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La notion de preuve économique : essai sur les interactions entre droit et économie en droits administratifs français et européen / The notion of economic evidence : an essay on interactions between law and economics in French and European public lawRassafi-Guibal, Hicham 09 June 2016 (has links)
La preuve économique est un objet complexe situé à la confluence du droit et de l’économie. Elle est un outil de dialogue entre ces deux disciplines. Dans la mécanique du droit, elle se retrouve lorsqu’une analyse économique est nécessaire à sa réalisation. En tant qu’elle supporte un discours économique, elle oblige le droit à rechercher des objets particuliers, susceptibles de se substituer au raisonnement juridique. Mais en tant que preuve juridique, elle interroge sur le degré d’assujettissement du droit par rapport à l’économie. Elle apparaît donc comme un moyen de conciliation entre les exigences de l’économie et de la science économique d’un côté, et la réalisation des finalités du droit de l’autre. Cette conciliation est effectuée par l’autorité administrative dont les activités normatives et de régulation, notamment, en influencent la formation. Le contexte administratif n’est pas neutre. Par ailleurs, la pratique du juge administratif et du juge de l’Union, réalisant son office en tant que juge administratif, lui offre un cadre procédural d’administration qui conditionne la façon dont le dialogue entre le droit et l’économie s’opère concrètement. / The economic evidence is a complex subject just at the confront of Law and Economics. It plays a role of dialogue between these two fields. As a subject of the legal system, it appears when an economic analysis is necessary fulfilling the Law, it substitues legal reasoning for economic analysis. However, it questions how deep is the subjection of law facing economics. More precisely, it questions how Law and Economics uses each other. The economic evidence is a tool for conciliation between ends and purposes of Laws and requirements of economic thought and necessities of economic game. It is to the Administrative authority to fulfill the conciliation, under the constant review of the judge. The administrative law context has a great influence on the way different requirements are combined.
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殊價慾望規範性之探討游偉迪, Yu, Wei-Di Unknown Date (has links)
在探討殊價慾望的規範性意義時,必先瞭解殊價慾望在規範意義上的爭議,而欲瞭解其爭議所在,則首先需從殊價慾望的定義與特性著手。然而困難之處就在於,殊價慾望的定義不僅有失明確,且有因人而異、各陳己見的情況,甚至Musgrave本人亦數度更改對殊價慾望意義的認定。
殊價慾望與殊價財在意義與所具備之特性,眾學者認知上的差異性頗大。主要的差異,一為殊價慾望與殊價財之間觀念的混淆,一為對殊價慾望本身意見之分歧。對於前者,Musgrave在說明殊價慾望與殊價財的意義與特性時,有其清楚的區別。因此,依Musgrave的原意,對殊價慾望的探討才應是較為適切的方向。至於後者,則引發了學者之間對於殊價慾望在傳統規範性公共經濟學中,是否具有規範性意義的爭辯。在消費者主權的光環下,嚴守新古典福利經濟學的學者對其提出嚴厲的批判。
在殊價慾望或殊價財意識型態方面爭論不休之餘,已有多位學者進一步探求殊價財是否亦適用極大化福利之模型分析,並藉由特殊的模型設定推導出殊價財的最適條件,計有一、外部性(效用依存性),二、資訊與學習效果,三、社會的偏好,四、社會計劃者,以及五、福利經濟的事後概念。然而這些學者仍舊以財貨之特殊設定來試圖解釋殊價慾望之規範性的方法,可信度方面不得不有所保留;此外,即使較著重於最適條件的推導,但仍因各位學者對於殊價財特性之認知不一,所特殊設計之模型各異,致使其所得出之殊價財最適條件顯然只能適用其所認知之殊價財,實不足以完整涵蓋殊價慾望的真義。
晚近多有學者以不同角度來解釋殊價慾望。他們已認清除非擺脫新古典個人主義所代表之典範,轉移至另一個典範之內探討,方有釐清殊價慾望的可能。包括從個人偏好的分類出發,提出除了個人的私人偏好外,尚有個人之社會偏好,為一種對於整體經濟社會運行法則的偏好。其次,亦有藉由辯證提供殊價財的制度觀點來證明殊價慾望與殊價財的規範性意義,並且認清了除了消費者主權以外,尚存在如選民主權之其他主權。另外,亦有借重哲學思考,以可能性條件論述殊價慾望的滿足,認為殊價慾望必使得經濟學需納入道德正義的考量,因此必為社會經濟學。並將之應用於歸類並支持政府的一些職責,諸如制度上的設計安排,目的在使得自由市場得以運作,並得以有效率地運作,更可以人性化地運作。然而其中仍有許多不足之處,甚至誤解的情形。
問題的癥結確實在於新古典經濟理論的個人主義並不切合實際。真正的個人主義對於社會人行為的分析,是無法與其身處之社會環境以及複雜的人際關係相分離的。因此為了擺脫不合宜的分析方法,首先必需透過解釋學理論的第一人稱觀點解釋決定的形成與選擇,必基於瞭解個人如何認知。因此第一人稱觀點必成為客觀之主觀論者理論,同時社會科學研究者亦必須投入所欲分析的世界。並在輕「均衡」而重「認知」的理解下,考量第一人稱觀點所重視的動機、利益,與人際關係的交互影響,並捨棄於解釋人類行為並無助益之均衡理論、部分的預測行為,以及細瑣的數學推導。
因此,社會科學係研究「社會問題」,即人與人之間關係的研究,對於同時具備「經濟人」與「社會人」的身份的個人,其私人慾望與社會慾望的分類當依人際關係的有無加以區分。並對個人主觀之偏好輔以「第三者評判」,或某種「公共的正確性準則」。另外亦釐清慾望衡量的原則,以及構成原則與衡量法原則之間的不同之處。最後則詳加分析由消費者主權、私人主權,擴展到個人主權,各個主權原則之間的關係,清楚可知消費者主權實非唯一最重要的主權原則。
如此則殊價慾望之內涵已顯露無疑。其包含了利他的慾望、規範強制的慾望,以及集體狀態的慾望。由是可得本文對於殊價慾望意義之重要結論:係殊價慾望決定了財貨的殊價性,而非財貨提供的特性使其成為殊價財。且殊價慾望必涉及個人的社會慾望,亦絕非外部性所足堪解釋,同時並不因所得分配正義的達成而消滅。對於由政府提供滿足殊價慾望之規範性意義,亦因人際關係愈顯疏離的今日,共同的規範若不經由公權力執行,即合法的強制力,勢必已無法約束利害攸關的人際互動,而得到證實。
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Peut-on être blâmé pour ses croyances? : le déontologisme épistémique face au problème de l'involontarisme doxastiqueCôté-Bouchard, Charles 07 1900 (has links)
Peut-on parfois être blâmé pour ses croyances ? Selon les partisans du déontologisme épistémique, la pratique ordinaire consistant à blâmer et critiquer les gens pour leurs croyances est tout à fait légitime. Toutefois, d’autres philosophes soutiennent que malgré son omniprésence dans la vie de tous les jours, le blâme doxastique n’est jamais approprié. En effet, selon l’argument à partir de l’involontarisme doxastique, nous ne pouvons jamais être blâmés pour nos croyances puisque (1) nous pouvons être blâmés pour une croyance seulement si elle est sous notre contrôle volontaire et (2) nos croyances ne sont jamais sous notre contrôle volontaire.
Le but de ce mémoire est de déterminer si les déontologistes peuvent répondre de manière convaincante à cet argument. Autrement dit, pouvons-nous parfois être blâmés pour nos croyances malgré ce qu’en disent les anti-déontologistes, ou faut-il leur donner raison et rejeter la pratique du blâme doxastique ?
Pour répondre à cette question, je commence par clarifier l’argument anti-déontologiste en précisant la teneur de sa thèse centrale : l’involontarisme doxastique. Par la suite, je passe en revue différentes stratégies qui ont été proposées par des représentants du déontologisme pour défendre le blâme doxastique contre cet argument. Devant l’échec de ces réponses, je suggère une défense alternative du déontologisme selon laquelle l’involontarisme doxastique n’est pas incompatible avec le blâme doxastique. Si cette réponse est concluante, alors nous n’avons pas à donner raison aux anti-déontologistes : nous pouvons parfois être blâmés pour nos croyances. / Can we sometimes be blamed for our beliefs ? According to epistemic deontologism, the ordinary practice of blaming and criticizing people for their beliefs is a legitimate one. However, some philosophers argue that despite its pervasiveness in everyday life, doxastic blame is never appropriate. According to the argument from doxastic involuntarism, we can never be blamed for our beliefs since (1) we can be blamed for a belief only if it is under our voluntary control, and (2) our beliefs are never under our voluntary control.
The goal of this thesis is to determine whether deontologists can reply convincingly to this argument. In other words, can we sometimes be blamed for our beliefs despite what anti-deontologists claim, or do we have to accept the argument from doxastic involuntarism and reject the practice of doxastic blame ?
In order to answer that question, I first clarify the anti-deontologist argument by making more precise the nature of its central thesis: doxastic involuntarism. I then review different strategies proposed by deontologists to defend doxastic blame against this argument. Given the failure of these replies, I propose an alternative defense of deontologism according to which doxastic involuntarism is not incompatible with doxastic blame. If this reply is sound, then we do not have to accept the anti-deontologist argument: we can sometimes be blamed for our beliefs.
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Les décisions d'hospitalisation et de soins psychiatriques sans le consentement des patients dans des contextes clinique et judiciaire: une étude du pluralisme normatif appliquéBernheim, Emmanuelle 03 1900 (has links)
Comment les acteurs qui évoluent dans le champ commun entre droit et psychiatrie choisissent-ils d’interner ou de soigner un patient contre son gré? Appliquent-ils simplement les dispositions légales supposées régir les interventions du champ, ou bien se réfèrent-ils à d’autres formes de normativité? Plus globalement, comment ces acteurs s’approprient-ils les normes et en quoi le choix normatif est-il lié au rôle des individus dans le lien social? Voici, très brièvement exposées, les questions auxquelles nous nous intéresserons dans cette thèse.
Cette thèse vise deux objectifs distincts, mais complémentaires. Le premier, d’ordre théorique, s’attache à la compréhension sociologique du phénomène de pluralisme normatif tel qu’il se déploie dans le lien social, et plus particulièrement celle du rôle des individus dans la dynamique normative. Le second vise à mettre en perspective pluralisme normatif et droits de la personne dans le contexte particulier de la psychiatrie. À ce titre, nous avons choisi d’étudier le traitement juridique, clinique et social de l’internement et des soins psychiatrique. En effet, cet objet permet de mettre en évidence diverses tensions normatives latentes et constitue un support privilégié à la théorisation des rapports normatifs.
Nous étudions d’abord, d’un point de vue épistémologique, les paradigmes juridique et sociologique de la régulation sociale et de l’internormativité. Nous y explorons différentes conceptions du droit et de la normativité, et, par extension, la mise en forme des rapports humains et celle de la société. Dans un premier temps, nous concluons de cette analyse que les différentes formes de normativités s’agencent de manière complexe et changeante, sans qu’aucune hiérarchie n’apparaisse toujours clairement. Dans un second temps, on y constate que les individus influencent l’activation de la normativité, qu’elle soit juridique ou non.
La pluralité des normes et du sens qu’elles véhiculent, confronte naturellement l’individu au choix entre plusieurs standards. Pour mieux comprendre la place effective de l’individu dans la dynamique normative, en tant que détenteur d’une certaine marge de liberté, nous optons pour un point de vue subjectiviste et constructiviste. Dans cette perspective, l’interprétation des normes et le sens qu’elles portent sont liés à la conception que l’individu se fait du sens de son action et de son propre rôle dans le rapport interpersonnel et social.
C’est dans cette perspective que nous proposons le Modèle de pluralisme normatif appliqué, largement inspiré des approches sociologiques étudiées, et plus précisément du concept de « droit vivant ». À travers ce modèle, le pluralisme normatif est conceptualisé comme un ensemble de normes issues de diverses sources, dont les substances peuvent s’opposer, et qui s’imposent avec une force variable. En outre, la qualification du discours psychiatrique en tant que norme comportementale de la normalité exemplifie des clivages entre différentes perspectives sur le lien social, et notamment sur les patients psychiatriques. Dans le cadre du modèle proposé, chaque norme est jumelée à une rationalité de nature cognitive ou axiologique, selon la nature du rapport à l’autre. L’hypothèse avancée est à l’effet que la marge de liberté de l’acteur est corollaire à la rigidité du cadre juridique: plus le droit est précis moins l’individu aura recours à d’autres formes de normativité.
Nous avons retenu, aux fins de vérification de notre hypothèse, deux situations distinctes au regard de la structure du cadre juridique, mais présentant des enjeux éthiques et juridiques semblables: l’hospitalisation et les soins psychiatriques imposés contre la volonté des patients, soit la garde en établissement et l’autorisation judiciaire de soins (art. 30 et 16 C.c.Q.).
La recherche empirique menée auprès de juges et de psychiatres a pour but de cartographier le rapport complexe entre l’acteur étudié (le sens qu’il attribue à son action, la conception qu’il a de son rôle dans le lien social) et les normes. Les données révèlent que deux types de normes sont en réalité complémentaires: il s’agit des propositions normatives et factuelles. Les premières sont associées au rôle dans lequel l’individu se projette alors que les secondes servent à la mise en œuvre pratique de ce rôle. De même, la prégnance d’un discours sur la normalité démontre la survivance d’une perspective paternaliste et morale issue de la psychiatrie, qui est difficilement conciliable avec une approche fondée sur le respect des droits de la personne. Finalement, nous concluons que le choix entre différents types de normes est influencé par la conception que chacun se fait de la société dans laquelle il vit et plus précisément de la place qu’il y tient.
La recherche empirique nous autorise à poser des questions sous-jacentes à la véritable nature de l’intervention judiciaire et psychiatrique en matière de garde en établissement et d’autorisation de soins, et aux fondements paradigmatiques et ontologiques du droit en ces matières. / How do those working in the intersection between law and psychiatry make decisions to confine or treat patients against their will? Do they simply apply the legal provisions that are supposed to regulate such actions, or do they refer to other forms of normativity? More globally, how do such stakeholders adopt norms and how is the choice of norms related to individuals’ roles in the social fabric? These are, very briefly, the issues explored in this thesis.
This thesis has two distinct, but complementary, objectives. The first is theoretical, and concerns the sociological understanding of the phenomenon of normative pluralism as it operates in the social fabric and more specifically of individuals’ roles in normative dynamics. The second objective is to place normative pluralism and human rights into perspective in the special context of psychiatry. For this, we have chosen to study legal, clinical and social approaches to confining patients and to psychiatric care. This brings to light various latent normative tensions, which proves useful when drawing up theories about normative relations.
We begin by doing an epistemological analysis of the legal and sociological paradigms of social regulation and internormativity. In this section, we explore different conceptions of law and normativity and, by extension, the shaping of human and social relations. Our first conclusion from this analysis is that the different forms of normativity interweave in complex, changing ways and that no clear hierarchy always emerges. Our second conclusion is that individuals influence the application of norms, whether they are legal or not.
The plurality of norms and of the meanings that they convey naturally confronts individuals with choices among different standards. In order to gain a better understanding of individuals’ real roles in normative dynamics, since individuals have a certain degree of freedom, we have taken a subjectivist, constructivist point of view. From this perspective, interpretations of norms and the meanings they convey are related to individuals’ conceptions of the meaning of their actions and roles in interpersonal and social relations.
It is from this perspective that we propose the applied normative pluralism model, which is inspired largely by the sociological approaches we have studied and more specifically by the concept of “living law.” Using this model, we conceptualize normative pluralism as a set of norms flowing from various sources that may be in substantial contradiction and have different weights. Indeed, describing psychiatric discourse as a behavioural norm of normality is a perfect example of the cleavage between different perspectives on social ties, especially with respect to psychiatric patients. In the proposed model, each norm is twinned with cognitive or axiological rationality, depending on the nature of the relationship to the Other. Our hypothesis is that the actor’s degree of freedom correlates with the rigidity of the legal framework: the more specific the law is, the less the individual will have recourse to other forms of normativity.
In order to verify our hypothesis, we have used two distinct situations that are regulated by law in different ways but that have similar ethical and legal stakes: non-consensual hospitalization and psychiatric care, in other words, confinement to an institution and court authorization of care (Québec Civil Code, articles 30 and 16).
Our empirical research on judges and psychiatrists has been designed to map the complex relationships between those studied (the meanings they give to their actions, their conceptions of their roles in the social fabric) and norms. The findings show that two types of norms are in fact complementary: normative and factual propositions. The former are associated with the role that the individual thinks he or she has, while the latter are used in practical implementation of that role. Similarly, the weight of a discourse on normality demonstrates the survival of a paternalist moral perspective with its roots in psychiatry. This is difficult to reconcile with an approach based on human rights. Finally, we conclude that the choice between different types of norms is influenced by the conception that each individual has of the society in which he or she lives, and more specifically of his or her role in that society.
Our empirical research raises questions about what is underlying the real nature of legal and psychiatric intervention with respect to confining patients to institutions and authorizing care, and about the pragmatic and ontological foundations of law in these areas. / Thèse de doctorat réalisée en cotutelle avec l'Institut du social et du politique de l'École Normale supérieure de Cachan.
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Les sciences sociales devraient-elles être neutres? : le rôle des chercheurs(ses) face à la normativité du discours éthique et politique, de Weber à Putnam.Daoust, Marc-Kevin 12 1900 (has links)
L'objectif de ce mémoire est de comprendre la neutralité axiologique non pas comme une
exigence épistémologique, mais plutôt comme un idéal éducationnel. Max Weber propose une science basée sur la description factuelle, de laquelle on exclut la formulation de jugements de valeur. Pour l'auteur, il est préférable de séparer les jugements descriptifs des jugements évaluatifs dans le but de préserver l'autonomie intellectuelle des étudiants. Comme il serait contraire au principe d'autonomie de laisser le professeur influencer et convaincre ses étudiants, de façon partisane, d'adhérer à certaines thèses normatives, Weber propose un mécanisme pour éviter que le professeur n'influence ses étudiants de manière illégitime. Les critiques contemporaines de la neutralité axiologique, en particulier celles de Sen et Putnam, voient dans le critère de neutralité un rejet de l'entrelacement logique des faits et des valeurs. Ils critiquent la supposée subjectivité des valeurs et, ce faisant, défendent une conception enrichie de la science où les valeurs éthiques sont présentes. Weber n'a jamais défendu qu'il était impossible de mener une analyse à la fois descriptive et normative. Seulement, on doit
s'interroger sur les lieux où s'exprime la normativité, et s'assurer que toutes les conditions sont présentes pour qu'une discussion normative tende réellement à l'objectivité. / The objective of this Master’s thesis is to understand axiological neutrality, not as an epistemological requirement, but rather as an educational ideal. Max Weber proposes a science based on factual description, in which making value judgements is excluded. For the author, it is preferable to distinguish between descriptive and evaluative judgements so as to preserve the intellectual autonomy of students. As it would be contrary to the principle of autonomy to allow the professor to influence and convince students, in a biased manner, as well as to adhere to certain normative themes, Weber proposes a mechanism to prevent a professor from influencing students in an inappropriate way. Contemporary criticism of axiological neutrality, specifically by Sen and Putnam, sees the criteria of neutrality as a rejection of the interlacing logic of facts and values. They criticize the so-called subjectivity of values and, by doing this, defend an enriched view of science where ethical values are present. Weber has never defended the idea that it was impossible to do an analysis that is both descriptive and normative. However, one must ask where normative aspects are expressed, and make sure that all conditions are present so that a normative discussion truly results in objectivity.
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[en] THE EXPRESSION OF NORMATIVITY: A SKETCH OF THE SOCIAL-PSYCHOLOGICAL ARCHITECTURE OF RULE-ACCEPTANCE / [pt] A EXPRESSÃO DA NORMATIVIDADE: UM ESBOÇO DA ARQUITETURA SOCIOPSICOLOGICA DA ACEITAÇÃO DE REGRASPEDRO HENRIQUE VEIGA CHRISMANN 17 November 2017 (has links)
[pt] O tema da normatividade desde sempre foi tido como misterioso. Muitas explicações foram dadas sobre o fenômeno em diversos âmbitos do saber, embora nenhuma em definitivo. Quando se trata da normatividade jurídica não é diferente. Com o objetivo de trazer novas luzes sobre o nebuloso assunto, o ponto de partida da presente investigação é o conceito de afirmações internas do direito, tal como formulado por Herbert L. A. Hart. Por meio de uma análise sociolinguística, o autor propõe que tais enunciados comprometidos com o direito sejam vistos como expressões da aceitação de certas regras. No entanto, o autor não vai muito além em pontos importantes e alguns questionamentos surgem tanto sobre a melhor leitura de certos conceitos na obra de Hart, quanto em relação a real capacidade de sua teoria dar conta do tema. Há evidências nos escritos do autor que permitem dizer que a sua proposta é bastante semelhante à ideia de expressivismo de normas, tal como formulado por Allan Gibbard no campo da metaética. Essa linha teórica aparece como uma versão sofisticada de não-cognitivismo e, portanto, entende que os termos normativos são geralmente utilizados na linguagem ordinária para expressar um estado conativo, um estado mental diferente de uma crença, e que, portanto, não possui aptidão de verdade. Pretende-se demonstrar que tal postura, expressivista, é bastante atraente para o filósofo do direito, pois consegue explicar tanto as afirmações internas do direito como o elo implícito com a ideia de normatividade. Além disso, essa perspectiva é capaz de responder às críticas que teóricos rivais (cognitivistas) formularam sobre a construção conceitual hartiana. Por meio da análise da superação por parte dos autores expressivistas de argumentos tradicionais do campo da metaética é possível deixar mais sólida a posição dentro da teoria do direito, bem como transferir o ônus argumentativo para os oponentes da posição. Por fim, será sugerida interpretação sobre o mecanismo psicológico e social por detrás do expressivismo de normas. O recente corpo de evidência científica parece fornecer uma licença para o otimismo em favor do expressivismo em relação à capacidade de se desvendar o mistério da normatividade. / [en] Normativity has Always been taken as something mysterious. Many explanations from a range of different areas were given about this phenomenon, though, no definitive one. Legal normativity is no different. Aiming to bring new lights to this cloudy subject, the starting point of the present investigation is Hebert L. A. Hart s concept of internal legal statements. Through a sociolinguistic analysis, the author claims that such statements committed with the law are to be seen as expressions of rule s acceptance. Nevertheless, Hart does not go further and a lot of relevant points and questions arise both about the best way to read his work and on the real explanatory power of his theory. There are evidences in his writings that allow us to read his theory in a very similar way to Allan Gibbard s metaethics one. This line of though seems to be a sophisticated version of a non-cognitivism and, therefore, sees normative terms as used to express conative states of mind. These mental states are different from a belief and hence cannot have truth aptness. We intend to show that such theoretical posture, expressivist, is very alluring for the legal philosopher, since it can explain the internal legal claims and its implicit relationship with normativity. Further, this perspective is capable of answering critics posed by cognitivists about Hart s conceptual work. By means of an analysis of how expressivism can answer traditional metaethical questions, it is possible to make the legal expressivist position even more solid, and to switch the argumentative burden to opponent side of the dispute. Lastly, we will indicate an interpretation of a social and psychological background mechanism to norm expressivism. The recent body of scientific evidence provides a license for optimism in favor of expressism s ability to unveil the mystery of normativity.
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Ordre public et droits fondamentaux. Contribution à l’étude de la fondamentalisation du droit privé interne. / Public policy and fundamental rights. A contribution to the study of the fundamentalisation of internal private law.Drouiller, Camille 15 October 2018 (has links)
Le mouvement de fondamentalisation du droit qui est à l’œuvre depuis plusieurs décennies n’a épargné aucun domaine. Les droits fondamentaux se sont imposés dans toutes les branches du droit, et leur reconnaissance en tant que valeurs sociales essentielles justifie qu’ils bénéficient de la protection de l’ordre public. Les droits fondamentaux ont ainsi intégré l’ordre public. C’est à cet aspect particulier de la fondamentalisation que se consacre cette étude.Ce phénomène a tout à la fois renouvelé et bouleversé la notion. Enrichi des droits fondamentaux, l’ordre public a dû être reconsidéré. Conçu traditionnellement comme un mécanisme limitant les volontés individuelles, abritant des valeurs holistes de nature législative, et appréhendé dans un ordre juridique étatique, l’ordre public devait être repensé après l’intrusion des droits fondamentaux. Par ailleurs, il apparaît que cet enrichissement substantiel de l’ordre public a conduit à l’émergence de nouveaux conflits normatifs mettant en jeu des dispositions d’ordre public. En effet, les droits fondamentaux sont mis en œuvre à la fois dans l’ordre juridique interne stricto sensu, mais également dans des ordres juridiques supralégislatifs parmi lesquels l’Union européenne et le Conseil de l’Europe disposent d’une place privilégiée. Contenant des valeurs hétérogènes, se manifestant à toutes les strates de la hiérarchie des normes, des conflits de normes impliquant plusieurs dispositions d’ordre public ont vu le jour. Ces conflits d’un nouveau genre n’ont pas été sans incidence sur la caractéristique principale de l’ordre public : sa normativité. Ainsi, l’étude s’attache tout à la fois à justifier le phénomène d’intégration des droits fondamentaux à l’ordre public, et à en mesurer les conséquences sur la notion d’ordre public. Par ailleurs, l’examen des conflits normatifs impliquant des dispositions d’ordre public doit s’envisager dans une perspective plus globale de pluralisme juridique. / The fundamentalisation of law, which has been occurring for several decades now, has had an impact on all fields. Fundamental rights have become predominant in every branch of the law, and their recognition as essential social values justifies their protection under the public policy. Fundamental rights have thus been incorporated into public policy. This study focuses on this particular aspect of fundamentalisation.This phenomenon has not only renewed the notion, but also profoundly changed it. Being broadened by fundamental rights, the concept of public policy had to be reconsidered. Originally conceived as a mechanism that restricts individual will, implemented with holistic legislative values and apprehended in a state legal order, the public policy had to be revamped after the intrusion of fundamental rights. Besides, it appears that this substantial enrichment of public policy has led to the emergence of new normative conflicts engaging public policy provisions. Not only are fundamental rights implemented into the internal legal order - in the strict sense of the term – but also into supranational legal orders, such as the European Union and the Council of Europe, which have a privileged position. Norm conflicts involving various public policy provisions and including assorted values have seen the light of day throughout all levels of the hierarchy of norms. This new type of conflicts have had an impact on the main feature of public policy, namely its normativity.The study therefore endeavours to justify the integration of fundamental rights into the public policy, and to determine the consequences of such mechanism on the notion of public policy. Besides, the review of normative conflicts involving public policy provisions has to be approached from a wider perspective of legal pluralism.
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Les sciences sociales devraient-elles être neutres? : le rôle des chercheurs(ses) face à la normativité du discours éthique et politique, de Weber à PutnamDaoust, Marc-Kevin 12 1900 (has links)
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Our Bodies Aren't Wonderlands : Disenchanting the MIS(sing)Representation of Women in Popular MusicMcPeake, Zoe 11 September 2018 (has links)
Through an intersectional feminist lens using Critical Discourse Analysis, this thesis investigates the representations of four prominent women, their embodiments and their sexualities in the lyrics of their songs.
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Fundamentele andragogiek en die opleiding van onderwysers in 'n kontemporêr-moderne wêreld : 'n kritiese besinningVan Tonder, Christina Helena 11 1900 (has links)
Text in Afrikaans / Die doel van die studie is om krities te besin oor die noodsaaklikheid van Fundamentele
Andragogiek in die opleiding van onderwysers in 'n kontemporer-moderne wereld, ten
einde aan te toon dat dosente beter toegerus vir hulle begeleidingstaak sal wees indien
hulle oor kennis van Fundamentele Andragogiek beskik.
HOOFSTUK EEN
Die tema word ingelei deur titel- en begripsverheldering, probleemstelling, doelformulering,
metodologiese verantwoording en programaankondiging.
HOOFSTUK TWEE
Fundamentele Andragogiek word antropologies-ontologies begrond, enkele grondvorme
van menswees word beskryf en uitgele en aandag word gegee aan die hunkeringe van die
onderwysstudent-in-opleiding as ageinsgebeure.
HOOFSTUK DRIE
'n Snel veranderende wereld waarin onderwysersopleiding voltrek word, word ondersoek
om vas te stel in watter mate snelle verandering 'n bedreiging vir die grondvorme van
menswees inhou.
HOOFSTUK VIER
Die opleiding van onderwysers in 'n kontemporer-moderne RSA word ondersoek, om vas
te stel watter eise en verwagtinge die Ministerie van Onderwys en Opleiding het.
HOOFSTUK VYF
'n Terugskou word op die studie gedoen en en enkele toekomstake word ge'identifiseer. / The study aimed at reflecting critically on the need for Fundamental Andragogics in the
training of teachers in a contemporary modern world.
CHAPTER ONE
The theme is introduced through clarification of the title and concepts, stating problems,
goal setting, methodological justification and exposition of further programme.
CHAPTER TWO
Fundamental Andragogics is anthropologic-ontologically grounded. Some basic forms of
being human are described and attention is given to the yearnings of the teacher trainee.
CHAPTER THREE
The rapidly changing world is researched in order to ascertain to what extent rapid change
poses a threat to the basic forms of being human.
CHAPTER FOUR
The training of teachers in a contemporary modern RSA is researched in order to ascertain
what the demands and expectations of the Ministry of Education and Training are.
CHAPTER FIVE
The study is viewed in retrospect and some future objectives for teacher training are
identified. / Educational Studies / M. Ed. (Philosophy of Education)
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