalaises dans le cadre de la gouvernance globale : le cas des ressources communes

Kane, Oumar January 2008 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur l'État postcolonial sénégalais. Plus précisément, ce sont la place et le rôle de l'État depuis l'indépendance du pays en 1960 qui sont interrogés dans un secteur spécifique, celui des télécommunications. Cette interrogation s'est faite à l'articulation des deux univers de la gouvernance internationale et de ce que nous avons considéré comme une régulation nationale du secteur, des acteurs et des ressources spécifiques aux télécommunications sénégalaises. Ce travail s'est intéressé à la période postcoloniale (1960-2005) de manière à rendre compte sur près d'un demi-siècle des changements de régimes (internationaux puis transnationaux) de gouvernance et de la mutation des modes nationaux de régulation. Une périodisation sous forme de régimes permet de rendre compte des permanences et des évolutions en ce domaine. Pour saisir adéquatement ce rôle de médiateur et la transposition dans l'espace national de l'ordre coercitif imposé par l'environnement international, nous avons privilégié une approche d'économie politique de la communication et recouru à un cadre conceptuel transdisciplinaire qui emprunte à l'anthropologie politique, aux Relations Internationales et aux études postcoloniales. Nous avons ainsi problématisé les concepts de gouvernance, de régulation et de postcolonialité à partir de notre ancrage théorique. L'hypothèse centrale du présent travail est que l'État postcolonial évolue dans un environnement caractérisé par une rareté des ressources de différentes natures. Dans ce contexte, la question des ressources de télécommunications devient un enjeu pécuniaire et politique important pour l'État. Nous avons présumé que l'État jouait un rôle de passeur entre l'environnement de la gouvernance internationale et l'espace de la régulation nationale. L'architecture du cadre réglementaire libéralisé défini au niveau international (OMC, UlT, Banque mondiale) étant de plus en plus contraignante, ces contraintes seraient donc formellement relayées sous forme juridique dans l'espace national mais leur application serait instrumentalisée dans la perspective de contrôler les acteurs et les ressources au niveau national. Pour investiguer cette problématique et tester notre hypothèse de travail, nous avons dans un premier temps mobilisé une analyse de contenu qui a été appliquée au corpus de documents écrits émanant des organisations internationales en charge de la gouvernance des télécommunications de manière à identifier les différents régimes de gouvernance qui ont historiquement organisé les télécommunications internationales par rapport aux ressources communes (orbites et fréquences). Dans un deuxième moment, nous avons effectué une trentaine d'entretiens avec les différentes catégories d'acteurs qui interviennent dans la régulation des télécommunications au Sénégal. De ce fait, la régulation effective a pu être reconstruite et comparée au cadre juridique (discours d'orientation, lois, décrets et décisions) qui est censé organiser le secteur des télécommunications au Sénégal. Il nous a ainsi été possible de comparer les deux univers de la gouvernance et de la régulation avec une double perspective de l'action de l'État: au niveau juridique tel qu'il ressort du cadre réglementaire et de manière effective selon le témoignage des acteurs du secteur. Cette recherche a entre autres permis de procéder à une périodisation de la régulation étatique des télécommunications pendant la période postcoloniale. Il en est ressorti que souvent, la réforme du secteur au niveau national est fortement corrélée à un changement des principes de gouvernance au niveau international. La grande proximité qui existe entre le régulateur et l'exécutif sénégalais montre d'une part le haut degré de priorité accordé au secteur par l'État et une certaine distorsion du processus de régulation par l'interventionnisme étatique. L'analyse des liens qui unissent les différents acteurs a fait ressortir une certaine proximité entre l'État et son ancienne administration des télécommunications (la Sonatel), proximité qui perdure malgré la privatisation de cette dernière depuis 1997. Ainsi apparaît une alliance objective, contraire à l'esprit et à la lettre de la loi, entre l'État, le régulateur et l'opérateur dominant d'une part, et l'ensemble des autres acteurs de l'autre. Cette cartographie n'est cependant pas figée et en fonction des enjeux, on assiste à des rapprochements conjoncturels. D'autre part, la fonction de réglementation, qui subsiste conjointement avec celles de régulation et d'exploitation, est historiquement caractérisée par une certaine faiblesse au profit de la régulation, ce qui offre une marge susceptible de permettre une herméneutique conforme aux desseins étatiques. Autre enseignement important, le silence de l'État est aussi porteur de conséquences pour sa régulation du secteur que les mesures effectives qu'il prend pour organiser le secteur comme l'analyse du libellé des politiques publiques l'a clairement montré. Il est possible en guise de conclusion pour cette recherche d'affirmer que le secteur des télécommunications, malgré un espace de contraintes (la gouvernance) qui surdétermine son action, montre, par la manière dont il est régulé par l'État postcolonial sénégalais un univers tactique susceptible de rendre effectif un contrôle du secteur, des acteurs qui évoluent en son sein et des ressources nécessaires à son fonctionnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État postcolonial sénégalais, Régimes de gouvernance, Régulation, Communauté épistémique, Ressources communes, Infrastructures essentielles, Libéralisation, Réforme des télécommunications, UIT, Banque mondiale, Intelsat, ART.
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Die Wahrnehmung des Fremden im Caoba-Zyklus von B. Traven

Rioux-Wunder, Stéphanie 12 1900 (has links)
Les six romans du cycle de Caoba retracent sur un mode fictif le déroulement de la Révolution mexicaine et montrent les conséquences de la colonisation de même que les injustices sociales et économiques dont souffre tout particulièrement la population indigène. Dans ce contexte de conflit culturel entre colonisés et colonisateurs, le personnage de l’indigène est perçu de façon variée dans les différents romans. L’analyse de la représentation de la population indigène est donc le sujet principal de ce travail qui combine une étude narratologique et une approche postcoloniale. L’examen détaillé d’extraits de texte permettra de vérifier dans quelle mesure l’auteur germanophone B. Traven, dans sa représentation de l'étranger, se détache d’un discours colonial, et s’il peut être considéré comme un auteur postcolonial avant la lettre. Dans ces analyses, les questions suivantes serviront de fil conducteur : dans quelle mesure la représentation du personnage de l’indigène correspond-elle à celle du «bon sauvage» ? Comment les différents groupes sociaux du Mexique sont-ils représentés – par des individus, des descriptions stéréotypées, des allégories? Quels moyens l’auteur utilise-t-il pour familiariser son lectorat européen/occidental avec cette culture étrangère? Ainsi, le travail se penche sur les procédés narratifs employés par l’auteur pour dépeindre la société à partir de perspectives diverses. Dans le but de dénoncer des conditions d’oppression et d’exploitation, Traven écrit à partir du regard du colonisé. Mais lorsqu'il cherche à comprendre le système dictatorial, il écrit dans la perspective du colonisateur. Cette méthode correspond à celle des regards croisés que le théoricien Edward E. Said décrit dans son ouvrage Orientalisme. L’emploi de cette méthode contrapunctique - permet-il d’exercer une critique (post)coloniale? Dans quelle mesure ce texte révèle-t-il l’importance de l’hybridité de la culture telle qu'elle a été théorisée par K. Bhabha? Dans quelle mesure l'accent est-il mis sur les rapports transculturels, sur la façon dont les cultures s'influencent les unes les autres? / The fictitious retelling of the events of the Mexican Revolution in the six novels of the Caoba cycle shows the consequences of colonialism. It also shows the social and economic injustices under which Mexican indigenous peoples suffered. The distinctive character of the native is well shown in the context of the cultural conflict between the colonizer and the colonized. The examination of the portrayal of the native section of the population is the major aim of the following thesis, which combines a narratological and postcolonial approach. The examination of selected text extracts shows, how and to what extent the German-speaking author is detached from a colonial discourse and if he can be seen as a forerunner of postcolonial discourses. The following central questions guide the analysis: To what extend does the representation of indigenous characters correspond to the one of the "noble savage"? How are the different groups of society portrayed (as individuals, type or allegory)? Which methods does the author employ in order to give the European or Western reader an understanding of the foreign culture? Traven's narrative technique of showing the various societies from different perspectives plays an important role in this respect. In his desire to show societal situations as oppression and exploitation, Traven writes from the perspective of the colonized; but he narrates from the perspective of the colonizer with the intention to understand the dictatorial system. This approach corresponds to the "contrapuntal" method described by Edward E. Said in his work Orientalism. I want to show to which extent the author utilises the "contrapuntal" method in his postcolonial criticism and to which extent it is a real postcolonial criticism. Furthermore, the thesis draws on Homi K. Bhabhas theory of the hybrid contact zones to assess the importance Traven gives to transcultural, viz. reciprocal influences?

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