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591

La prostitution : une mesure de la marchandisation de la personne?

Djender, Amélie 08 1900 (has links)
En marge du débat éthique sur le statut juridique des échanges sexuels tarifés, ce mémoire a pour but d’explorer les présupposés théoriques sous-jacents à la conceptualisation de la prostitution comme mesure de la marchandisation de la personne. Au-delà de la question de la grille de rapport de pouvoir à appliquer pour définir la prostitution, nous proposons de questionner quelques présupposés théoriques sous-jacents à la conceptualisation de la prostitution comme étant une forme de marchandisation de la personne. Dans la mesure où la prostitution est distinguée des autres activités à partir de ce statut symbolique qui lui est accordé, notre recherche consiste à questionner les bases théoriques de cette caractérisation normative. La littérature féministe sur le sujet de la prostitution est cristallisée autour de la question de sa criminalisation et de sa stigmatisation sociale, mais elle ne se réduit pas à un débat polarisé entre abolitionnistes et règlementaristes. Nous allons dans un premier temps tenter de dégager les différentes problématisations du sujet de la prostitution et les perspectives épistémiques sur la recherche et la conceptualisation des échanges sexuels tarifés. Nous allons par la suite dégager les paradigmes normatifs qui constituent historiquement la prostitution comme la mesure de l’objectification des femmes. Enfin, nous restreindrons notre analyse à la définition de Pateman de la prostitution dans The Sexual Contract. L’objectif sera de déterminer si la conceptualisation du contrat de prostitution en tant que symbole de la marchandisation de la personne induit des limites dans la compréhension des rapports de pouvoir qui lui sont sous-jacents. Plus précisément, nous étudierons les présupposées normatifs au fondement de la distinction entre le contrat de prostitution et les autres formes contractuelles d’assujettissement. / This paper aims to explore the normative assumptions underlying the conceptualization of prostitution as a measure of the commodification of the person. I propose to question some of the theoretical assumptions underlying the conceptualization of prostitution as a form of commodification of the person. Insofar as prostitution is distinguished from other activities on the basis of this symbolic status, my research consists in questioning the theoretical bases of this normative characterization. Feminist literature on the subject of prostitution focuses on the issue of the criminalization of prostitution and its social stigmatization, but it is not reduced to a polarized debate between abolitionists and regulationists. I will first identify how the subject of prostitution has been problematized from different theoretical frameworks and present epistemic perspectives on the conceptualization of the problem of prostitution. I will then identify and analyze the normative paradigms that historically constitute prostitution as the measure of women objectification. Finally, I will focus on Carole Pateman’s definition of prostitution in The Sexual Contract. My aim is to identify in which extent the conceptualization of the prostitution contract as the symbol of body commodification is relevant to understand the power dynamics underlying this type of agreement. More specifically, I will study the normative assumptions underlying the distinction between the prostitution contract and other contractual forms of subjection.
592

Le problème de la volonté dans le Soûtra de l’Entrée dans la dimension absolue, aussi connu comme le chapitre trente-neuf du Soûtra des Ornements du Bouddha

Élie, Augustin 05 1900 (has links)
Ce mémoire étudie les représentations de la volonté humaine dans le Soûtra de l’Entrée dans la dimension absolue. L’exégèse du récit révèle dans un premier temps que l’insatisfaction (duḥkha s.) qui imprègne l’existence est en partie causée par la soif (tṛṣṇā s.). Or, notre analyse montre que c’est en faisant usage de leur volonté – source à priori de liberté et de possibilité infinies – que les êtres s’abandonnent systématiquement à leurs sentiments assoiffés et, à terme, perpétuent le cycle infernal des existences. C’est donc sans surprise que la volonté est désignée comme une faculté négative à proscrire de la pratique par les maîtres spirituels du soûtra. Cette indication, simple, mais capitale, doit absolument être suivie par le pratiquant pour qu’il atteigne l’Éveil et participe au bien commun. Le problème, cependant, est que la libération implique nécessairement l’usage de la volonté – dans les voeux, la compassion et la persévérance par exemple. La volonté présente en cela des aspects positifs, mais son potentiel négatif demeure et une question surgit : comment l’éthique du soûtra peut-elle effectivement mener à des effets positifs en étant liée à cette faculté ? Pour répondre à cette question, nous nous rapportons à la conception de la dimension absolue, l’enseignement final du soûtra. Dans cet espace, la volonté se libère de tout conditionnement et une nouvelle manière d’appréhender la posture psychologique des êtres éveillés apparait : la non-volonté. / This dissertation considers representations of human will in chapter 39 of The Flower Ornament Scripture, entitled “Entering the Realm of Reality”. An exegesis of the narrative reveals that the dissatisfaction (duḥkha s.) that permeates existence is partly caused by thirst (tṛṣṇā s.). However, our analysis shows that by exercising their will – a source a priori of infinite freedom and possibility – beings systematically abandon themselves to their thirsty feelings and, in the long run, perpetuate the infernal cycle of existence. Unsurprisingly, will is considered a negative faculty, to be proscribed from practice by the spiritual masters of the sutra; this simple but essential teaching must be followed by the practitioner so that he can reach Enlightenment and participates in the common good. The problem, however, is that liberation necessarily implies the exercise of will, for example in taking vows or practicing compassion and perseverance. Though the exercise of will can have positive aspects, its negative potential remains, leading us to ask: how can the ethics of the sutra actually lead to positive effects if it is connected to will? To answer this question, we refer to the conception of the realm of reality, the final teaching of the sutra. In this realm, the will frees itself from all conditioning and a new way of apprehending the psychological posture of enlightened beings appears: the non-will.
593

Démocratie expérimentale et philosophie pour enfants

Néron, Antoine 08 1900 (has links)
Actuellement au Québec, une majorité d’électeurs ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis du système politique actuel. Les citoyens déclarent être privés de contrôle et ressentir un manque de choix réel dans le processus politique. À l’ère du populisme croissant, cela représente une préoccupation urgente pour assurer la vitalité de notre démocratie. L’objectif de ce mémoire est d’aborder la question de l’engagement civique et de la transformation sociale et politique à partir d’une évaluation critique de la Philosophie pour enfants (PPE). La question de la recherche peut être formulée ainsi : « Comment la Philosophie pour enfants peut-elle aider à répondre aux aspirations non satisfaites qu’une majorité de citoyens ressentent à l’égard du système politique actuel ? » Afin de répondre à cette question, nous évaluons la valeur et le potentiel démocratique de la PPE à travers une théorie sociale et politique radicale. Nous nous éloignons des philosophies politiques plus « traditionnelles » pour nous intéresser au programme politique de « démocratie expérimentale » développé par Roberto Unger pour montrer comment il peut offrir un moyen d'envisager la PPE comme un moyen de perturber la simple reproduction de la structure sociale et de la rapprocher d'une activité qui le transforme à travers l'expérimentation et l'engagement collectif. Pour ce faire, nous argumentons que les pratiques et les fondements théoriques de la PPE peuvent être considérés comme compatibles avec une telle vision démocratique. Nous soutenons néanmoins que son potentiel démocratique est limité par le manque de l’aspect pratique ainsi que par l'absence de soutien institutionnel capable de permettre l'expérimentation et la collaboration collective. / Recently in Quebec, a majority of eligible voters have expressed their discontent with the current political system. Citizens say they experience disempowerment and feel a lack of real choice in the political process. In the age of rising populism, this represents a pressing concern to ensure the vitality of our democracy. The purpose of this thesis is to engage with the issue of civic engagement and social reform from the standpoint of Philosophy for children (P4C). The research question can be formulated as such: “How can P4C contribute to an effective response towards the unsatisfied aspirations that a majority of citizens feel toward the current political system?” In order to answer this question, we assess P4C’s democratic value and democratic potential through a radical social and political theory. We depart from more “traditional” political philosophies and direct our attention to Democratic Experimentalism developed by Roberto Unger to show how it can offer a way to envisage P4C as a means to disrupt the mere reproduction of the structure of society and bring it closer to an activity that transforms it through experimentation and collective engagement. To do so, we examine how P4C’s practices and theoretical underpinnings can be said to be compatible with such a vision of democratic life and how nonetheless its democratic potential is limited by the lack of practicality and the absence of institutional support capable of enabling experimentation and collective engagement.
594

The problem of exploitation in advanced capitalism : are there feasible alternatives alleviating exploitation?

Robibaro, Fabio 08 1900 (has links)
Le concept de l’exploitation est au cœur de la philosophie du travail et constitue l'une des tensions les plus fondamentales au sein des sociétés capitalistes modernes. Depuis Thomas Aquinas, jusqu’aux philosophes plus modernes tels John Locke, Adam Smith, Karl Marx ainsi que ceux plus contemporains tels John Rawls et G.A Cohen, l’exploitation est un enjeu qui fut longuement discuté en philosophie politique. Néanmoins, il semblerait que nous soyons toujours confrontés à la question de savoir ce que signifie d’être exploité. Solliciter l’avis d’un libertarien et d’un socialiste afin de décortiquer le concept de l’exploitation laisserait place à un débat perpétuel en l’absence d’une base commune qui permettrait d’élaborer sur le sujet. Toutefois, il ne suffit pas de considérer uniquement la perspective qui repose sur la définition pour comprendre l’exploitation. Cela dit, ce projet se concentre sur deux approches distinctes du problème de l'exploitation afin de parvenir à ériger des solutions réalistes vis-à-vis un problème aussi vieux que le travail lui-même. En explorant d'abord la façon dont la philosophie définit l'exploitation, nous pourrons situer un fondement théorique au problème. Une fois qu'une compréhension théorique est développée et que notre propre définition de l'exploitation est proposée, la discussion transige vers une exploration empirique de l'exploitation et de sa liaison étroite aux relations de pouvoir asymétriques du modèle capitaliste. Pour mettre en évidence l'asymétrie de pouvoir entre employeur et employé dans le capitalisme moderne, une étude de cas qui porte sur la fermeture de la succursale de Wal-Mart à Jonquière démontrera la partie empirique de notre étude ainsi que l'étendue de la vulnérabilité des travailleurs au sein du capitalisme avancé. Cette combinaison de l'exploration théorique et de la réalisation empirique nous permettra d'isoler les facteurs qui contribuent à la problématique de l'exploitation dans le capitalisme avancé ainsi que de formuler des solutions viables et réalistes. À travers ces solutions, ce projet cherche à comprendre comment nous pouvons rendre le capitalisme un meilleur système pour les travailleurs à l’aide la diminution graduelle de l'exploitation obtenue grâce à l'intégration des principes socialistes dans le capitalisme avancé lui-même. / Exploitation as a concept sits at the heart of the philosophy of labour and constitutes one of the most fundamental tensions within modern capitalist societies. From as early as Thomas Aquinas, to more modern philosophers like John Locke, Adam Smith, Karl Marx, and even more contemporary, John Rawls and G.A Cohen, exploitation is a topic that has been discussed at lengths in political philosophy. However, it would seem that we are still met with the question of what it means to be exploited. Asking a libertarian and a socialist what constitutes exploitation would yield an endless debate that requires a steady ground to understand what it means to be exploited. However, it is not merely enough to understand from a definitional perspective what exploitation is. As such, this project focuses on two distinct approaches to the problem of exploitation in order to arrive at feasible solutions to a problem as old as labor itself. In first exploring what the cannon of philosophy defines exploitation as, we will be able to situate a theoretic underpinning of the problem. Once a theoretic understanding is developed and our own working definition of exploitation is put forward, the discussion will transition into an empiric exploration of exploitation and its connection to asymmetric power relations in capitalism. A case study surrounding the store closure of Wal-Mart’s Jonquière branch will highlight the asymmetry of power between employer and employee and subsequently showcase the extent of the vulnerability of workers within advanced capitalism. This coupling of theoretic exploration and empiric realisation will allow us to isolate what factors contribute to the problem of exploitation in advanced capitalism and posit feasible solutions to the problem of exploitation. In putting forward these solutions this project seeks to understand ways in which we can render capitalism a better system for workers through the gradual diminishment of exploitation achieved through the integration of socialist principles within advanced capitalism itself.
595

The normativity of epistemic rationality

Daoust, Marc-Kevin 05 1900 (has links)
Cette thèse tente de démontrer que la rationalité épistémique est normative, ou plus précisément, que les agents doivent être épistémiquement rationnels. On peut dire provisoirement que la rationalité est un code – ou un ensemble de règles – en ce sens qu’elle correspond à une collection systématique d’exigences. En particulier, la rationalité est souvent identifiée à un ensemble systématique de lignes de conduite ayant pour but de faire en sorte qu’un agent réponde correctement à ses raisons, qu’il évite de se contredire, d’être incohérent ou akratique. La thèse poursuit aussi certains objectifs secondaires, en particulier: (i) montrer que les raisons épistémiques apparentes de croire que P (comprises comme des propositions apparemment vraies qui, si elles étaient vraies, militeraient en faveur de la conclusion que P) sont normatives; (ii) montrer qu’il n’y a pas de dilemme insoluble de la rationalité épistémique; (iii) montrer que, relativement à un ensemble de données probantes ou de raisons épistémiques, un agent idéalement rationnel n’a jamais la permission épistémique de croire que P et de croire que ~P simultanément. Si ces objectifs secondaires sont intéressants en eux-mêmes, ils contribuent aussi à confirmer l’idée selon laquelle la rationalité épistémique est normative. / This thesis argues that epistemic rationality is normative, or that agents ought to be epistemically rational. The property of rationality is here understood as a code. Specifically, the code of epistemic rationality requires various things, such as responding correctly to epistemic reasons one has, remaining coherent and avoiding akratic combinations of beliefs. Additionally, this thesis has secondary aims, such as: (i) arguing that apparent epistemic reasons to believe P (understood as apparently true propositions which, if they were true, would count in favour of the conclusion that P) are deontically significant; (ii) arguing against unsolvable normative dilemmas of epistemic rationality; (iii) arguing against a specific type of permissiveness which roughly states that, relative to a body of epistemic reasons, it can be epistemically rational for an ideal agent to believe P and to disbelieve P. While these secondary aims are interesting in their own right, they confirm the main claim of this thesis, namely, that epistemic rationality is normative.
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La lecture aristotélicienne du non-être chez Platon : le platonisme comme une pensée de l’être en puissance

Drouin-Léger, Phillip 04 1900 (has links)
Il est souvent dit que l’aristotélisme représente un renversement du platonisme. Or, une lecture de Mét. N.2 nous porte à croire qu’il s’agit moins d’un renversement que d’un dépassement. Cette thèse a l’ambition d’étudier ce dépassement selon un point de vue spécifique, celui de l’être en puissance. En effet, dans le deuxième chapitre du livre N de la Métaphysique, Aristote critique les platoniciens pour avoir cru que tous les étants seraient « un » s’ils ne réfutaient pas l’argument de Parménide selon lequel il est impossible de contraindre le non-être à être. Aristote identifie ensuite l’erreur fondamentale des platoniciens comme étant d’avoir dit que le non-être « est » et il suggère à la fin de N.2 que le principe que Platon cherchait était véritablement celui de l’être en puissance. Ainsi, faute d’avoir bien distingué les sens de l’être et du non-être, Platon aurait été incapable de penser la distinction entre être en acte et être en puissance, ce qui, selon Aristote, le condamnerait à rester un penseur de l’être en puissance, voire de l’être matériel. L’analyse portera d’abord sur l’importance du Sophiste pour le projet platonicien, car Aristote soutient que ce dialogue est le lieu où s’enracine l’erreur de son maitre. Ensuite, nous démontrerons l’importance du non-être dans la conception aristotélicienne de l’être en puissance par une lecture des passages pertinents du livre Q de la Métaphysique. Ayant établi que Platon intègre le non-être au sein de l’être dans le Sophiste et que l’être au sein duquel il y a non-être est l’être en puissance pour Aristote, nous serons à même de lire N.2 de près dans notre chapitre central, afin de libérer entièrement la conception aristotélicienne du non-être de celle de Platon. Enfin, notre dernier chapitre mettra en évidence à la fois les raisons pour lesquelles le principe « matériel » de Platon est insuffisant pour Aristote et les raisons pour lesquelles de toute façon, un principe premier ne peut jamais être une matière. Cela nous permettra de conclure que selon Aristote, les idées platoniciennes ne sont que des composés matériels, des êtres en puissance, voire de simples possibles. / It has often been said that Aristotle’s philosophy represents an overturning of Platonism. Yet, a close reading of the second chapter of Book N of the Metaphysics reveals that we call an overturning might be closer to a surpassing. This thesis will explore this surpassing from a specific point of view, that of potential being. Indeed, in the aforementioned second chapter of Book N, Aristotle criticizes Platonists for having believed that all beings would form a single one if they did not refute Parmenides’ argument against the being of non-being. Aristotle then situates the Platonists’ fundamental mistake as having argued that non-being in some way « is ». However, Plato did not need to make non-being « be » he simply needed to think the multiplicity of ways which being can be said. Only then would he have found the principle of multiplicity that he wanted : potential being (dunamei on). Hence, having failed to notice that being is said in many ways, he could never think « matter » through properly. This, according to Aristotle, condemns Plato to a thought of potential being and material being. In order to argue for this position, we will firstly establish the importance of the Sophist in the platonic project, for as we have said, Aristotle places the Platonist mistake squarely in this dialogue. Secondly, we will need to show how Aristotle’s concept of non-being is central to his conception of potential being. We will do this by offering a close reading of the relevant passages of Book Q of the Metaphysics. Having established in the first chapter that Plato does indeed integrate non-being into being in the Sophist and in the second that Aristotle considers being penetrated by non- being to be merely potential being, we can read N.2 with more precise knowledge of the platonic « error » and in turn liberate Aristotle’s conception of non-being from Plato’s ; the topic of our third chapter. Finally, in our fourth chapter we will show why platonic conceptions of matter can never be adequate for Aristotle and explore the consequences of not having properly distinguished actual being from potential being, namely all of Plato’s principles are merely potential principles and not actual ones. Hence, we can conclude that for Aristotle, Plato’s ideas and principles of being are composite potential beings, close to mere possibilities.
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La phénoménologie de l’attention chez Husserl et l’idée d’une phénoménologie thérapeutique

Setlakwe Blouin, Philippe 09 1900 (has links)
L’objectif principal du présent mémoire est de montrer que le geste philosophique central à la phénoménologie husserlienne – l’ἐποχή transcendantale – au-delà de son utilité méthodique, recèle en lui-même une valeur éthico-thérapeutique. C’est à la lumière d’une étude approfondie du thème de l’attention chez Husserl, et de ses connexions à la volonté, à l’ego et au langage, que nous serons en mesure de déceler la valeur éthique propre à l’ἐποχή, mais aussi à la philosophie husserlienne dans son ensemble. En effet, nous argumenterons que c’est la visée « humaniste » – en ligne avec l’idéal traditionnel allemand de la Bildung (l’édification culturelle et morale de l’humanité) – qui nous permet de mieux saisir le projet global de notre auteur, d’une part, et de nous distancier de la tendance techniciste des sciences modernes de l’esprit, d’autre part. / The main objective of the present essay is to show that the central philosophical gesture in Husserlian phenomenology – the transcendental ἐποχή – beyond its methodological usefulness, possesses an inherent ethico-therapeutic value. It is by way of an in-depth study of the theme of attention in Husserl, and of its connections to the will, the ego and to language, that we will uncover the ethical value specific to the ἐποχή, but also to Husserl’s philosophy as a whole. Indeed, we will argue that it is the “humanist” aim – in line with the traditional German ideal of Bildung (the moral and cultural edification of mankind) – that allows us to better grasp the global project of our author, on the one hand, and to distance ourselves from the technicist tendency of the modern sciences of the mind, on the other.
598

L’esprit de la philosophie de Martin Buber

Maroşan, Mario Ionuț 04 1900 (has links)
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Savoir et savoir-faire : la connaissance pratique entre intellectualisme et anti-intellectualisme

Duhamel, Vincent 08 1900 (has links)
No description available.
600

Épicure et les vates sacrés

Groulx, Christophe 12 1900 (has links)
Aux vers 102 et 109 du premier livre de DRN, Lucrèce, poète épicurien, condamne les Vates (poète, prophète) qui, par leurs paroles, inspireraient une peur de la mort liée à des supplices d’après-vie. Pour un épicurien, l’âme cesse d’exister lors de la mort, d’où la condamnation exprimée dans les vers de Lucrèce. On a pensé que Lucrèce utilisait tout simplement le terme de façon péjorative en référence générique à des prophètes latins. Sous Auguste, le mot signifiera poète, tandis que des auteurs comme Virgile se désigneront eux-mêmes par ce terme. Ce travail cherche à donner une réponse à la question: qui sont les vates dont Lucrèce parle? Nous proposons d’identifier les vates de Lucrèce comme étant Orphée et Musée. Ces poètes étaient très connus dans l’antiquité, en particulier par leur association aux rituels mystiques. Ces cultes étaient pour leur part essentiellement eschatologiques. En ce sens, ils véhiculaient une croyance en l’immortalité de l’âme, et des menaces de punition ou de mauvais sort dans le cas où les rituels initiatiques n’étaient pas accomplis. Parmi ces rituels, on peut compter les fameux mystères d’Éleusis. Par leur forte association avec ces cultes, Orphée et Musée se présentent comme les poètes eschatologiques les plus importants du monde antique. Épicure et son système, qui enseignaient que l’âme était mortelle, étaient donc certainement en conflit avec l’ensemble des croyances associées aux rituels mystiques et à leur pratique. Qui plus est, une étude de la piété épicurienne révélera qu’Épicure encouragea la participation aux cultes traditionnels dont les mystères, tout en rejetant les raisons traditionnelles de ces rituels (bienfaits des dieux, eschatologie de l’âme, etc.) Ainsi, Épicure ne put manquer de critiquer les croyances associées aux initiations, ainsi que les deux poètes qui en étaient inséparables. C’est cette critique que nous retrouvons dans le poème de Lucrèce. / In lines102 and 109 of his first book, Lucretius uses the term vates of unnamed persons that preached eternal punishment of the soul. Lucretius (and Epicurus) reject the reality of these punishments, holding them a cause of needless trouble for the mind. Most translators understand the word vates to mean «prophet». But given such a translation, it is hard to identify clearly who the vates could be, especially if we seek the answer in the Roman world. This paper seeks a satisfactory answer to the question "Who are Lucretius’ vates?" The author proposes to identify those Lucretius had in mind when he wrote the lines as Orpheus and Musaeus. These two mythical poets were well known in antiquity, especially through their association with mystic rites and initiations. These rites, it turns out, were fundamentally eschatological. As such, they promoted belief in the immortality of the soul, and of eternal punishments if the rituals were not accomplished. Such rites included the famous Mysteries of Eleusis. Through their association with them, Orpheus and Musaeus are the most important eschatological poets of the ancient world. Because Epicurus asserted that the soul was mortal, there certainly existed a tension between the complex of beliefs associated with mystic rites and the Epicurean system. In addition, a study of Epicurean piety reveals that Epicurus encouraged participation in traditional cults, among them the mysteries, although the Epicurean had to reject the traditional justification of the cults (eschatology, good deeds from the gods, etc.). Consequently, Epicurus must have developed a critique of the beliefs associated with initiations, and certainly a critique of the two well-known poets that were inseparable from these rites. This critique is the one we find in Lucretius’ poem.

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