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  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
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Bundeskonferenz der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen Deutschlands

Reichel, Björn 25 April 2017 (has links) (PDF)
Die Bundeskonferenz der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen Deutschlands arbeitet als Zusammenschluss von Hochschulreferaten aus zwölf Bundesländern an der Akzeptanz und Gleichberechtigung schwuler, lesbischer und queerer Lebensweisen. Sie besteht sei 1993 und fungiert als Diskussionsforum, Interessenvertretung und politisches Instrument zur Stärkung der Rechte der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen.
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Les vidéos de gay bashing : des agresseurs à YouTube

Pineault, Laurent 08 1900 (has links)
La recherche portera sur la montée des vidéos de gay bashing depuis 2013. Par vidéo de gay bashing, nous entendons des vidéos documentant l’abus physique ou verbal d’individus perçus par les agresseurs comme étant gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres ou queer, mais nous nous concentrerons spécifiquement sur des vidéos montrant des agressions envers des hommes. Ces vidéos peuvent être enregistrées par les agresseurs eux-mêmes ou par des témoins de la scène. Il s’agira de situer cette montée dans un contexte politique de retour de lois et sentiments anti-LGBT dans les pays d’où proviennent certaines des vidéos étudiées et par rapport aux différentes théories anthropologiques et socio-historiques concernant les sources et motivations derrière les actes de violence homophobe. Le corpus se composera de trois vidéos venant de Russie («Putin’s Crackdown on LGBT Teens un Russia»), de Lybie («Gay torture and violent in Lybia») et des États-Unis («Attack at gay pride event in Detroit»). L’analyse du corpus se fera en trois temps : d’abord l’analyse de la forme et du contenu des vidéos en tant que tels, ensuite, l’analyse de leur circulation et des différents utilisateurs qui distribuent les vidéos en ligne, et, finalement, l’analyse de la réception des vidéos en portant attention aux commentaires des utilisateurs. Il s’agira de montrer comment les vidéos de gay-bashing effectuent une rupture par rapport à une vision de YouTube, et autres médias sociaux, comme libérateurs et comme lieux d’expression de soi (particulièrement pour les membres des communautés LGBT) et les transforment en lieux d’une humiliation triplée par l’enregistrement de l’humiliation physique et sa diffusion sur le web. Il s’agira ensuite de voir comment la circulation et la redistribution de ces vidéos par différents groupes et utilisateurs les instrumentalisent selon différents agendas politiques et idéologiques, pour finalement se questionner, en s’inspirant du triangle de l’humiliation de Donald Klein, sur le rôle ambivalent du témoin (physique ou virtuel) dont la présence est nécessaire pour qu’il y ait humiliation. Finalement, nous nous intéresserons aux vidéos de témoignages de gay-bashing, vidéos faites par les victimes elles-mêmes, racontant leur traumatisme à la caméra, renouant ainsi avec les vidéos de coming out sous la forme de l’aveu et de la spectacularisation du soi. La présente recherche sera également l’occasion de développer des outils théoriques et méthodologiques propres aux nouveaux médias et aux nouvelles formes et contenus qui s’y développent. / This research will study the rise of gay bashing videos since 2013. We define gay bashing videos as videos documenting verbal or physical attacks against individuals perceived by the abusers as being gay, lesbian, bisexual, transsexual or queer. We will however concentrate our study on videos showing attacks against men. These videos can be recorded by the abusers themselves or by witnesses. This rise in gay bashing videos will be situated within a comeback or anti-LGBT feelings and laws in some of the countries where the videos come from and also within anthropological and socio-historical theories about the sources and motivations behind homophobic violence. The corpus will consist of three videos coming from Russia ((«Putin’s Crackdown on LGBT Teens in Russia»), Lybia («Gay torture and violent in Lybia») and the United States («Attack at gay pride event in Detroit») The analysis of the videos will be made in three steps: 1. The analysis of the form and content of the videos. 2. The analysis of their circulation and the different users circulating them online. 3. The analysis of their reception with a particular attention given to the users’ comments on YouTube. We will show how gay bashing videos are creating a rupture with a certain vision of YouTube and other social medias as liberating and sites of self-expression (especially for LGBT people) and how they transform them as sites of humiliations that are tripled by the recording of the event and its circulation on the web. We will then see how the circulation of those videos by different groups and users transforms them according to different political agendas and ideologies, to finally question ourselves, by following the Humiliation Triangle from Donald Klein, on the ambivalent role of the witness (physical or virtual) whose presence is necessary for a humiliation to take place. Finally we will focus on videos of gay bashing testimonies made by the victims themselves who narrate their trauma in front of the camera thus reviving the logic of avowal that we can find in coming out videos. This research will also be an opportunity to develop new methodological and theoretical tools for the study of new medias.
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Les crimes motivés par la haine envers les homosexuels : une étude compréhensive du stigma homosexuel et de son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle

Roy, Joey 04 1900 (has links)
Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires. / Given the “novelty” of the denunciation phenomenon with the police and the increasing use of the social concept of "hate crime", few studies have been conducted in Canada on the impact of these crimes for individuals and for society. This exploratory research aims to understand how this type of crime is different from other conflicts of events or incidents and to understand the impacts of this type of victimization on homosexuals in particular. More specifically, this paper aims to deepen understanding of the homosexual stigma and its impact on reportability of criminal victimization events to judicial authorities. For those purposes, five community stakeholder, two policemen, a lawyer and four victims who believes that they have experienced homophobic violence events were interviewed. This diversified sample allowed a better understanding of the phenomenon of underreporting of homophobic violence incidents by victims and a comprehensive overview of the perceptions of key stakeholders who may face this phenomenon. The interviews analysis suggests significant deficiencies in the training of the various stakeholders that cause difficulties to acknowledge homophobic violence. Stakeholders entrust feeling not sufficiently equipped to intervene with a victim of homophobic violence, acknowledge that they do not have the necessary skills and a sufficient understanding of the realities of sexual minorities, homophobia and heterosexism, in sum, all the knowledge ultimately necessary to provide assistance and effective support to report to authorities such violence experienced by victims. As for victims of homophobic (s) violence (s), it is clear that discrimination based on sexual orientation is still vivid in their daily interactions. From their perspective, the trivialization and impunity of some homophobic behavior by the courts reinforce the idea among victims and society of a form of inferiority of the homosexual orientation. The affixing of homosexual label appears to have multiple social and psychological consequences for victims, in particular on their identity and sexual development. The integration of gay stigma and self-stigma that drive homosexuals to depreciate themselves or the entire gay community, arise from their perception of the presence of strong homosexual stereotypes, a predominantly heterosexist society operationalizing social distancing between "us" heterosexuals and "them" gays. By their marginalization, their social inferiority position throughout History, the ambiguity of the concept of "hate motivated crimes", the lack of understanding of violence and the impact that community and judicial stakeholders of the situation and thus, in many cases, may be a consequence of inadequate care for victims of homophobic violence, it is possible to understand the mental apprehensions that victims have and their reluctance to seek help and even more, to report to judicial authorities their victimization.
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« Gagne-t-on vraiment à mieux connaître? » : autoethnographie queer de mon expérience d'intervention antihomophobie avec le GRIS-Montréal

Poirier-Saumure, Alexis 08 1900 (has links)
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Vers une déconstruction de la fiction hétéronormative dans le système scolaire martiniquais / Towards a deconstruction of heteronormative fiction in the Martinican school system

Chonville, Nadia 13 December 2017 (has links)
Une société hétéronormative reconnaît l’hétérosexualité, les sexes et les rôles de genre qui y sont traditionnellement associés comme seuls comportements socialement acceptables. En Martinique, ces rôles de genre sont incarnés par des personnages fictifs auxquels les individus se réfèrent dans leurs interactions. Cette fiction hétéronormative s’écrit autour de personnages légitimes qui respectent des normes assez contradictoires décrites par les études de genre aux Antilles (Réputation, Respectabilité, Matrifocalité) et elle se maintient grâce à la stigmatisation de personnages identifiés comme monstrueux. Dans un contexte où l’essentiel des îles indépendantes des Antilles conserve une législation coloniale hostile à l’homosexualité, le Makoumè est un personnage de sexe mâle au rôle de genre féminin et supposé homosexuel, qui définit en négatif le rôle de genre masculin. Dans un contexte judéo-chrétien et post-colonial, la Walpa structure les rôles de genre féminins en dessinant la limite de comportements incompatibles avec la Respectabilité. La recherche sur la marginalisation de ces personnages met en lumière les violences auxquelles sont exposées les personnes LGBTI en Martinique. Elle révèle aussi les souffrances causées par la stigmatisation du Makoumè et de la Walpa dans l’ensemble de la population, quelle que soit l’identité sexuelle des individus. Déconstruire les axiomes de l’hétéronormativité dans le cadre scolaire pourrait alors participer à la diminution des violences sexistes et homophobes générées par cette fiction. Cette hypothèse a été explorée dans le cadre d’une étude de terrain pionnière sur l’homophobie et le sexisme en milieu scolaire en Martinique. / A heteronormative society recognizes heterosexuality, gender and gender roles traditionally associated with it as the only socially acceptable behavior. In Martinique, these gender roles are embodied by fictional characters to which people refer in their interactions. This heteronormative fiction is written around legitimate characters who respect the quite contradictory norms described by the West Indies gender studies: Reputation, Respectability, Matrifocality. But it is maintained through the stigmatization of characters considered monstrous. In the context of the West Indies where most of the independent islands penalize homosexuality, Makoumè is a male character of feminine gender and supposed homosexual, which defines in negative the masculine gender. In a Judeo-Christian and post-colonial context, the Walpa structures feminine gender roles by drawing the limit of behaviors incompatible with Respectability. Research on the marginalization of these characters highlights the violence faced by LGBTI people in Martinique. It also reveals the suffering caused by the stigmatization of Makoumè and Walpa in the entire population, regardless of the sexual identity of individuals. Deconstructing the axioms of heteronormativity in the school system could then contribute to the reduction of the sexist and homophobic violence generated by this fiction. This hypothesis was explored in a pioneering field study on homophobia and sexism in schools in Martinique.
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Homophobie en sport : l'expérience sportive des athlètes lesbiennes, gais et bisexuels collégiaux et universitaires québécois

Carrier, Audrey 23 April 2018 (has links)
La présente recherche vise à décrire l'expérience sportive des athlètes lesbiennes, gais et bisexuels collégiaux et universitaires québécois. Un questionnaire en ligne a été envoyé à tous les responsables des sports du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) de niveau collégial et universitaire afin qu'ils l'acheminent à leurs athlètes. 260 athlètes ont répondu au questionnaire, dont 60 athlètes qui s’identifient comme LGB. Bien que nous n’ayons encore que peu de résultats (260 répondants), ces résultats préliminaires montrent que les athlètes affichent de plus en plus leur orientation sexuelle. En effet, plus de trois athlètes LGB sur quatre s'affichent à toute ou à une partie de leur équipe. De plus, l'ensemble des acteurs dans l'environnement sportif (entraîneurs, coéquipiers et responsables des sports) sont ouverts à la présence de personnes LGB. Malgré les progrès, le problème demeure réel dans la culture sportive. L'homophobie est encore trop présente avec 42% d'athlètes LGB et le tiers d'athlètes hétérosexuels (34%) qui en ont subi ou en ont été témoins. On constate encore aujourd'hui que six athlètes sur dix entendent des remarques homophobes dans le milieu sportif. Finalement, le silence entourant la question de la diversité sexuelle demeure. Le rôle des entraîneurs et de l'entourage est significatif dans ce contexte. Mots clés : homophobie en sport, athlètes LGB, sport féminin, sport masculin, Québec.
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Pratiques enseignantes et diversité sexuelle : analyse des pratiques pédagogiques et d'intervention d'enseignants de l'école secondaire québécoise

Richard, Gabrielle 08 1900 (has links)
De grandes enquêtes en milieu scolaire, au Québec comme ailleurs, ont documenté depuis les années 2000 la portée des violences homophobes, particulièrement à l’école secondaire, ainsi que leurs impacts négatifs sur les élèves qui en sont victimes, qu’ils s’identifient ou non comme lesbiennes, gais, bisexuel(le)s ou en questionnement (LGBQ). La diffusion des résultats de ces enquêtes, ainsi que les constats similaires d’acteurs sur le terrain, ont fait accroitre les appels à la vigilance des écoles quant aux discriminations homophobes pouvant prendre forme en leur enceinte. Plusieurs des responsabilités résultant de cette mobilisation ont échoué par défaut aux enseignants, notamment en raison de leur proximité avec leurs élèves. Cependant, malgré la panoplie de publications et de formations visant explicitement à les outiller à ce sujet, les enseignants rapportent de manière consistante manquer de formation, d’habiletés, de soutien et d’aise à l’idée d’intervenir contre l’homophobie ou de parler de diversité sexuelle en classe. Cette thèse de doctorat vise à comprendre les pratiques d’intervention et d’enseignement que rapportent avoir les enseignants de l’école secondaire québécoise, toutes orientations sexuelles confondues, par rapport à la diversité sexuelle et à l’homophobie. Dans une perspective interdisciplinaire, nous avons interrogé la sociologie de l’éducation, les études de genre (gender studies) et les études gaies et lesbiennes, ainsi qu’emprunté aux littératures sur les pratiques enseignantes et sur l’intervention sociale. Les données colligées consistent en des entrevues semi-structurées menées auprès de 22 enseignants du secondaire, validées auprès de 243 enseignants, par le biais d’un questionnaire en ligne. Étayés dans trois articles scientifiques, les résultats de notre recherche permettent de mieux saisir la nature des pratiques enseignantes liées à la diversité sexuelle, mais également les mécanismes par lesquels elles viennent ou non à être adoptées par les enseignants. Les témoignages des enseignants ont permis d’identifier que les enseignants sont globalement au fait des attentes dont ils font l’objet en termes d’intervention contre l’homophobie. Ceci dit, en ce qu’ils sont guidés dans leurs interventions par le concept limité d’homophobie, ils ne paraissent pas toujours à même de saisir les mécanismes parfois subtils par lesquels opèrent les discriminations sur la base de l’orientation sexuelle, mais aussi des expressions de genre atypiques. De même, si la plupart disent condamner vertement l’homophobie dont ils sont témoins, les enseignants peuvent néanmoins adopter malgré eux des pratiques contribuant à reconduire l’hétérosexisme et à alimenter les mêmes phénomènes d’infériorisation que ceux qu’ils cherchent à combattre. Sauf exception, les enseignants tendent à comprendre le genre et l’expression de genre davantage comme des déterminants de type essentialiste avec lesquels ils doivent composer que comme des normes scolaires et sociales sur lesquelles ils peuvent, comme enseignants, avoir une quelconque influence. Les stratégies de gestion identitaire des enseignants LGB influencent les pratiques qu’ils rapportent être en mesure d’adopter. Ceux qui optent pour la divulgation, totale ou partielle, de leur homosexualité ou bisexualité peuvent autant rapporter adopter des pratiques inclusives que choisir de se tenir à distance de telles pratiques, alors que ceux qui favorisent la dissimulation rapportent plutôt éviter autant que possible ces pratiques, de manière à se garder de faire face à des situations potentiellement délicates. Également, alors que les enseignants LGB étaient presque exclusivement vus jusqu’ici comme ceux chez qui et par qui se jouaient ces injonctions à la vie privée, les enseignants hétérosexuels estiment également être appelés à se positionner par rapport à leur orientation sexuelle lorsqu’ils mettent en œuvre de telles pratiques. Nos résultats révèlent un double standard dans l’évocation de la vie privée des enseignants. En effet, la divulgation d’une orientation hétérosexuelle, considérée comme normale, est vue comme conciliable avec la neutralité attendue des enseignants, alors qu’une révélation similaire par un enseignant LGB est comprise comme un geste politique qui n’a pas sa place dans une salle de classe, puisqu’elle se fait au prix du bris d’une présomption d’hétérosexualité. Nos résultats suggèrent qu’il existe de fortes prescriptions normatives relatives à la mise en genre et à la mise en orientation sexuelle à l’école. Les enseignants s’inscrivent malgré eux dans cet environnement hétéronormatif. Ils peuvent être amenés à y jouer un rôle important, que ce soit en contribuant à la reconduction de ces normes (par exemple, en taisant les informations relatives à la diversité sexuelle) ou en les contestant (par exemple, en expliquant que certains stéréotypes accolés à l’homosexualité relèvent d’aprioris non fondés). Les discours des enseignants suggèrent également qu’ils sont traversés par ces normes. Ils peuvent en effet choisir de se conformer aux attentes normatives dont ils font l’objet (par exemple, en affirmant leur hétérosexualité), ou encore d’y résister (par exemple, en divulguant leur homosexualité à leurs élèves, ou en évitant de conforter les attentes dont ils font l’objet) au risque d’être conséquemment pénalisés. Bien entendu, cette influence des normes de genre diffère d’un enseignant à l’autre, mais semble jouer autant sur les enseignants hétérosexuels que LGB. Les enseignants qui choisissent de contester, explicitement ou implicitement, certaines de ces normes dominantes rapportent chercher des appuis formels à leurs démarches. Dans ce contexte, une telle quête de légitimation (par exemple, la référence aux règlements contre l’homophobie, la mobilisation des similitudes entre l’homophobie et le racisme, ou encore le rapprochement de ces enseignements avec les apprentissages prescrits pour leur matière) est à comprendre comme un outillage à la contestation normative. La formation professionnelle des enseignants sur l’homophobie et sur la diversité sexuelle constitue un autre de ces outils. Alors que les enseignants québécois continuent d’être identifiés comme des acteurs clés dans la création et le maintien d’environnements scolaires non-discriminatoires et inclusifs aux réalités de la diversité sexuelle, il est impératif de les appuyer en multipliant les signes formels tangibles sur lesquelles leurs initiatives peuvent prendre appui (politiques explicites, curriculum scolaire inclusif de ces sujets, etc.). Nos résultats plaident en faveur d’une formation enseignante sur la diversité sexuelle, qui ferait partie du tronc commun de la formation initiale des maîtres. Chez les enseignants en exercice, il nous apparait préférable de miser sur une accessibilité accrue des formations et des outils disponibles. En réponse toutefois aux limites que pose à long terme une approche cumulative des formations spécifiques portant sur différents types d’oppressions (l’homophobie, le racisme, le sexisme, etc.), nous argumentons en faveur d’un modèle d’éducation anti-oppressive au sein duquel les élèves seraient invités à considérer, non seulement la multiplicité et le caractère situé des divers types d’oppressions, mais également les mécanismes d’attribution de privilège, de constitution de la normalité et de la marginalité, et de présentation de ces arbitraires culturels comme des ordres naturels. / In Québec and elsewhere, school climate surveys have documented since 2000 the prevalence of homophobic violence, especially in high schools, and its negative impacts of its victims— whether or not they identify as lesbian, gay, bisexual or questioning (LGBQ). The dissemination of subsequent data, as well as similar observations made by various actors on the field, have resulted in calls for schools to be vigilant towards homophobic discriminations that could take place onto their premises. Many of these responsibilities have fallen onto the shoulders of teachers, partly because of their close proximity to students. However, despite the sheer number of sexual diversity awareness-building training sessions and publications available to them, teachers consistently report lacking the training, the abilities, the support, and the comfort needed to intervene against homophobia or to refer to sexual diversity in class. This doctoral thesis aims at understanding the pedagogical and intervention practices relative to homophobia and sexual diversity that Québec high school teachers of different sexual orientations report putting forth. Borrowing from sociology of education, gender studies, as well as gay and lesbian studies, we adopted an interdisciplinary lens that also incorporated literature on teaching practices and social intervention. Semi-structured interviews were conducted with 22 high school teachers, and these findings were validated through an online questionnaire filled out by 243 teachers. Results detailed in three scientific papers allow a better understanding of teaching practices relating to sexual diversity, but also of the various mechanisms through which they come to be adopted or not by teachers. Teachers seem globally aware of the expectations that surround them in terms of intervening against homophobia. However, since their interventions appear to be guided by the limiting concept of homophobia, they can be unaware of the subtle mechanisms through which discriminations based on sexual orientation, but also atypical gender expressions, can operate. Furthermore, although most teachers claim condemning homophobia, they can nevertheless implement practices that can perpetuate heterosexism and feed into the very symbolic violence they try to put an end to. Aside from rare cases, teachers appear to understand gender and gender expression as essentialist and determinant factors they must learn to work with, rather than social norms they can come to influence as teachers. Identity management strategies advocated by LGB teachers influence the practices they report being capable of, or at ease of, implementing. Teachers opting for total or partial disclosure of their LGB identity can either choose to adopt inclusive practices or to keep at a safe distance from such initiatives. Those who choose to hide their sexual orientation can also consider that implementing practices that are inclusive of sexual diversity is not a viable option for them. Although LGB teachers have long been seen as the ones constrained by these injunctions regarding private life, heterosexual teachers declare having to explicitly state their sexual orientation when they undertake such practices. Our results suggest that teachers are held to different standards with regards to their personal lives. While heterosexual teachers do not hesitate to refer to their heterosexual status, perceived as normal sexual, LGB teachers must assess the most discreet allusion to their home life, in as much as the neutrality supposedly threatened by openly homosexual teachers constitutes a normative and heterosexist status quo. There appears to be strong normative prescriptions relative to gender and sexual orientation in schools. Teachers operate in this heteronormative environment and can come to play an important role in the propagation (for ex., by silencing informations regarding sexual diversity) or the contestation of these norms (for ex., by explaining to students that some of their opinions on LGB people are informed by stereotypes and therefore not empirically valid). The discourses of teachers suggest they themselves are influenced by these norms. They can decide to conform to the normative expectations that target them as teachers (for ex., by asserting their heterosexuality) or choose to resist to them (for ex., by coming out as non-heterosexuals to their students, or by avoiding to explicitly reinforce the expectations that target them) at the risk of being consequently penalized. This influence of gender norms varies from one teacher to another, but seems to be at play for both heterosexual and LGB teachers. The teachers who choose to contest, either explicitly or implicitly, some of these norms report looking for formal signs supporting their initiatives. In this context, their quest of legitimization (whether it is referring to policies against homophobia, calling to mind the similarities between homophobia and racism, or mobilizing the subject in relation to the contents that are prescribed by school authorities) should be understood as a quest for tools to support their normative contestation. Teacher training on homophobia and sexual diversity is another of these tools. As Québec teachers continue to be identified as key actors in the creation and preservation of school environment that are non-discriminatory and inclusive to sexual diversity, it is imperative that they be able to lean on tangible formal signs supporting their actions (ie. explicit policies against homophobia and heterosexism, curriculum that is inclusive of these topics). Our results call for mandatory training sessions on homophobia and sexual diversity for pre-service teachers. In-service teachers would benefit from an improved accessibility of available tools and training rather than mandatory training sessions. Considering the long-term limits that are inherent to a cumulative approach to teaching training – suggesting teachers ought to receive specific trainings on each type of oppression (homophobia, racism, sexism, etc.), we argue for an model based on anti-oppressive education. In this model, students would be taught to consider that knowledge is always situated and that various types of oppressions can operate at once. They would also learn about the social mechanisms through which various groups come to be privileged, normalised or marginalised.
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Le rôle des groupes communautaires LGBT dans la formulation des politiques publiques : le cas de la politique québécoise de lutte contre l'homophobie

Bourgois, Nicolas 09 1900 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux rôles des groupes communautaires LGBT et à leur influence sur le processus de formulation de la Politique québécoise de lutte contre l'homophobie. Il analyse les dynamiques entre les groupes représentant les intérêts des minorités sexuelles et de genres et le Gouvernement du Québec, pendant la période 2000-2011. Notre recherche mobilise un cadre théorique basé sur la théorie de la mobilisation des ressources, ainsi qu'une approche qui combine les outils de l'approche corporatiste et de l'approche pluraliste. Sur la base d'une analyse documentaire et de 6 entrevues menées avec des leaders communautaires LGBT et un.e fonctionnaire du Ministère de la justice, l'analyse révèle comment la question de l'homophobie au Québec a contribué à la création d'une relation corporatiste entre l'État et certains des groupes les mieux dotés en ressources. Elle offre également un regard nouveau sur les relations entre les groupes communautaires et les stratégies d'influences employées en fonction de leurs ressources / This masters thesis is about the roles of LGBT community groups and their influence on the creation of the Politique québécoise de lutte contre l'homophobie (Quebec's national policy against homophobia.) It analyses the dynamics between the groups representing the interests of sexual and gender minorities and the Quebec government, from 2000 to 2011. Our research uses a theoretical framework based on resource mobilization theory as well as an approach that combines the tools of the corporatist and pluralist approaches. On the basis of a documentary analysis and 6 interviews held with LGBT community leaders as well as official from the Ministry of Justice, the analysis reveals how the issue of homophobia in Quebec contributed to the creation of a corporatist relationship between the State and some of the groups controlling the most resources. It also offers a new perspective on the relations between community groups and the strategies they employ, as a function of their resources, to influence the State.
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Determinanten Gruppenbezogener Menschenfeindlichkeit

Fehser, Stefan 29 January 2014 (has links) (PDF)
Die Arbeit setzt sich mit Abwertungsmechanismen und Ressentiments auseinander. Es wird ausgeführt, was unter Vorurteilen zu verstehen ist und welche sozialpsychologischen Prozesse damit einhergehen. Weiterhin wurden exemplarisch zehn verschiedene Vorurteilsformen vorgestellt sowie das Konzept Gruppenbezogene Menschenfeindlichkeit erläutert, wonach der Kern einer ‘Ideologie der Ungleichwertigkeit‘ als allgemeine Charakteristika ursächlich hinter allen Ressentiments steht. Ein starker Fokus wurde in dieser Arbeit auf eine Erforschung möglicher Ursachen von Vorurteilen gelegt. Neben einer Reihe von Theorien über den Einfluss soziodemographischer Charakteristika, wurden die Konzepte der Relativen Deprivation, des Autoritarismus und der Anomia ausführlich behandelt. Die empirischen Auswertungen belegen, dass Autoritarismus als zentrale erklärende Variable für das Vertreten von Vorurteilen zu verstehen ist. Zusammenfassend kann ausgeführt werden, dass Menschen mit geringem Bildungsgrad und Personen, die in Ostdeutschland leben, besonders stark dazu neigen autoritäre Einstellungen zu vertreten, was nahezu deterministisch mit der Abwertung von schwachen Gruppen einhergeht.
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Bundeskonferenz der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen Deutschlands

Reichel, Björn 25 April 2017 (has links)
Die Bundeskonferenz der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen Deutschlands arbeitet als Zusammenschluss von Hochschulreferaten aus zwölf Bundesländern an der Akzeptanz und Gleichberechtigung schwuler, lesbischer und queerer Lebensweisen. Sie besteht sei 1993 und fungiert als Diskussionsforum, Interessenvertretung und politisches Instrument zur Stärkung der Rechte der schwulen, schwul-lesbischen und queeren Referate und Hochschulgruppen.

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