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L'iconographie amérindienne aux Salons parisiens et aux Expositions universelles françaises (1781-1914) / Representations of Native Americans at the Paris Salons and French Great Exhibitions from 1781 to 1914

Cabau, Agathe 13 December 2014 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations de l’Indien présentées dans les Salons parisiens et dans les sections des Beaux-Arts des Expositions universelles françaises. Elle débute avec la première apparition du thème au Salon, en 1781, et s’achève à sa disparition progressive, au commencement de la Première Guerre Mondiale. Le corpus rassemble des œuvres hétérogènes dont l’étude s’articule autour de trois grandes campagnes de représentation marquées par l’histoire des relations entre les Blancs et les Amérindiens. L’iconographie amérindienne dévoile une figure à la fois attractive et répulsive ; à l’esthétique de la disparition du «bon sauvage» répondent des mises en scène dégradantes. Notre étude rend ainsi compte des sources des imaginaires collectifs et des stéréotypes raciaux assignés à la représentation de l’Indien. Mais l’iconographie amérindienne survient également des impressions d’artistes ayant été à la rencontre de leur sujet. Pour ce groupe de quelques Français et Américains, la question de la représentation de l’«Autre» ne se joue pas exclusivement à travers les schèmes esthétiques abordés auparavant. Les déplacements répétés sur le continent nord-américain et l’attention portée à l’art amérindien favorisent un élargissement des horizons artistiques. Cette thèse est enfin l’occasion d’étudier l’image de l’«Autre» dans le cadre compétitif des Expositions universelles, où la figure de l’Indien tergiverse entre recherche de vraisemblance et sujet d’art. Il en ressort la constitution d’un discours visant à encourager la construction d’une identité esthétique nationale américaine au contact de l’art français. / This Ph. D. dissertation investigates images of Native Americans displayed at the Paris Salons and in the Fine Art sections of the Great Exhibitions of 1855, 1868, 1878, 1889 and 1900. My analysis starts with the first outbreak of the theme at the 1781 Salon and ends following its gradual dismissal at the beginning of the First World War. The body of artworks I analyze documents three main campaigns of representation marked by the history of Native Americans and Whites relations. These representations reveal an artistic figure both attractive and repulsive at the same time. The rhetoric of the disappearance of the “Noble Indian” alternates with degrading images of the “Savage Indians”. Our study reveals the origins of collective imagination and racial stereotypes that originate representations of “Indians”. But this iconography is also based on artists’ itinerancies and their migration to the West in order to meet their models. The artistic production of this small group of French and American artists can not be reduced exclusively to the two aesthetic patterns previously discussed. Their travels on the North American territory and their attention to Native American Art encourage new artistic horizons at the Paris venues. This thesis is also an opportunity to study the image of the Native American “Others” displayed in the competitive Fine Art sections of the Great Exhibitions. It brings out a discourse promoting the figure of the “Indian” to build an American art with its own aesthetic in response to French artistic influences.
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Les plus utiles propagateurs de la culture française ? : Les élèves musiciens étrangers à Paris pendant l'entre-deux-guerres / The most useful propagators of French culture ? : foreign music students in Paris during the interwar years

Duchêne-Thégarid, Marie 15 December 2015 (has links)
Pendant l’entre-deux-guerres, pédagogues et pouvoirs publics attendent des élèves musiciens étrangers formés à Paris qu’ils deviennent, selon une expression d’Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, « les plus utiles propagateurs de la culture française » : par leurs déplacements, ces musiciens voyageurs assureraient la diffusion internationale de techniques musicales et de partis pris esthétiques français. Nous confrontons ce transfert culturel désiré à sa réalisation. La correspondance des institutions avec les pouvoirs publics souligne d’abord les enjeux que recouvre la venue de ces élèves en France. Les archives des écoles de musique, partiellement inédites, alimentent ensuite une base de données prosopographique identifiant les apprentis étrangers. La presse musicale et les récits de vie témoignent enfin de l’insertion de ces jeunes artistes dans la vie musicale parisienne et internationale, et permettent d’évaluer l’efficacité des mesures prises en faveur des élèves étrangers. / During the interwar years, foreign music students trained in Paris are expected from teachers and public authorities to become « the most useful propagators of French culture », according to director of Conservatoire, Henri Rabaud’s words : through moving abroad, those traveler musicians shall spread musical techniques and French aesthetical bias all over the world. We are confronting this cultural transfer to its fulfilment. First, the correspondence between institutions and public authorities emphasizes issues caused by these students coming to France. Then, the partly unpublished archives of music schools form a prosopographic data base identifying foreign young musicians. Musical press and life stories finally attest that these young artists are integrated in parisian as well as international musical life, and allow also to estimate the effect of measures in favour of foreign students.
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2000 ans d’occupation préhistorique sur l’Ile Verte : les traditions céramiques, l’organisation de la technologie lithique et les réseaux d’interactions au Sylvicole moyen

Mailhot, Étienne 04 1900 (has links)
No description available.
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Politique du jeu : les dispositifs ludiques dans la dramaturgie latino-américaine contemporaine (Fabio Rubiano, Rafael Spregelburd et Gabriel Calderón) / The politics of play : playful apparatuses in contemporary latin american playwriting (Fabio Rubiano, Rafael Spregelburd and Gabriel Calderón) / Política del juego : los dispositivos lúdicos en la dramaturgia latinoamericana actual (Fabio Rubiano, Rafael Spregelburd y Gabriel Calderón )

Jambrina, Nina 25 January 2017 (has links)
Que peut-il y avoir à penser entre jeu et politique ? A priori, peu de chose. Cette thèse questionne pourtant l’écart apparent entre le mode ludique et la perspective politique à l’heure où cette dernière est sommée de renouveler ses formes et ses moyens au théâtre dans le cadre d’un désaveu de l’activité politique plus général depuis la fin des années quatre-vingt. Dans un dialogue ouvert entre l’expérience latino-américaine et le reste de la scène internationale, il s’agit d’observer en quoi le modèle du jeu participe au travail de redéfinition d’un théâtre qui se voudrait politique aujourd’hui. D’une part, il permet d’appréhender les transformations du contexte théâtral latino-américain à la fin du XX° siècle qui voit son modèle de théâtre politique engagé remis en question. D’autre part, il devient un outil pour étudier les textes de Fabio Rubiano (Colombie, 1963) Rafael Spregelburd (Argentine, 1970) et Gabriel Calderón (Uruguay, 1982), dans leur articulation spécifique au politique. Se dessine alors une politique du jeu, dans les pas de Jacques Rancière et de sa « politique de l’esthétique », qui dispose la perspective politique, en tant que critique du présent et désir de transformation, depuis un rapport au réel, une production de sens et une conception du spectateur qui lui sont propres. Entre jeu et politique, deux dynamiques majeures s’établissent au sein du corpus. Le jeu s’offre d’abord comme un moyen paradoxal de critique. Il dispose des hétérotopies ludiques qui mettent à distance le présent pour mieux faire la peinture dystopique de ses failles et ses manquements. Dans un second temps ou simultanément, il brouille cette première interprétation critique par des expérimentations formelles et fictionnelles qui mettent l’accent sur la créativité elle-même. Si la portée utopique de ces expérimentations varie selon les textes et les auteurs, toutes participent à formuler les prémices de transfigurations à venir. / At first glance, there is not much to be said about the relation between play and politics. And yet, this thesis questions the gap between playful mode and political perspective at a time when the latter is being asked to renew its theatrical forms and means in a more general context of disavowal of the political practice since the end of the 1980s. As part of an open dialogue between the Latin-American experience and the rest of the international scene, this work focuses on the ways in which the play model participates in a redefinition of a theatre striving to be political. First, it allows for the apprehension of transformations within the Latin-American theatrical context of the end of the 20th Century when its model of a politically engaged theatre was being questioned. Furthermore, it becomes a tool to study texts by Fabio Rubiano (b. 1963, Colombia) Rafael Spregelburd (b. 1970, Argentina) and Gabriel Calderón (b. 1982, Uruguay), and their specific articulation to the political. A politics of play, following Jacques Rancière’s “politics of aesthetics”, is being charted here, and it allows for the political perspective to exist as a critique of the present and as a desire for transformation, based on its own relation to the real, production of meaning and idea of the viewer. Between politics and play, two main directions can be drawn out within this corpus. Play first functions as a paradoxical means for a critique. It creates playful heteropias which distance themselves from the present to better outline the dystopic map of its flaws and failures. Subsequently or simultaneously, it complicates this first critical interpretation with formal and fictional experimentations which put forth creativity itself. Although the utopic impact of these experimentations varies according to the text and its author, they still participate in formulating the premise of a transformation to come. / ¿Qué relaciones podemos establecer entre juego y política? Supuestamente, muy pocas. Esta tesis quiere sin embargo cuestionar la aparente divergencia entre el modo lúdico y la perspectiva política cuando ella se encuentra con la obligación de repensar sus formas dentro de un contexto de sospecha general hacia la actividad política desde el final de los años ochenta. A través de un dialogo abierto entre la experiencia latinoamericana y los escenarios teatrales internacionales, este estudio observa como el modelo del juego participa en redefinir un teatro político para hoy en día. Por una parte, el juego permite entender las transformaciones experimentadas por el contexto teatral latinoamericano al final del siglo XX frente a las alteraciones de su modelo dominante de teatro político comprometido. Por otra parte, permite estudiar los textos de Fabio Rubiano (Colombia, 1963) Rafael Spregelburd (Argentina, 1970) y Gabriel Calderón (Uruguay, 1982), en su articulación especifica con lo político. Allí surge una política del juego, en los pasos de la reflexión sobre la “política de la estética” por Jacques Rancière, que dispone la perspectiva política, como crítica hacia el presente y deseos de transformación, desde una relación con lo real, una producción de sentido y una concepción del espectador que le son propios. Entre juego y política, dos dinámicas principales se desarrollan en los textos. Primero, el juego se presenta como una medio paradoxal para la crítica. Dispone heteropías lúdicas que se distinguen de la realidad para poder pintar de manera distópica las fallas y los mancamientos del presente. Después o simultáneamente, el juego desordena la interpretación critica inicial a través de exploraciones ficcionales y formales que subrayan la creatividad en sí misma. La dimensión utópica de estas experimentaciones va cambiando según los textos y los autores pero todas obran a constituir las premisas de unas transfiguraciones por venir.
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Think we must: politiques féministes et construction des savoirs

Puig De La Bellacasa, Maria 09 December 2004 (has links)
Cette dissertation porte sur les liens entre les pratiques politiques et la construction des savoirs, académiques et scientifiques, explorés dans le mouvement féministe et les « Études féministes » contemporains, notamment anglo-américaines (women studies), depuis les années 1970. <p>Dans la première partie, après avoir introduit le sens que donnent à la pratique « politique » certaines traditions féministes, nous présentons différentes entrées des critiques féministes des savoirs scientifiques :la critique de l'exclusion historique des femmes de la production des savoirs et des sciences et l’examen critique des préjugés sexistes intervenant dans les contenus et les critères de validation des connaissances (théorie de la connaissance ou épistémologie). <p>La deuxième partie de la thèse propose une lecture d’auteures anglophones qui ont abordé les sciences à partir d’une perspective féministe et qui ont développé des propositions qui encouragent à la reconnaissance active du caractère partiel et situé de toute construction de savoir. Nous abordons, plus précisément :les théories sur l’incidence épistémologique de points de vue et positionnements féministes (standpoints) ;le travail de la philosophe Sandra Harding spécialement sa conceptualisation d’une « objectivité forte » ;et la conception des « savoirs situés » dans le travail de l’historienne de la biologie Donna Haraway. Ces propositions de politiques du savoir sont aussi abordées dans l’optique de montrer les problèmes spécifiques qu’elles rencontrent quand elles s’adressent aux savoirs de la tradition scientifique expérimentale.<p>Une question traverse la thèse :Comment ces critiques et propositions tiennent-elles compte de la diversité des pratiques spécifiques de construction des savoirs ?Alors même que le cœur des propositions féministes qui nous intéressent est de situer les savoirs dans leur spécificité reste à savoir comment ces mêmes politiques féministes résistent à se désituer à savoir, à emprunter les formes d'une théorie générale pour aborder les pratiques singulières. Prendre en compte de la spécificité des pratiques exige en outre d’envisager les auteures féministes au travail dans les pratiques et problèmes singuliers qui les intéressent, et ainsi montrer la richesse de ce courant de pensée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De ícono político a ícono cultural : la figura de Ernesto "Che" Guevara en "Diarios de motocicleta", de Walter Salles

Pannetier Leboeuf, Gabrielle 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour visée d’étudier de quelles façons le film « Carnets de voyage » (2004), du réalisateur brésilien Walter Salles, est symptomatique de la transformation de l’icône politique d’Ernesto « Che » Guevara en icône culturelle. Trouvant son point de départ dans les questions que soulève la dilution de la charge politique de l’image du révolutionnaire dans une quantité croissante d’objets de consommation et de publicités, cette étude s’intéresse à la participation du film de Salles à la resémantisation culturelle de la figure mythique d’Ernesto Guevara et à la dépolitisation relative de l’icône du guérillero qui en découle. Cette recherche met de l’avant le fait que la reconstruction culturelle et la dépolitisation de la figure de Che Guevara dans le film synthétisent à petite échelle un changement historique plus large que la mondialisation a généré en Occident à partir des années quatre-vingt : l’expansion de la culture –au détriment de la politique– et son instrumentalisation comme ressource. Dans le film, la transition culturelle de l’image de Che Guevara se manifeste par 1) la présentation romantique du personnage principal ; 2) l’atténuation de la portée des événements biographiques plus politiques, voire leur élimination de la trame du film ; 3) la dimension transnationale de l’icône de Guevara et du film en tant que marchandises de consommation et ressources globales de l’économie. L’analyse s’appuie également sur des théories culturelles et sémiologiques pour confirmer le lien entre l’icône de Che Guevara et son contexte socio-historique. / This thesis studies how the movie "Motorcycle Diaries" (2004), directed by Walter Salles, is symptomatic of the transformation of Ernesto "Che" Guevara from a political icon into a cultural icon. Accounting for the dilution of the revolutionary’s political weight in a growing number of consumer items and advertisements, this study focuses on the participation of Salles’s film in the cultural resemanticization of Ernesto Guevara’s mythical figure and on the corresponding depoliticization of the icon. This research shows that the film’s cultural reprocessing and depoliticization of the Che Guevara icon is the small-scale expression of a wider historical shift that globalization has generated in the West since the 80s: culture’s expansion –to the detriment of politics– and its instrumentalization as a resource. In the film, Che’s cultural transition is evident in 1) the depiction of the protagonist as a romantic hero; 2) the attenuation or even suppression in the plot of the most political biographical events; 3) the transnational reading of both Che and the film as consumer goods and economical resources on a global scale. The analysis is complemented by cultural and semiological theoretical perspectives that confirm the connection between the icon and its sociohistorical context. / Esta memoria estudia cómo la película “Diarios de motocicleta” (2004), del director brasileño Walter Salles, es sintomática de la transformación del ícono político de Ernesto “Che” Guevara en ícono cultural. Partiendo de cierta preocupación por la dilución de la carga política de la imagen del revolucionario en un número creciente de objetos de consumo y de publicidades, este estudio se enfoca en la participación de la película de Salles en la resemantización cultural de la figura mítica de Ernesto Guevara y en la consecuente despolitización relativa del ícono del guerrillero. Esta investigación destaca que la reconstrucción cultural y la despolitización del Che Guevara en la cinta sintetizan a pequeña escala un cambio histórico más amplio que la globalización ha impulsado en Occidente a partir de los años ochenta: la expansión de la cultura –en detrimento de la política– y su instrumentalización como recurso. La transición cultural del Che se manifiesta en la película a través de 1) la presentación romántica del protagonista; 2) la atenuación o incluso la supresión en la trama de los acontecimientos biográficos más políticos; 3) la dimensión transnacional del Che y de la cinta en tanto mercancías de consumo y recursos económicos globales. El análisis se nutre también de teorías culturales y semiológicas que confirman la conexión del ícono del Che con su contexto sociohistórico.
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Vers une redéfinition de la nature américaine : trois études de cas dans la région de Los Angeles / Towards a Redefinition of Nature in the United States : three Case Studies in the Los Angeles Area

Schmutz, Hélène 08 November 2013 (has links)
Les historiens de l’environnement s’attachent à déchiffrer les modes de relation entre l’homme et la nature aux Etats-Unis. La manière dont elle est définie conditionne les politiques environnementales, et donc contribue à la transformation matérielle du continent. Cinq traditions de la pensée environnementale américaine sont décrites : la nature comme ressource transformée par le travail ; le préservationnisme ; le conservationnisme ; l’écologie ; et la justice environnementale. Ces idées perdurent au XXIème siècle dans les discours construits au sujet de la nature : elles se juxtaposent ou se confrontent. L’objectif de ce travail est de savoir si elles se transforment, en évoluant vers une définition de la relation homme/nature comme hybride socionaturel. À cette fin, trois cas sont étudiés, tous situés dans la région de Los Angeles au début des années 2000. Le premier concerne le ranch Tejon, dont l’accord passé en 2008 entre associations de protection de la nature et propriétaires pose la question du sens donné à une préservation qui veut prendre en compte les aspects à la fois écologiques, mythiques et économiques de ce territoire, vestige du passé de l’Ouest. Le second se rapporte à la décision prise en 2007 par la ville de Los Angeles de revitaliser son fleuve et fournit un exemple de l’élargissement de la définition de la nature : celle-ci peut être urbaine. Enfin, troisième cas, la justice environnementale appliquée à la ferme communautaire de South Central Los Angeles, entretenue de 1994 à 2006, est signe de la transition de la pensée de la nature américaine d’un objet délimité dans l’espace vers une problématique mondiale. / Environmental historians have worked at redefining the modes of relationship between man and nature in the United States. The way this relation is defined conditions environmental politics, and therefore contributes to the material transformation of the continent. Five major trends of thought about nature are described: nature as a resource transformed by work ; preservationism ; conservationism ; ecology ; and environmental justice. Those ideas endure to this very day in the discourses constructed about nature: they either juxtapose or confront each other. The goal of this thesis is to understand whether they undergo a transformation, evolving towards a definition of the man/nature relationship as a socionatural hybrid. To this end, three cases are examined here, all of which are connected with the Los Angeles area in the early 2000s. The first concerns Tejon Ranch and the agreement passed in 2008 about Tejon Ranch between environmental associations and the owners : it poses the question of the meaning given to a preservation that would incorporate ecological, mythical and economic aspects of that territory, a remain of the Western past. The second deals with the decision that was made in 2007 by the City of Los Angeles to revitalize its river and offers a good example of the broadening of the definition of nature: it can also be urban. The ecological and cultural preoccupations about the river complicate the conservation problematic in Southern California. Finally, South Central Farm’s environmental justice case (1994-2006) is the sign of a transition in American environmental ideas from a clearly spatially limited object to a world issue.
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La naissance du roman américain (1789-1819) : poétique de l’hybridité / The Birth of the American Novel (1789-1819) : Hybrid Poetics

Dorotte, Juliette 12 December 2014 (has links)
Cette étude propose de réviser le postulat selon lequel le roman américain ne naît que dans les années 1820, pour suggérer que cette forme émerge plus tôt, entre 1789 et 1819. La période qui suit la fin de la guerre d’Indépendance n’est pas favorable à la naissance du roman : les élites craignent alors la déchéance de la jeune République, et la fiction risque de faire basculer le pays dans l’anarchie. Les œuvres des premiers auteurs américains sont fortement façonnées par l’impératif de didactisme et d’utilité sociale et morale qui pèse alors sur la création littéraire. Toutefois, le roman qui émerge dans les années 1790 demeure une forme sombre, plurielle et paradoxale qui résiste à toute tentative de recadrage et de maîtrise, comme en témoigne particulièrement l’œuvre de Charles Brockden Brown. Alors qu’une première tradition littéraire a commencé à se mettre en place au tournant du siècle, le roman subit une transformation esthétique majeure au cours des années 1800 et 1810. Il dépeint à présent avec nostalgie, dans une forme lisse, mesurée et linéaire, une Amérique qui n’existe plus ou qui n’a jamais existé, dans laquelle tout est perpétuellement ordonné et transparent. Ces ouvrages ne marquent pourtant pas l’avènement du roman américain, car leur équilibre est artificiel et les éléments sombres sont toujours lisibles au cours de ces deux décennies. Nous concluons qu’un roman spécifiquement américain se développe effectivement entre 1789 et 1819, qui, au moyen de deux esthétiques opposées mais complémentaires, s’interroge sur l’individualité, le temps et l’écriture, dans une quête perpétuelle d’équilibre et de maîtrise qui ne se réalise jamais vraiment. / Although critics still widely consider the American novel only emerges in the 1820s, this dissertation invalidates this assertion and suggests that it rises between 1789 and 1819 and has specific aesthetic characteristics. The period that follows the close of the Revolution is not favorable to the development of the novel: the elites fear the fall of the early Republic, and the novel might precipitate the nation into anarchy. The first American authors’ works are fashioned by the social and moral imperatives that influence writing at that time. Despite these measures, the novels published in the 1790s are dark, fragmented and paradoxical and resist any attempt at order and control, as Charles Brockden Brown’s works show. While the 1790s seem to witness the development of a specifically American tradition, the novel undergoes a major aesthetic change at the beginning of the 19th century. Long fictions now depict, with nostalgia and in a smooth, balanced, strongly linear form, an ordered and transparent American nation that is no more or that never existed. Yet these works do not indicate that the American novel has reached its mature form, as their balance is purely artificial and unruly elements are still at work during those decades. We conclude that a specifically American novel emerges during the thirty years following the Revolution: under two different but complementary aesthetics, this genre questions matters linked to individuality, time and writing, and is haunted by a quest for control and balance that never really comes to completion.
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Les origines et modèles de la Constitution russe de 1993 / The origins and patterns of the Russian Constitution of 1993

Gardères, Nicolas 03 July 2013 (has links)
L’objet de cette thèse est de replacer la Constitution de la Fédération de Russie, adoptée par référendum le 12 décembre 1993, dans ses différents contextes de production. En effet, ce texte juridique est à la fois le produit d’une Histoire courte et d’une Histoire longue, d’un conflit intra-élite et d’une somme de représentations héritées des périodes précédentes et reconstruites à la fin des années 80 et au début des années 90. Ainsi, il ne semblait pas suffisamment pertinent de limiter notre étude au processus rédactionnel proprement dit, entamé à l’été 1990. Nous avons pris le parti de tenter de reconstituer ce que pouvait être l’« épistémè », les représentations politico-juridiques, des acteurs ayant joué un rôle décisif dans la discussion de la Constitution. Ce parti nécessitait de retracer les occurrences les plus significatives de l’Histoire du droit et des institutions en Russie tsariste et en Union Soviétique. Cette démarche fait l’objet de la première partie de la Thèse, « La Péréstroïka comme réceptacle, révolution et modèle ». Il ressort de l’analyse que malgré la présence de traditions intellectuelles libérales et d’institutions proto-parlementaires, la tradition dominante, et acceptée comme telle par les rédacteurs de la Constitution russe, est largement antijuridique et autoritaire. C’est dans ce contexte que les acteurs de la Ière République russe ont cherché à puiser dans les modèles étrangers (américain et français en particulier) et les modèles théoriques du Droit constitutionnel (régime parlementaire et régime présidentiel) pour créer le nouvel agencement institutionnel. La seconde partie de la thèse, « Le processus de rédaction de la Constitution de 1993 », porte sur l’Histoire courte, c’est-à-dire sur les années 1990-1993 qui ont vu s’affronter deux camps, tant sur le plan politique que constitutionnel. Le camp du Congrès des députés du peuple emmené par son Président Rouslan Khasboulatov défendait un projet permettant d’assurer la domination du Parlement, alors que le camp du Président de la Fédération, emmené par Boris Eltsine, cherchait à imposer un projet assurant à la présidence une position dominante. De part et d’autre, les modèles empiriques et théoriques du Droit constitutionnel furent instrumentalisés et largement trahis. Entre ces deux camps, la Commission constitutionnelle crée au sein du Congrès des députés du peuple cherchait, à travers ses différents projets, à trouver un agencement équilibré nourri des expériences étrangères et de la science du Droit constitutionnel. Le camp de la présidence réussit finalement à faire prévaloir ses vues, dans le cadre d’une Conférence constitutionnelle organisée en juin 1993, mais surtout par sa victoire politique sur le camp du Congrès suite à la crise d’octobre 1993. Le texte adopté par référendum le 12 décembre 1993, très favorable à la Présidence, peut être considéré comme l’héritier de ce conflit, mais également en partie comme l’héritier des traditions politiques russes et soviétiques. / The aim of this dissertation is to analyse the Constitution of the Russian Federation passed by referendum on 12 December 1993, in its various contexts of production. Indeed, this legal text is both the result of a short history and of a long history, of an intra-elite conflict and of an amount of representations, inherited from the past and rebuilt at the end of the 80’s and at the beginning of the 90’s. We chose to attempt to reconstruct what has been the « épistémè », the legal and political representations of the key actors of the constitutional discussions. This choice made it necessary to recount the most significant facts and conceptions of the legal and institutional history of Tsarist Russia and Soviet Union. This approach is found in the first part of this dissertation, « Perestroika as a recipient, a revolution and a model ». It appears that despite the existence of liberal traditions and proto-parliamentary institutions, the dominant tradition, granted as such by the drafters of the Russian Constitution, is basically anti-juridical and authoritarian. It is in this context that the actors of the first Russian Republic tried to use foreign patterns (mostly American and French) and the theoretical patterns of Constitutional law (parliamentary regime and presidential regime) in order to create the new institutional design. The second part of the dissertation, « The redaction process of the Constitution of 1993 », deals with short history, that is years the 1990-1993 during which two sides challenged each other, both on a political and on constitutional grounds. The side of the Congress of People’s Deputies led by its President, Ruslan Khasbulatov, promoted a project of Parliament domination, while the side of the President of the Federation promoted a project of President domination. On both sides, empirical and theoretical patterns of constitutional law were exploited and their true meanings betrayed. Between these two sides, the Constitutional Commission created by the Congress of People’s Deputies, through its several drafts, tried to find a balanced design on the basis of foreign patterns and of the science of constitutional law. Finally, on the side of the President there was success in making its conceptions prevail, within a Constitutional Conference organized in June 1993, but mainly through its political victory of October 1993. The text passed on 12 December 1993, very much in favor of the Presidency, can be considered as the heir of this conflict, but as well partly as the heir of Russian and Soviet political traditions.
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L'action de groupe : étude franco-américaine des actions collectives en défense des intérêts individuels d'autrui / Class actions in French and American law

Allard, Baptiste 25 November 2016 (has links)
Le débat maintenant ancien que mènent les juristes français autour de l'action de groupe est marqué par une contradiction importante : alors que les class actions américaines, systématiquement évoquées, semblent exercer une influence déterminante sur leurs réflexions, elles restent largement méconnues. Suscitant l'espoir autant que la crainte, l'exemple des class actions peut expliquer à la fois l'arrivée de l'action de groupe dans l'ordre juridique français, les hésitations législatives et doctrinales qui l'ont précédée et les défauts qui affectent tant les textes entrés en vigueur que ceux encore en projet. D'un côté, l'intérêt porté en France aux class actions est l'expression d"une insatisfaction à l'égard du droit français, particulièrement du droit de la responsabilité civile. Les class actions sont alors envisagées comme une solution possible à un problème donné, à savoir l'absence en droit français d'un outil efficace pour appréhender les situations dans lesquelles un grand nombre de personnes subit des dommages individuels rattachables à un fait unique (ou une série de faits identiques). De l'autre, le mécanisme sur lequel les class actions s'appuient suscite fréquemment la perplexité, voire l'hostilité. Reposant sur une présomption de consentement de la part des membres du groupe représentés (« opt-out »), elles seraient contraires aux règles traditionnelles de la procédure civile française, réputée éminemment individualiste. Le rôle central confié aux avocats américains encouragerait en outre les actions illégitimes sans bénéfice réel pour les personnes représentées. Dans cette perspective, un examen approfondi des conditions historiques dans lesquelles les class actions sont apparues aux États-Unis et des règles qui les encadrent, confronté à l'étude de l'ensemble des actions pour autrui existant en droit français, est le moyen de vérifier la légitimité des espoirs et des craintes qui structurent le débat français. Ses enseignements, nombreux, permettent de proposer une vue d'ensemble des principes cardinaux d'organisation des actions de groupe dans l'optique de la construction d'un régime efficace, quelle que soit la tradition juridique concernée. La pertinence de cette approche reste entière au regard des limites sérieuses qui caractérisent l'action de groupe introduite en France en 2014. En premier lieu, la comparaison des droits français et américain révèle la très grande diversité des schémas procéduraux envisageables, en fonction des demandes formulées dans le cadre de ces actions et des buts assignés à la procédure envisagée, qui dérivent eux-mêmes souvent des fonctions réparatrices, compensatoires ou punitives attribuées au droit de la responsabilité civile. En second lieu, il relativise le caractère exceptionnel de la présomption de consentement tout en confirmant que l'efficacité des actions de groupe dépend pour une large part des conditions dans lesquelles est défini le groupe de personnes qui subit les effets de la décision de fond rendue à l'issue de la procédure. En troisième lieu, il fait apparaître l'importance de la dimension économique de ces actions. Dans la mesure où elles permettent la défense des intérêts individuels d'autrui, elles exigent une prise en compte de la réalité des incitations et des moyens propres à chaque acteur de la procédure, notamment celui qui l'initie. / The French debate on collective actions is characterised by a central contradiction: while US class actions almost systematically serve as the starting point of discussions among French lawyers, they remain widely unknown to them. Being a reason for hope, admiration as well as fear, the American model of class actions can explain why the introduction of collective actions in French law was decided, why it was delayed for so long, and the many flaws of the resulting legislation.

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