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Le détournement post-moderne du référent social dans le roman policier : fonctions et objectifs / Néant

Blancher, Marc 25 November 2013 (has links)
Ce travail est une étude des évolutions propres au roman policier rapportées au glissement de la modernité vers la postmodernité et de leur transposition dans la représentation du social propre à cette forme romanesque. Après deux premiers points préalables respectivement consacrés au développement genres que du roman policier – avec dans cet ordre le roman policier archaïque, le romanà énigme, le roman noir et enfin le néo-polar – depuis le milieu du XIXe siècle et à une mise en perspective des concepts de modernité et de postmodernité, il s’articule autour de trois axes choisis grâce auxquels pourra être établi le lien entre dimension évolutive du roman policier et substitution progressive de la modernité à la postmodernité. Ce lien n’est toutefois pas exclusif et il souligne un rapport d’interpénétration préalable entre les différents concepts.La première partie est consacrée à la notion de décomposition qu’elle étudie à différents niveaux : le premier est le niveau diégétique avec la décomposition narrative. Le roman policier est en effet souvent lié, par l’intermédiaire d’une énigme, à un mode de narration spécifique qui est explicité dans toute son ampleur et rapporté notamment à la notion de structure et de rapport au temps chronologique. Le deuxième point est consacré à la décomposition de la langue. C’est ainsi qu’il analyse les notions de langue au niveau diégétique et les relations entre parole et pouvoir au niveau intradiégétique, ainsi que les implications du pouvoir de la langue et de la parole sur l’image du social.Le troisième et dernier point de cette première partie est consacré à la décomposition du social que renvoie sa représentation via le prisme fictionnel. Il s’arrête plus spécifiquement, dans cet ordre, sur la représentation de l’autorité, sur les définitions des rapports sociaux et enfin sur son positionnement vis-à-vis du politique.La deuxième partie est consacrée aux mythologies du roman policier, aussi bien à celles qui lui sont propres qu’aux substrats qu’il réemploie, ce pour déterminer les modalités de repositionnement de ces éléments. Le premier est l’urbain : après une analyse des hypotextes mythologiques autour de l’urbain et de son rapport à l’humain, il est fait état des réalités socio-historiques liant urbanisation et criminalité avant que ne soit étudiée la redistribution de l’espace au sein de la sphère fictionnelle,notamment autour des concepts d’affect et d’appartenance. Le second est le social, qui est étudié aussi bien au niveau de son implantation idéologique que de son positionnement narratif, ainsi que des tensions sociales qui apparaissent dans la représentation, tensions qui culminent avec l’usage de la violence à différents niveaux. Enfin, le troisième élément est l’humain, qui bénéficie d’une évolution marquée dans son traitement via les figures humaines incarnées dans les personnages de la narration. / This paper is a study of the specific way in which the detective novel has evolved within thecontext of the shift from modernity to postmodernity, and of the manner in which its evolution isreflected within the social element that is peculiar to this fictional format. The paper tackles twoinitial aspects, the first being devoted to the development of the detective novel genre since the mid-nineteenth century, including that of its sub-genres, the roman policier archaïque, the whodunit, theroman noir and finally the neo-polar, and the second seeking to put into perspective the concepts ofmodernity and postmodernity. The focus then turns to three selected themes, which enables a link to beestablished between the evolution of the detective novel and the gradual shift from modernity topostmodernity. However, the link is not exclusive, and the paper emphasises the earlier interactionbetween the different concepts.The first section is devoted to the concept of deconstruction, which is studied at different levels,the first being the diegetic level including narrative deconstruction. In fact, the detective novel isfrequently associated with a specific method of narration, based on a conundrum, the full extent ofwhich is explained with particular reference to the concept of structure and relationship withchronological time. The second point deals with the deconstruction of the language. In doing so, itanalyses the concepts of language at a diegetic level and the relationships between the word andpower at an intradiegetic level, together with the implications of the power of language and the wordon the representation of the social context. The third and final point within this first section is devotedto the deconstruction of the social context that is reflected by its representation through the prism offiction. It focuses more specifically, in the following order, on the representation of authority, thedefinitions of social relationships and its position vis-à-vis politics.
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La servante dans l'œuvre de Marcel Proust : approche intertextuelle / The Servant in the works of Marcel Proust : an intertextual approach

Fukuda, Momoko 17 June 2014 (has links)
Cette thèse se propose d’expliciter l’esthétique et l’éthique de Marcel Proust par le biais du personnage de la servante et du thème du dévouement qui lui est lié, en inventoriant ses sources d’inspiration possibles et en débrouillant sa « polychromie intertextuelle ». La première partie tente de mesurer la portée esthétique propre à l’image de la servante à travers le langage, l’art du quotidien ou la religion qui la caractérisent, en examinant l’influence d’Anatole France, de Gustave Flaubert, de John Ruskin et de Joris-Karl Huysmans. Par la suite est abordée la question du dévouement qu’incarne le personnage de la grand-mère de la Recherche, par une lecture comparative avec les Goncourt, Paul Hervieu, Alphonse Daudet, qui explorent le sacrifice méconnu et la tragédie de la mère, puis avec Pierre Loti et Charles Baudelaire, qui ont traité de l’amour et de la culpabilité du fils. Cette thèse se conclut par une étude sur le personnage énigmatique de la femme de chambre de la baronne Putbus, antithèse de l’image de l’humble servante, en analysant l’influence d’Anna de Noailles, afin de mettre en lumière l’ambivalence du désir proustien. / This thesis aims to clarify Proust’s aesthetics and ethics through both the character of the servant and the devotion theme, which is closely related to the former, by listing the author’s possible sources of inspiration and unravelling the “intertextual polychromy”. The first chapter attempts to measure the aesthetic importance peculiar to the servant found in language, the art of daily life or religion, which define the character, by examining the influence of Anatole France, Gustave Flaubert, John Ruskin and Joris-Karl Huysmans. Secondly, the question of devotion, incarnated by the grandmother in À la Recherche, is treated, by a comparative reading with the Goncourt brothers, Paul Hervieu, and Alphonse Daudet, who explored the mother’s unrecognized sacrifice and tragedy, then with Pierre Loti and Charles Baudelaire, who dealt with filial love or culpability. This thesis concludes with a study of the enigmatic character of the Baroness Putbus’s chambermaid, antithesis of the image of the humble servant, by examining Anna de Noailles’ influence, in order to throw light on the ambivalence of Proustian desire.
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Tenir l'évanouissement : entre maîtrise intégrale et abandon anéantissant : Jean Genet et Antonin Artaud

Lane, Véronique 11 1900 (has links)
Antonin Artaud et Jean Genet ont respectivement connu l’enfermement asilaire et carcéral. Ils conçoivent tous les deux l’écriture comme le théâtre, sur le même plan que la vie, et partagent en outre la même conviction que la littérature, comme toute forme d’art, peut quelque chose pour nous. Malgré leurs nombreux points de contact biographiques, poétiques et éthiques, leurs œuvres n’ont jamais fait l’objet d’un rapprochement exclusif, une étonnante lacune que l’introduction substantielle de cette étude se donne pour tâche d’éclairer. En fait, si les œuvres d’Artaud et de Genet sont souvent comparées, c’est invariablement de façon limitée : brièvement, par le biais d’un tiers auteur et au plan du théâtre. Or toute leur écriture est théâtrale : c’est la prémisse sur laquelle se base ce travail qui constitue, donc, la première étude comparative approfondie de leurs œuvres. Dans un premier temps, nous étudions la conception du théâtre d’Artaud et de Genet dans la perspective de la tragédie qu’ils privilégient, parce qu’ils estiment primordiale la reprise vivante de l’œuvre par chacun de nous. En fait, nous nous intéressons à Genet et Artaud aussi bien en tant qu’écrivains que lecteurs, en analysant la manière singulière dont ils puisent l’un et l’autre de grandes figures dans les textes de la mythologie, de la littérature et de l’histoire pour les faire intervenir, indifféremment de leur provenance, dans leur propre texte. Pour démontrer ce travail de "reconfiguration" tout à la fois biographique, esthétique et éthique chez Artaud et Genet, nous analysons leur traitement de la figure tragique par excellence d’Antigone, dans "Antigone chez les Français" et "Journal du voleur". Dans un second temps, nous examinons comment Artaud et Genet s’en prennent à la dialectique du jugement qui préside à la lecture univoque qu’ils récusent : d’une part, par la conjuration, dans les textes qu’ils rédigent en 1948 pour une même série radiophonique, "Pour en finir avec le jugement de dieu" et "L’Enfant criminel" (tous deux censurés) et, d’autre part, par la révélation, en pratiquant ce que nous appelons une écriture de l’évanouissement – qui n’a rien de sublime, qui ne conserve en fait de la relève hégélienne que la structure du coup de théâtre, à savoir l’interruption qu’elle introduit dans la délibération de la conscience. Nous analysons alors les commentaires de dessins d’Artaud et les nombreuses scènes d’évanouissement dans l’œuvre de Genet. Dans un troisième temps, nous suggérons d’approcher de manière éthique les troublants termes de "cruauté" et de "trahison" qu’Artaud et Genet nous ont légués. Plus que des notions, celles-ci, avançons-nous, sont des méthodes visant l’acquisition d’un nouveau mode de lecture. Par l’entremise de ces concepts anti-conceptuels, Artaud et Genet nous invitent en fait à vivre comme ils écrivent et lisent : à "voire" la réalité. Pour le démontrer, nous proposons une micro-lecture du "Théâtre et son double" d’Artaud au regard de "La Sentence" de Genet, texte dont la publication toute récente vient confirmer la pertinence du rapprochement que nous établissons dans cette étude. / Antonin Artaud and Jean Genet experienced confinement in an asylum and a prison respectively. They both also conceived of writing as theatre, on the same level of tragedy as life, and shared the same conviction that literature, like all forms of art, has the power to do something for us. Despite their many points of contact in terms of biography, poetics, and ethics, their works have never been the object of an exclusive comparative study, a surprising omission that the substantial introduction of this study sets out to elucidate. In fact, if the works of Artaud and Genet are often compared, it is inevitably in a limited fashion: briefly, via a third author, and in terms of the theatre. Yet all their writing is theatrical: it is the premise on which this, the first full-length comparative study of their works, is based. Firstly, I study Artaud and Genet’s conception of theatre from the perspective of the tragic which they both privilege, because above all they value the reanimation of their work performed by the reader. In fact, I engage with Genet and Artaud as both writers and readers, analysing the singular way in which each takes great figures from mythology, literature, and history, in order to introduce them, irrespective of their provenance, into their own works. To demonstrate this work of "reconfiguration" in Artaud and Genet, which is at once biographical, aesthetic, and ethical, I analyse their treatment of Antigone, in "Antigone chez les Français" and "Journal du voleur". Secondly, I examine how Artaud and Genet defy the dialectic of judgement ruling the univocal reading which they oppose. In part, I focus on their defiance in the texts that they composed in 1948 for the same radio broadcast, "Pour en finir avec le jugement de dieu" and "L’Enfant criminel" (both of which were censored). And in part I focus on the defiance they practice by way of a revelation that I call a writing of fainting—which has nothing of the sublime in it, which in fact only retains the structure of the interruption from the Hegelian Aufhebung, that is to say the coup de theatre that it introduces in the deliberation of consciousness. I further analyse the commentaries of Artaud on his drawings and numerous scenes of fainting in Genet’s works. Thirdly, I put forward an ethical way of approaching the troubling terms "cruelty" and "treason" that Artaud and Genet have bequeathed us. More than being notions, I propose, these are methods aiming towards a new mode of reading. By the intervention of these anti-conceptual concepts Artaud and Genet invite us to live in the same way they write and read, that is to say in the same way they "see" the multiplicities of reality. As an exemplification, I advance a close reading of Artaud’s "Théâtre et son double" in relation to Genet’s "La Sentence"—a text whose recent publication confirms the pertinence of the comparative approach taken in this study. / Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7)
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Une rhétorique du dérèglement : représentation de la fureur dans Roland de Philippe Quinault et Jean-Baptiste Lully

Parent Beauregard, Catherine 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la représentation de la fureur dans la tragédie en musique "Roland" de Philippe Quinault et Jean-Baptiste Lully, créée en 1685. Il cherche à préciser, dans une perspective historique et rhétorique, les moyens littéraires, musicaux et scéniques par lesquels sont rendus les excès du personnage furieux sur la scène classique du second XVIIe siècle. Le premier chapitre vise à rassembler les figures mythiques de la fureur dans une perspective d’ordre historique, des origines antiques aux diverses reprises dramatiques du répertoire français, en passant par la célèbre épopée de l’Orlando furioso, rappelant ainsi les bases de la topique de la fureur. Il s’intéresse également au développement d’une esthétique de la fureur propre au genre dramatique, ainsi qu’à son rapport au sublime, idéal d’expression classique. Guidé par la question de la représentation et de ses effets sur le spectateur, le second chapitre propose une analyse rhétorique de la scène de fureur dans Roland. L’étude de cette scène en fonction des différentes parties de la rhétorique – inventio, dispositio, elocutio et actio – démontre qu’une dynamique de contraste et d’alternance entre force et douceur se situe au cœur de la rhétorique du dérèglement qui conduit les représentations de la fureur. / This dissertation addresses the representation of fury in Jean-Baptiste Lully and Philippe Quinault’s 1685 opera, Roland. It seeks to define the rhetorical means through which fury is conveyed on the classical stage of the second half of the XVIIth century, whether they be found in the music, text or staging. The first chapter considers the mythological figures of fury in a historical perspective, from ancient origins to the famous Orlando furioso and its numerous reinterpretations in the French dramatic repertoire, therefore gathering the basis of the topic of fury. This section also addresses the development of the aesthetics of fury, and its relation to the sublime ideal of classical expression. Guided by the idea of performance and of its effects on the audience, the second chapter studies Roland’s wrath in a rhetorical perspective. Following the traditional rhetorical divisions – inventio, dispositio, elocutio and actio –, the study of this scene shows that dynamics of contrast and balance between strength and softness lie at the core of the rhetoric of disturbance which conducts the representation of fury.
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Gluck's "Armide" and the creation of supranational opera

Smith, Annalise 25 November 2010 (has links)
Christoph Willibald Gluck’s opera Armide (1777) is an anomaly within the context of his eighteenth-century operatic reform. While all of Gluck’s other libretti had been written as an embodiment of the operatic reform, including his Italian works Orfeo ed Euridice (1762) and Alceste (1767) in addition to the French operas Iphigénie en Aulide (1774) and Iphigénie en Tauride (1779), Armide was based upon the seventeenth-century libretto that Phillipe Quinault had written for Jean-Baptiste Lully, the founder of French tragédie lyrique. The use of Quinault’s libretto drew a direct comparison not only between Gluck and Lully, but also between Gluck and traditional French opera. Setting Armide also required Gluck to incorporate many traditional elements of tragédie lyrique absent in the operatic reform, such as divertissement and ballet. Armide’s departure from the tenets of the reform were so significant that they were criticized by Gluck’s French librettist François-Louis Gand LeBland Du Roullet, who found particular fault with the opera’s lack of dramatic veracity. It is the very incongruity of Armide—its utilization of an antiquated libretto—that makes it key to understanding Gluck’s conception of eighteenth-century opera. Armide provides the best opportunity to explore how Gluck amalgamated the traditional forms and styles of French opera with the goals of Viennese operatic reform. Drawing out connections between tragédie lyrique and the precepts of his reform, Gluck demonstrated the composer’s role in strengthening and clarifying the reform qualities as expressed by the libretto. Through musical analysis, this thesis demonstrates that Armide maintains the musical characteristics and dramatic musical construction of Gluck’s earlier reform operas. It also illustrates that while Gluck honoured Lully’s conception of tragédie lyrique, he did not hesitate to improve what he saw as the faults of the earlier operatic style. Gluck’s juxtaposition of the Italian and French operatic traditions in Armide elucidates his creation of supranational opera. Superseding and encompassing both the French and Italian national styles, Gluck enlivened the operatic traditions of both countries while remaining true to his own dramatic and musical conception of opera.
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La philosophie tragique chez Clément Rosset : un regard sur le réel / The Tragic Philosophy according to Clément Rosset : a View of Reality / La filosofía trágica en la obra de Clément Rosset : une visión de la realidad

Lopez-Betancur, Olga del Pilar 19 December 2014 (has links)
A partir du concept « philosophie tragique », nous proposons une approche de l’ensemble de la philosophie de Rosset, qui a jusqu’ici peu été étudiée en France. Nous envisageons le rapport, dans son œuvre, entre philosophie tragique et esthétique à partir de ses analyses d’œuvres d’art dramaturgiques, littéraires et musicales. Pour ce faire, nous analysons le terme même de tragique, la fortune du drame antique et l’usage que propose Nietzsche de la tragédie pour déterminer la ligne philosophique propre à Rosset. Nous proposons ainsi une cartographie de l’ensemble de son œuvre pour analyser les nouvelles tactiques qu’il met en œuvre pour renouveler l’approche du tragique, et par là, pour évaluer la manière de philosopher singulière qu’il met en œuvre. Analysant dans ses premiers travaux le tragique à travers une analyse de l’événement tragique et de son expérience individuelle, Rosset élargit son champ de réflexion pour faire du tragique l’objet d’une philosophie du réel. Ce tournant dans son œuvre nous amène à penser le tragique non comme une question circonstancielle ou réservée à l’analyse dramaturgique ou esthétique mais comme le programme d’une nouvelle philosophie, qui conteste l’idée de nature, et propose une nouvelle philosophie du réel. En précisant cette philosophie comme « logique du pire », « anti-nature » et philosophie du hasard, nous confrontons ainsi ses ouvrages de la maturité avec son premier geste philosophique, qui détermine la philosophie comme tragique. Cela nous amène à distinguer le tragique de l’absurde et du pessimisme, en insistant sur le rapport paradoxal à la joie qu’il comporte, qui détermine le tragique comme une philosophie de l’approbation. Le rôle que tiennent la littérature et la musique est alors évalué à la lumière de cette nouvelle rencontre, que Rosset nous propose, entre une esthétique de l’artifice et une éthique de l’approbation tragique. Nous espérons ainsi contribuer à l’ouverture en France d’une réception de la philosophie de Clément Rosset. / Starting from the concept of “tragic philosophy”, we offer a complete analysis of the complete philosophy of Rosset, up to now little studied in France. We contemplate the link in his work between tragic philosophy and the arts, based on his analysis of works of dramatic art, literature and music. In doing this, we analyse even the term ‘tragic’ itself, the fortune of ancient drama and the usage of tragedy proposed by Nietzsche, in order to establish the philosophical approach that belongs to Rosset. We thus present a mapping of the whole of his works in order to analyse the new tactics that he puts to work in order to re-invent the approach to tragic, and in this manner, evaluate the singular manner of the philosopher that he puts to work. Analysing in his earliest works on tragic by means of the tragic event and his personnel experience, Rosset then enlarges his field of reflexion to make tragic the object of the philosophy of reality. This twist in his work brings us to think not of the tragic as a circumstantial question or the reserve of the dramatical or artistic analysis but as the plan for a new philosophy, which contests the idea of nature, and offers a new philosophy of reality. By clarifying this philosophy as the « logic of the worst », « anti-nature » and the philosophy of chance, we thus consider his works with the maturity of his first philosophical gesture that sets out the philosophy as tragic. This method in his work leads us to distinguish the absurd tragic from that of pessimism, whilst insisting on the paradoxical link of the joy that it brings, that determines the tragic as a philosophy of approval. The role played by literature and music is thus evaluated in the light of this new encounter that Rosset proposes to us, between an art of the subtle and the ethics of tragic approval. We hope in this manner to contribute to opening France up to the philosophy of Clément Rosset. / Esta tesis tiene como objetivo comprender y precisar los términos a partir de los cuales Clément Rosset retoma y reelabora el termino filosofía trágica. Para hacerlo, hemos hecho una travesía que abarca el conjunto de su obra, para así hacer visibles los diferentes estratos que conforman este concepto. En primer lugar, la filosofía trágica de la que Rosset nos habla en sus libros de juventud aparece a une escala humana: él se interroga sobre el acontecimiento trágico y la relación del humano con ese tipo de situaciones. El describe, por tanto, el sujeto trágico que se sorprende cada vez que esas situaciones aparecen. Su elaboración no solamente su nutre y está ligada definitivamente a Nietzsche, sino también a las tragedias antiguas y modernas, reforzando así el lazo entre estética y filosofía. En segundo lugar, Rosset extiende su visión de lo trágico al mundo. Así él nos invita a pensar en la actividad misma de la materia, lo cual implica que no solamente el individuo es trágico sino el mundo en su totalidad. En este momento de la reflexión es necesario precisar que Rosset no comprende lo trágico como el “hecho lamentable”, sino que su visión es mucho mas compleja, puesto él debe entenderse como el “indeterminismo” que acompaña cada acto de nuestra vida y la actividad del mundo en su conjunto. Así una filosofía trágica se dedica a pensar ese ingrediente crucial, el “indeterminismo”, de donde surgen todos los determinismos que vemos y habitamos constantemente: los acontecimientos y los seres (animados e inanimados). En tercer lugar, si Rosset instaura una nueva concepción de lo trágico, ella va permitirle, algunos años más tarde, conducir su reflexión hacia lo “real”. Es así que la palabra “trágico” se diluye, pero no su sentido, el “indeterminismo”, el cual se incrusta en el centro mismo de sus reflexiones sobre lo real. Vemos así como Rosset desliza su pensamiento hacia una filosofía de lo real que por tanto es completamente equiparable a la filosofía trágica de sus primeros libros. Eso no significa que la reflexión de Rosset permanezca estática, todo lo contrario, ella es muy activa - pero guardando una profunda coherencia -, puesto que se dedica a reformular el problema de lo real, esta vez a partir del “indeterminismo”, que aparecerá como la verdadera “naturaleza” de lo real. Finalmente si la filosofía de Rosset se dedica pensar lo real, su solo objetivo es proponernos una reconciliación con lo inmediato, con el empirismo de las cosas que nos rodean. De esta manera su filosofía es una celebración de lo real, la cual también podría leerse como una celebración del “indeterminismo”. Para garantizar mejor nuestra cohabitación con lo real, Rosset la refuerza a través de un campo de sensaciones provenientes de la música y la literatura. Es así que una filosofía de lo real, puede mejor comprenderse por las sensaciones que nos producen estas manifestaciones estéticas. De esta manera Rosset conserva el lazo entre filosofía y estética que habíamos descubierto al comienzo de su reflexión sobre lo trágico.
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Entre vita activa et vita contemplativa, la "vita poeticia" de Nicolas Barthélémy de Loches, un moine-poète du début de la Renaissance française / Amid "vita activa" and "vita contemplativa", the "vita poetica" of Nicolas Barthélemy de Loches, early French Renaissance poet monk

Gauthier, Élise 17 March 2018 (has links)
Bien qu’il ait inspiré des contemporains plus célèbres, tels François Rabelais et Clément Marot, et fréquenté des humanistes de premier plan, bien qu’il soit l’auteur d’une forme de tragédie latine inédite et maintes fois rééditée, et d’une chronique du règne de Louis XII connue des historiens, le poète néo-latin Nicolas Barthélemy de Loches est resté parfaitement méconnu. Il est ainsi nécessaire de rassembler, corriger et compléter les données dont on peut disposer sur ce personnage et ses oeuvres, mais aussi de reconstituer le cadre social, littéraire et historique dans lequel il a vécu et composé, afin de réévaluer la diversité et la richesse poétique de ses oeuvres. Ces données suffisent à montrer que les écrits de Barthélemy ne sont pas ceux d’un moine cloîtré, mais bien plutôt ceux d’un véritable humaniste engagé dans les réformes de son temps, qu’elles soient pédagogiques, monastiques ou évangéliques. L’édition d’un des recueils poétiques de Barthélemy les plus représentatifs de sa production littéraire (le recueil varié paru à Paris en 1520) vient nourrir et confirmer cette lecture. / Although he inspired famous contemporaries like François Rabelais or Clément Marot, and spent time with leading humanists, although he wrote a new Latin tragedy form many times reprinted and a chronicle about the reign of Louis XII familiar to historians, very little is known about the Neo-Latin poet Nicolas Barthélemy de Loches. Collecting, correcting and completing existing data about the man and his writings is necessary, as well as the reconstruction of the social, literary and historical environment in which he lived and wrote, in order to reevaluate the poetic diversity and richness of his work. Such data are enough to show that Barthélemy’s works were not written by a cloistered monk, but rather by a true humanist involved in the pedagogical, monastic and evangelical reforms of his time. The edition of one of the most representative poetic collections written by Barthélemy (a varied collection printed in 1520 in Paris) supports and confirms this interpretation.
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Umění a péče o duši u Jana Patočky / Art and Care of Soul in Jan Patočka

Josl, Jan January 2016 (has links)
Summary: This work approaches Patočka's philosophy of art from the perspective of ‚care of the soul'. The first part of work describes evolution of the ‚care of the soul' in context of Patočka's philosophy of history from he 30s up to 70s. Based on this description I recognize experience of the soul as the experience of human freedom as inseparable from the ethical and methaphysical dimensions. The second part approaches art from this perspective.Patočka's intepretations of art show that Patočka saw art not only as a manifestation of human freedom, but as reflection of human position in the world and his relation to aletheia as well. However, art stays half way between myth and philosophy due to the fact, that the movement of freedom is not as absolute in art as it is in philosophy. This is evident in expressions that art takes from the fields of our emotions and experience and thus still remains for Patočka in connection with the world and our everydayness. Therefore art represents for Patočka only limited experience of the soul. It is mostly the momentum of transcendence that is important and interesting for Patočka in art, but not the results that, no matter how deep, are still insights about the things in the world. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)
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La dramaturgie de l'objet dans le théâtre tragique du Ve siècle avant J.C. - Eschyle, Sophocle, Euripide - / The dramaturgy of objects in fifth-century Greek tragedy - Aeschylus, Sophocles, Euripides -

Noel, Anne-Sophie 01 December 2012 (has links)
Dans l’Athènes du Ve siècle avant J.-C., les poètes tragiques étaient responsables de la production entière de leurs œuvres dramatiques, de l’élaboration de l’intrigue à la composition des parties parlées et chantées, de la chorégraphie à la direction d’acteurs, de l’entraînement du chœur à la mise en scène, et Eschyle et Sophocle furent mêmes acteurs dans certains de leurs drames. Les objets font partie des ressources matérielles auxquelles ils ont eu recours pour représenter leurs tragédies dans l’orchestra du théâtre de Dionysos. Épées, boucliers, vases, urnes funéraires, lits ou même chariots attelés, parmi bien d’autres exemples, se trouvent inscrits dans les textes des tragédies qui nous sont parvenus, comme des réalités du monde extérieur avec lesquelles les personnages interagissent et comme des éléments potentiels du spectacle. Par le biais des objets emblématiques qui les révèlent et des instruments qui prolongent leur main dans l’action ou se rebellent, les personnages se trouvent caractérisés comme héros tragiques. Notre travail propose dès lors de voir dans l’objet un principe de composition dramatique et de construction du spectacle de la tragédie, et interroge l’existence d’un imaginaire ou d’une pensée tragique des rapports entre hommes et objets, animés et inanimés. En prenant pour corpus l’ensemble des tragédies conservées d’Eschyle, de Sophocle et d’Euripide, complétées par les fragments les plus significatifs, il vise à faire émerger, dans leurs convergences et leurs singularités, les dramaturgies de l’objet contribuant à exprimer la vision tragique de chacun d’eux. / In fifth-century Athens, tragic dramatists were responsible for the whole production of their plays, from plot-writing to casting, musical composition to choreography, staging to actor’s direction – performance was therefore an essential part of their work. Materialized by props on stage, objects are things with which the characters interact and a potential source of scenic effects. Swords, shields, vases, funerary urns, beds or even wheeled chariots, among many other objects, are mentioned in the extant tragedies and invested with dramatic function and symbolic meaning. Emblematic objects give an insight into the status and ethos of the characters; as instruments, objects are a means to achieve a goal, but they might resist to the characters’ intentions. All of them contribute to characterize them as tragic heroes. Therefore, this dissertation aims to show that the object can be considered as a principle of dramatic composition and of construction of the performance in Greek tragedy; it also questions the existence of a thought or an imagination of the relationships between human beings and objects, animate and inanimate, in the tragic plays. Looking at the whole corpus of extant tragedies by Aeschylus, Sophocles and Euripides (including the most significative fragments), this work describes the specific dramaturgy of the object developed by each poet to translate into visual and dynamic terms a tragic vision.
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L'illusion heroïque : Rodrigue et la représentation du héros tragique dans le premier XVIIe siècle / The heroic illusion : Rodrigue and the tragic hero representation in the early 17th century

Aronica, Claire 16 September 2016 (has links)
Le point de départ de ce travail réside d’une part dans la découverte d’une différence considérable de nature entre le héros du Cid et les protagonistes du théâtre contemporain ; et d’autre part sur l’intuition que l’analyse littéraire utilise presque exclusivement Rodrigue comme personnage représentatif du premier XVIIe siècle. Notre première démarche a été de chercher à confirmer ces impressions en démontrant le statut particulier de ce personnage. Nous avons étudié la réception du Cid et de son héros au fil des siècles dans cette optique, jugeant que les réactions des spectateurs, des lecteurs et des critiques construisaient progressivement notre image actuelle de Rodrigue. Nous avons cherché à voir comment depuis janvier 1637 jusqu’au début du XXIe siècle la pièce et son héros ont été accueillis. Nous avons ainsi établi la longévité du texte, ainsi que les exceptionnelles réactions d’engouement qu’il a pu rencontrer. Cela nous a permis d’établir la mythification de la pièce et de dégager sa portée universelle. Ces premières conclusions nous ont invité à rechercher les causes d’un tel succès. C’est à nouveau l’étude de la réception qui nous a permis de découvrir que cette unanimité tenait essentiellement au personnage de Rodrigue. C’est lui qui semble d’abord retenir l’intérêt des lecteurs et des spectateurs. Nous avons donc cherché dans une deuxième partie à comprendre ce qui fascinait tant en Rodrigue. Pour cette raison, nous l’avons confronté à l’idée de héros. La coïncidence saisissante que les réactions publiques révèlent entre ce personnage archétypal et le protagoniste du Cid nous a permis d’aboutir à un premier stade de compréhension : la pièce est accueillie avec enthousiasme au XVIIe siècle parce que son personnage principal actualise l’idéal humain tel que l’époque se le représente. Cependant, l’engouement des siècles suivants repose sur le même motif : c’est parce que Rodrigue incarne le héros du XVIIe siècle que le spectateur du siècle des Lumières, du Romantisme, de la Troisième République ou de l’entre-deux-guerres l’apprécie. Le protagoniste du Cid apparaît comme un héros révéré mais regretté car appartenant à une époque révolue. Au sein de l’œuvre de Corneille, il est également envisagé comme un paradigme héroïque et incarne le modèle dont tous les personnages masculins du théâtre cornélien ne seraient que la déclinaison. Il est l’élément fondateur du mythe du « héros cornélien ». Cependant, l’unanimité de réception face à Rodrigue pose question : Le Cid a-t-il réellement eu une place à part sur le théâtre du premier XVIIe siècle ? À l’ouverture de notre troisième partie, une brève étude de ce théâtre permet de révéler l’écart entre l’image de Rodrigue façonnée par la réception et la réalité dramaturgique des années 1630-1650. La tragi-comédie de Corneille n’est pas la seule pièce à connaître le succès et son héros n’est pas l’unique incarnation sur scène de l’homme tel qu’on se le représente alors. De nombreux autres dramaturges connaissent de réelles réussites. Toutefois, la réception critique les oublie. L’histoire littéraire semble ne vouloir retenir que Corneille pour la postérité. Elle impose Le Cid comme pièce modèle ; mais, se faisant, elle fausse l’appréciation que nous nous faisons du théâtre et des mentalités du XVIIe siècle. Nombre de théories critiques se sont en effet élaborées sur l’idée d’un premier XVIIe siècle glorieux à l’image de Rodrigue et d’une seconde moitié de siècle déclinante et sombre. C’est le cas de Paul Bénichou et de sa « démolition du héros ». Mais peut-on en garantir la véracité si elles reposent pour affirmer la grandeur des premières décennies du siècle sur le seul exemple de Rodrigue ? Une relecture de la littérature de cette période permet pour finir de revenir sur des conceptions altérées notamment par l’éclat du succès incomparable du Cid et d’envisager le premier XVIIe siècle sous une autre lumière. / The basis of this work lies primarily in the discovery of a huge nature difference between the hero in “Le Cid”, and the far less glorious contemporary drama protagonists. On the other hand, it is based upon the intuition that most literary analysis almost exclusively use Rodrigue as the character of the first decades of the17th century.The first step of our work was therefore to try to confirm these impressions by conveying the very special status of this character. We have studied the treatment of “Le Cid” and its hero throughout the centuries with this goal in mind, assessing that the way audiences, readers and critics reacted to the play steadily built our perception of Rodrigue. We have tried to understand how the play and its hero were welcomed from January 1637 to the outcome of the 21st century. We have thus established the longevity of the text as well as the outstanding praise reactions it met with. This enabled us to substantiate the mythification of the play and bring into light its universal scope.From these first conclusions, we then tried to find out the reasons why the success of the play has never been denied. Here again it is the study of the critic treatment that quickly showed us that the unanimous public feeling was essentially due to Rodrigue as a character. For it is he mainly who seems to captivate the audience and the readers’interest. In the second part, we therefore tried to understand why Rodrigue is so mesmerising. With this purpose in mind, we confronted our character to the very hero notion. The stiking coincidence that public reactions convey between this archetypal character and “Le Cid” protagonist brought us to a first conclusion: the play is enthusiastically welcomed in the 17th century because the main character updates the human ideal as it was viewed at the time. Yet, the passion that the play generated in later periods is based on the same principle: it is because Rodrigue embodies the 17th century hero that the public from the age of enlightenment, from the great romantic era, from the French 3rd Republic or the interwar period do feel fond of him. “Le Cid” protagonist appears both as a revered and missed hero because he belongs to days gone by, a past example of the ideal man. In Corneille’s entire works, he is also regarded as a heroic paradygm and is viewed as the Cornelian male reference from which other male characters are derived in the works of the playwright. He is the very source of “the Cornelian hero” myth.However, Rodrigue’s unanimous critic treatment brings forward another issue: does “Le Cid” really stand apart in the early 17th century drama? At the outset of our third part, a brief survey of the period drama reveals the gap between Rodrigue’s image as it was made by the critic treatment and the dramatic reality of the 1630-1650 era. Corneille’s tragicomedy is not the only successful play and its hero is not the only stage embodiment of the male figure as it was then represented. Several other playwrights were successful too. Yet, the critic treatment does not take them into account. It seems as if Corneille is the only author to be remembered in the history of literature. Thus, “Le Cid” is the play reference. But it alters our vision of the 17th century drama and mentalities.In fact, scores of critic theories were based on the idea of a glorious early 17th century (impersonated by Rodrigue) as opposed to a gloomier and declining period at the end of the century. But can one guarantee their truthfulness if they are only based on the character of Rodrigue to assert the grandeur of the early 17th century decades?To conclude, a precise and detailed reading of the period literature allows one to study many misinterpretations, particularly because of “Le Cid” unmatched success, and to consider the early 17th century with a brand new perspective.

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