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Animismes : de l'Afrique aux Premières Nations, penser la décolonisation avec les écrivains.

Lefilleul, Alice 02 1900 (has links)
No description available.
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Reconstruire la philosophie à partir de l'Afrique : une utopie postcoloniale

Abadie, Delphine 01 1900 (has links)
No description available.
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Southern Rhodesia and the United Nations / Fatemeh Ghadimipour

Ghadimipour, Fatemeh Unknown Date (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes en droit et en relations internationales contemporaines : etude comparée de la Nouvelle-Calédonie et du Nunavut

Manga, Jean-Baptiste 25 February 2013 (has links)
Que devient le principe à l’heure de la mondialisation ? S’il se transforme, une nouvelle règle émerge-t-elle? Quelles en sont les causes et comment cela se traduit-il dans les formes politiques, les structures de droit public et au-delà ? Pour y répondre, la Nouvelle-Calédonie et le Nunavut servent de champ d’investigation intéressant car ils représentent deux formes ou « modèles » d’évolution du principe. Avec une approche comparative, l’étude tente de montrer que le principe se transforme et que son évolution est due au nouveau contexte international, à ses propres contradictions et à son rapport dialectique avec la souveraineté des États. Elle démontre que l’autodétermination est facteur de « restriction » de la souveraineté, en même temps qu’elle en est protectrice, bénéficiaire et tributaire. L’autodétermination protège la souveraineté car elle est reconnue au peuple-État mais la souveraineté conditionne et transforme à son tour l’autodétermination. Le droit des peuples a rendu beaucoup de services, mais il a aussi déçu. Destiné à l’origine aux seuls peuples coloniaux, constitués en États ou non, on l’a cru tombé en désuétude après la dernière vague de décolonisation des années 60-70. Il semble pourtant connaître unenouvelle vie depuis la fin de la bipolarisation. Bien que la priorité reste accordée à ces peuples, il est invoqué fréquemment par d’autres « peuples », notamment les peuples autochtones, et tend à devenir un droit identitaire et un droit au partage des pouvoirs. Une nouvelle conception du principe émerge, qualifiée de postmoderne, influencée par la mondialisation et marquée par une affirmation forte des droits de l’homme et de l’identité, et par des avancées notables en matière de démocratie pluraliste.Elle se matérialise par la mise en selle du droit à ne pas devenir un État, l’autre versant du droit des peuples, par la mise en valeur de l’option du libre choix de n’importe quel statut reconnue par l’ONU mais longtemps négligée, par l’émergence d’un droit à la démocratie pour l’ensemble de la population et d’un droit à l’autonomie, et surtout par l’évolution même du concept d’autodétermination qui se dédouble en autodétermination externe et autodétermination interne. Cette transformation s’appuie sur une reconnaissance du pluralisme et une évolution normative, certes lente et partielle, mais effective au plan international. Au plan interne, l’obstacle de la souveraineté perdure mais celle-ci est peu à peu battue en brèche avec la transformation des principes constitutionnels, celle de l’organisation des pouvoirs, le développement du pluralisme juridique et l’apparition de nouvelles formes de démocratie et de citoyenneté que les États concèdent eux-mêmes en leur sein. Le concept du droit des peuples n’est donc pas « mort » ; il n’est pas en crise non plus. Il se métamorphose. Il reste un concept de « combat », à la rationalité imparfaite, mais il évolue du fait d’une double dialectique, interne et externe. / Pas de description en anglais
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Donner la parole aux autochtones : Quel est le potentiel de reconnaissance de l'exposition à plusieurs points de vue dans les musées ? / Giving voice to aboriginal peoples : On the recognition potential of multivocal exhibitions in museums

Soulier, Virginie 28 June 2013 (has links)
Depuis la fin des années 1980, les collaborations avec les communautés autochtones semblent s’accroître dans les musées canadiens. Un déplacement apparaît de la prise de parole en contexte de revendication au don de parole en contexte muséal. Après la remise en cause des musées ethnologiques, la prise en charge de la parole autochtone annonce le temps de la reconnaissance. Seulement, le mot reconnaissance est employé dans des contextes variés en muséologie. Ses occurrences indiquent plusieurs sens, dérivés de la volonté de redonner dignité et respect aux peuples autochtones et de produire des expositions qui présentent leur patrimoine d’origine à la lumière de leurs points de vue. Selon une approche communicationnelle, notre travail a porté sur les pratiques des musées qui consistent à donner la parole aux peuples autochtones et à l’exposer. Le travail a été centré sur la combinaison des points de vue autochtones avec ceux des concepteurs-muséographes. L’entreprise de la recherche a visé à cerner les opérations induites et générées par cette situation d’entrecroisements de points de vue, plus ou moins discordants, qui doivent, d’une manière ou d’une autre, s’unir dans un même espace communicationnel. Le système polyphonique de l’exposition est conceptualisé en trois moments de médiation : la prise en compte, la monstration et l’interprétation des points de vue autochtones. Ils correspondent aux intentions des concepteurs-muséographes et des expositions, puis à la manière dont elles sont interprétées par les visiteurs. Nous avons réalisé quatre enquêtes de terrain dans onze musées à travers le Canada : observation participante ; entretiens individuels auprès de professionnels des musées ; analyse de discours ; entretiens de groupes auprès de visiteurs autochtones et allochtones. Nous avons examiné les pratiques collaboratives et croisé ces quatre formes de discours des musées afin de mettre à l’épreuve le potentiel de reconnaissance des expositions qui tiennent compte des points de vue des représentants autochtones. Il résulte que la patrimonialisation est conçue en tant que processus de reconnaissance. De plus, l’intensification de la patrimonialisation des objets autochtones est synchronique de l’expansion coloniale. Néanmoins, l’analyse de la prise de distance du concepteur-muséographe vis-à-vis de son point de vue et de celui des autochtones rend compte des relations complexes entre le don de parole, l’autorité de discours et l’auctorialité. Malgré les divergences entre les intentions explicitées par les professionnels et leurs intentions implicites dans les expositions, les discours des visiteurs autochtones et allochtones traduisent un contrat de reconnaissance entre le musée et les visiteurs. Ainsi, le principe polyphonique et ses formes de reconnaissance sont mis en évidence dans les espaces de production et de réception des expositions produites en collaboration. Notre recherche révèle plusieurs modalités de reconnaissance manifestes dans la combinaison et l’entrecroisement des voix autochtones avec celles des praticiens. Cet essai d’interprétation met au jour des conflits d’ordre patrimonial et socio-historique qui engendrent des mécanismes de régulation par assimilation/accommodation. Il décrit deux logiques fondamentales relatives à l’identité et à la mémoire. De ces adaptations mises en œuvre par les musées ressort un phénomène permanent de reconnaissance amorcé depuis la colonisation des territoires autochtones. La recherche suggère finalement d’envisager le musée comme lieu de reconnaissance non seulement du patrimoine, mais aussi des publics et des peuples donateurs et donataires du patrimoine. / Collaborations with aboriginal communities appear to be increasing in Canadian museums, with the communities shifting from speaking in a context of claiming theirrights to being given a voice in the museum context. In keeping with the questioning about ethnological museums, taking into account the voice of the aboriginal peoplesprefigures since the eighties the time for recognition. But the word recognition is used indiverse museum contexts.Based on a communicational approach, our research considers the links between thepolyphonic and recognition modalities of the exhibition media. We have attempted toidentify and understand the processes induced and generated by exhibitions’ interactionaland intertextual systems. The polyphonic system is conceptualized in three mediation moments in the production and reception spaces of the exhibition: acknowledgment, monstration, and interpretation of aboriginal points of view. They correspond to there cognition intentions of the exhibitions and designers-museographers, then visitors’recognition. We have conducted four field studies in eleven different Canadian museums : participant observation; one-on-one interviews with museum professionals; discourse analysis ; group interviews with native and non-native visitors. We have studied the collaborative practicesand these four types of museum discourses to demonstrate the recognition potential ofexhibitions dedicated to the aboriginals’ perspectives.Our research reveals several recognition modes manifest in the combination andinterlinking of aboriginals’ and practitioners’ voices; it identifies logic in the polysemy ofthe word recognition. This interpretation essay reveals patrimonial and socio-historical conflicts that generate regulation mechanisms through assimilation/accommodation. A permanent recognition phenomenon emerges from the adaptations implemented by themuseums since the beginning of aboriginal patrimonialization during the colonizationperiod. Our research proposes to apprehend the museum as a recognition place of heritage, but also of the general public and the peoples, whether donors or donees of that heritage.
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Fin du cycle post-colonial au Katanga, RD Congo : rébellions, sécession et leurs mémoires dans la dynamique des articulations entre l'État central et l'autonomie régionale 1960-2007

Kennes, Erik 16 April 2018 (has links)
Après une longue période d'opposition au pouvoir central, le Katanga prend le pouvoir avec la présidence de Laurent Kabila. Toutefois, sa présidence ne réussit pas à dépasser l'Etat postcolonial. Elle semble, plus particulièrement au Katanga, coïncider avec sa fin ainsi qu'avec la fin de la génération politique de l'indépendance. Une question s'impose : dans quelle mesure l'opposition katangaise était-elle capable de développer une vraie et réelle alternative à l'Etat postcolonial ? La réponse nécessite une analyse à différents niveaux : (l)Au niveau de la spécificité des structures étatiques au Katanga, qui coïncident originellement avec l'industrie minière. Ces structures, tout comme celles de l'Etat postcolonial mobutiste, se sont effondrées sous l'effet des facteurs internes et externes. L'ouverture internationale du secteur minier accélérera sa progressive informalisation, jusqu'à envahir les structures économiques et politiques formelles. (2) Au niveau de la volonté d'autonomie de la part de l'élite politique katangaise. L'action de l'élite politique katangaise contribua au développement de l'identité katangaise de façon positive (en se référant à une mémoire historique des anciens "royaumes" façonnée par le régime colonial) mais surtout de façon négative (en s'opposant aux "non-authentiques" katangais). Cette action se situe toujours dans le cadre de référence de l'Etat postcolonial. (3) Au niveau des résistances armées katangaises à l'extérieur du pays. Elles reflètent la fracture au Katanga entre le Sud (majoritaire parmi les Tigres, armée basée en Angola pendant des décennies) et le Nord (section de la Balubakat qui se transformera en mouvement de guérilla au Sud-Kivu). L'histoire de ces deux résistances occultées mais mentalement fort présentes au Zaïre de Mobutu, représente la majeure partie du travail. Leur inefficacité militaire (Kabila) ou politique (Tigres) s'explique au moins en partie par leur mémoire déconnectée des réalités de l'époque post-Mobutu qui coïncide sous la présidence de Kabila avec la fin de l'Etat postcolonial. L'opposition katangaise semble ainsi, à tous les niveaux, trop tributaire de l'Etat postcolonial pour pouvoir développer une réelle alternative porteuse d'avenir. Bien que ce dernier demeure incertain, l'arrivée au pouvoir du gouverneur Moïse Katumbi au Katanga montre probablement le début d'une nouvelle génération politique, plus pragmatique et libérée davantage du poids de la mémoire postcoloniale.
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Les écoles vertes comme réponse aux enjeux soulevés par la crise environnementale : une approche holistique

Pinard, Marianne 10 1900 (has links)
Ce travail souligne la nécessité d’un changement de paradigme sociétal face aux défis environnementaux contemporains et met l’accent sur l’éducation comme vecteur essentiel de cette transformation. Il se concentre sur les écoles vertes, qui tendent à s’enraciner dans une approche holistique de l’éducation environnementale, afin de cerner leur contribution face à la crise environnementale actuelle. Il commence par l’exploration de l’impact significatif de l’activité humaine sur la biosphère et le système terrestre, mettant en évidence l’influence profonde de l’anthropocentrisme. Ensuite, il souligne l’insuffisante intégration de la dimension écologique dans l’éducation formelle qui est principalement attribuable à l’influence persistante des pressions économiques et politiques sur la pensée et la pratique éducatives dominantes. Il poursuit en analysant les mouvements d’écoles vertes sur le plan théorique ainsi que leur orientation sur une approche scolaire environnementale globale. Enfin, il combine une analyse de la littérature sur les mouvements Éco-écoles et Enviroschools avec une étude de terrain menée en Uruguay auprès de l’école pionnière du mouvement Escuelas Sustentables afin de mettre en évidence leurs contributions respectives aux effets directs (impact environnemental) et indirects (littératie environnementale). Il conclut que les écoles vertes offrent une réponse multidimensionnelle aux enjeux soulevés par la crise environnementale actuelle. À ce niveau, il est remarqué que, parmi les mouvements d’écoles vertes étudiés, Enviroschools se distingue de manière significative en contribuant à la fois de manière substantielle à l’impact environnemental et à la littératie environnementale, notamment grâce à son enracinement local et à sa valorisation des perspectives autochtones locales. Dans l’ensemble, il découle de ce travail que l’efficacité des écoles vertes pour répondre à la crise environnementale repose sur leur décolonisation, intégrant les perspectives autochtones de manière culturellement appropriée pour assurer une adaptation à un monde en déséquilibre. / This work highlights the need for a societal paradigm shift in the face of contemporary environmental challenges and emphasizes education as an essential vector of this transformation. It focuses on green schools, which tend to be rooted in a holistic approach to environmental education, in order to assess their contribution to the current environmental crisis. It begins by exploring the significant impact of human activity on the biosphere and the Earth system, highlighting the profound influence of anthropocentrism. Next, it underscores the insufficient integration of the ecological dimension in formal education, mainly due to the ongoing influence of economic and political pressures on prevailing educational ideologies and practices. It continues by analyzing green school’s movements on a theoretical level as well as their orientation towards a whole school environmental approach. Finally, it combines an analysis of the literature on the Eco-Schools and Enviroschools movements with a field study carried out in Uruguay with the pioneer school of the Escuelas Sustentables movement to assess their respective contributions to direct (environmental impact) and indirect (environmental literacy) effects. It concludes that green schools offer a multi-dimensional response to the issues raised by the current environmental crisis. At this level, it is noticed that, among the green school’s movements studied, Enviroschools stands out as making a substantial contribution to both environmental impact and environmental literacy, thanks in particular to its local roots and its valuing of local indigenous perspectives. Overall, it follows that the effectiveness of green schools in responding to the environmental crisis rests on their decolonization, integrating indigenous perspectives in culturally appropriate ways to ensure adaptation to a world in imbalance.
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"Re/membering": Articulating Cultural Identity in Philippine Fiction in English/"Re/membering": l'articulation de l'identité culturelle en littérature philippine anglophone

Martin, Jocelyn 09 March 2010 (has links)
This dissertation examines how Philippine (or Filipino) authors emphasise the need for articulating or “re/membering” cultural identity. The researcher mainly draws from the theory of Caribbean critic, Stuart Hall, who views cultural identity as an articulation which allows “the fragmented, decentred human agent” to be considered as one who is both “subject-ed” by power but/and one who is capable of acting against those powers (Grossberg 1996 [1986]: 157, emphasis mine). Applied to the Philippine context, this writer argues that, instead of viewing an apparent fragmented Filipino identity as a hindrance to “defining” cultural identity, she views the “damaged” (Fallows 1987) Filipino history as a the material itself which allows articulation of identity. Instead of reducing the cultural identity of a people to what-they-could-have-been-had-history-not-intervened, she puts forward a vision of identity which attempts to transfigure these “damages” through the efforts of coming-to-terms with history. While this point of view has already been shared by other critics (such as Feria 1991 or Dalisay 1998:145), the author’s contribution lies in presenting re/membering to describe a specific type of articulation which neither permits one to deny wounds of the past nor stagnate in them. Moreover, re/membering allows one to understand continuous re-articulations of “new” identities (due to current migration), while putting an “arbitrary closure” (Hall) to simplistic re-articulations which may only further the “lines of tendential forces” (such as black or brown skin bias) or hegemonic practices. Written as such (with a slash),“re/membering” encapsulates the following three-fold meaning: (1) a “re-membering”, to indicate “a putting together of the dismembered past to make sense of the trauma of the present” (Bhabha 1994:63); as (2) a “re-membering” or a re-integration into a group and; as (3) “remembering” which implies possessing “memory or … set [ting] off in search of a memory” (Ricoeur 2004:4). As a morphological unit, “re/membering” designates, the ways in which Filipino authors try to articulate cultural identity through the routes of colonisation, migration and dictatorship. The authors studied in this thesis include: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, N.V.M. Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, and Merlinda Bobis. Sixty-years separate Bulosan’s America is in the Heart (1943) from Hagedorn’s Dream Jungle (2003). Analysis of these works reveals how articulation is both difficult and hopeful. On the one hand, authors criticize the lack of efforts and seriousness towards articulation of cultural identity as re/membering (coming to terms with the past, fostering belonging and cultivating memory). Not only is re/membering challenged by double-consciousness (Du Bois 1994), dismemberment and forgetting, moreover, its necessity is likewise hard to recognize because of pain, trauma, phenomena of splitting, escapist attitudes and preferences for a “comfortable captivity”. On the other hand, re/membering can also be described as hopeful by the way authors themselves make use of literature to articulate identity through research, dialogue, time, reconciliation and re-creation. Although painstaking and difficult, re/membering is important and necessary because what is at stake is an articulated Philippine cultural identity. However, who would be prepared to make the effort? ------ Cette thèse démontre que, pour les auteurs philippins, l’articulation ou « re/membering » l'identité culturelle, est nécessaire. Le chercheur s'appuie principalement sur la théorie de Stuart Hall, qui perçoit l'identité culturelle comme une articulation qui permet de considérer l’homme assujetti capable aussi d'agir contre des pouvoirs (cf. Grossberg 1996 [1986]: 157). Appliquée au contexte philippin, cet auteur soutient que, au lieu de la visualisation d'une identité fragmentée apparente comme un obstacle à une « définition » de l'identité culturelle, elle regarde l’histoire philippine «abîmée» (Fallows 1987) comme le matériel même qui permet l'articulation d’identité. Au lieu de réduire l'identité culturelle d'un peuple à ce qu’ ils auraint pû être avant les interventions de l’histoire, elle met en avant une vision de l'identité qui cherche à transfigurer ces "dommages" par un travail d’acceptation avec l'histoire. Bien que ce point de vue a déjà été partagé par d'autres critiques (tels que Feria 1991 ou Dalisay 1998:145), la contribution de l'auteur réside dans la présentation de « re/membering » pour décrire un type d'articulation sans refouler les plaies du passé, mais sans stagner en elles non plus. De plus, « re/membering » permet de comprendre de futures articulations de « nouvelles » identités culturelles (en raison de la migration en cours), tout en mettant une «fermeture arbitraire» (Hall) aux ré-articulations simplistes qui ne font que promouvoir des “lines of tendential forces” (Hall) (tels que des préjugés sur la couleur brune ou noire de peau) ou des pratiques hégémoniques. Rédigé en tant que telle (avec /), « re/membering » comporte une triple signification: (1) une «re-membering », pour indiquer une mise ensemble d’un passé fragmenté pour donner un sens au traumatisme du présent (cf. Bhabha, 1994:63); (2) une «re-membering» ou une ré-intégration dans un groupe et finalement, comme (3)"remembering", qui suppose la possession de mémoire ou une recherche d'une mémoire »(Ricoeur 2004:4). Comme unité morphologique, « re/membering » désigne la manière dont les auteurs philippins tentent d'articuler l'identité culturelle à travers les routes de la colonisation, les migrations et la dictature. Les auteurs inclus dans cette thèse sont: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, NVM Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, et Merlinda Bobis. Soixante ans séparent America is in the Heart (1943) du Bulosan et le Dream Jungle (2003) du Hagedorn. L'analyse de ces œuvres révèle la façon dont l'articulation est à la fois difficile et pleine d'espoir. D'une part, les auteurs critiquent le manque d'efforts envers l'articulation en tant que « re/membering » (confrontation avec le passé, reconnaissance de l'appartenance et cultivation de la mémoire). Non seulement est « re/membering » heurté par le double conscience (Du Bois 1994), le démembrement et l'oubli, en outre, sa nécessité est également difficile à reconnaître en raison de la douleur, les traumatismes, les phénomènes de scission, les attitudes et les préférences d'évasion pour une captivité "confortable" . En même temps, « re/membering » peut également être décrit comme plein d'espoir par la façon dont les auteurs eux-mêmes utilisent la littérature pour articuler l'identité à travers la recherche, le dialogue, la durée, la réconciliation et la re-création. Bien que laborieux et difficile, « re/membering » est important et nécessaire car ce qui est en jeu, c'est une identité culturelle articulée des Philippines. Mais qui serait prêt à l'effort?
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Re/membering: articulating cultural identity in Philippine fiction in English / Re/membering: l'articulation de l'identité culturelle en littérature philippine anglophone

Martin, Jocelyn S. 09 March 2010 (has links)
This dissertation examines how Philippine (or Filipino) authors emphasise the need for articulating or “re/membering” cultural identity. The researcher mainly draws from the theory of Caribbean critic, Stuart Hall, who views cultural identity as an articulation which allows “the fragmented, decentred human agent” to be considered as one who is both “subject-ed” by power but/and one who is capable of acting against those powers (Grossberg 1996 [1986]: 157, emphasis mine). Applied to the Philippine context, this writer argues that, instead of viewing an apparent fragmented Filipino identity as a hindrance to “defining” cultural identity, she views the “damaged” (Fallows 1987) Filipino history as a the material itself which allows articulation of identity. Instead of reducing the cultural identity of a people to what-they-could-have-been-had-history-not-intervened, she puts forward a vision of identity which attempts to transfigure these “damages” through the efforts of coming-to-terms with history. While this point of view has already been shared by other critics (such as Feria 1991 or Dalisay 1998:145), the author’s contribution lies in presenting re/membering to describe a specific type of articulation which neither permits one to deny wounds of the past nor stagnate in them. Moreover, re/membering allows one to understand continuous re-articulations of “new” identities (due to current migration), while putting an “arbitrary closure” (Hall) to simplistic re-articulations which may only further the “lines of tendential forces” (such as black or brown skin bias) or hegemonic practices.<p><p>Written as such (with a slash),“re/membering” encapsulates the following three-fold meaning: (1) a “re-membering”, to indicate “a putting together of the dismembered past to make sense of the trauma of the present” (Bhabha 1994:63); as (2) a “re-membering” or a re-integration into a group and; as (3) “remembering” which implies possessing “memory or … set [ting] off in search of a memory” (Ricoeur 2004:4). As a morphological unit, “re/membering” designates, the ways in which Filipino authors try to articulate cultural identity through the routes of colonisation, migration and dictatorship. <p><p>The authors studied in this thesis include: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, N.V.M. Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, and Merlinda Bobis. Sixty-years separate Bulosan’s America is in the Heart (1943) from Hagedorn’s Dream Jungle (2003). Analysis of these works reveals how articulation is both difficult and hopeful. On the one hand, authors criticize the lack of efforts and seriousness towards articulation of cultural identity as re/membering (coming to terms with the past, fostering belonging and cultivating memory). Not only is re/membering challenged by double-consciousness (Du Bois 1994), dismemberment and forgetting, moreover, its necessity is likewise hard to recognize because of pain, trauma, phenomena of splitting, escapist attitudes and preferences for a “comfortable captivity”. <p><p>On the other hand, re/membering can also be described as hopeful by the way authors themselves make use of literature to articulate identity through research, dialogue, time, reconciliation and re-creation. Although painstaking and difficult, re/membering is important and necessary because what is at stake is an articulated Philippine cultural identity. However, who would be prepared to make the effort?<p>------<p><p>Cette thèse démontre que, pour les auteurs philippins, l’articulation ou « re/membering » l'identité culturelle, est nécessaire. Le chercheur s'appuie principalement sur la théorie de Stuart Hall, qui perçoit l'identité culturelle comme une articulation qui permet de considérer l’homme assujetti capable aussi d'agir contre des pouvoirs (cf. Grossberg 1996 [1986]: 157). Appliquée au contexte philippin, cet auteur soutient que, au lieu de la visualisation d'une identité fragmentée apparente comme un obstacle à une « définition » de l'identité culturelle, elle regarde l’histoire philippine «abîmée» (Fallows 1987) comme le matériel même qui permet l'articulation d’identité. Au lieu de réduire l'identité culturelle d'un peuple à ce qu’ ils auraint pû être avant les interventions de l’histoire, elle met en avant une vision de l'identité qui cherche à transfigurer ces "dommages" par un travail d’acceptation avec l'histoire. <p><p>Bien que ce point de vue a déjà été partagé par d'autres critiques (tels que Feria 1991 ou Dalisay 1998:145), la contribution de l'auteur réside dans la présentation de « re/membering » pour décrire un type d'articulation sans refouler les plaies du passé, mais sans stagner en elles non plus. De plus, « re/membering » permet de comprendre de futures articulations de « nouvelles » identités culturelles (en raison de la migration en cours), tout en mettant une «fermeture arbitraire» (Hall) aux ré-articulations simplistes qui ne font que promouvoir des “lines of tendential forces” (Hall) (tels que des préjugés sur la couleur brune ou noire de peau) ou des pratiques hégémoniques.<p><p>Rédigé en tant que telle (avec /), « re/membering » comporte une triple signification: (1) une «re-membering », pour indiquer une mise ensemble d’un passé fragmenté pour donner un sens au traumatisme du présent (cf. Bhabha, 1994:63); (2) une «re-membering» ou une ré-intégration dans un groupe et finalement, comme (3)"remembering", qui suppose la possession de mémoire ou une recherche d'une mémoire »(Ricoeur 2004:4). Comme unité morphologique, « re/membering » désigne la manière dont les auteurs philippins tentent d'articuler l'identité culturelle à travers les routes de la colonisation, les migrations et la dictature. <p><p>Les auteurs inclus dans cette thèse sont: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, NVM Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, et Merlinda Bobis. Soixante ans séparent America is in the Heart (1943) du Bulosan et le Dream Jungle (2003) du Hagedorn. L'analyse de ces œuvres révèle la façon dont l'articulation est à la fois difficile et pleine d'espoir. D'une part, les auteurs critiquent le manque d'efforts envers l'articulation en tant que « re/membering » (confrontation avec le passé, reconnaissance de l'appartenance et cultivation de la mémoire). Non seulement est « re/membering » heurté par le double conscience (Du Bois 1994), le démembrement et l'oubli, en outre, sa nécessité est également difficile à reconnaître en raison de la douleur, les traumatismes, les phénomènes de scission, les attitudes et les préférences d'évasion pour une captivité "confortable" .<p><p>En même temps, « re/membering » peut également être décrit comme plein d'espoir par la façon dont les auteurs eux-mêmes utilisent la littérature pour articuler l'identité à travers la recherche, le dialogue, la durée, la réconciliation et la re-création. Bien que laborieux et difficile, « re/membering » est important et nécessaire car ce qui est en jeu, c'est une identité culturelle articulée des Philippines. Mais qui serait prêt à l'effort? <p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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