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L’intermédialité autochtone dans l’oeuvre de Natasha Kanapé Fontaine : mémoire, oralité et territoireMorin-Martel, Florence 09 1900 (has links)
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L'arbre sans tronc : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire en hébreu : présence, influence, traductions / The trunkless tree : Baudelaire's Flowers of Evil in hebrewManor, Dory 02 March 2017 (has links)
La présente thèse cherche à étudier l’histoire de la réception et de la présence de Charles Baudelaire dans l'univers poétique de l'hébreu moderne, à travers l'influence de son œuvre sur la création poétique en hébreu comme à travers les traductions hébraïques de sa poésie. Cette dernière partie inclut une analyse comparative approfondie de différentes traductions de la poésie de Baudelaire parues en hébreu au courant du XXe siècle.À travers cette approche nous cherchons à voir dans quelle mesure il existe des corrélations entre la traduction et la réception poétique de Baudelaire d'une part, et l'évolution particulièrement rapide du langage poétique de l'hébreu moderne d'autre part.Dans toutes les générations de la poésie de l’hébreu moderne, des auteurs majeurs ont traduit Baudelaire. Ce grand intérêt pour sa poésie s'explique, entre autres raisons, par le motif suivant : traduire Baudelaire en hébreu constitue un projet singulier de par le statut unique de son œuvre qui est à la fois la pierre angulaire de la Modernité poétique en général, et le point de départ de la poésie hébraïque moderne en particulier.La poésie hébraïque moderne peut être comparée à un arbre sans tronc ; ses racines, les textes de l'hébreu classique, sont profondes et séculaires. Sa cime, la nouvelle création poétique des 120 dernières années, est fraîche et verdoyante. Mais s'il tient debout, c'est grâce à ses branches qui sont suspendues sur les riches ramifications de ses voisins – les corpus poétiques étrangers qui ont toujours alimenté ce jeune corpus. Traduire Baudelaire en hébreu moderne, c'est – symboliquement – contribuer à greffer, rétroactivement, un tronc sur cet arbre. / This thesis examines the history of the reception and of the immanence of Charles Baudelaire in Modern Hebrew poetry through the influence of his work on original poetic work in Hebrew and through the translations of his poems into Hebrew. As part of the latter, a detailed comparative analysis is offered of some of Baudelaire’s poems translated into Hebrew and published through the 20th century.In examining these questions we wish to examine the extent to which one may trace a correlation between, on the one hand, the translation and reception of Baudelaire’s poetry and, on the other hand, the exceptionally rapid evolution of Modern Hebrew poetic language.In every generation of Modern Hebrew poetry, Baudelaire was translated by major authors. This significant interest in his poetry can be attributed, among other reasons, to the constructive role that such translation plays in Hebrew. For, in the Hebrew context, Baudelaire's poetry has a unique role: he is both a keystone of Modern poetry in general and the starting point of Modern Hebrew poetry in particular.Modern Hebrew poetry can be compared to a tree without a trunk: Its roots – the classical Hebrew texts – are ancient and deep. Its crown – the New Hebrew creation of the last 120 years – is fresh and green. But what keeps it standing are its branches that lean on the rich offshoots of its neighbours in the forest: the foreign poetic corpora which have always nourished this young literature, born modern. Translating Baudelaire into Modern Hebrew implies, symbolically, a contribution to the retrospective grafting of a trunk to the tree.
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Geographies of Care and Posthuman Relationality in North American Fiction by WomenHétu, Dominique 06 1900 (has links)
Cette thèse met en relief comment la primauté de la relationalité est représentée dans sept romans nord-américains contemporains écrits par des femmes. Pour y arriver, je montre, d’un point de vue critique, comment les notions de « géographies du care » et de « care posthumain » favorisent l’identification de pratiques et d’attitudes d’un « prendre soin » qui facilitent, non sans obstacle, l’appropriation de structures sociales et intimes par le développement d’espaces et de relations de solidarité. Cette étude fait ainsi interagir les pratiques du care et les pratiques discursives afin de mieux cerner « les inégalités structurelles et les enjeux de la domination qui touchent les sujets marginalisés » (Bourgault & Perreault 11).
Le premier chapitre déploie le tissage conceptuel de la thèse à l’intersection de la géographie émotionnelle (Davidson, Bondi & Smith; Anderson & Smith), de théories féministes sur l’espace (Shands, Miranne & Young, Massey), des éthiques du care (Laugier, Tronto) et du discours sur le posthumain (Braidotti, Hayles). Situant d’abord les ancrages entre l’espace vécu et le care, je propose un déplacement de la notion de « chez soi » vers celle de « géographies du care » afin de mieux circonscrire les expériences relationnelles imaginées dans les romans. Puis j’introduis le concept du « care posthumain » comme outil critique afin de mieux identifier les nouvelles subjectivités représentées et d’approfondir les apports du care lorsque les relations intersubjectives mettent en scène des figures non humaines et non vivantes.
Le deuxième chapitre explore les pratiques soucieuses et spatiales de préservation et de protection dans les romans Housekeeping et Room en portant attention à comment chacun des textes montre les difficultés de recevoir et de donner différentes formes de care en contextes d’oppression patriarcale, de marginalisation sociale et de tensions familiales. Je pose aussi certaines balises théoriques et méthodologiques quant à la lecture et à la configuration, en tant que lectrice privilégiée, des représentations de subjectivités fragiles et de lieux de dominations dans les textes. Le troisième chapitre pose un regard critique sur deux romans qui imaginent un espace domestique marqué par l’exclusion, les dynamiques de pouvoir et le contrôle des corps : The Birth House et Sous béton. Les géographies du care dans ces deux romans montrent les liens complexes entre les notions de proximité relationnelle, d’appartenance et d’autonomie alors que le quotidien des personnages est inscrit dans une dynamique oppressive articulée par des conventions morales, sociales et scientifiques qui tendent à déshumaniser ceux et celles qui ne se conforment pas.
Le quatrième chapitre analyse comment le fardeau du trauma et les figures fantomatiques affectent l’expérience relationnelle des personnages ainsi que leur rapport à l’hospitalité et au processus de guérison. Les romans Home et Le ciel de Bay City montrent comment ces figures fantomatiques symbolisent les liens entre mémoire, trauma, et responsabilité, des liens entre passé et présent que le care illumine. Finalement, le cinquième chapitre aborde la notion de « care posthumain » directement, par un retour à Sous béton et à Room, dans lesquels les protagonistes évoluent au fil de relations avec des éléments non humains. J’analyse aussi le roman post-apocalyptique The Year of the Flood, dans lequel les protagonistes usent de stratégies de résistance qui favorisent la solidarité, la guérison et l’adaptation à des débordements technoscientifiques. / This dissertation explores how seven contemporary North-American novels written by women illustrate the primacy of relationality. To achieve this goal, I use the notions of “geographies of care” and “posthuman care” critically to uncover, in the texts, gestures, and attitudes of care that facilitate, despite obstacles, the appropriation of social and intimate structures through the development of spaces and relationships of solidarity. This study places caring and discursive practices into dialogue to circumscribe “les inégalités structurelles et les enjeux de domination qui touchent les sujets marginalisés” (Bourgault & Perreault 11).
The first chapter consists of a theoretical discussion at the intersection of emotional geography (Davidson, Bondi & Smith, Anderson & Smith), feminist space theory (Shands, Miranne & Young, Massey), care ethics (Laugier, Tronto, DeFalco), and critical posthumanism (Braidotti, Hayle). I expose the interconnections between care and relational space before showing the relevance of geographies of care over the notion of home. Finally, I introduce the idea of posthuman care as a critical tool for reading new subjectivities and for complicating the input of care when intersubjective relations involve the nonhuman.
Chapter two explores caring and spatial preservation and protection practices in the novels Housekeeping and Room, by looking at how each text illustrates difficulties of caregiving and care receiving in contexts of patriarchal oppression, social marginalization, and familial tensions. It also sets certain theoretical and methodological beacons regarding the reading and the configuring, as a privileged reader, of representations of fragile subjectivities and spaces of domination in the texts. The third chapter investigates two novels that dramatize domestic spaces marked by exclusion, power dynamics, and control of the body: The Birth House and Sous béton. In both novels the geographies of care expose complex links between notions of relational proximity, belonging and autonomy as the characters’ everyday struggle is characterized by constraining social, moral and scientific conventions that tend to dehumanize those who do not fit.
Chapter four analyzes how the burden of trauma and ghostly figures affect the relational experiences of characters, their sense of hospitality and ability to heal. The novels Home and Le ciel de Bay City illustrate how these ghostly figures symbolize and testify to the interconnections between memory, trauma, and responsibility and uncover links between past and present that care illuminates. And finally, Chapter five addresses the notion of “posthuman care” directly by returning to Sous béton and Room, in which the characters evolve through interactions with the nonhuman. I also address the post-apocalyptic novel The Year of the Flood, in which the protagonists make use of strategies of resistance that foster solidarity, healing, and easier adaptation to techno-scientific excesses.
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Réjean Ducharme, un écrivain de la « résistance à la disparition de soi »Gagnon, Samuel 12 1900 (has links)
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Portrait de l'artiste moderne dans Manette Salomon des frères Goncourt et Les Enfants Tanner de Robert WalserTanasie, Georgiana 08 1900 (has links)
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Tracer la route : les cartes d'itinéraire du papier à l'écran, usages et représentations : contribution pour une étude diachronique comparée (France/Etats-Unis) / Drawing the line : Route map from paper to screen, uses and representations : contribution for a diachronic and comparative study (France \ United States)Morcrette, Quentin 08 December 2018 (has links)
Les technologies du numérique modifient profondément la manière dont les sociétés appréhendent et se représentent leur espace. La cartographie n’est pas à l’écart de ces changements et les cartes sont de plus en plus nombreuses et sont utilisées sous de nouvelles formes. C’est en particulier le cas de la consultation d’itinéraires uniques, rendue plus aisée par les évolutions techniques et technologiques. L’usage de ces itinéraires est aujourd’hui l’une des principales fonctionnalités des cartes numériques, dont un grand nombre sont issues de sociétés implantées aux États-Unis.Comment appréhender, dans le cadre d’une analyse diachronique et comparatiste, le rôle des cartes d’itinéraire dans la cartographie numérique? S’agit-il d’une nouveauté ou de la réactualisation d’une forme cartographique plus ancienne ? Quelle place tient ce type de représentations dans une perspective croisée?La thèse propose de répondre à ces questions par une analyse large à trois entrées : cartobibliographique, sémiologique et processuelle, en se basant sur des corpus de cartes issus de la Bibliothèque nationale de France et de laNewberry Library. Les principaux résultats de ce travail apportent un éclairage sur les changements en cours avec le passage d’une cartographie majoritairement papier à une cartographie majoritairement écran. Ils invitent finalement à penser ces changements à travers une redéfinition du statut de la carte à l’ère numérique. / Digital technologies deeply change the way in which societies grasp their environment and represent space Cartography is not exempt from these changes, maps are more widespread than ever and are being used for new purposes. Among them, the use of route specific maps, made easier by technical and technological developments. Many online maps are used for itineraries, and most of them come from United States-based corporations.These observations raise the questions of how to understand this specific use of maps when put in a chronological and comparative perspective ? Is this an innovation or rather an actualization of a previous type of mapping practice ? What is the status of these itineraries when studied in a multifaceted perspective ?This research addresses these questions using three main approches : cartobibliographical, semiological and processual, and relying on extensive map collections from the Bibliothèque nationale de France and the Newberry Library. The main results bring new insights on the changes taking place with the transition from a primarily paper cartography to a primarily on-screen cartography and call for a redefinition of the status of maps in the digital era.
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Les modalités du merveilleux dans le roman de "Jaufré" (anonyme occitan fin XIIème / début XIIIème siècle) et les "Narty Kaddžytæ" (légendes nartes des Ossètes) : les structures indo-européennes communes et la question de l’influence sarmato-alaine sur le roman arthurien / Non communiquéAlibert, Laurent 10 December 2011 (has links)
Mon travail de recherche consiste à comparer les formes du merveilleux dans deux oeuvres, génériquement, culturellement et linguistiquement tout à fait distinctes et qui pourtant ne sont pas sans liens. Le roman de Jaufré est un roman arthurien écrit en occitan probablement au début du XIIIème siècle, tandis que les Narty Kaddžytæ sont le trésor dupeuple ossète, légendes recueillies aux XIXème et XXème siècles auprès des conteurs (kadæggændžytæ) et publiées notamment par des savants tels que Vs. Miller et V.I. Abaev. G. Dumézil a montré combien le cycle des Nartes, bien que rapporté par la tradition orale, s’enracinait très profondément dans le passé au-delà du peuple ossète lui-même. Dansles légendes de ce petit peuple, dernier locuteur d’une langue nord-est iranienne (la branche scythique), on retrouve maintes accointances avec les coutumes et croyances des Scythes, tels que décrits par Hérodote. [etc.] / My research concentrates on the comparison of the shapes taken by ‘merveilleux’ motives in two works truly different as far as literary genres, cultural and linguistic backgrounds are concerned, and yet not totally lacking connections.The roman de Jaufré is an Arthurian romance written in Occitan, probably from the beginning of the XIIIth century, while the Narty Kaddžytæ (Nart legends) are the treasure of Ossetian people, legends collected during the XIXth and XXth centuries from kadæggændžytæ (oral storytellers), and published by Russian, Ossetian or European scholars such as Vs. Miller, V.I. Abaev. Miller and later Dumézil proved how the Nart Legends, though coming from oral tradition, was rooted in a past far beyond the ethnogenesis of the Ossetian people. A lot of striking connections are to be found between the epic of these people - last speakers of a language from the Northeast Iranian group (or Scythian branch) - and the habits or the faith ofthe Scythian people, such as Herodote described them. [etc.]
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De la construction des identités féminines : Regards sur la littérature francophone de 1950 à nos jours / Construction of women's identities : Perspectives on French speaking literature from 1950 to nowadaysBarthelmebs-Raguin, Hélène 17 November 2012 (has links)
L’étude des différentes représentations des femmes, qu’elles interviennent à un niveau social, corporel ou encore linguistique, amène, dans le contexte littéraire, à interroger le concept d’identité. Ce « mot-valise », au sens de Jean Petitot-Cocorda, appartient au patriarcat, ce qui signifie que la notion d’identité elle-même a été pensée, élaborée par les hommes pour les hommes, que le mot même d’’identité appartient à l’univers sémantique masculin. Lorsque nous cherchons à définir l’identité féminine, nous sommes pris au piège de la langue élaborée par le patriarcat, car la notion d’identité fonctionne pour le Masculin, et ne peut donc pas, dans une approche qui revendique l’autonomie, être signifiante pour les femmes puisqu’elle n’a pas été pensée pour elles. Il y a une forme d’impasse à rechercher une identité stable et universalisable des femmes. Le présent travail de thèse se propose d’explorer les différents prismes sous lesquels des auteures francophones mettent en tension le Féminin afin de repenser le concept même d’identité depuis les années 1950, i.e. après la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, qui marque la genèse des études anti-essentialistes. Dans le panorama de la terminologie critique utilisée dans les études du genre, les Gender studies, c’est la Littérature de femmes qui nous intéresse : elle consiste en la revendication d’identités des femmes qui leur soit propre, selon une perspective féministe différentialiste. Les auteures relevant de cette catégorie tendent à analyser une transcription du Féminin dans le texte, à l’y incarner, par le biais d’une esthétique spécifique. Ainsi, l’identité féminine littéraire consiste en une polysémie, une pluralité, préparant une identité « ouverte », inscrite « activement » dans les textes par les auteures (les thématiques traitées, les structures narratives...). Elle s'y inscrit aussi « passivement », par exemple par l’usage féminin de la langue, la présence du corps de l'auteure dans le texte. Il s’agit de déplacer les perspectives féministes pour en arriver à une circonscription féminine plus globale dans laquelle texte et auteure seraient indissociables. Les auteures étudiées, Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy et Marguerite Yourcenar, tendent à développer une véritable esthétique littéraire qui se place en faux par rapport à la logique sociale totalisante. Dans cette perspective, les femmes ne sont pas ramenées, réduites, à leur essence, c’est-à-dire à leur sexe biologique. Le Féminin, tel que l’envisagent nos auteures, est le produit d’une réflexion, d’une exploration du Moi, qui va des problématiques sociétales traditionnelles, représentées sous l’angle des thématiques abordées, à l’investissement d’une langue d’expression innovante et dépassant les clivages classiques autour du binôme « Masculin / Féminin ».Il ne s’agit plus, pour lors, de s’approprier la « langue de l’autre », mais bien de trouver la sienne propre. Nous sommes loin de l’archétype patriarcal qui bâtit et préétablit à l’existence et à l’écriture, les identités figées et prescrites des femmes. Comme nous le verrons, ces identités ne s’inscrivent plus dans une invariance de l’objet « femmes », mais les fondent souverainement dans leurs œuvres et par leurs écritures. Elles participent ainsi activement à une nouvelle définition de leur genre. Le déficit identitaire se comble par le recours aux caractéristiques féminines (oralité, nature, sexualité, etc.) différentes pour accéder à un tout définitoire ; dans ce corpus, il ne s’agit plus d’écrire comme ou contre les hommes, mais de s’émanciper de la langue patriarcale en incorporant les éléments textuels et linguistiques qui participent à la construction d’identités féminines composites. / The study of different representations, whether at a social, body or linguistic level, leads us to question the very concept of identity in literature. That “portmanteau word” – “mot-valise” in the meaning set out by Jean Petitot-Cocorda – belongs to Patriarchy, which means that the notion of identity itself has been (culturally) constructed by men for men, and the very word identity belongs to the semantic and existentialist masculine world. When we try to define feminine/female identity, we are trapped by the language constructed by patriarchal culture: the notion of identity is relevant for the Masculine and cannot be autonomously applied to women, since it has not been thought out for them in the first place. Therefore we reach a deadlock, as it were, when seeking a fixed, universal identity of women. This thesis will explore the different prisms through which French-speaking female writers put women’s identities into words and set them into tension so as to rethink the very concept of identity. Such process started in the 1950s with the publication of Le Deuxième sexe (1949) by Simone de Beauvoir, which marked the beginning of anti-essentialist studies.In the panorama of the terminology used in Gender studies, our attention will focus on Women’s literature, which implies claiming the existence of specific women’s identities from a differentialist feminist viewpoint. Female writers belonging to that category tend to analyze how the Feminine is conveyed into words in the text, to embody it, through a peculiar aesthetic. Thus woman’s identity in literature is based on polysemy and plurality, leading to an “open” identity, inscribed “actively” in the text by women writers (themes, narrative structures, etc.) and “passively” (for example, through a feminine use of language, the presence of the female writer’s body in the text, etc.). We have to shift feminist perspectives in order to achieve a more comprehensive feminine definition, in which text and writer are indissociable.The female authors included in our corpus (Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy and Marguerite Yourcenar) strive to develop a real literary aesthetic which is at odds with a rule-complying social model. From that viewpoint, women are not reduced to their essence, that is to their biological sex. The Feminine, as it is considered by our authors, is the result of a process of reflection and self-exploration, involving traditional societal issues (as figured in the themes dealt with), as well as an innovative literary language, capable of going beyond the classical dichotomy between masculine and feminine.Therefore, the aim is no longer to take possession of the “language of the other”, but to find one’s own. Therefore, we are distant from the patriarchal archetype constructing, and pre-establishing, fixed identities for women’s existence and writing. As we will see, such identities are no longer inscribed in the tradition of the objects “women”: they try to forge a new object in their writing, and in so doing they end up redefining their genre. In order to make up for the lack of “identity landmarks”, they resort to specific feminine features (oral language, nature, sexuality, etc.) so as to reach a definition of a Whole. The aim is no longer to write like men or against men, but to write women out of the patriarchal language by introducing in their texts those feminine elements capable of building a multifaceted feminine identity.
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As práticas docentes e a questão religiosa : elementos de comparação entre Brasil e França / Les pratiques enseignantes et la question religieuse : éléments de comparaison entre le Brésil et la France / Teaching prctices and the religious matter : compairaison elements between Brazil and FranceAbuhab Valente, Gabriela 26 June 2019 (has links)
L'objectif de cette recherche est d'identifier et d'analyser des dispositions et des logiques d'actions des enseignants lorsqu'ils se trouvent face à une situation liée à la question religieuse dans deux pays qui se définissent comme laïque, à savoir, le Brésil et la France. Il s'agit d'une étude d'inspiration ethnographique dans une perspective d'étude comparée. La recherche se situe dans le cadre de la Sociologie de l'éducation et utilise la sociologie de la socialisation et la sociologie pragmatique comme principaux cadres théoriques. A partir de cela, nous analysons les les dispositions et les principes de justice dans la pratique des enseignements brésiliens et français aux collèges publics. Ainsi les questions qui ont motivées la recherche sont : comment les enseignants traitent-ils une situation impliquant la question religieuse ? Pourquoi agissent-ils de cette façon ? Quelle(s) logique(s) d'action sont mobilisées dans les pratiques enseignantes? Quelles dispositions contribuent au "choix" de la logique d'action ? Comment les configurations sociales influencent-elles la question religieuse ? Existe-t-il des différences entre la pratique enseignante liée aux situations impliquant la question religieuse et la pratique enseignante tout court ? Pour répondre à ces questions une trentaine d'entretiens ont été effectués avec des enseignants brésiliens et français et trois établissement public ont été le cadre d'un travail d'observation (deux établissement au Brésil et Un en France), Les deux méthodes donnant accès à la description de situations professionnelles concernant les religions. La façon ont les enseignants gèrent la question religieuse privilégie la logique libérale au Brésil et la logique civique en France. En ce qui concerne les dispositions des enseignants, nous avons identifié des dispositions hybrides dans les actions brésiliennes et des dispositions professionnelles dans l'activité enseignante française. Enfin, nous avons mis au jour une logique d'action propre à la profession enseignante dans les deux pays, ce que nous appelons la logique professorale. / The purpose of this research is to identify and analyze the teachers' dispositions and logic of actions when faced with a sotuation related to the religious question in two countries that define themselves as secular,such a Brazil and France. this is an ethnographic-inspired study wich mobilizes a comparative education perspective. The research is situated within the field of the Sociology of Education and uses the sociology of socialization and pragmatic sociology as the main theoretical frameworks. Therefore, we analyze the provisions and pinciples of justice in the pratice of Brazilian and French teachers at public colleges. Thus, the queestions that motived the research are : how do the teachers deal with a situation involving the religious question ? Why do they act this way ? What logic(s) of action are mobilized in teaching pratices ? Wich dispositions contribute to the "choice" of the logic action ? How social configurations influence teaching practice with regard to the religious question ? Are there differences between the teaching pratice itself ? To answer these questions,approximately thirty interviews were conducted with Brazilian and french teachers and three public institutions were part of a field observation (two institutions in Brazil and one in France), the two methods giving access to the description of professional situations concerning religions. The liberal logic identified in the pratices of Brazilian teachers and the civic logic favored in France in situations involving the religious questions are different wayss to guarantee secularism. Regarding teachers' dispositions, we have identified hybrid dispositions in Brazilian actions and professional dispositions in the French teaching practice. Finally, we have brought to light a logic of action peculiar to the teaching profession in both countries, what we call the teaching logic.
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Lire, traduire, écrire : la diffusion de la littérature française en Corée par le biais de la traduction (du 1894 au 1946) / Reading, translating, writing : the diffusion of french literature in Korea through translation (from 1894 to 1946)Lee, Hyonhee 20 December 2018 (has links)
De la fin du XIXe siècle aux premières décennies du XXe siècle, la Corée connaît un engouement sans précédent pour la découverte de l’Occident. L’acte de traduire en Corée fut un véritable acte d’accueil dans un pays à l’histoire complexe, en recherche d’identité culturelle voire nationale. Si l’on devait dessiner une frise imaginaire de l’histoire littéraire coréenne, nous serions interpellés par une sorte d’ellipse temporelle entre le passage de la littérature ancienne à la littérature moderne et contemporaine. En effet, sans l’introduction d’œuvres étrangères notamment françaises en Corée, et donc sans la traduction-création, la littérature moderne aurait probablement émergé difficilement. C’est donc grâce au transfert culturel d’une littérature européenne dite classique que la littérature moderne s’est façonnée dans le paysage littéraire coréen, résultat fulgurant d’un besoin d’évolution impulsé par un désir fort de rattraper et réveiller les esprits d’un peuple longtemps bridé par une conjoncture géopolitique particulière. La littérature en traduction de cette période est le point culminant d’une pensée littéraire, d’une notion sur la littérature elle-même qui, du système d’écriture jusqu’au transfert terminologique, n’a cessé de questionner ce qu’est la littérature. Cette étude propose de retracer ces enjeux à la fois comparatifs, historiques et littéraires par le biais des œuvres romanesques françaises du XIXe siècle en traduction publiées dans les revues et dans un journal et d’examiner, des versions des Misérables à celles du Comte de Monte-Cristo, un ensemble de romans français en traduction qui tous participent à l’acte de lire, traduire, écrire. / From the late nineteenth century to the first decades of the twentieth century Korea experienced an unprecedented craze for the discovery of Western culture. The act of translating in Korea was a real act of welcome in a country with a complex history and in search of a cultural or even a national identity. If we were to draw an imaginary frieze of Korean literary history, we would be challenged by a sort of temporal ellipse between the passage from ancient literature to modern and contemporary literature. Because, in fact, without the introduction of foreign works, especially French ones into Korea, and therefore without the process of translation-creation, modern Korean literature would most likely only have emerged with considerable difficulty. It is therefore thanks to the cultural transfer of classical European literature that modern literature has shaped itself in the Korean literary landscape, a result of a need for evolution driven by a strong desire to catch up and awaken the spirits of a people long constrained by a particular geopolitical situation. The translation literature of this period is the culmination of a literary idea, a notion about literature itself, which, from the writing system to terminological transfer, has constantly questioned what literature is. This study proposes to trace these issues - at once comparative, historical and literary - through translations of French fictional works of the nineteenth century published in magazines and in newspapers and to compare versions of “Les Misérables”, and those of “Le Comte de Monte-Cristo”, French novels in translation that all entail the act of reading, translating, writing.
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