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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistes

Kamgang, Emmanuel January 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique? Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative. Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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La création in situ en Océanie : géo-esthétique et territoires urbains / In situ creation Oceania : geo-aesthetics and urban territories

Thénot, Elsa 13 May 2015 (has links)
Le travail de cette thèse s’articule autour des pratiques artistiques et urbaines à travers quatre métropoles situées en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sydney, Melbourne, Auckland et Wellington, territoires artistiques majeurs dans ce continent, sont ici le socle d’une étude empirique et théorique. L’enjeu premier sera de situer chronologiquement et de comprendre, à partir de l’art occidental et de son évolution, quelles sont les problématiques artistiques inhérentes à l’in situ. Nous verrons comment un art produit extra-muros, tel que formulé aux Etats-Unis et en Europe (1960-1970), a mis en avant une prise en compte multiple du lieu par les artistes, mettant à contribution différentes données : spatiales, géomorphologiques, historiques, humaines et bien sûr contextuelles. Les appréhender nous amènera à mettre en valeur le premier tournant spatial, voire géospatial de l’art, soit sa propension, à un moment donné, de sortir de ses cadres traditionnels – dont le musée – pour conquérir de nouveaux territoires d’inscription. Pour mieux aborder ces villes postcoloniales océaniennes et les espaces qu’elles consacrent à la création artistique, nous verrons comment ces deux jeunes nations ont bâti et continuent à construire leur identité. Au regard du biculturalisme néo-zélandais, de la culture maorie et de la place de ce peuple, nous nous sommes attaché à saisir comment l’art extra muros existe à Wellington et dans des zones plus rurales autour d’Auckland. En Australie, les faits historiques sont venus renforcer un sentiment identitaire au travers de certaines formes de création urbaines tandis que d’autres restent à l’écart de ces problématiques locales – c’est le cas de l’évènement Sculpture by the Sea. Dans quelle mesure un territoire, au travers de ses quatre premières villes, peut-il par le biais de l’in situ dégager une géo-esthétique? Cette étude fondée sur l’observation et le croisement pluridisciplinaire des approches théoriques a montré et argumenté la tendance des villes-mondes à se réinventer, se régénérer par l’art jusqu’à devenir, à certains égards, un véritable outil territorial. J’ai proposé différentes clés de lecture pour faire comprendre comment se dégage des formes d’esthétique singulières dans le cadre d’un urbanisme volontariste quant à redessiner le visage de la ville (Sydney, Opera House). Puis, il s’agira de montrer à travers les démarches exemplaires, comment l’art, dans les villes océaniennes, évolue spatialement, souligne l’histoire et s’en détache. Le corpus d’œuvres, pertinent au vu de la priorité identitaire, multiculturelle et spatiale fera jour sur l’expression d’une géo-esthétique urbaine spécifique. Les connexions interculturelles entre indices vernaculaires (motifs, gestes, formes) et médiums contemporains attestent d’une géographicité de l’art, entre interprétation narrative des lieux, symbole et émancipation. / The work of this thesis revolves around the artistic and urban practices in four cities, in Australia and New Zealand. Those cities, Sydney, Melbourne, Auckland and Wellington are major artistic hubs in Oceania, and form the basis of a theoretical and empirical study. The first challenge is to locate and understand chronologically, through a Western artistic lens and its evolution, what are the inherent nuances of the in situ art. We will see how art produced extramurally, as represented in the United States and Europe (1960-1970), and noted on multiple accounts by artists, relied on various data: spatial, geomorphological, historical, human and contextual course. This understanding will lead us to the first example of space turning or geospatial art or propensity, which can be viewed as out of its traditional frameworks – which is to the museum, to conquer new territories of registration. To address these postcolonial Pacific cities and the culture they devote to artistic creation, we will see how these two young nations have built and continue to build their identity. In light of the New Zealand biculturalism, the value of Maori culture and the place of the people, we are committed to see how extramural art is represented in Wellington and in more rural areas around Auckland. In Australia, in some examples, the historical facts have reinforced a sense of identity through specific examples of urban creation while in other areas the historical contexts lead to politically charged issues; such is the case of the event Sculpture by the Sea. To what extent can a region, through its first four cities, lead us to rethink the in situ expression and geo-aesthetic that emerges? This study based on observation and cross disciplinary theoretical approaches and argues that the tendency of cities to reinvent worlds, regenerate through art until, is in some respects, a true territorial tool. I propose different readings to further understand how singular forms of aesthetics emerge as part of a proactive planning on redesigning the face of the city. Then it will show through best practices, how art, in the Pacific cities, changes space and emphasizes history and can become detached of context. This body of work is pertinent given the historical identity priority of Pacific cultures, and the contemporary multiculturalism and use of space will shed light on the expression of a specific urban geo-aesthetics. Intercultural connections between vernacular indices (patterns, gestures, shapes) and contemporary mediums attest to a geographicity art between narrative interpretation of places, symbol and emancipation.
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Une (sur)vie de colon – en quête d’une conquête : dynamiques identitaires et territoriales de la culture coloniale québécoise

Bissonnette-Lavoie, Olivier 12 1900 (has links)
Une certaine tendance se dessine, au sein de moult mouvements sociaux, territoires ou collectifs en lutte, de même que dans plusieurs champs des sciences sociales et, dans une certaine mesure, dans la culture populaire, quant à la nécessité de repenser les rapports aux territoires et au vivant (et plus généralement le rapport à la terre). En opposition aux diktats productivistes et extractivistes du libéralisme colonial, nombreuses sont celles qui invoquent la nécessité d’un habiter renouvelé, arrimé aux territoires : d’un habiter en prise sur un entour et en phase avec celui-ci. Bien que fécondes à de nombreux égards, de telles formes d’habitabilité ne peuvent rester imperméables aux critiques anticoloniales ou décoloniales qui soulignent comment un strict rapport innocent ou romantique à un territoire colonisé implique une reproduction de la colonialité. Dans cette thèse, j’étudie cette problématique générale telle qu’elle se déploie dans la colonie de peuplement québécoise contemporaine. Dans chaque chapitre, on aura affaire à un exemple (ou à une composition d’exemples apparentés, liés par un certain thème) dont il s’agira de problématiser à la fois les dimensions actuelles (historicité, contexte socioculturel, forces politiques en présence, discours et pratiques) et virtuelles (tendances plus abstraites se rapportant à un certain niveau de généralisation). On abordera ainsi : 1) le bréviaire du métissage, de la rencontre, des contacts ou alliances, bréviaire « horizontal » et aplanissant fortement mobilisé par la société franco-descendante pour faire sens de ses rapports aux Premiers Peuples et pour inscrire sa trajectoire en sol américain; 2) diverses conceptions du lien politique qui, chacune à leur façon, sous-tendent un refus total et une compréhension de l’action et de la collectivité politiques qui ne soit pas basée sur des rapports communautaires ou identitaires; 3) la figure du colon québécois, telle qu’elle émerge et se cristallise pendant la vague néonationaliste radicale des années 1960-1970; 4) les possibles d’un habiter anticolonial, notamment via un déplacement de la question du fondement et de l’origine. Chaque chapitre pourrait donc être compris comme offrant un plan de coupe de la problématique générale, tout en lui ajoutant des dimensions concrètes et matérielles. Somme toute, aucun dénouement thétique imposant ne doit être attendu; cette thèse est plutôt animée par une exigence : poser un problème, en abordant à la fois les considérations actuelles et virtuelles, en tentant d’ajouter de la perspective et en ravivant les aspérités du réel lui donnant de la complexité et de la texture. Ainsi, cette thèse prend avant tout la forme d’un essai visant à élaborer et approfondir la problématique coloniale (d’abord depuis ses implications identitaires et territoriales), de manière à ce que des prises sur celle-ci se consolident; de manière à ce que, confrontés à ses conditions, répercussions et effets souvent paradoxaux, nous, colons, puissions et souhaitions initier une rupture radicale. / There is an emerging trend in social movements, territories and collectives in struggle, as well as in several fields of social sciences and to a certain extent in popular culture. It concerns the need to rethink relationships to the land and the living, and more generally relationships to the earth. In opposition to the productivist and extractivist diktats of colonial liberalism, many invoke the need for a renewed way of dwelling, anchored in the land: a dwelling in touch and in phase with its milieu. Although fruitful in many respects, such forms of dwelling cannot remain impervious to anti-colonial or decolonial critiques, which underline the way in which innocent or romantic relationships to colonized territories entail a reproduction of coloniality. This thesis studies this general problematic as it unfolds in the contemporary Quebec settlement colony. Each chapter deals with an example (or a composition of related examples), problematizing both its actual dimensions (historicity, socio-cultural context, political forces, discourses and practices) and its virtual dimensions (more abstract tendencies relating to a certain level of generalization). An account is developed that includes : 1) the breviary of miscegenation, contacts and alliances strongly mobilized by Franco-descendant society in a "horizontal" and flattening manner to make sense of its relationships with Indigenous peoples and to inscribe its trajectory on the American land; 2) various conceptions of the political action which, each in their own way, underlie a total refusal and a conception of the collective formation not based on communitarian nor identitarian relationships; 3) the figure of the « colon » as it emerges within the radical neo-nationalist wave of the 1960s and 1970s; 4) the possibilities of an anticolonial dwelling, in particular through a shift in the question of foundation and origin. Each chapter can be understood as offering a cross-section of the general problematic, while adding concrete and material dimensions to it. No imposing thetic outcome is aimed for. Instead, the thesis is driven by a requirement: to expose and investigate a problem by addressing both its actual and virtual dimensions, attempting to add perspective reviving the roughness of the real, adding complexity and texture to it. The thesis takes the form of an essay aiming to elaborate and deepen the colonial problem (starting from its identitarian and territorial implications), consolidating our grasp of it so that, faced with its often paradoxical conditions, repercussions and effects, we, « colons », can and should opt to initiate a clear and radical break with it.
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Le désarroi social dans l'œuvre romanesque d'Henri Lopes

Bouazi, Kouao Medard 23 April 2018 (has links)
En nous appuyant sur six romans d’Henri Lopes, notre recherche tente de montrer que ces textes traduisent une profonde détresse sociale par la construction d’un univers où les personnages, les espaces et les discours se déploient dans une antinomie permanente. L’œuvre lopésienne, en effet, est traversée par des sujets tourmentés, dans un univers où le passé colonial et les tensions sociopolitiques ont renforcé les frontières communautaristes. Les personnages principaux connaissent ainsi une crise d’appartenance (culturelle et identitaire), un paradigme qui s’impose comme thème récurrent dans toute la production romanesque. Il s’agit de comprendre comment les textes construisent ce sujet, écrasé simultanément par les séquelles d’une Histoire coloniale discriminante et par un environnement social contemporain dans lequel se dressent de nouvelles barrières. Tout en conservant une cohérence globale assurant la lisibilité des textes, le scripteur représente la fragilité des rapports sociaux, en rabaissant les discours dominants par l’humour et l’ironie (pour se moquer des hiérarchies sociales), en bouleversant les conventions linguistiques ou sémantiques, etc. Les romans cultivent alors les contrastes et les contradictions, édifient un espace polyphonique, pour fabuler simultanément le choc et le croisement des différences, dévoiler la rencontre conflictuelle des altérités (raciale, idéologique, politique, culturelle, etc.), bref, peindre toute un désarroi social. L’écriture de Lopes semble au demeurant exalter les interférences – notamment artistiques –, elle rejette les astreintes, tisse les éléments les plus épars pour édifier un entre-deux que le discours narratif idéalise. Au cœur de cette "mosaïque" textuelle, l’auteur exalte le métissage et l’instaure comme idéal et fondement de sa pensée. Et si les textes dévoilent un renversement des hiérarchies sociales, c’est que l’art de Lopes se veut fondamentalement carnavalesque. Cependant, même si les romans de notre corpus d’étude décrivent un monde perturbé, divisé, et que l’auteur montre de manière implicite qu’il veut assembler les différences pour édifier dans sa fiction un univers mixte, son monde rêvé reste malgré tout instable. / This thesis is about six novels of Henri Lopes. It represents an attempt to show that these novels reflect a deep social distress, which is characterized by an environment where characters, spaces and speeches unfold a permanent contradiction. The malaise, and the fragmented world which Lopes tries to makes explicit in the novels at issue, are reflected by the style he adopted. His technique consists then, in lowering the dominant discourses through humor and irony on the one hand, and on the other hand overturning linguistic or semantic conventions, etc. In doing so, his goal is to render more visible the fragility of social relations which is going on in the world so described. This research represents an attempt to find out how the discourse related to the theme of social disarray is structured, and how it functions. In order to achieve this objective, we found it worth proceeding by a textual investigation, as well as a structural analysis. Basically, this thesis tries to account for the turmoil that marked the history of Africa through space, speech and language as exploited by the novelist. Despite the troubled world depicted in these novels, Lopes shows great attachment for a united and non-divided world that takes into account all differences no matter where they come from. For, Lopes thinks of a fictional world where every human being lives and co-exists harmoniously, even if such a world remains unstable.
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Les maux de ventre des enfants haïtiens de Montréal : entre la recomposition culturelle et la souffrance familiale

Gomez Cardona, Liliana 03 1900 (has links)
Le mal de ventre chez les enfants est un lieu de métissage et de créolisation traversé par des dimensions sociales et culturelles. Il est construit collectivement au sein des familles nucléaires avec leurs parcours migratoires et leurs souffrances. Par le biais d’entretiens menés auprès de familles haïtiennes vivant à Montréal, nous documentons les trajectoires de ces douleurs, dans lesquelles les perceptions, les explications et les moyens mis en œuvre pour les soulager interagissent d’une manière dynamique. En général, les enfants perçoivent leurs maux de ventre comme une expérience insaisissable, diffuse et ayant un impact sur leur vie sociale, tout en étant tolérés par les enfants et par les mères. Ces familles n’ont pas reçu de diagnostic médical et elles attribuent à ces maux des explications provisoires en constante recomposition. En général, elles ont recours à différentes méthodes de prise en charge des maux de ventre. L’espace familial, les activités réalisées au sein des églises et la médecine officielle sont des espaces thérapeutiques privilégiés. / Belly-stomachaches in children are a space of hybridity and creolization, affected by social and cultural dimensions. These aches are collectively constructed within nuclear families, with their migratory histories and their sufferings. Having interviewed Haitian families living in Montreal, we documented the illness trajectories, the perceptions, explanations and means of relieving the aches, which all interact in a dynamic mode. Generally speaking, the children perceive their belly-stomachaches as an irregular experience that has an impact on their social life, although tolerated by the children and theirs mothers. Families have not received a medical diagnosis and give temporary, changing explanations to the aches, in a constant reformulation. In general, families will use different methods to deal with belly and stomach aches. The family space, church activities, and official medicine are privileged therapeutic spaces.
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Les maux de ventre des enfants haïtiens de Montréal : entre la recomposition culturelle et la souffrance familiale

Gomez Cardona, Liliana 03 1900 (has links)
Le mal de ventre chez les enfants est un lieu de métissage et de créolisation traversé par des dimensions sociales et culturelles. Il est construit collectivement au sein des familles nucléaires avec leurs parcours migratoires et leurs souffrances. Par le biais d’entretiens menés auprès de familles haïtiennes vivant à Montréal, nous documentons les trajectoires de ces douleurs, dans lesquelles les perceptions, les explications et les moyens mis en œuvre pour les soulager interagissent d’une manière dynamique. En général, les enfants perçoivent leurs maux de ventre comme une expérience insaisissable, diffuse et ayant un impact sur leur vie sociale, tout en étant tolérés par les enfants et par les mères. Ces familles n’ont pas reçu de diagnostic médical et elles attribuent à ces maux des explications provisoires en constante recomposition. En général, elles ont recours à différentes méthodes de prise en charge des maux de ventre. L’espace familial, les activités réalisées au sein des églises et la médecine officielle sont des espaces thérapeutiques privilégiés. / Belly-stomachaches in children are a space of hybridity and creolization, affected by social and cultural dimensions. These aches are collectively constructed within nuclear families, with their migratory histories and their sufferings. Having interviewed Haitian families living in Montreal, we documented the illness trajectories, the perceptions, explanations and means of relieving the aches, which all interact in a dynamic mode. Generally speaking, the children perceive their belly-stomachaches as an irregular experience that has an impact on their social life, although tolerated by the children and theirs mothers. Families have not received a medical diagnosis and give temporary, changing explanations to the aches, in a constant reformulation. In general, families will use different methods to deal with belly and stomach aches. The family space, church activities, and official medicine are privileged therapeutic spaces.
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"Entre ici et là-bas, je vous dessine mon chez moi" : exploration qualitative des productions des enfants en psychothérapie transculturelle / "Tra qui e laggiù, vi disegno il mio mondo" : esplorazione qualitativa delle produzioni infantili in psicoterapia transculturale / "Between here and there, I draw you my own world" : qualitative exploration of children's productions in transcultural psychotherapy

Rizzi, Alice Titia 03 November 2014 (has links)
Le dessin représente le moyen d'expression privilégié pour un enfant, notamment lorsqu'il est amené à s'exprimer devant à un groupe d'adultes et, de surcroît, lorsqu'il porte en lui plusieurs cultures, comme les enfants de migrants. La recherche qui fait l'objet de cette thèse s'appuie sur une revue de la littérature concernant l'approche psychologique du dessin d'enfant et l'approche transculturelle de l'enfant de migrants. Elle a une perspective complémentariste afin d'enrichir leur pluralité théorique, méthodologique et clinique. Notre recherche se centre sur le matériel créé par les enfants, les dessins produits au sein des consultations transculturelles du Professeur Marie Rose Moro, dispositif de psychothérapie familiale et groupale, des Hôpitaux Cochin (Maison de Solenn - Paris) et Avicenne (Bobigny). La population de notre recherche est constituée de soixante-trois dessins produits par cinq enfants durant les séances transculturelles. Nous avons analysé les productions graphiques et narratives des enfants en lien avec les interactions au sein du groupe. Le processus de co-construction, qui est au coeur du dispositif transculturel, émerge des interactions entre le signe et la parole, entre l'ici et l'ailleurs, entre le monde des enfants et le monde des adultes. Les résultats de nos analyses mettent en évidence l'aspect dialogique du dessin. La production graphique soutient le processus d'élaboration psychique et culturelle de l'enfant, véritable objet médiateur entre les langues, les langages, les cultures et les interactions. Le dessin tient donc une place centrale, non seulement signe de la créativité des enfants mais aussi d'une production narrative et transculturelle partagée et partageable. Notre discussion s'axe sur trois dimensions complémentaires. Premièrement, nous théorisons une lecture transculturelle du dessin d'enfant de migrants ainsi qu'une méthode originale d'analyse qui se structure sur un double axe : les contenus et les valences du dessin. Deuxièmement, nous affinons la compréhension des mécanismes de construction identitaire et de métissage spécifiques aux enfants de migrants à partir de leurs dessins, desquels nous dégageons plusieurs propositions conceptuelles : les mécanismes de clivage dans le dessin, l'objet culturel transitionnel dessiné, la narrativité transculturelle (le voyage symbolisé et l'histoire dessinée), la créativité figurée et l'affiliation culturelle précoce. Troisièmement, nous enrichissons le cadre thérapeutique élaboré en clinique transculturelle en définissant la place du cothérapeute auxiliaire dans une perspective complémentariste à la fois psychanalytique et anthropologique. En effet, l'analyse des mouvements transféro/contre-transférentiels autour du dessin met en évidence l'intérêt pour l'enfant de bénéficier d'une relation privilégiée au sein du groupe afin d'accompagner ses productions graphiques. Notre recherche témoigne des bénéfices tirés par le clinicien - dans la perspective de la rencontre de l'autre - de l'élaboration de la culture (Devereux), de l'altérité (Moro) et de l'enfant en soi, et ce afin de pouvoir accueillir les productions des enfants ''d'ici et de là-bas'' et de les accompagner dans l'élaboration d'un ''chez soi'' créatif et métissé. / Drawing is the preferred means of expression for children in particular when they are asked to express themselves in front of a group of adults, and moreover when it comes to children having multicultural backgrounds such as immigrant children. This thesis's research is based on a review of the available literature regarding the psychological approach of child's drawing as well as the transcultural approach of immigrant children. This complementary perspective aims to enrich their theoretical, methodological and clinical plurality. The research is focused on the material created by the children, the drawings imagined and produced during the transcultural consultations of Professor M.R. Moro, groupal psychotherapy for family, at Cochin Hospital (Maison de Solenn, Paris) and Avicenne Hospital (Bobigny). The research sample consists of sixty-three drawings produced by five children during the transcultural sessions. These drawings along with the narrative productions of the children have been analyzed in relation to the interactions within the group. The process of co-construction, which is at the heart of the transcultural approach, emerges from the interactions between sign and word, between cultures from here and from there, as well as between the children's world and the adult's one. The results of the analysis highlight the dialogical aspect of drawing. The graphical production supports the process of psychic and cultural elaboration of the child, therefore considered as the essential aspect of mediation between the speakings, the languages, the cultures and the interactions. Drawing thus holds a significant place: it is the sign of children's creativity, but also of the narrative and transcultural production experienced and shared. Our discussion is focused on three complementary dimensions. Firstly, we theorize a transcultural reading of the drawings of immigrant children as well as an innovative two-axis analysis method: the contents and the valences of a drawing. Then, we refine the comprehension of the mechanisms of identity-building and interbreeding specific to immigrant children thanks to their drawings. Based on these, several abstract propositions are highlighted: the mechanisms of splitting in the drawing, the transitional cultural object drawn, the transcultural narrativity (the symbolized journey and the history drawn), the figurative creativity and the precocious cultural affiliation. Finally, we enhance the transcultural therapeutic setting by defining the place of the auxiliary co-therapist in a complementary perspective, both psychoanalytic and anthropologic. In fact, the analysis of the dynamics of transfer/countertransference around the drawing enlightens the interest for the child to benefit from a privileged relationship within the group in order to accompany its graphic productions. This research aims to highlight the benefits and advantages taken by the clinician -in the perspective of other one' meeting -in the elaboration of the culture (Devereux), of the otherness (Moro) and of the child in itself, and after all to welcome the productions of the children « from here and there » and to accompany them in the elaboration of a « own world » creative and crossbreed. / Il disegno rappresenta il mezzo espressivo privilegiato per un bambino, soprattutto quando è tenuto a esprimersi in un gruppo d'adulti e, ancor più, quando viene da altrove e porta in sé differenti culture. La ricerca che è al centro di questa tesi di dottorato in psicologia, poggia le sue basi sulla letteratura esistente riguardo sia l'approccio psicologico del disegno infantile sia l'approccio transculturale dei bambini delle famiglie migranti. L'obbiettivo del nostro lavoro è di associare questi due approcci in una prospettiva complementarista per arricchirne la pluralità metodologica, clinica e teorica. La nostra ricerca si fonda sul materiale creato dai bambini, in particolar modo i disegni prodotti durante le consultazioni transculturali della Professoressa Marie Rose Moro, dispositivo di psicoterapia familiale e gruppale, degli ospedali Cochin (Casa degli Adolescenti -Maison de Solenn- di Parigi) et Avicenne (Bobigny - Parigi). La popolazione della ricerca è costituita da sessantatré disegni prodotti da cinque bambini durante gli incontri transculturali. Abbiamo analizzato le produzioni grafiche e narrative dei bambini in relazione alle interazioni gruppali. Il processo di co-costruzione, strumento principe del dispositivo transculturale, emerge dalle interazioni tra segno e parola, tra qui e altrove, tra mondo infantile e mondo adulto. I risultati delle nostre analisi evidenziano l'aspetto dialogico del disegno, che è, in effetti, fondamentale al processo d'elaborazione psichica e culturale del bambino poiché funge da oggetto mediatore tra le lingue, i linguaggi, le culture e le interazioni. Il disegno assume quindi un ruolo centrale; non solo è segno della creatività dei bambini ma anche della produzione narrativa e transculturale condivisa e condivisibile. La nostra discussione concerne tre dimensioni complementari. Innanzitutto, teorizziamo una lettura transculturale del disegno del bambino di famiglia migrante e un metodo originale d'analisi che prende la forma di una tabella a doppia entrata: le valenze del disegno da un lato, e i contenuti dall'altro. In secondo luogo, affiniamo la comprensione dei meccanismi propri alla costruzione identitaria e al métissage specifici dei bambini di migranti partendo dai loro disegni per declinare diverse proposte concettuali: i meccanismi di scissione visibili nei disegni, l'oggetto culturale transizionale disegnato, la narratività culturale (il viaggio simbolizzato e la storia disegnata), la creatività figurata e l'affiliazione culturale precoce. Per finire, arricchiamo il setting transculturale definendo il ruolo del coterapeuta ausiliario in una prospettiva complementarista tanto psicoanalitica che antropologica. Effettivamente, l'analisi dei movimenti transferenziali e contro-transferenziali rispetto al disegno evidenzia la necessità per il bambino di poter beneficiare di una relazione privilegiata che accompagni le produzioni grafiche nel gruppo terapeutico. La nostra ricerca mostra i benefici, utili ad ogni terapeuta nell'incontro con l'altro, sollevati dall'elaborazione della cultura (Devereux), dell'alterità (Moro) così come del bambino in sé, per poter accogliere le produzioni dei bambini "di qui e di laggiù" e per accompagnarli nell'elaborazione d'un ''sé'' meticcio e creativo.
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Entre racialisation et subjectivité : analyse critique de la construction identitaire chez des femmes biraciales francophones au Québec

Lefebvre, Magalie 29 September 2022 (has links)
Cette étude mobilise trois histoires de vie afin d’étudier la construction des subjectivités de femmes biraciales au Québec en 2021. En plus de s’inscrire dans les études sociologiques de la famille, cette recherche dévoile également l’articulation d’un dialogue entre la littérature issue des mixed-race studies, les études critiques de la race, les études de la blanchité. Annexé au savoir expérientiel des répondantes, cela permet de mettre en lumière certains enjeux rencontrés face à l’articulation des identités raciales des femmes issues d’une union interraciale (Noire-blanche). Ainsi, les objectifs spécifiques de ce travail sont d’analyser les impacts de ces enjeux raciaux sur la construction du soi. Les concepts de la racialisation mouvante, voire aléatoire, la binarité de la race ainsi que l’invalidation des identités raciales dans divers espaces de socialisation sont particulièrement explorés. C’est avec un bref rappel historique du passé esclavagiste de la « Belle Province » (Québec) que je démontre que la domination blanche en tant que système est au fondement des stéréotypes raciaux socialement construits qui continuent à définir (ou de laisser se définir) les corps noir.e.s et biraciaux. Quoique cette emprise racialisante soit un frein aux articulations complexes des identités biraciales, cette recherche illustre qu’il est néanmoins possible, par le biais de la résistance et de l’agentivité, que des femmes biraciales construisent leurs subjectivités en dehors des cadres fixes, objectivants et imposés socialement.
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Les prisonniers de l'oeil et de la conscience

Mandia, Valérie 23 August 2012 (has links)
Le premier volet de cette thèse en création littéraire, un récit, s’appuie sur une logique orientée à bâtir des passerelles là où c’est possible, et à mettre à plat les disciplines artistiques afin d’en révéler les limites. Cette difficulté particulière au coeur de la thèse met en place des stratégies d’hybridité susceptibles de renforcer l’intensité artistique inhérente à chaque discipline. Intitulé Décorps, le récit devenu ainsi hybride opère donc un rapport de synergie plastico-textuelle. Plus précisément, ce récit, à la frontière entre l’image et les mots, présente une narratrice, Valérie M., dont la voie/voix aboutit à une démarche non conventionnelle ouvrant un espace agonistique entre deux paroles artistiques, entre le même et l’autre, et entre le réel et la fiction. Le deuxième volet de cette thèse en création littéraire, une réflexion au sujet de l’entreprise artistico-littéraire, compte trois chapitres expliquant les raisons sous-jacentes au travail de création hybride. Pour ce faire, le premier chapitre examine les difficultés auxquelles doit faire face l’auteur-artiste dans un monde opaque. L’hybridité s’y découvre comme un outil herméneutique capable parfois d’introduire un minimum de sens dans un univers promis au chaos. Le deuxième chapitre explore pour sa part le métissage générique à partir de la notion d’autofiction à laquelle participe en partie Décorps. Il s’interroge sur les limites et la portée de ce type de représentation littéraire. Enfin, le troisième chapitre consiste en un retour sur Décorps en vue de comprendre ses processus d’hybridation et les tensions survenues au cours de la démarche artisticolittéraire. Ce dernier chapitre se penche sur le langage confronté à ses limites, touchant une forme de mort, de nécrose, là où il n’a plus de prise.
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Les prisonniers de l'oeil et de la conscience

Mandia, Valérie 23 August 2012 (has links)
Le premier volet de cette thèse en création littéraire, un récit, s’appuie sur une logique orientée à bâtir des passerelles là où c’est possible, et à mettre à plat les disciplines artistiques afin d’en révéler les limites. Cette difficulté particulière au coeur de la thèse met en place des stratégies d’hybridité susceptibles de renforcer l’intensité artistique inhérente à chaque discipline. Intitulé Décorps, le récit devenu ainsi hybride opère donc un rapport de synergie plastico-textuelle. Plus précisément, ce récit, à la frontière entre l’image et les mots, présente une narratrice, Valérie M., dont la voie/voix aboutit à une démarche non conventionnelle ouvrant un espace agonistique entre deux paroles artistiques, entre le même et l’autre, et entre le réel et la fiction. Le deuxième volet de cette thèse en création littéraire, une réflexion au sujet de l’entreprise artistico-littéraire, compte trois chapitres expliquant les raisons sous-jacentes au travail de création hybride. Pour ce faire, le premier chapitre examine les difficultés auxquelles doit faire face l’auteur-artiste dans un monde opaque. L’hybridité s’y découvre comme un outil herméneutique capable parfois d’introduire un minimum de sens dans un univers promis au chaos. Le deuxième chapitre explore pour sa part le métissage générique à partir de la notion d’autofiction à laquelle participe en partie Décorps. Il s’interroge sur les limites et la portée de ce type de représentation littéraire. Enfin, le troisième chapitre consiste en un retour sur Décorps en vue de comprendre ses processus d’hybridation et les tensions survenues au cours de la démarche artisticolittéraire. Ce dernier chapitre se penche sur le langage confronté à ses limites, touchant une forme de mort, de nécrose, là où il n’a plus de prise.

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