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L'esthétique fonctionnelle de l'appareillage informatique comme ancrage phénoménologique de l'oeuvre à l'époque des immatériaux / The functional aesthetics of computer apparatus as a phenomenological anchoring of the artwork in the age of immateriality

Honnorat, Julien 09 June 2011 (has links)
Nous ne sommes plus à l’âge où les destructions poétiques d’appareils se voient car les régimes d’appareils sont devenus transparents : lorsque nous pressons un écran tactile, nous touchons ce que nous ne voyons plus, nos empreintes, et nous voyons ce que nous ne toucherons jamais, le plan numérique. Pour l’artiste contemporain, l’interface haptique – point d’orgue d’une technologie stéréotypée de la percussion – est le parergon d’une échelle inédite, toute tactile. De la machine à écrire aux claviers de plus en plus fins du design informatique, à mesure que l’on croit voir le bloc imaginaire céder sous la pression ergonomique de l’empire cybernétique, se palpe en fait un réel d’emblée en dehors des formes et à l’intérieur de notre doigté. C’est l’espace de la corne aux doigts. Ce transfert, cette remontée du point d’impact dans son élan, ce retour de la forme dans sa structure font du moment de touche – de l’appareillage comme manœuvre de départ – un isolat capital pour reposer la question de la sculpture à l’époque des immatériaux. Bien en face et à contre-courant de la surface informatique, une épaisseur sensible fonctionnelle aurait lieu et pourrait donc faire œuvre ; telle est la thèse proposée ici. Le comportement machinal de l’utilisateur d’interfaces sera considéré comme un modèle poïétique ou pensé comme une partie de l’imagination en attente de traduction plastique. Pendant que se joue l’expérience rythmique de l’interactivité, le corps ne doit-il pas fournir un effort perceptif pour ne pas s’absenter dans une partition photo-digitale jouée par avance ? Ne doit-il pas exprimer son ancrage particulier, calleux et bruissant – nous l’appellerons dactylo-phonique – au contact de la matière du monde ? Sans cette expression, jamais le design technologique contemporain, bi ou tridimensionnel, modélisé et assisté par ordinateur, n’entamera de rapport véritablement efficient avec le réel de nos habitudes et de nos démarches ; bref avec tout le poids incarné de notre conscience imageante : la perte d’indicialité instaurerait-elle un type introverti de phénoménalité ? / Poetic destructions of apparatus are no longer visible as regimes of apparatus have become transparent: when we press a tactile screen, we touch what we cannot see anymore – our fingerprints – and we see what we will never be able to touch – the digital space. For contemporary artists, haptic interfaces are the finger-tipping point of a technological dynamics of percussion but also the parergon of a new and entirely tactile scale. From the first typewriters to the latest ultra thin keyboards designed by computer manufacturers, we may think imagination is yielding under the ergonomic pressure of the cybernetic world. But in fact, existing outside of the shapes and right under our fingertips lies a palpable reality – the space of calluses. This transfer, this sensory feedback, this return of the form to its structure turns this casting off of the apparatus into an essential isolate to rethink sculpture in the age of immateriality. Right in front of the computer surface but working against it, there would be a functional sensitive thickness – an art-making place. This is our thesis. The machine-like behaviour of the interface user will be considered as a poietic model or regarded as a part of imagination waiting for plastic translation.We may wonder whether the rhythmic experience of interactivity does not entail a perceptual bodily effort on our side in order not to remain absent during the performance of a somewhat predictable photo-digital score.Doesn't this peculiar, callous and rustling – or dactylo-phonic – anchoring of the body to the substance of the world need to express itself? Without this expression, contemporary technological design — whether bi or tri-dimensional, modeled or computer-assisted — will never initiate a truly efficient relation with the real experience of our habits and actions, i.e. with all the embodied strength of our image-making consciousness: does the loss of indiciality create an introverted type of phenomenality ?
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Le cinéma de Jia Zhang-ke, un entre deux / The cinema of Jia Zhang-ke, an in-between / 贾樟柯电影,跨界

Xu, Ran 01 June 2013 (has links)
Jia Zhang-ke est un cinéaste chinois. Il est généralement considéré comme une figure de la Sixième génération. De son premier court-métrage Xiao Shan Going Home (1995) jusqu’à I Wish I Knew, de son premier films trilogie Xiao Wu, artisan pickpocket (1997), Platform (2000), Plaisirs Inconnus (2002) qui est considéré comme des films underground, à la sortie en Chine de Still Life en face du film blockbuster La cité interdite de Zhang Yi-mou, Jia Zhang-ke reste fidèle à son attitude de cinéaste de films d’auteur. Il ne change jamais. Il est un authentique paradigme de la société chinoise. Il est comme un écrivain qui enregistre la mutation de la société chinoise des années 1980 et 1990 jusqu’à aujourd’hui. Il cherche la vérité, avec sincérité, soucieux de ne jamais simplifier la réalité, dans le respect de l’homme et de la complexité de sa vie quotidienne. Ce que je crois avoir bien dégagé dans ma thèse, c’est la fertilité des oppositions symétriques : arrière-garde et avant-garde, ancien et nouveau, tradition et modernité, culture réservée à une certaine élite et culture de masse. Parce que Jia Zhang-ke est toujours un entre-deux : Oriental et Occidental, procédure de fiction et procédure documentaire. / Jia Zhang-ke is a Chinese film director. He is generally regarded as a leading figure of the Sixth Generation mouvement of Chinese cinema. From his first short Xiao Shan Going Home (1995) to the last film I Wish I Knew (2010), from his early films trilogy Xiao Wu (1997), Platform (2000), Unknown Pleasures (2002), which are considered underground film, to the film Still Life in front of the blockbuster film Curse of the Golden Flower by Zhang Yi-mou, Jia Zhang-ke remains faithful to his attitude film d'auteur. He never changes. He is a true paradigm of Chinese society. He is as a writer who records the transformation of Chinese society in the 1980s and 1990s until today. He seeks the truth with sincerity, careful, not to simplify the reality, within the respect of man and the complexity of everyday life. What I think I have identified in my work, is the fertility oppositions symmetrical: avant garde and rear garde, old and new, traditional and modernity, cultural elite and mass culture. Because Jia Zhang-ke is always an in-between: Oriental and Occidental, process documentary and fiction process. / 贾樟柯是一位中国导演.他被公认为是第六代电影导演的代表人物.从他的第一部短片小山回家,(1995年),直到海上传奇(2010年),从他的第一个故乡三部曲,小武(1997年),站台(2000年),任逍遥(2002), 他的地下电影时期,到三峡好人, 和张艺谋的大制作满城尽带黄金甲同日公映,贾樟柯始终保持他作者导演的态度。他从来没有改变. 他是一个真正的中国社会的范式。他像是一个作家,记录了中国社会在20世纪80年代和90年代直到今天的社会转型。他用真诚寻求真理,小心的从来不简化现实, 尊重人和日常生活的复杂性。在我的论文中,我坚持用对比:后卫和先锋,旧的和新的,传统与现代,精英文化和大众文化。因为贾樟柯总是跨界:东方和西方,剧情
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Objets de performance : Les peintures du Bustân de Sa'di signées Behzâd (v. 894 H./1488) / Objects of performance : The paintings of the Bustân of Sa'di signed "Behzâd" (ca. 894/1488)

Balafrej, Lamia 13 September 2013 (has links)
Cette thèse est consacrée à l'étude des peintures d'un des manuscrits les plus importants de la tradition persane : une copie du Bustân de Sa‘di réalisée à la cour timouride de Herât vers 894 H./1488. Elle démontre que ces peintures incarnent un changement de fonction de la peinture, d'un dispositif de représentation à un objet de performance. Les peintures présentent plusieurs aspects inédits, qui contredisent la fonction illustrative généralement associée à la peinture persane de manuscrit. La surface de la peinture se couvre de formes qui n'ont aucun rapport avec le texte qu'elle est censée illustrer (chapitre I). Le peintre a également inséré des vers poétiques dans les peintures, qui évoquent le spectateur et constituent un panégyrique de l'image (chapitre II). On note aussi une miniaturisation des formes, visible en particulier à travers la prolifération de motifs linéaires infimes. La finesse de la ligne s'accompagne de la présence, dissimulée dans les détails de la composition, de la signature du peintre Behzâd (chapitre III). Ces aspects donnent à la peinture une dimension réflexive, qui détourne le spectateur du contenu de l'œuvre au profit d'un questionnement sur le statut de l'image et le talent du peintre. Ce changement de fonction s'explique par le rôle croissant du majlis, une assemblée où artistes, poètes et patrons se réunissent pour discuter des œuvres. Dans ce contexte qui annonce l'émergence des écrits historiographiques sur l'art, la peinture est conçue comme un objet de performance, où le peintre dissémine des éléments qui indiquent son talent, et que le spectateur peut utiliser en retour pour créer des discours et des fictions sur l'artiste. / This dissertation examines the paintings of one of the most important manuscripts of the Persianate book tradition: a copy of the Bustân of Sa‘di, executed in the Timurid court of Herât, ca. 894 H./1488. It argues that these paintings embody a shift in the understanding of painting from a device of representation to an object of performance. In the three chapters of the dissertation, I analyze several new characteristics that appear in the paintings of the Bustân. First, the painting becomes filled with elements that are not related to the text copied in the book (chapter I). Second, the monuments depicted are inscribed with poetic verses emphasizing the admiration of the viewer towards the paintings (chapter II). Lastly, the visual information becomes extremely miniaturized. The most meticulous details appear to be minute linear motifs. This emphasis on the line accords with the presence of the signature of the painter Behzâd, embedded in each composition (chapter III).All of these elements shift the attention of the viewer from the content represented in the paintings to the artistic process that led to their creation. By contrasting the paintings with the historical scenarios of their reception, this dissertation sheds light on a hitherto unnoticed aspect of late 9th/15th century Persian painting, one which foreshadows the development of art historiographical writings: the paintings signed “Behzâd” are conceived not only as representational devices, but also as objects of performance, that the painter uses to inscribe his gesture, and whose contemplation causes the viewer to elaborate discourses and fictions on the artist.
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EPSA : Espace Projectif du Soi Archaïque : l’univers, miroir de soi / EPSA : Espace Projectif du Soi Archaïque (projective space of the archaic self) : the universe, mirror of oneself

Tuduri, Suzy 20 September 2014 (has links)
Cette thèse retrace les étapes de la création d’un dispositif projectif permettant d’explorer le soi-archaïque d’un sujet adulte. Son élaboration est le fruit de plusieurs recherches antérieures auprès de diverses populations : sujets adultes ne présentant pas de pathologie reconnue, jeunes adultes psychotiques et/ou états-limites, sujets adultes paraplégiques. Le dispositif créé pour ces recherches a évolué pour devenir un outil d’exploration et de médiation utilisé depuis plusieurs années dans le cadre de mes prises en charges thérapeutiques, auprès de patients souffrants majoritairement de troubles narcissiques identitaires.Des photographies de l’espace, pour la plupart prises par le CNRS ou la NASA avec différents télescopes sont utilisées comme support projectif. Avec ces photographies, l’impact esthétique est indéniable. « Que représente pour vous l’univers ? » : L'utilisation de photographies de divers objets célestes comme support projectif pour répondre à une question latente sur la subjectivité mobilise la pensée en images et vient questionner le sentiment de soi actuel et archaïque. Ces photographies offrent une figuration de vécus originaires, métaphores cosmiques déjà remarquées dans la littérature psychanalytique (Anzieu et les signifiants formels, Aulagnier et le trou noir de la psyché…), elles favorisent une mise en scène imagée des interactions précoces.Le dispositif de l’EPSA est un « attracteur » sollicitant la projection d’un "incréé", d’une expérience en souffrance de symbolisation. La malléabilité de l’EPSA permet au sujet de la mettre en forme, raconter l’histoire de ce qu’il ne connait pas de lui et qui le hante. Le sujet projette dans l’EPSA une ambiance psychique, trace d’un soi-émergent dans un fonctionnement parfois en souffrance, où apparaissent des « processus » de transformation.L’EPSA permet d’explorer les capacités réflexives du sujet : Capacités du sujet à élaborer ou non un conflit esthétique, la gestion et l’expression de ce conflit. Capacités à « raisonner » affectivement, à être en contact avec ses émotions, à les éprouver. Se sentir, se voir, « dire » ses émotions. (Trois « degrés » de symbolisation).La maturité du soi archaïque et son expression (maturité affective du sentiment de soi) peut se définir ainsi : la tolérance et l’acceptation des affects, émotions, sentiments… provoqués par les conflits à se penser sujet. La capacité à ne pas être « débordé » affectivement sans trop d’évitement et d’inhibition. L’élaboration psychique et verbale de ces conflits (le partage et la communication avec autrui).L’EPSA permet ainsi d’observer chez l’adulte des troubles liés aux premiers stades de développement : le traitement de l’affect, les interactions précoces, les troubles dus à des déficiences dans l’accordage… L’EPSA est un outil d’exploration de certains processus importants dans la construction de la subjectivité, et permet d’affiner notre regard clinique concernant les troubles identitaires narcissiques, état-limites, pathologies de la dépendance…La passation de l’EPSA, en proposant au sujet de rapporter ses impressions, favorise un travail de mise en forme et de mise en mots. C’est un espace créatif, de trouvé/créé. Un dispositif symbolisant et de partage et rencontre. Il est un objeu, un support thérapeutique. Finalement, l’EPSA est un miroir de soi, et aussi un outil de « transformation », de symbolisation. / This thesis traces the steps of creating a projective device for exploring the self-archaic of an adult subject. Its development is the result of several former studies from various groups: adult subjects with no pathology recognized, young psychotic adults and/or borderlines, and adult paraplegic subjects. The device created for this research has evolved into an exploration and mediation tool used for many years as part of my therapeutic group of patients, mostly suffering from identity narcissistic disorders.Photographs of space, mostly taken by the CNRS or NASA with different telescopes, are used a carrier. With these photographs, the visual impact is undeniable. "What does the Universe mean to you?": The use of photographs of various celestial objects as projective medium to respond to a latent question about subjectivity, mobilizes thinking in images and comes to question the sense of self, archaic and current. The photographs offer a representation of native experiences, cosmic metaphors already presented in the psychoanalytic literature (Anzieu and formal signifiers, Aulagnier and the black hole of the psyche... These favor an imaged scene of early interactions.The EPSA device is an "attractor" seeking the projection of an "uncreated" image, an experience in default of symbolization. The EPSA malleability allows the patient to put into shape the uncreated, to tell the story of what he does not know of himself and that haunts him. The subject projects into the EPSA a psychic atmosphere, a trace of an emerging self with an operation that is sometimes problematic, in which appears "processes" of transformation.EPSA explores the reflexive capacities of the subject: the subject ability to be able to develop or not an aesthetic conflict, management and expression of conflict. It is also explores the ability to "reason" emotionally, to be in touch with his emotions, to experience them, to feel oneself, to see oneself, and "to express" his emotions (Three "degrees" of symbolization).The maturity of the archaic self and its expression (emotional maturity of the sense of self) can be defined as the tolerance and acceptance of affects, emotions, and feelings... caused by conflicts to think about oneself. In this way, the subject avoids being "overwhelmed" emotionally and inhibition. The mental and verbal elaboration of conflicts provides for sharing and communication with others.EPSA allows us to observe in adults the relationship in the early stages of development disorders: treatment of affect, early interactions, and disorders due to deficiencies in the tuning... EPSA is an exploration of an important tool in the construction of subjectivity processes, and refines our clinical look on narcissistic identity disorders, borderline condition, and disease of addiction...The EPSA device, which proposes the patient to imagine his impressions, enables the patient to put words to his thoughts. It is a creative space in which we found and create. A symbolizing device which encourages sharing and meeting. It is an "objeu", a therapeutic carrier. Finally, EPSA is a mirror of oneself, and also a tool of "transformation" of symbolization.
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Imaginaire cinématographique du « dialogue euro-méditerranéen » (1995 - 2017) ˸ formes festivalières, formes institutionnelles, formes alternatives / The "Euro-Mediterranean dialogue" and its Filmic Imaginary (1995 - 2017) ˸ festival forms, institutional forms, and alternative forms

Farine, Anaïs 31 January 2019 (has links)
Consacrée à l'imaginaire du « dialogue euro-méditerranéen » tel qu'il se manifeste depuis le milieu des années 1990 en particulier (après la Déclaration de Barcelone en 1995 puis la mise en place de la Politique Européenne de Voisinage), cette thèse se penche sur trois cas d'étude qu'elle se propose d'analyser par le biais d'une approche transdisciplinaire. La première partie cherche à comprendre comment se construit et circule un « cinéma méditerranéen » et le savoir sur cette possible cinématographie régionale en analysant quatre festivals qui lui sont consacrés à Alger, Bruxelles, Montpellier et Tétouan. La deuxième partie s'intéresse aux enjeux que soulèvent des programmes sélectionnés par l'Union européenne (Euromed Audiovisuel et Marseille-Provence Capitale européenne de la culture) en procédant notamment à une analyse de discours portés par ces programmes et de films qu'ils ont soutenus. La troisième et dernière partie propose une analyse de Révolution Zendj (Thawra Zanj, Tariq Teguia, Algérie/France/Liban/Qatar, 2013) et, par extension, de la manière dont les questions informant ce film du point de vue de la mise en langue, du sous-titrage et du montage se présentent dans d'autres œuvres cinématographiques. L'étude conjointe des festivals, des programmes institutionnels dédiés au champ des productions culturelles et des films, permet de mettre au jour les implications esthétiques et politiques d'un imaginaire dominant du « dialogue » et du « cinéma méditerranéen ». Elle rend également compte de formes et de pratiques d'articulation des voix, des langues, des points de vue et des récits, qui permettent d'imaginer autrement la Méditerranée et les rapports entre les personnes qui se trouvent vivre dans cet espace et leurs histoires. / This thesis seeks to question the imaginary around the "Euro-Mediterranean dialogue", a topos inspired by - and unfolding since - the 1995 Barcelona Declaration and the ensuing Neighborhood Policies. It focuses on three case studies that it analyses according to an interdisciplinary approach. The first part examines both the construction and circulation of a so-called "Mediterranean cinema", and the knowledge around this supposed regional production in the context of four festivals dedicated to it and taking place in Algiers, Brussels, Montpellier and Tetouan. The second part examines the concerns raised by programs selected for support by the European Union through Euromed Audiovisuel and Marseille-Provence Capitale européenne de la culture (Marseille-Provence, European Capital of Culture). These concerns are addressed through an analysis of the discourse produced by these programs and the films funded by them. The third and last part proposes an analysis of the film Zanj Revolution (Thawra Zanj, Tariq Teguia, Algeria/France/Lebanon/Qatar, 2013) and, by extension, examines the way in which questions related to the mise-en-langue, subtitling and editing that inform this film are present in other films. The intertwined study of festivals, of institutional programs dedicated to cultural productions and of films sheds light on the aesthetic and political implications of a dominant imaginary of "dialogue" and "Mediterranean cinema". The thesis also explores forms and practices that articulate voices, languages, points of view and narratives that are capable of weaving an alternative imaginary of the Mediterranean and of the histories and the relations between the people who happen to live in this space.
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La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, Ideology

Jeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
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O jovem Pedro Américo entre arte, ciência do belo e um outro nacional / -

Maciel, Fábio D\'Almeida Lima 01 August 2016 (has links)
Esta Tese concentra seu interesse nos anos de formação do pintor e filósofo brasileiro Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Toma como objetos principais de reflexão as suas primeiras obras autorais - escritas e pictóricas -, produzidas no fim de sua bolsa de estudos na Europa, especialmente em Paris, concedida diretamente pela Casa Imperial brasileira. São os textos \"La réforme de l\'École des Beaux-Arts et l\'opposition\" (1863), Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos (1864), Cartas de um Plebeu (1865), e a pintura A Carioca (1863-64). A partir dessas produções, discutem-se retrospectivamente os estudos artísticos e científicos realizados por Américo no Rio de Janeiro, em Paris e em outras cidades européias, suas inclinações artísticas e filosóficas, e suas relações com alguns artistas e políticos, no Brasil e no exterior. Apresenta-se como hipótese central o esforço do artista em estruturar uma teoria artística e seu primeiro projeto político endereçado às artes no Brasil, que proverão as bases permanente para várias de suas atuações ao longo da carreira. Defende-se se tratar de uma teoria interessada em revelar o \"Belo ideal\", mas um \"ideal moderno\"; e de um projeto centrado na valorização social do artista por meio de uma demanda permanente de instrução teórica e filosófica; na expansão \"universal\" e obrigatória do ensino do desenho; e na fundação de uma arte nacional que se opusesse - com o aporte das teorias sobre as diferenças entre as \"raças\" humanas - ao indianismo que, nas artes plásticas, ganhava força no país, a partir dos anos 1860. / Dans cette thèse, nous nous sommes intéressés à la période de formation du peintre et philosophe brésilien Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Nous y étudions les premières oeuvres écrites et picturales de cet artiste, produites à la fin d\'une bourse d\'études à Paris, offerte directement par la Maison de l\'Empereur brésilien. Ces travaux sont La réforme de l\'Ecole des Beaux-Arts et l\'opposition (1863), Considérations Philosophiques sur les Beaux-Arts des Anciens («Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos») (1864), Lettres d\'un plébéien («Cartas de um Plebeu») (1865), et la peinture A Carioca (1863-64). A partir de ces productions, nous discutons la démarche d\'études artistiques et scientifiques poursuivies par Américo à Rio de Janeiro, à Paris et dans d\'autres villes européennes. Nous analysons ses intérêts artistiques et philosophiques, et les relations qu\'il avait directement ou indirectement établies avec des artistes et des politiciens, au Brésil et à l\'étranger. VII L\'hypothèse principale de cette thèse concerne l\'effort de l\'artiste à structurer une théorie artistique et, aussi, un projet politique pour les arts au Brésil. Le premier servira de base permanente à plusieurs d\'autres tout au long de sa carrière. Notre postulat de départ est qu\'il s\'agit d\'une théorie adressée à la réalisation du « Beau idéal », mais dans une perspective comprise comme « moderne »; et d\'un projet axé sur la valorisation sociale de l\'artiste, nourrie par une demande permanente de son apprentissage théorique et philosophique; par l\'expansion « universelle » et obligatoire de l\'enseignement du dessin; et, finalement, par la fondation d\'un art national qui devrait être « blanc », aux yeux d\'Américo, en s\'opposant de cette manière à la représentation de l\'indigène, représentation qui, à partir des années 1860, devenait un symbole important pour les arts plastiques au Brésil.
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La mise en question du langage dans les Salons de Diderot / Questionning language in Diderot's art criticism

Pavy-Guilbert, Élise 12 December 2011 (has links)
Notre hypothèse est que la réflexion de Diderot dans les Salons ne porte pas tant sur l’image que sur le langage : la confrontation avec les œuvres d’art l’oblige à questionner la langue. Traduire l’image permet d’expérimenter les limites expressives de la langue, de saisir ses conditions d’apparition, son origine. La présente étude se donne trois objectifs principaux. Remettre les Salons au cœur des pratiques d’écriture des salonniers. La critique d’art est à envisager non seulement au regard des idées nouvelles défendues par les salonniers, mais aussi de leurs expérimentations formelles. En examinant les textes antérieurs et postérieurs aux Salons se dessine la genèse de la critique d’art comme genre littéraire. À l’autre extrémité des influences, cette étude explore les Salons en les plaçant au cœur de l’ensemble de l’œuvre de Diderot. Diderot y approfondit ses intuitions théâtrales et esthétiques, développe ses thèses sensualistes et matérialistes, sa philosophie morale, ses idées politiques et physiologiques, affine sa conception de la langue. Les Salons l’accompagnent dans son cheminement intellectuel et dépassent le commentaire des œuvres exposées. La critique d’art est laboratoire d’écriture et de pensée. Plus encore, sa critique d’art pose avec une acuité toute particulière l’un des grands problèmes du tournant des Lumières : le conflit naissant entre nature et culture, dont le langage devient l’un des lieux d’interrogation privilégié. C’est à la question du langage que nous avons choisi de nous intéresser, parce que ses fonctions sont emblématiques des tensions du texte. Le langage peut servir à communiquer avec les autres, à échanger. Mais il a également la capacité de figurer, de créer une image dans l’esprit. Il permet enfin de s’interroger sur lui-même. Une involution semble poindre dans les Salons : c’est à partir des discours sur l’art comme lieux de sociabilité que Diderot réfléchit à la langue originelle. / My thesis is entitled “La mise en question du langage dans les Salons de Diderot”. It aims at showing that Diderot’s art critic does not focus so much on image than on language, or more precisely on the fact that, when looking at a painting, Diderot is compelled to question language. In the Salons, he tries to make pictures arise from words and to give speech and voice to images. Three aspects of the relationships between image and language arise, and make up the three parts of my thesis. First of all, Diderot talks about the paintings of the Louvre’s exhibitions. The Salons are part of Grimm’s Correspondance littéraire, whose subscribers are all members of European monarchies. While he depicts paintings, Diderot always keeps in mind that these very urbane readers expect to be entertained. Speech about art need to remain close to playful conversation in order to entertain the elite. I studied Diderot’s borrowings from other art critics, thanks to the “Collection Deloynes” in which are gathered all texts from the eighteenth century about the Louvre’s exhibitions. Working on this collection enable me to prove Diderot’s influence on evolution of art criticism considered as a literary genre. The second part of my thesis focuses on the language of image. Diderot also tries to invent a language that imitates image, whose structure and phrasal progression match the dynamic of the painting. He adapts his writing to pictures until he reaches sometimes the limits of syntactic structure. Finally, Diderot questions the ability of words to convey images, which lead him to a metalinguistic reflection. Paintings are perceived as a gestural form of language which gives clues to understand the origins of language. My research consists in proving that there is a kind of “involution” of language in Diderot’s art critic. Whereas evolution led language from nature to urbanity, in the Salons, being confronted to images, Diderot seems to go the way back, from urbanity to nature.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic Truth

Foloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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Manet après Manet : 1900-1960 : le spectre du moderne / Manet after Manet : 1900-1960 : the spectrum of modernity

Léglise, Matthieu 01 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose de décomposer le spectre des commentaires critiques, historiques ou littéraires qui se sont projetés sur l'œuvre d'Édouard Manet dans la première moitié du XXe siècle, en regard de multiples contrepoints visuels. Cet «exercice de style méthodologique total» que permet Manet, selon les mots de Pierre Bourdieu, vise à rendre compte d'une réception mythique, monumentale et pourtant méconnue, tout en procédant en permanence à l'analyse réflexive de ses propres outils d'investigation. Par le prisme de ces présences posthumes très hétérogènes, souvent d'une grande violence, le but est de retracer la généalogie du concept narratif de «modernité» qui s'est déployé à partir d'Édouard Manet, en Europe et aux États-Unis, alors que son œuvre était simultanément défigurée en incarnation du classicisme national. Plus qu'une origine, Manet peut alors se définir comme un «carrefour» : un embranchement, à la puissance spéculaire considérable, d'idéologies, d'historicités et de projections fantasmagoriques. Ces analyses ont pour objet des réseaux très denses d'attraction, de répulsion, et de contamination entre différents systèmes d' énonciation dissonants, envisagés en regard des procédés déployés par Manet lui-même, dans le mouvement d'une œuvre à la fois profondément relationnelle et d'une radicale altérité. La problématique récurrente du fractionnement - dans la multiplicité de ses enjeux et de ses déterminations schizoïdes, du dualisme au fétichisme - forme le fil directeur de cet effort d'exhumation intellectuelle : est ici retracée en détail l'impossible tentative d'en finir avec un peintre qui ne cesse d'inquiéter une modernité constituée sur son nom. / The purpose of this dissertation is to decompose the spectrum of commentary, historical and literary, along with the multiple visual counterpoints, that were generated from the work of Édouard Manet in the first half of the 20th century. Manet allows for this « total methodological exercise », in Pierre Bourdieu's words, which endeavours to reckon with a mythical, monumental, yet mostly unknown reception, while continually conducting a reflexive analysis of its own investigative tools. Through the scope of these posthumous, heterogeneous and often extremely violent occurrences, the goal is to retrace the genealogy of the narrative concept of« modernity » which was uncoiled from the figure of Édouard Manet, in Europe and the United States, during a time when his work was simultaneously being distorted as an incarnation of national classicism. More than a point of origin, Manet can be defined as a « crossroad » : a powerful specular junction of ideologies, historicities and phantasmagorical projections. The abject of these analyses is the dense network of attraction, repulsion, and contamination that has been woven between the various and discordant systems of enunciation, studied in the light of processes set up by Manet himself, through a body of work both profoundly relational, yet radically alien. The recurrent question of fractioning, in its multiple issues and schizoid determinations - from dualism to fetishism - make up the guiding principle of this effort of intellectual exhumation; here are retraced in detail the impossible attempts that were made to do away with a painter who has time and again proven to be cause for concern to an idea of modernity created under his name.

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