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Le discours rapporté dans les débats politiques télévisés: formes et fonctions des recours au discours autre. Le cas des débats de l'entre-deux-tours des présidentielles françaises (1974-2012)

Caillat, Domitille 08 December 2016 (has links)
Inscrite dans le champ de l’analyse du discours en interaction, notre thèse propose une étude des formes et des fonctions des discours rapportés (DR) dans le cadre des six débats télévisés de l’entre-deux-tours des présidentielles ayant eu lieu en France entre 1974 et 2012. Il y est question de déterminer avec précision à quoi sert le DR — dont on pourrait penser qu’il n’est pas véritablement constitutif du genre — dans ces interactions où chacun des candidats poursuit les objectifs particuliers de s’autopromouvoir et de délégitimer son adversaire.L’analyse détaillée des quelques quatre cents extraits recensés dans le corpus montre que les DR répondent, selon leur lieu d’apparition dans l’échange en cours, la nature de leur source (l’adversaire, un tiers extérieur au débat ou le locuteur lui-même) et leur teneur propositionnelle, à trois différentes visées qualifiables d’autopromotionnelle, de défensive et de polémique — visées auxquelles contribuent en outre parfois leur mode de mise en scène para- et non verbale (mouvements de la voix, mais aussi mimiques, postures, regards et gestuelles déployés par le locuteur conjointement au DR).Répondant ainsi à une intuition de départ, ce travail met à jour le fait que non seulement les discours rapportés sont mis au service des objectifs spécifiques des candidats lors des débats, mais encore qu’ils occupent, selon la nature de leur source, des fonctions différentes mais complémentaires (fonctions relatives à la dynamique des échanges et à l’élaboration d’un discours en confrontation, fonctions strictement argumentatives ou encore fonctions relatives à la finalité des débats en eux-mêmes). / Grounded in the framework of the discourse-in-interaction analysis, this work analyses the forms and functions of reported speech within the six second-round debates of the French presidential election taking place in France between 1974 and 2012. Its object is to precisely determine the purpose of reported speech (which one might think that it is not truly constitutive of the genre) within these interactions in which candidates’main aims are self-promotion and the opponent depreciation.By analysing in details the almost four hundreds extracts recorded in the corpus, our work shows that reported speeches aim, depending on their place within the exchanges, their source (the opponent, a third party or the speaker) and their propositional content, three different purposes we can consider as self-promotion, defence and argument — these purposes can be furthermore supported by some para- and non-verbal elements (voice movements, facial expression, posture, eye expression and gesture deployed at the same time).Following an initial intuition, this study reveals that not only reported speeches serve the candidates’ main goals during debates, but also, depending on their source, they assure different and complementary functions (functions serving the dynamic within the exchanges and the construction of a speech in confrontation, functions exclusively argumentative, or also functions relating to the debates global purpose). / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ilokuční modulace výpovědi: případová studie vazby estar + gerundium / Illocutionary Modulation of the Utterance. The Case of estar + gerundio

Laurencio Tacoronte, Ariel January 2018 (has links)
The studies of the different forms and structures of language usually take for granted that these refer to non-linguistic entities, i.e., that language reflects the world. In the case of verbal devices, such entities happen to be time, aktionsart or aspect. In view of the proven impossibility of giving an accurate account of the behavior of such devices by means of these categories, disquisitions and further elucidations are perpetuated, what complicates the pro- blem to not very judicious levels. Moreover, because the conclusions reached get equally in conflict with a linguistic reality which resists them, contradicts them. So there is no other choice left than to declare exceptions or special uses, or banish the insubordinate segments to the periphery of the system. Our first goal will therefore be the previous establishment of a theoretical framework, as a cure for the a posteriori theorizing based on what is seen on the surface, which would allow us to assign a possible invariant central value to linguistic elements, for which we will rely on the metaoperational system of H. Adamczewski. In it, such elements are operators defined by their belonging to one of two phases in the process of utterance assembly, namely, by a rhematic character, of proposition of the information, or by a thematic...
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Éléments de l’énonciation discursive / Elements of discursive enunciation

Kao, Chiou-Fen 07 March 2018 (has links)
En quoi peut consister l’énonciation dans le sens d’un énoncé ? Telle est l’interrogation à laquelle nous tentons de répondre dans cette thèse. Défendant une approche discursive du sens (Carel 2011, Ducrot 1984), nous nous fixons l’objectif de mettre en lumière une conception de l’énonciation dans cette perspective. Notre défi majeur est ainsi de démontrer, de manière concrète, une énonciation qui n’est pas conçue comme une sorte d’événement du monde relatif à la production d’un énoncé. Il s’agit en effet de cette conception de l’énonciation, d’ailleurs prise pour aller de soi, lorsque la plupart des auteurs (Kleiber 2008, Recanati 2008) interprètent un énoncé contenant une expression déictique tel que « Je suis Français » ou « Il fait chaud ici ». Défendant une approche référentielle du sens, ces auteurs sont amenés à repérer le référent correspondant à l’occurrence du mot « je » ou celle du mot « ici », avec la signification de l’un et l’autre mot prise respectivement comme « celui qui produit l’occurrence de je » et « le lieu où l’occurrence d’ici est produite ». Étant donné qu’un tel repérage du référent implique, de manière inévitable, de chercher dans la production de l’énoncé concerné, l’énonciation se présente ainsi comme extralinguistique et comme l’événement constitué par la production de l’énoncé. En nous appuyant, non sans une certaine liberté, sur les travaux respectifs de Benveniste (1966) et de Ducrot (1984), nous nous proposons de dresser le portrait d’une autre conception de l’énonciation qui relève plutôt du système linguistique lui-même, à la différence de celle dépendant ainsi de l’univers extralinguistique. À partir d’un fondement sémantique dégagé des travaux de ces deux auteurs, ainsi que des éléments que nous développons sur cette base, nous faisons des analyses portant essentiellement sur les marques de pronoms, afin d’illustrer la conception de l’énonciation que nous défendons. Qu’il s’agisse de l’analyse comparative entre « Je sais que p » « Tu sais que p » « Elle sait que p », ou celle entre « Je suis beau » « Tu es beau » « Il est beau », nos analyses impliquent donc certaines conséquences. D’une part, elles démontrent que les marques de pronoms peuvent comporter une valeur sémantique qui n’est pas relative à la référence ni à l’énonciation entendue comme un événement extralinguistique. D’autre part, elles permettent de voir que l’on peut rendre compte de ces éléments de sens non référentiels avec le cadre, inspiré de ces deux auteurs, que nous nous efforçons d’établir. / How to understand “enunciation” in the meaning of an utterance? This is the question we are trying to answer in this thesis. Defending a discursive approach to meaning (Carel 2011, Ducrot 1984), we set ourselves the objective of bringing light to a conception of enunciation in this perspective. Our major challenge, as a result, is to demonstrate with tangible illustrations an enunciation that is not conceived as a kind of “world event” relating to the production of an utterance. As we know, it’s about this conception of enunciation, taken for granted, when most authors (Kleiber 2008, Recanati 2008) interpret an utterance containing a deictic expression such as "I am French" or "It's hot here". Mostly defenders of the referential approach to meaning, these authors pick up the referent corresponding to the occurrence of the word "I" and that of the word "here", with the meaning of these two words taken respectively as "the one that produces the occurrence of I" and "the place where the occurrence of here is produced". Given that such an identification of the referent involves, inevitably, a look at the production of the utterance concerned, the enunciation thus appears extralinguistic and as the event constituted by the production of the utterance. Based on Benveniste (1966) and Ducrot (1984) respectively, though not without certain inspiration of our own, we try to sketch the outline of another conception of enunciation, which is the one that comes rather from the linguistic system itself, unlike the one that is dependent on the extralinguistic context. In order to illustrate this conception of enunciation, we conduct analyses mostly on pronouns, and the semantic foundation is drawn from the works of these two authors, as well as from the elements that we develop on this basis. In fact, whether it’s the comparative analysis between "I know that p" "You know that p" "She knows that p" or the one between "I'm beautiful" "You're beautiful" "He's (It’s) beautiful", our descriptions do entail consequences. On the one hand, they show that pronouns can have a semantic value that is neither relative to the reference nor to the enunciation taken as an extralinguistic event. On the other hand, our analyses show that we can account for the non-referential elements of meaning with the frame, inspired by these two authors, that we strive to develop.
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Uttrycksmaskinen : Subjektivitet, kollektivitet och språkets deterritorialisering i Johan Jönsons Efter arbetsschema / The Enunciating Machine : Subjectivity, Collectivity and the Deterritorialization of Language in Johan Jönson’s Efter arbetsschema

Rombo, Marcus January 2020 (has links)
Denna uppsats behandlar poeten Johan Jönsons Efter arbetsschema från 2008 med hjälp av det begrepp om en ’mindre’ litteratur som utvecklas av Gilles Deleuze och Félix Guattari i deras studie av Franz Kafka. Deleuzes och Guattaris begrepp, som innebär ett särskilt förhållningssätt till den större, etablerade litteraturen, vecklas ut successivt genom uppsatsen för att varvas med läsningar av Jönsons verk. Uppsatsen har på så vis ett dubbelt fokus på både poetisk och filosofisk text. Genom att etablera en dialog mellan Jönsons poetiska verk och Deleuzes och Guattaris tänkande undersöker jag det subjektets, eller jagets problem som formuleras i Efter arbetsschema, ett problem som även delvis ligger till grund för den mindre litteraturens begrepp, och visar hur verket kontinuerligt underminerar alla försök att identifiera ett enhetligt subjekt genom texten för att låta en kollektiv mångfald ta plats i dess ställe. Dessutom undersöks språkbehandlingen i verket och jag visar hur några av dess många neologismer bär inom sig ett särskilt sätt att se världen. / This thesis considers Johan Jönson’s Efter arbetsschema, a multifaceted and extensive work of poetry, in relation to Gilles Deleuze’s and Félix Guattari’s notion of a minor literature and the conceptual apparatus underlying it. By establishing a dialogue between the poetry of Jönson and the philosophy of Deleuze and Guattari, I examine the problem of subjectivity that is formulated in Efter arbetsschema and highlighted by Deleuze’s and Guattari’s thinking, and show how Efter arbetsschema employs poetological elements to consistently undermine any attempt to discern a clear-cut and uniform subject in the text, in favour of a collective multiplicity. I also examine the deterritorialization of language in Efter arbetsschema through its use of neologisms and a philosophic-theoretical vocabulary borrowed from Deleuze and Guattari among others, and discuss the notion of a minor literature in relation to poetry and the implications of this relationship.
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De la télé-oralité à la télé-visualité : évolution de la fiction télévisuelle québécoise du téléroman à la sérietélé (1953-2012)

Picard, Yves 02 1900 (has links)
No description available.
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A Semiotic reading of gendered subjectivity in contemporary South African art and feminist writing

De Gabriele, Mathilde Daatje Johanna Fenna 30 November 2002 (has links)
This dissertation investigates the correlation between semiotic theory and the way that gendered subjectivity is represented in contemporary South African art. The phenomenon of signification is central to the semiotic theories of the Bulgarian semiotician and psychoanalyst Julia Kristeva. Semiotics can be described as the science of the sign that considers the way in which artists express their personal experience in art making. In this investigation I refer mainly to women's artworks, although the concept of gendered subjectivity in the work of male artists is also discussed. This particular research investigates the symbolic relations of culture in gender terms, that explores the apparent contradictions of subjectivity inherent in capitalist patriarchal society. / Art History, Visual Arts & Music / M.A. (Visual Arts)
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La traduction française de textes littéraires en anglais non standard / French translation of nonstandard english literary texts

Bruneaud, Karen 18 June 2010 (has links)
Selon Berman, une caractéristique de la grande prose consiste à « capter et condenser tout l’espace polylangagier d’une communauté ». Certains écrivains, comme Twain, Faulkner, Steinbeck et Salinger, ont ainsi puisé dans l’ensemble des ressources de l’anglais, pour recréer des parlers vernaculaires ou des idiolectes dits « non standard ». Cette stratégie stylistique, qui engage l’auteur idéologiquement et politiquement, passe souvent mal l’épreuve de la traduction en français. La traduction de ces « écritures-déviances » pose des problèmes spécifiques tout en étant paradigmatique de la manière dont le traducteur s’inscrit dans le texte traduit : ce type de stylisation discursive offre donc une perspective privilégiée pourétudier l’action du traducteur ainsi que les stratégies qu’il met en oeuvre pour véhiculer, dans le texte traduit, le projet sthético-idéologique de l’original. Notre étude s’ouvre sur l’analyse de la nature sociolinguistique de l’anglais non standard, avant d’examiner son emploi en littérature, afin de comprendre le rapport de « tension et d’intégration » qui lie les sociolectes littéraires à la réalité linguistique dont ils sont issus. Nous explorons ensuite les mécanismesqui orientent le travail du traducteur et son traitement des écritures non standard à travers la tradition théorique et pratique de la traduction littéraire, avant d’analyser un corpus de traductions. En nous appuyant sur l’éclairage théorique de la sociologie bourdieusienne et le système analytique des « tendances déformantes » (Berman), nous analysons les stratégies de« ré-énonciation » (Folkart) adoptées par différents traducteurs et les « effets de lecture » qui en découlent. / For Antoine Berman, a major characteristic of great prose is its ability to “span the whole linguistic range of a community”. Some writers, such as Twain, Faulkner, Steinbeck and Salinger, have thus drawn on all the resources of the English language in order to recreate vernacular discourse and/or nonstandard idiolects. This stylistic strategy, which expresses theauthor’s particular ideological and political attitudes, is often lost when translated into French. Translating these “deviant” forms of writing poses specific problems while being paradigmatic of the way in which the translator is embedded in the translated text : nonstandard discursive patterns therefore provide a privileged viewpoint from which to study the translator’s action as well as the strategies he uses to transfer the original’s ideological and aesthetical dimensions to the translated text. Our study begins with a sociolinguistic analysis of nonstandard English, before examining its use in literature, in order to understand the dual dialectic of “mediation and emulation” that links literary sociolects to linguistic reality. Wethen explore the practical and theoretical tradition of literary translation to understand what factors affect the translator’s work and his/her approach to nonstandard writing. Finally, we analyse a corpus of translations: using Bourdieu’s sociological theory and Berman’s “systems of deformation” analytical system, we examine the “re-enunciation” (Folkart) strategiesadopted by various translators and the potential readings that result.
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À la cheville des temps : la construction du présent dans la littérature narrative française au tournant du XXIe siècle

Letendre, Daniel 07 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat met en lumière les stratégies narratives déployées dans le récit français actuel pour représenter et construire son présent. L’hypothèse principale que cette recherche vérifie est la suivante : la littérature narrative d’aujourd’hui, par le recours à une énonciation entremêlant discours et narration ainsi que par une utilisation critique et pragmatique du passé, réplique au « présentisme » observé par François Hartog, cette perspective sur les temps dont le point d’observation et le point observé sont le présent. Les écrivains contemporains mettent en place un régime de temporalités où passé et avenir sont coordonnés au présent pour pacifier le rapport entre les trois catégories temporelles et faire apparaître un présent qui, sinon, demeure narrativement insaisissable ou soumis à l’autorité d’un passé ou d’un avenir qui dicte ses actions. En distinguant leurs textes du genre romanesque et du mode narratif qui le compose, Pierre Bergounioux, François Bon, Olivier Cadiot, Chloé Delaume, Annie Ernaux, Jean Echenoz et Olivier Rolin, entre autres, s’inscrivent dans la tradition énonciative du récit, ici entendu comme genre littéraire où l’énonciation et le texte en formation sont à eux-mêmes leur propre intrigue. Le sujet d’énonciation du récit contemporain cherche à élucider son rapport au temps en ayant recours à des scènes énonciatives qui ont à voir avec l’enquête et l’interlocution, de manière à ce que d’une anamnèse personnelle et intellectuelle, de même que de la confrontation d’une mémoire avec son récit jaillissent les caractéristiques d’une expérience du présent. Or, une des caractéristiques du présent expérimenté par le sujet contemporain semble être une résistance à la narration et au récit, rendant alors difficile sa saisie littéraire. Cette opposition au récit est investie par des écrivains qui ont recours, pour donner à voir l’immédiateté du présent, à la note et au journal, de même qu’à des genres littéraires qui mettent en échec la narration, notamment la poésie. En dépit de leurs efforts énonciatifs pour extraire le présent de l’opération qui le transforme en passé, ces écrivains font tout de même l’expérience répétée de la disparition immédiate du présent et de leur incapacité à énoncer littérairement un sentiment du présent. Le seul moyen d’en donner un aperçu reste alors peut-être de chercher à construire le présent à partir du constat répété de l’impossibilité d’un tel accomplissement. / This doctoral thesis highlights present-day French authors’ narrative strategies used to illustrate and conceive the present. Our central hypothesis is that through an act of utterance intermeshing discourse and narration, as well as the critical and pragmatic use of references to the past, today’s narrative literature offers a counterpoint to the “presentism” described by François Hartog (i.e. a retrospective look at eras in which the present is both the vantage point and the point under observation). By so doing, contemporary authors offer a system of historicities where the past and the future are linked to the present in order to reconcile the link between the three temporal categories and reveal a present which, otherwise, would remain narratively elusive or subrogated to the authority of a past or a future that dictates its behaviour. By distancing their works from the fictional genre and from the narrative form it embodies, Pierre Bergounioux, François Bon, Olivier Cadiot, Annie Ernaux, Chloé Delaume, Jean Echenoz and Olivier Rolin, amongst others, are part of the enunciative tradition of the narrative, considered here as a literary genre in which the enunciation and the text in gestation are, in and of themselves, their own intrigue. In the contemporary narrative, the aim of the enunciation subject is to clarify its relationship to time by using enunciative scenes having to do with this quest and the conversation so that from a personal and intellectual anamnesis, as well as from the clash of a memory with its recounting, emerge the characteristics integral to the present experience. And yet, one of the characteristics of the present that the contemporary subject experiences seems to be a resistance to narration and to storytelling, which makes it almost impervious to literary analysis. Authors take up this opposition to storytelling by using, in an effort to bring the immediacy of the present to the foreground, the note, the journal entry, and literary genres that thwart narration, such as poetry. In spite of their enunciative efforts to distil the present from the operation that transforms it into the past, these authors are nevertheless faced, time and again, with having to live the immediate dissipation of the present and their inability to capture in a literary form its essence. Perhaps the only way to offer a glimpse of this is to try to create the present by repeatedly showing the impossibility of such an achievement.
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La fabrique médiatique des élections biélorusses : la lecture nationale de l’événement et les représentations transnationales à l’épreuve des dynamiques coopératives / The media construction of the Belarussian elections : the national reading of the event and its transnational representations in a context of cooperative dynamics

Buduchev, Vitaly 20 February 2019 (has links)
Ce travail est consacré aux journalistes des quotidiens russes et français qui couvrent l’actualité politique depuis le terrain biélorusse. Les représentations de ceux-ci, nationales mais également transnationales, sont au cœur de nos interrogations. Leurs interactions coopératives permettant de fabriquer les élections biélorusses pour les publics russes et français est un autre aspect de ce travail. Leur discours, encadré par le projet éditorial de chacun des journaux pour lesquels ils travaillent, est le troisième point que cette thèse éclaire. Nous tâchons d’identifier les valeurs communes faisant adhérer les acteurs au monde de la production de l’information à Minsk, activé par les reporters étrangers. De plus, nous révélons des dynamiques internes aux groupes prenant part à la production mutuelle de l’information, qui font en sorte que ce monde est composé de communautés distinctes, réunies autour de leurs objectifs, leurs identités propres, ayant un discours propre. La question des frontières des communautés se pose ainsi, et permet de faire émerger l’équipe des reporters étrangers et la communauté opposante biélorusse. La structure de ces deux communautés, les rapports entre les membres de celles-ci, leurs conventions internes, leurs rapports aux coéquipiers et aux étrangers du groupe sont également des questions que ce travail se pose. Enfin, nous interrogeons les résultats de cette coopération, qui s’inscrivent dans les projets éditoriaux des journaux russes et français. Il s’agit de l’expression des logiques professionnelles à l’échelle éditoriale, visibles à travers l’énonciation des titres de presse. / This work focuses on the journalists from Russian and French daily newspapers who cover political events on the Belarussian territory. Their own national and transnational representations, are at the center of our questioning. The way their cooperative interactions elaborate the Russian and French audience's perception of the Belarusian elections is another aspect of this work. Their narrative, framed by each newspaper's editorial project for which they work is the third aspect this thesis explores.Our goal is to identify the common values that tie together the different actors of the world of information in Minsk, which is motivated by foreign reporters. Furthermore, we shed light on inner dynamics within the groups that take part in the mutual production of information, which create distinct communities that make up this world and are united around their own objectives, their own identities, and their own narrative. This is where the matter of borders between these communities lies and allows us to reveal the foreign reporters' team and the Belarusian dissident community. This work also interrogates the structures of both communities, the relationships between their respective members, their inner conventions, the relations between colleagues and individuals outside of the group. Finally, we explore the results of such cooperation, which are in line with the editorial projects of the Russian and French newspapers. Thus we analyze the expression of professional logistics on an editorial scale that transpires through the enunciation of the different press titles.
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Le discours américain sur le terrorisme : Constitution, évolution et contextes d’énonciation (1972-1992) / The American discourse on terrorism : Constitution, evolution and contexts of enunciation (1972-1992)

Brulin, Rémi 19 November 2011 (has links)
Depuis les attaques du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, D.C. le terme de « terrorisme » a pris une place prépondérante dans le discours politique américain. Profondément péjoratif et s’accompagnant indéfectiblement d’une forte condamnation morale, il a été utilisé afin d’expliquer et justifier le recours à la force armée dans de multiples régions de monde et l’imposition de limites aux libertés civiles des citoyens américains, et ce malgré l’absence de définition claire de ce concept au niveau américain comme au niveau international. Le discours américain sur le terrorisme fit son apparition sur la scène politique durant la dernière décennie de la Guerre froide, l’Union Soviétique et ses alliés « totalitaires » étant décrits par Ronald Reagan comme recourant au « terroriste international » afin d’assouvir leurs velléités hégémoniques et de mener une véritable guerre contre l’ensemble du monde civilisé, d’abord en Amérique centrale puis, de plus en plus souvent, au Moyen-Orient. Le président américain, s’exprimant dans un contexte d’énonciation protégé, n’eut jamais à proposer de définition explicite de ce terme. Les débats devant le Congrès, l’Assemblée Générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies révèlent eux par contre que ce concept était à l’époque fortement contesté au sein du pouvoir américain tout comme au niveau international, et que les représentants du gouvernement américain défendirent non pas un mais de multiples discours très différents les uns des autres et adaptés aux contextes d’énonciation propre à chacun de ces forums. Grâce à cette compartimentation rendue possible par l’absence d’une définition claire et acceptée par tous du « terrorisme », mais aussi au rôle joué par les experts et les médias, le discours américain put ainsi s’imposer malgré ses contradictions flagrantes, et après l’interlude des années 1990, faire son retour triomphant après le 11 septembre 2001. / Since the attacks of September 11, 2001 against New York and Washington, D.C., the term of « terrorism » took a dominating place in the American political speech. Deeply pejorative and always accompanied by a strong moral judgment, it has been used to explain and justify the use of force in several regions around the world and curbs on the civil liberties of American citizens, all in spite of the absence of a clear definition of this concept at the American as well as at the international level. The American discourse on terrorism made its appearance on the political scene during the last decade of the Cold war, the Soviet Union and its « totalitarian » allies being described by Ronald Reagan as resorting to « international terrorism » in order to fulfill their hegemonic goals and as waging a war against the whole civilized world, initially in Central America and then, more and more often, in the Middle East.The American president, expressing himself in a protected context, never had to put forth an explicit definition of the term. However, the debates in Congress, at the General Assembly and the Security Council of the United Nations reveal that this concept was strongly disputed at the time both within the American government and at the international level, and that the representatives of the American government defended not one but multiple and very different discourses, each adapted to its specific context of enunciation. Through this process of compartmentalization, made possible by the absence of a clear and widely-accepted definition of « terrorism » but also by the role played by experts and the media, the American discourse was able to impose itself on the political scene in spite of its internal contradictions and, after the interlude of the 1990s, to complete its triumphant comeback after September 11, 2001.

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