Spelling suggestions: "subject:"humanism"" "subject:"humanismo""
141 |
Jos? Paulo Paes, HumanistaMedeiros J?nior, Ant?nio Fernandes de 23 June 2008 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T15:07:04Z (GMT). No. of bitstreams: 1
AntonioFMJ.pdf: 77007 bytes, checksum: dcda76c8557faabea361b6cfc59cbe4f (MD5)
Previous issue date: 2008-06-23 / La pr?sente recherche examine dans son ensemble l' uvre consid?rable du "paulista" Jos? Paulo Paes da Silva (1926-1998). La premi?re partie de la recherche fait conna?tre l'importante activit? professionnelle de cet auteur, en situant dans leur contexte particulier les diff?rentes modalit?s du travail qu'il a r?guli?rement accompli en tant qu'"?ditoraire", traducteur et essayiste. La deuxi?me partie est consacr?e ? la lecture critique de sa po?sie ?pigrammatique. La riche bibliographie qui est le r?sultat de l'effort intellectuel de l'?crivain, est consign?e ? la fin du volume. Il s'agit donc d'une ?tude ayant pour but d'esquisser la physionomie litt?raire d'une personnalit? qui a marqu? de sa pr?sence la culture br?silienne dans la seconde moiti? du XXe si?cle / Esta pesquisa examina a vasta obra do paulista Jos? Paulo Paes da Silva (1926-1998). A primeira parte discorre a respeito da atividade profissional do autor. Contextualiza a relev?ncia dos pap?is de editor?rio , de tradutor e de ensa?sta, que cumpriu regularmente. A segunda est? reservada ? leitura cr?tica de sua poesia epigram?tica. A bibliografia extensa resultante do trabalho intelectual do escritor est? registrada no final do volume. Trata-se, portanto, de um estudo acerca da fisionomia liter?ria de uma figura importante presente no cen?rio cultural brasileiro da segunda metade do s?culo XX
|
142 |
Humanisme et engagement : la première guerre mondiale dans les croix de bois de Roland DORGELES / Humanism and Commitment : the First World War in Les Croix de bois of Roland DorgelèsOuali, Thabette 09 September 2011 (has links)
Les Croix de bois est un roman à grand succès qui a suscité une grande polémique à sa publication en 1919. Son auteur Roland Dorgelès y peint avec beaucoup de réalisme la Première Guerre Mondiale et la vie de ses soldats. La vie au front avec ses luttes pour la victoire ou la survie s’alternent avec de courts moments de répit lors du repos, loin des tranchées, où les soldats cohabitent avec les civils. Une véritable fresque du quotidien de personnes ordinaires déépassés par une situation extraordinaireTout est à redéfinir dans ce nouvel univers de guerre où les références habituelles n’ont plus de place. C’est le nouvel humanisme fait d’amour et désamour de soi et des autres pour la renaissance de ce nouvel homme-Soldat de 14. Tout le tragique de l’histoire y est dénoncé sans détour mais d’une manière singulière à la fois. Tel est le témoignage de Dorgelès dont l’apport autobiographique non négligeable donne sa grande valeur à cette littérature d’engagement. De la découverte d’un homme parti au front à la découverte d’un auteur et de son premier roman ; c’est l’art d’écrire dorgelesien qui est donné à lire dans Les Croix de bois. Un art d’écrire à la marge d’une écriture de guerre ‘’classique’’ qui ne peut se passer de clins d’œil à Maupassant, Poe et Montélérant. Au style innovateur, il mêle le fantastique et le suspense à l’ironie acerbe au rire dérangeant. Une écriture journalistique poéticopicturale au service d’une dénonciation humaine sans pareille jusque là et digne d’une guerre à la guerre.Basée sur des documents inédits, les lettres du front de Dorgelès, les souvenirs rapportés par son épouse Madeleine et par tous ceux qui l’ont connu, nous proposons une lecture des Croix de bois pour un parcours de croix ; celui du cheminement de l’homme malaimé vers l’auteur et son premier roman. / Les Croix de bois is a successful novel that raised a great controversy at its release in 1919. Its author Roland Dorgelès depicted with great realism the First World War and the life of the soldiers who were in. A life at the front where the continuous struggles for the victory or the survival gave way to brief moments of rest during the leaves, where they coexist with civilians, far from the trenches. A panorama of the everyday life of ordinary people. Everything is to be redefined in this new war world where the usual guidelines disappear. It’s the new humanism made of love and hate of oneself and the others for the “born again man soldier” of 1914. All the tragedy of the History is straightforwardly denounced but in a singular way. Herein the testimony of Dorgelès, with his significant autobiographical side that brought up the grandness of the commitment literature.From the uncovering of man who left to the front to the uncovering of an author of his first novel, here’s the art of Dorgelès’s writing which is given to read in Les Croix de bois. It’s an unconventional art of writing the war, away from the classical, with an implied reference to Maupassant, Poe, Courteline. An innovative style that mixes the fantastical and the suspense to the acerbic irony and the upsetting laugh. A journalistically poetical-Pictorial writing for the good cause of a human denunciation of the war, never seen before and worth of it. Based on unpublished documents, letters from the front of Dorgelès, the memories brought back by his wife Madeleine and all those who knew him, we propose a reading of Les Croix de bois such the way of the cross of an outcast on his way to an author of his first novel.
|
143 |
La réhabilitation de la figure de l’homme chez Hannah Arendt et Emmanuel Lévinas / Restoring the Human, Hannah Arendt and Emmanuel LévinasMréjen, Aurore 08 December 2009 (has links)
Victimes et bourreaux témoignent de la double dégradation, anthropologique et morale, subie par la figure de l’homme à Auschwitz. Hannah Arendt et Emmanuel Lévinas, tous deux Juifs et nés en 1906, ont tenté de retrouver le sens de la dignité humaine après la Shoah. Partageant la même admiration embarrassée pour la pensée de Martin Heidegger, dont ils ont suivi l’enseignement, ils s’engagent dans des voies philosophiques très différentes. Alors qu’Arendt met en avant l’espace politique comme lieu d’expression de la pluralité et de reconnaissance publique des différences individuelles, Lévinas fait de l’éthique la « philosophie première » et situe le proprement humain dans la responsabilité infinie pour autrui. Là où Arendt insiste sur l’importance de la pensée et du jugement dans la recherche des normes morales, Lévinas soutient que la lutte contre le mal est indissociable de la réponse à l’appel du Bien.Deux axes problématiques guident, dans ce travail, la confrontation entre les deux philosophes : l’articulation entre universalité et diversité d’une part ; le lien entre éthique et politique d’autre part. L’enjeu étant l’organisation d’un monde commun pour l’expression et la préservation de la dignité humaine. / The victims and the torturers attest to both the human and moral degradation suffered by the figure of man at Auschwitz.Hannah Arendt and Emmanuel Lévinas, both Jews and born in 1906, attempted to recover the meaning of human dignity after the Holocaust. Despite sharing the same embarrassed admiration for the thought of Martin Heidegger, whose courses they followed, they choose very different philosophical paths.While Arendt emphasizes the political space as the place where plurality is expressed and individual differences are publicly acknowledged, Lévinas makes ethics « first philosophy » and situates what is essentially human within infinite responsibility for the Other. Where Arendt insists on the importance of thought and judgment in the search for moral standards, Lévinas holds that the struggle against evil is inseparable from responding to the call of the Good.In this thesis, two critical themes guide the comparison between each philosopher: the connection between universality and diversity on one hand; and, the link between ethics and politics on the other. The issue at stake is the organization of a shared world for the expression and the preservation of human dignity.
|
144 |
De la querelle à l’agonie. Les enjeux épistémologiques des humanistes français face au schisme religieux (1524-1604) / From Quarrel to Agony. The Epistemological Challenges of French Humanists Towards the Religious Schism (1524-1604)Peña, Santiago Francisco 16 March 2017 (has links)
Cette thèse de doctorat aspire à percevoir jusqu’à quel point la dynamique agonale du XVIe siècle déclenchée par la Réforme protestante provoqua des différences irréconciliables parmi les humanistes français. L’analyse prend comme point de départ la querelle sotériologique entre Érasme et Luther de 1524, considérée comme l’exemple le plus paradigmatique de l’impossibilité de trouver une compatibilité bien entendue entre les diverses manifestations de l’enthousiasme philologique, stylistique, éthique, religieux et épistémologique des humanistes. Ses oppositions fondamentales en ce qui concerne la liberté du chrétien démontrèrent que les humanistes étaient contraints d’envisager l’élan de réforme avec prudence afin d’éviter de mettre en danger leurs propres fondements épistémologiques. Par ailleurs, l’affrontement entre ces deux hommes tellement représentatifs de la Renaissance tardive peut bien inaugurer l’étude du cas français à cause de l’influence d’Érasme sur les humanistes vassaux du Roi Très-Chrétien, mais aussi à cause de l’échec de la collatio érasmienne. Le centre de gravité historique est l’événement le plus révoltant de la France du XVIe siècle, i.e., le massacre de la Saint-Barthélemy. Le choc provoqué par la tuerie fut si définitif qu’on peut, faisant attention aux participations directes des humanistes dans la polémique confessionnelle avant et après août 1572, reconstruire le socle commun de discours dont beaucoup d’eux partageaient. Nonobstant, ces dénominateurs communs encouragèrent paradoxalement des dynamiques agonales autant qu’ils permirent la survivance d’une courante irénique marquée par la tradition sceptique qui finira par être une des marques d’identification historiographique du discours humaniste. / This Ph.D. dissertation tries to measure how the violent dynamic of the 16th century, encouraged by the Reformation provoked dissention in between French Humanists. The analysis takes the debate between Erasmus and Luther of 1524 as a point of departure, considered as the paradigmatic example of the impossibility of finding some compatibility between the different versions of the philological, stylistic, ethic, religious and epistemological enthusiasm of the Humanists. Their fundamental oppositions concerning the free will showed that the Humanists were forced to take the will of reformation with caution to avoid the harm of their own epistemological fundaments. On the other hand, the clash between these men had a very large impact in France because Erasmus was one of the main influences of the French Humanism but also because of the failure of his collatio. The center of gravity of the research is the Saint-Bartholomew Night’s Massacre because it left an impression over the humanists’ consciences that the analysis of the discourses before and after the killing may allow to recover the common basis of their discourses. This common basis encouraged violent dynamics but let paradoxically survive an irenic trend marked by the skeptic tradition, which would be one of the most characteristic signs of the historiographical readings of the humanist discourse.
|
145 |
« Quelles bestes sont ce là ? » L’humanisme rabelaisien à l’épreuve de ses bestiaires / "Quelles bestes sont ce là ?" Rabelaisian humanism in the light of its bestiariesMillon-Hazo, Louise 16 December 2017 (has links)
Cette thèse propose une étude globale des bestiaires rabelaisiens à partir de l’exploration de ses sources antiques et médiévales. La focale critique se concentre d’abord sur les torsions qu’impose Rabelais aux genres littéraires rattachés à des figures animales prototypiques : l’inversion des paradigmes épiques du cheval et du porc ; le brouillage et la démultiplication des bêtes charivariques et farcesques ; la mise en crise des animaux exemplaires de la fable. Elle s’ouvre ensuite aux jeux du célèbre humaniste avec les figures animales des écrits savants et sérieux : encyclopédies, littérature gnomique, livres de cuisine. Finalement, le point de vue se renverse pour examiner les effets esthétiques et sensoriels de ces bestiaires sur le lecteur et l’auditeur, et en dégager une certaine esthétique grotesque. Cette enquête débouche sur la redéfinition de l’humanisme rabelaisien, qui se révèle dans l’épreuve et à l’épreuve d’une profusion d’images animales. / This dissertation analyses François Rabelais’ bestiaries through the exploration of its antique and medieval sources. The first part of this thesis focuses on the way Rabelais distorts certain literary genres containing prototypical animal figures by reversing the epic paradigms associated with horses and boars, multiplying and merging farces and charivaris’ animals, and undermining the exemplary animals portrayed in the fables. The next part uncovers how the famous humanist plays with animal figures drawn from scholarly and serious writings such as encyclopedias, gnomic literature, and recipe books. The third part overturns this perspective to examine the aesthetical and sensory impact of these bestiaries on the reader and listener as well as the grotesque aesthetic they seem to thrive from. Overall, this investigation leads to a redefinition of the Rabelaisian humanism, which reveals itself through an abundance of animal images.
|
146 |
« – À la fin jaillira l’homme de pure lumière. » Pour une anthropologie d’André Frénaud / “– The man of sheer light will eventually rise.” André Frénaud’s anthropologyJehl, Florian 06 October 2017 (has links)
L’œuvre d’André Frénaud (1907-1993) se ressent profondément des convulsions de l’histoire contemporaine – essor des régimes totalitaires en Europe, Seconde Guerre mondiale, découverte des camps de la mort –, qui paraissent remettre en cause la possibilité même d’une signification de l’histoire et de l’action humaine. La pensée anthropologique exprimée dans les poèmes défend la capacité de l’homme à discerner et à faire le bien, sans rien ignorer de ses pulsions mauvaises ni de son manque à être. Les poèmes déploient une pensée du sujet originale, nourrie de philosophie heideggérienne, de mystique et surtout de l’analyse avec André Green et de la lecture de Dostoïevski : les tréfonds du moi abritent un grouillement de pulsions antagonistes. Frénaud, après Kojève, place l’homme et l’Histoire sous le signe de la négativité. L’éthique frénaldienne maintient conjointement la conscience de « notre inhabileté fatale » et la nécessité d’agir. L’existence de Frénaud atteste la même exigence : ainsi s’expliquent le ton des poèmes engagés, qui causa de vifs débats avec Aragon et Guillevic, et son attitude dans la cité, mêlée d’engagement et de retrait, comme au Comité national des écrivains (CNE) ou à la Comunità Europea degli scrittori (COMES), aux côtés de Sartre, Ponge et Tardieu. Enfin, les poèmes mettent en question les frontières et l’unité de la condition humaine. Un anthropomorphisme généralisé et une veine épique et mythique originale assurent l’unité du questionnement. Mais la condition humaine n’a pas la cohérence du concept : elle s’offre à la méditation du lecteur sous la forme d’une multitude de figures singulières qui invitent à un véritable exercice spirituel. / André Frénaud’s anthropology is profoundly impregnated with the upheavals of modern history, from the rise of totalitarian régimes throughout Europe to WWII and the discovery of death camps, all of which seem to question the remote possiblity of giving any meaning to History and human action. The anthropological thought expressed in his poems defends man’s ability to identify what is good and act accordingly, without ever overlooking any of his bad drives or his failure to truly be. His poems display an original conception of the self, inspired by Heidegger’s philosophy, mysticism, and above all by psychoanalysis with André Green and the reading of Dostoyevsky. Indeed, the depths of the self are teeming with antagonistic drives. After Kojeve, Frénaud places mankind and History under the sign of negativity. Frénaud’s ethics support both the awareness of « our fatal inability » and the need to act. Frénaud’s life proves the same dedication, and the tone of his committed poems – which caused heated debates with Aragon and Guillevic – can thus be explained, as well as his public presence, a mix of commitment and reserve, e.g. at the Comité national des Écrivains (CNE) or at Comunità Europea degli scrittori (COMES) with Sartre, Ponge, and Tardieu. Finally, his poems question the limits and unity of the human condition, while a pervasive anthropomorphism and an original streak, both epic and mythical, hold the questioning together. The human condition, however, is not as coherent as the concept. It becomes available to the reader’s meditation in the form of a multitude of characters which lead one to a spiritual exercise.
|
147 |
[fr] PAULO RÓNAI, UN HOMME CONTRE BABEL: ITINÉRAIRE DE SON ENGAGEMENT AU BRÉSIL / [pt] PAULO RÓNAI, UM HOMEM CONTRA BABEL: O ITINERÁRIO DE ENGAJAMENTO NO BRASILANA CECILIA IMPELLIZIERI DE SOUZA MARTINS 09 March 2017 (has links)
[pt] Paulo Rónai, um homem contra Babel – o itinerário de engajamento no
Brasil investiga a trajetória de integração no Brasil do professor, tradutor, crítico e
ensaísta húngaro Paulo Rónai (1907-1992), a partir de um cruzamento de fontes,
destacando seus diários pessoais, mas também correspondência pessoal e material de
imprensa. Dessa forma, a pesquisa busca construir um retrato mais aprofundado do
homem, desde os tempos de sua formação em Budapeste, quando tem o primeiro
contato com a literatura brasileira e com a língua portuguesa, acompanhando a dura
luta para deixar sua Hungria natal (em um momento em que, como judeu, se via
ameaçado pelo avanço nazista), focalizando ainda o período vivido no campo de
trabalho e a chegada ao Rio de Janeiro, mais de dois anos depois de avistar o país
como alternativa de sobrevivência. Já no Brasil, a reconstrução de seu percurso
biográfico revela que é como resultado de um persistente projeto de integração e de
muito trabalho que Paulo Rónai conquista, em cerca de vinte anos, uma integral
inserção no meio cultural brasileiro, operando uma notável articulação com a
imprensa, no campo literário, por meio de intensa relação com editores e autores, e de
uma profícua interlocução com escritores locais, como Aurélio Buarque de Holanda,
Carlos Drummond de Andrade e Guimarães Rosa. Naturalizado brasileiro, Paulo
Rónai consolida uma trajetória exemplar de engajamento, contando ainda com o
apoio de sua mulher, Nora Tausz Rónai, asseverando uma postura humanista e
universalista, chave de entendimento do caráter bem-sucedido de seu projeto de vida
brasileira. / [fr] Paulo Rónai, un homme contre Babel - itinéraire de son engagement au
Brésil analyse la trajectoire d intégration au Brésil du professeur, traducteur, critique
et essayiste hongrois Paulo Rónai (1907-1992), à partir d un recoupement des sources,
en premier lieu ses journaux intimes, mais également sa correspondance personnelle
et des articles de presse. Ce travail de recherche a pour but de dresser un portrait
approfondi de l homme, depuis le temps de sa formation à Budapest, lorsqu il eut son
premier contact avec la littérature brésilienne et la langue portugaise, en suivant son
difficile combat pour quitter sa Hongrie natale (lorsque, en tant que juif, il se voyait
menacé par l avancée nazie), et en se focalisant notamment sur la période passée en
camp de travail et sur son arrivée à Rio de Janeiro, plus de deux ans avoir perçu que
ce pays pouvait représenter une alternative de survie. Une fois au Brésil, la
reconstruction de son parcours biographique révèle que c est grâce à un projet
pugnace d intégration et à un travail considérable que Paulo Rónai est parvenu, en
près de vingt ans, à une insertion totale dans le milieu culturel brésilien, en réalisant
une synthèse remarquable entre la presse et le monde littéraire, par le biais d une
relation intense avec éditeurs et auteurs, et une interaction féconde avec des écrivains
locaux tels Aurélio Buarque de Holanda, Carlos Drummond de Andrade et Guimarães
Rosa. Naturalisé brésilien, Paulo Rónai consolide sa trajectoire exemplaire
d engagement, notamment grâce au soutien de son épouse, Nora Tausz Rónai, en
confirmant son positionnement humaniste et universaliste, clé de voûte du succès de
son projet de vie au Brésil.
|
148 |
La notion de prudence dans la pensée castillane médiévale et moderne (1252-1598) : Du roi Sage au roi Prudent ? / The concept of Prudence in medieval and modern thought in Castile (1252-1598)Jecker, Mélanie 24 September 2016 (has links)
Ce travail de thèse porte sur la notion de prudence dans la pensée castillane médiévale et moderne, depuis le début du règne d'Alphonse X de Castille, dit « le roi Sage », en 1252, jusqu'à la mort de Philippe II, dit « le Prudent », en 1598. Le choix d'une période longue a permis d'analyser dans toute sa complexité le processus de réception et d'adaptation des doctrines classiques sur la prudence par les traducteurs, commentateurs et penseurs politiques castillans. La thèse montre comment ce concept défini dans les textes de l'Antiquité grecque et latine a nourri leur réflexion sur la double nature, rationnelle et politique, de l'homme : la prudence est en effet la vertu intellectuelle qui définit l'homme comme animal politique, et plus particulièrement, chez Aristote, le gouvernant et le législateur. La transmission, fidèle ou non, de la doctrine aristotélicienne des vertus intellectuelles en général, et de la prudence en particulier, se révèle le lieu d'un affrontement entre deux paradigmes royaux dans la Castille d'alors : face au modèle d'un roi sage (sapiens, sabio) disposant d'un pouvoir absolu, que les monarques successifs s'attachent à maintenir tout au long de la période, la haute noblesse et les maîtres ès arts salmantins posent l'image d'un roi simplement prudent au sens où l'entend Aristote, c'est-à-dire faillible, pour mieux l'inviter à gouverner en s'appuyant sur les élites de son royaume. / This PhD thesis deals with the notion of prudence in medieval and modern Castilian thought, from the beginning of the reign of Alfonso X of Castile, known as “the Wise King”, in 1252, until the death of Philip II, called “the Prudent King”, in 1598. The choice of a long period enabled to analyze in all its complexity the process of reception and adaptation of classical doctrines of Prudence by Castilian translators, commentators and political thinkers. The thesis shows how this concept defined in Greek and Latin Antiquity texts nourished their thougt on the dual nature of man (rational and political): Prudence is indeed the intellectual virtue that defines Man as a Political animal ; in Aristotle's Ethics and Politics, this virtue defines more particularly the ruler and the legislator. This study shows how the transmission, faithful or not, of the Aristotelian doctrine of intellectual virtues in general, and of Prudence in particular, was in Castile the place of a confrontation between two royal paradigms: opposite the model of a Wise king (sapiens, sabio) possessing absolute power, which the successive monarchs strove to maintain throughout the period, the high nobility and the Salmantine Masters of Arts proposed the image of a merely prudent ruler. This latest model, defined by Aristotle as being fallible, allowed them to claim their participation in the governance of the Kingdom.
|
149 |
Robert Merle, écrivain singulier du propre de l'homme / Robert Merle : a singular writer's approach to mankindWattel, Anne 25 March 2016 (has links)
Robert Merle est au purgatoire des Belles-Lettres françaises. Quelque chose dans sa trajectoire, qui va du prix Goncourt avec son tout premier roman, Week-end à Zuydcoote, aux treize tomes d’une saga historique, Fortune de France, a semble-t-il sonné le glas de sa consécration. Et ce quelque chose tient sans doute à la singularité d’un écrivain franc-tireur, allergique à toute mode, à toute école, à tout parti et qui portera un demi-siècle durant son rêve d’un « roman romanesque » qui allie le populaire à la qualité, un roman démocratique, un roman des Trente Glorieuses qui réhabilite ce « vice impuni », comme disait André Wurmser, la lecture. Ce sont des voies singulières que Merle explore, des voies qui l’entraînent vers les champs en jachère de l’expérimentation, du « mauvais genre », de la politique-fiction et du roman populaire. L’écrivain démocrate choisit, contre une littérature « mandarinale », contre tout formalisme et esthétisme, une littérature accessible, un roman romanesque, un roman à histoire où règne, en maître, la tension narrative. Et ce, au risque de la déconsécration, au risque du middlebrow. Son œuvre pourtant, si éclectique en apparence, est une œuvre essentielle car Merle est un écrivain de l’événement et du pire. Ce pire qui fit qu’une génération entière fut happée par l’Histoire et n’en sortit pas indemne. Unde malum faciamus ? Cette question qui, en filigrane, traverse tous ses écrits de 1949 à 2003, ne cessa de tarauder Merle. Toujours il s’est agi, pour cet écrivain-militant, de poursuivre le combat, envers et contre l’amnésie, les œillères, les mensonges, et de le poursuivre pour les générations à venir. / Robert Merle is in the purgatory of the French Belles-Lettres. Something in his work, which goes from the Prix Goncourt with his first novel, Weekend at Dunkirk, to the thirteen volumes of a historical saga, Fortune de France, seems to have gone awry and ended this recognition. And that something is probably due to the singularity of an independent writer allergic to any fashion, school or party who will uphold for half a century his dream of a “novelistic” novel which would be both popular and good, a “democratic” novel, a novel of the postwar boom, which rehabilitates the pleasure of reading, the “unpunished vice”, in André Wurmser’s words. Merle treads unusual paths, which lead him to the fallow fields of experimentation, to the disreputable genres of political and popular fiction. As a democratic writer opposed to “elitist” literature, as well as formalism and aestheticism, he chooses a literature which is accessible, a “novelistic” novel, in which the story itself and narrative tension are paramount, at the risk of not being recognized any longer or being dubbed a middlebrow writer. If eclectic in appearance, his work, is an essential one: Merle is a writer of the event and of the worst-case scenario. A worst witnessed by an entire generation caught up by history which did not leave unscathed. Unde malum faciamus? This question which underlines all of his writings from 1949 to 2003, never stopped haunting Merle. His goal, as a writer-activist, was ever to continue the fight against amnesia, blinders and lies for generations to come.
|
150 |
L'homme, l'humain et l'humanisme dans les oeuvres d'Albert Camus / Man, human and humanism in works of Albert CamusAqelsaravani, Zahra 30 January 2014 (has links)
Albert Camus a lui-même distingué trois phases dans son Œuvre : celle de l’absurde : (la prise de conscience du non-sens de la vie conduit Camus à l’idée que l’homme est « libre de vivre sans appel », « quitte à payer les consciences de ses erreurs » et doit épuiser les joies de cette terre. La vie accepte le non-sens du monde et trouve le bonheur au sein même de l’absurde. Camus affirme que l’absurde n’est ni dans l’homme ni dans le monde, mais dans leurs présences communes, dans leur « confrontations » et le définit comme « l’indifférence à l’avenir et la passion d’épuiser tout ce qui est donné »), celle de la révolte : (la révolte est considérée par lui comme la seule position tenable face à l’absurde. Elle figure avec la liberté et la passion, comme une solution valable et capable d’assurer la justice. Elle seule peut assurer une action affective capable de dépasser la stérilité et l’angoisse créées par l’absurde), celle de l’amour : (Camus entend par là, l’amour de l’homme, tel qu’il est, avec ses forces et son intelligence et aussi avec ses limites et ses faiblesses. Camus exprime son affection et sa solidarité envers l’homme. Ce n’est plus seulement un humanisme classique qui s’affirme, plus seulement une position morale, mais une position d’homme sensible. Camus recherche encore à s’approcher de ces « quelques choses », de cette « part obscure » qui est en tout homme, et en lui-même en particulier). Cette étude interroge sur la remarquable prose camusienne qui touche au premier plan la question de l’Homme qui progresse et modifie au fil des années ; l’attachement au service d’une justice relative aux hommes dont l’idée n’est pas séparable de celle du bonheur ; l’adhésion à une éthique humaine et humaniste qui n’est que pour pousser l’esprit humaine à la perfection. Son art n’est pas « une réjouissance solitaire ». Camus formule son exigence envers l’Homme car l’art est le moyen de l’expression d’une communion entre les hommes. / Albert Camus himself distinguished three phases in his work: that of the absurd (awareness of non-meaning of life led Camus to the idea that man is ‘’ free to live without appeal’’, take a risk to pay the consciences of his errors and must exhaust the joys of this earth. Life accepts the non-sense of the world and finds happiness in even the absurd. Camus says that the absurd is not in man nor in the world, but in their common presences, in their ‘’ confrontation’’ and defines it as ‘’ indifference to the future and the passion to exhaust all that is given’’), that of the revolt: (revolt is considered by him as the only tenable position to face the absurd. It appears with the freedom and passion, as a valid solution and capable of ensuring justice. It alone can assure emotional action capable of overcoming unproductiveness and anxiety created by the absurd), that of the love (Camus meant here the love of man as he is, with its forces and intelligence as well as its limitations and weaknesses. Camus expresses his affection and solidarity towards man. This is not only a classical humanism which expresses itself, not just a moral position, but the position of a sensitive man. Camus still tries to approach these ‘’ few things’’ this ‘’obscure part’’ which is in every man, and himself in particular. This study examines the remarkable prose of Camus that concerns the issue of man, who progresses and changes over the years; attachment to the service of justice, relating to man whose idea is not separable from that of happiness; adherence to human and humanist ethics which are pushing the human mind to perfection. His art is not ‘’ a solitary joy’’. Camus formulates his expectation from man because art is the way of expression of communion between people.
|
Page generated in 0.0655 seconds