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Marchands et banquiers du seigneur. Lexiques chrétiens de la richesse et de l'administration monastiques entre la fin du IVe et le début du IXe siècle / Merchants and bakers of the Lord. Christian languages of wealth and monastic administration from the late IVe century to IXe century

Toneatto, Valentina 28 November 2009 (has links)
À partir du IVe siècle, dans la littérature épiscopale et monastique, un lexique récurrent emprunte au monde économique gréco-romain les termes pour indiquer de nouveaux domaines sémantiques propres au christianisme, notamment le problème du salut et la dialectique de la rédemption. Grâce à ce langage métaphorique, la thésaurisation, l’investissement, le commerce, l’usure, l’endettement deviennent objets d’analyse et de réflexion, au lieu d’être simplement condamnés comme on le lit souvent. Cette étude est construite sur l’interprétation de ce langage théologico-économique dans les textes homilétiques des Pères de l’Église et les règles monastiques (fin IVe-début IXe s.). Il est nécessaire de comprendre la fonction de ce langage dans la construction d’une nouvelle façon de penser les échanges matériels, qui met en relation directe les comportements économiques des hommes et le salut dans l’au-delà, pour s’interroger ensuite sur son rôle dans la formation d’une rationalité économique et administrative médiévale. Dans ses discours sur l’avarice, la pauvreté et l’aumône, la patristique définit en effet les règles d’un comportement économique chrétien et détermine l’usage correct de la richesse en vue d’une gestion chrétienne dans la sphère privée et publique. Les catégories du « bon » et du « mauvais » chrétien commencent à intégrer des notions d’ordre économique, tandis que l’inclusion/ exclusion de la société des fidèles se joue aussi sur la base des comportements économiques. Le monde monastique occidental qui s’épanouit à partir de la fin du IVe siècle hérite de cette tradition lexicale patristique, en produisant à son tour des catégories administratives fondatrices d’une rationalité économique médiévale. Les méthodes d’enquête utilisées et les problèmes posés relèvent d’une histoire des pratiques et du pouvoir : les pratiques de la langue et de la construction de vocabulaires spécialisés, dont la valeur concrète réside dans la capacité à signifier les choses, à forger la réalité, à modeler les conduites et le pouvoir produit et légitimé par la création d’un langage d’autorité. / From the fourth century, in the episcopal and monastic literature, we find a vocabulary that borrows terms from the Greco-Roman world of economy to denote new semantic domains of Christianity, i.e. the problem of salvation and the dialectic redemption. Through these metaphors, investment, trade, usury, debt become objects of linguistic analysis and moral judgment. Our investigation is built around the interpretation of this theological and economic language over a period from the fourth to the ninth century. The corpus of sources includes texts of Cappadocian Fathers, Chrysostom, Ambrose, Zeno of Verona, Brescia Gaudence, Chromatius of Aquileia, John Cassian, Augustine, Caesarius of Arles, Salvian, and monastic rules (IV-IX cent.). It is necessary to understand the function of language in the construction of a Christian way to think and to represent economy, in a system of exchanges between the earth and the Kingdom of Heaven. In preaching on greed, poverty, almsgiving, the Church’s fathers defines the rules of economic behavior and determines the Christian right use of wealth for a Christian stewardship in the private and public spheres. The categories of 'good' and 'bad' Christians begin to incorporate notions of economic order, while the inclusion / exclusion from society is also on the basis of economic behavior. The western monastic world inherits lexical patristic tradition, producing administrative categories of medieval economic rationality. These phenomena, also conveyed by the metaphorical language of Christians, have shaped new social and political ties and a new image of society, opening the way to the Middle Ages.
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De l'évergétisme à la charité chrétienne ? : transformations et usages du don à la collectivité en Afrique tardo-antique (fin du IIIème siècle-VIème siècle) / From euergetism to Christian charity ? : transformations and uses of the gift to communities in Late Antique North Africa (3rd-6th century)

Thiel, Camille 08 July 2015 (has links)
Cette thèse étudie une question historique classique, celle de la transition entre l'évergétisme et la charité chrétienne, à travers l'étude des dons à la collectivité en Afrique du Nord tardo-antique, de la fin du IIIe siècle au VIe siècle. La recherche s'appuie sur les sources épigraphiques et littéraires africaines tardo‑antiques, et prend en compte les acquis de l'anthropologie du don. Pendant l'Antiquité tardive, l'évergétisme, pratique caractéristique des cités antiques par laquelle des aristocrates faisaient des dons à leurs concitoyens se renouvelle et disparaît progressivement. Selon l'interprétation couramment admise, cette pratique aurait été supplantée par un nouveau mode de générosité influencé par le modèle de la charité chrétienne. Devenus chrétiens, les habitants des cités africaines auraient tourné le dos aux modes de générosité propres à la cité antique pour se montrer généreux vis-à-vis de la communauté chrétienne de leur choix. À travers l'étude des discours et des pratiques du don, ce travail remet en question le modèle de la transition en montrant notamment que les deux modes de don ont largement coexisté durant les débuts de l'Antiquité tardive. Cette étude affine la chronologie des dons à la collectivité et montre que le christianisme n'est pas à lui seul responsable de la fin de l'évergétisme. Le travail revient sur l'expression « évergétisme chrétien », parfois utilisée dans l'historiographie pour désigner la permanence d'une logique évergétique au sein même du don chrétien. Sont également étudiés les usages du don à la collectivité : le don est autant source de lien social entre les acteurs qu'il est vecteur de conflit. / This dissertation addresses the problem of the transition from euergetism to Christian charity. The approach focuses on gifts to communities in Late Antique North Africa from the third century to the sixth century. The study uses epigraphical and literary documents and includes anthropological perspectives on gift-giving. During Late Antiquity, euergetism (public benefaction) changes and disappears slowly. According to most current theories, euergetism would have been replaced by a new form of generosity, based on 'Christian charity'. Progressively converted to Christianity, the Romano‑Africans would have given up classical civic generosity, turning instead to the Christian communities. This dissertation studies the discourse and practice of gift-giving and challenges the idea of a transition from euergetism to charity, showing that both types of gifts coexisted in early Late Antiquity. This theory clarifies the chronology of Late Antique generosity and analyzes the expression 'Christian euergetism'. Finally, the study examines the uses of benefaction and shows that gift-giving strengthens social bonds while simultaneously generating tension.
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De la fibre à l'étoffe : archéologie, production et usages des textiles de Nubie et du Soudan anciens à l'époque méroïtique / From fibre to cloth : Archaeology, production, and uses of Meroitic textiles from ancient Sudan and Nubia

Halstad, Elsa 07 December 2015 (has links)
Mon sujet de thèse vise à étudier tous les aspects de la production textile au Soudan à l’époque méroïtique (300 avant J.-C. – 400 après J.-C.). En tant que production artisanale, les tissus sont les fruits de très nombreuses étapes de fabrication, depuis la culture de la fibre à sa transformation en fils, et jusqu’au tissage. Les textiles sont également un des piliers de la culture matérielle des sociétés antiques. Ils y remplissaient des fonctions très variées, liées à l’habillement ou au mobilier, dans tous les contextes, aussi bien urbains, cultuels, que funéraires. D’autres questions devront être abordées, comme celle du commerce avec le monde romain, ou celle de la place de la production textile soudanaise dans les espaces plus larges de la vallée du Nil ou du monde méditerranéen. Ma thèse aura pour objectif de documenter tous ces thèmes, touchants différents domaines comme l’archéobotanie, les études textiles, les analyses iconographiques, l’archéologie et l’histoire.Mon travail consistera à rassembler et analyser les outils, les tissus et les reliefs montrant des costumes, chaque groupe documentaire éclairant un ou plusieurs aspects de la production textile. Il s’agira aussi d’observer les contextes archéologiques afin de déterminer les différentes modalités de production et d’utilisation des tissus. Une telle étude, se basant sur un riche corpus d’objets souvent inédits, permettra d’illustrer un domaine peu connu de la culture matérielle et économique du Soudan méroïtique. / . This research aims to study every aspects of textile production in ancient Sudan and Nubia during the Meroitic period (300 BC – AD 600). Textiles are the result of a multi-faceted craft which involves a long and complex chaîne opératoire, from growing and harvesting the fibres to spinning, weaving, dyeing and sewing. Fabrics and cloths also played a central role in the material culture of ancient societies. They fulfilled numerous and varied functions related to clothing or furnishing in many everyday-life contexts, such as the house, the town, or the temple, but also during the after-life, taking part in funerary rituals and protecting the deceased. This study moreover considers the economic aspects of textile production, notably trade with the Roman provinces and the integration of the Sudanese production into larger geographical regions along the Nile valley and the Mediterranean basin.My doctoral thesis explores these different themes following a multidisciplinary approach, using methods from the fields of archaeobotany, textile studies, iconographic analysis, archaeology and history. The work is based on the gathering of hundreds of previously unpublished data in 3 databases: textiles from old and new excavations, textile production implements, and images of costumes on various media. In correlation with the study of archaeological contexts and findspots, the analysis of each corpus illustrates, for the first time, the diversity of Meroitic textile production and usage. In doing so, this research participates in a recent effort in Sudanese archaeology to shed light on the little-known material culture and economic history of the Meroitic kingdom.
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Creation and Contemplation: The cosmology of the Qur'ān and Its Late Antique Background

Decharneux, Julien 28 April 2021 (has links) (PDF)
Notre thèse de doctorat s’attache à l’étude de la cosmologie du Coran à la lumière des sources cosmologiques de l’Antiquité tardive. La thématique est traitée selon trois axes principaux :1) la contemplation naturelle du Coran ;2) la doctrine coranique de la création ;3) les représentations cosmologiques du Coran.Dans la première partie de ce travail de doctorat, nous étudions les nombreux passages où le Coran invite son audience à contempler les phénomènes cosmiques, appelés « signes » (āyāt), afin d’y trouver le divin. Le Coran en effet promeut la possibilité́ d’acquérir par la contemplation du cosmos une connaissance de Dieu et de son plan salvifique pour le monde et l'humanité. En ceci, nous montrons que le Coran s’inscrit dans le prolongement d'une tradition contemplative déjà présente dans le judaïsme hellénisé (par ex. Philon d’Alexandrie) et se développant chez les Pères de l'Église grecs puis syriaques. Nous avons mis en évidence les liens que le Coran entretient avec cet antique système contemplatif sur les plans structurels, thématiques, et même parfois linguistiques, tout en cherchant à cerner l’originalité du texte coranique en la matière. Notre recherche suggère que la théologie naturelle du Coran entretient des liens particulièrement étroits (correspondances structurelles, thématiques, linguistiques) avec l’une des branches chrétiennes de cette tradition, l’Église syriaque d’Orient. Dans la deuxième partie de notre travail, nous nous intéressons à la teneur du message divin que le croyant acquiert au travers cette contemplation naturelle. Ici, nous nous intéressons tout particulièrement à l’emphase mise dans le texte sur l’idée que la Création pointe par ses « signes » vers l’idée d’un unique créateur dans l’univers auquel rien n’est associé. Une série de doctrines cosmologiques supportées dans le Coran s’inscrivent en effet dans le cadre d’une défense de la doctrine de l’unicité divine. Nous indiquons comment, pour illustrer cette position théologique, le Coran puise dans un répertoire d’arguments cosmologiques bien connus de l’Antiquité tardive, notamment chrétienne. Nous notons toutefois qu’un certain nombre de doctrines cosmologiques particulièrement populaires dans la littérature chrétienne à cette époque, comme par exemple la doctrine de la création ex nihilo, ne trouvent pas d’écho direct dans le Coran en dépit de l’intérêt qu’elles auraient pu représenter pour soutenir la doctrine de l’unicité de Dieu. Ce silence invite à une réflexion sur la nature de l'influence exercée par la sphère chrétienne dans le Coran, sur la nature du texte coranique lui-même, ainsi que sur l'identité de ses auteurs.Enfin, la troisième partie de notre recherche touche aux représentations cosmologiques du Coran à proprement parler. Nous montrons comment l’imagerie cosmologique qui y est déployée est extrêmement proche de la manière dont certains auteurs chrétiens et surtout syriaques (Éphrem de Nisibe, Narsai, Jacques de Saroug, etc.), dépeignaient le monde dans les quelques siècles qui précèdent l’émergence du Coran. Toutefois, nous montrons que la cosmologie du Coran ne se laisse pas réduire à une simple reprise de traditions antérieures. Tout en témoignant de l’influence d’autres courants cosmologiques, notamment juifs, le texte coranique propose une cosmologie nouvelle et originale qui reflète la créativité des auteurs de ce texte. / Doctorat en Sciences des religions / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les divinités gréco-égyptiennes dans les textes magiques coptes: Une étude du syncrétisme religieux en Égypte tardo-antique et médiévale

Bélanger Sarrazin, Roxanne 14 August 2020 (has links) (PDF)
Aujourd’hui, le corpus des textes magiques coptes compte 314 manuscrits publiés et plusieurs dizaines de textes toujours inédits, datés pour la plupart entre le 5e et le 12e siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, un petit groupe composé de vingt-trois manuscrits magiques comprend des charmes qui présentent des invocations à des divinités grecques ou égyptiennes (p. ex. Artémis, Isis, Horus, Seth, Petbe) ou de courts récits mythologiques (historiolae) les mettant en scène. L’existence même de ces charmes soulève plusieurs questions :comment des références à des divinités traditionnelles se sont-elles retrouvées dans des textes « chrétiens » datés des 5e–12e siècles, et surtout, quels mécanismes ont été utilisés par les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale pour intégrer ces références dans leurs charmes ?Afin de répondre à ces questions, cette étude propose le premier examen exhaustif de l’ensemble de ces vingt-trois textes magiques coptes. Dans les trois premiers chapitres, nous étudions chacun des vingt-trois textes coptes en détail—les types de textes, les objectifs des charmes, les éléments traditionnels et chrétiens utilisés, les différentes façons dont ceux-ci ont été combinés—en plus de les comparer avec des textes magiques datés des périodes pharaonique (en moyen égyptien) et gréco-romaine (en démotique et en grec). Dans le dernier chapitre, nous offrons un examen plus général du groupe de vingt-trois textes en discutant entre autres de la datation et de la provenance des manuscrits, ainsi que des expressions récurrentes utilisées, ce qui nous permet également de les replacer dans le contexte plus large de l’ensemble du corpus des textes magiques coptes. Cette étude montre, d’une part, que nos vingt-trois textes magiques coptes témoignent d’une grande continuité dans les pratiques magiques en Égypte, puisque les éléments traditionnels utilisés (références aux divinités grecques et égyptiennes, historiolae, formules et expressions) ont été transmis, par l’intermédiaire de manuscrits magiques, depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque médiévale. D’autre part, ces textes témoignent également de changements, et plus particulièrement, de nombreux processus syncrétiques, puisque les éléments traditionnels ont été réinterprétés, puis juxtaposés ou fusionnés à des éléments chrétiens. Ainsi, notre examen révèle comment les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale, en s’inspirant de manuscrits magiques plus anciens et en combinant des éléments de différentes traditions religieuses dans leurs charmes, sont devenus des agents du syncrétisme religieux et, de façon plus générale, de la transformation religieuse. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Théurgie et mystagogie chez le néoplatonicien Proclus

Vachon, David 04 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de présenter en détails l’importance de la théurgie dans la philosophie de Proclus, ainsi que sa relation avec la mystagogie. Un des premiers objectifs de la recherche est d’expliciter les raisons du jaillissement de la théurgie au cours de l’Antiquité tardive. Nous présentons ainsi le cadre historique d’où émerge la notion de théurgie dans un contexte de christianisation de l’Empire à partir du IVe siècle. Il est ensuite primordial de définir clairement la théurgie, ce que les chercheurs n’ont pas fait jusqu’à maintenant, en tant qu’opération rituelle par laquelle un réceptacle matériel est animé par le divin. Puis, nous démontrons que, bien que le terme « théurgie » soit tardif, celui-ci trouve néanmoins ses racines dans la longue tradition platonicienne, de Platon lui-même jusqu’à Proclus, en passant notamment par Plotin, Porphyre et Jamblique. À la suite du volet historique et après avoir présenté une définition claire de la notion de théurgie, il est important de préciser son statut au sein de la philosophie de Proclus, notamment en nous intéressant au passage-clef TP, I, 25 dans lequel le néoplatonicien présente la théurgie comme étant supérieure (κρείττων) à la philosophie. Nous nous intéressons ensuite à deux rites théurgiques concrets présentés dans l’œuvre proclienne en les analysant en profondeur : le rite de l’ensevelissement du corps (TP, IV, 9) et le rite de l’immortalisation d’Achille (In Remp., I, 152-152). Après avoir exposé le lien intrinsèque de la théurgie avec la mystagogie, notamment autour de l’importance du silence (σιγή) mystique, nous développons sur les implications de la théurgie pour le système philosophique de Proclus. Nous constatons que ces implications sont monumentales et touchent une multitude d’aspects de sa pensée : le statut de l’âme, celui de la matière, l’ontologie, la primauté du véhicule (ὄχημα) de l’âme, la notion d’imagination (φαντασία), l’importance des symboles (σύμβολα et συνθήματα) et le rôle de l’amour (ἔρως). Nous terminons finalement la recherche en présentant l’héritage de Proclus, principalement à travers l’œuvre du néoplatonicien chrétien Pseudo-Denys. / This thesis has for goal to present in detail the importance of theurgy in the philosophy of Proclus, as well as his link with mystagogy. One of the first objectives is to describe the causes of the emergence of theurgy during the late Antiquity. So, we present the historical setting from where emerges the notion of theurgy in the context of the process of Christianisation of the Empire starting during the 4th century. It is after that primordial to propose a clear definition of theurgy, something that the researchers haven’t done yet, as the ritual operation by which a material receptacle is animated by the divine. Then, we demonstrate that, even if the term “theurgy” is late, it finds however his roots in the long platonic tradition, from Plato to Proclus, passing by Plotinus, Porphyry, and Iamblichus. Following the historical aspect and after having clearly define the notion of theurgy, it is important to explain the status of theurgy in the philosophy of Proclus, especially by analyzing the crucial passage in TP, I, 25, where the Neoplatonist declares that theurgy is superior (κρείττων) to philosophy. Moreover, we examine two concrete theurgical rites presented in the Proclus’ works: the burial of the body (TP, IV, 9) and the immortalisation of Achille (In Remp., I, 152-152). After having exposed the intrinsically relation between theurgy and mystagogy, notably with the mystical silence (σιγή), we develop the implications of theurgy in the vast philosophical system of Proclus. These implications are monumental and touch many aspects: the status of the soul, the one of the matter, the ontology, the primacy of the soul’s vehicle (ὄχημα), the notion of imagination (φαντασία), the importance of symbols (σύμβολα et συνθήματα) and the role of love (ἔρως). We finally end this research by presenting the legacy of Proclus, especially through the work of the Christian Neoplatonist Pseudo-Dionysius.
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Les transformations du culte impérial romain au IVe siècle : entre continuité et adaptation

Beauchemin-Brisson, Étienne 10 1900 (has links)
L’étude du culte impérial romain au IVe siècle est généralement reléguée au second plan dans les recherches portant sur le sujet, souvent mis dans la même situation de déclin avec les cultes traditionnels. Or, à la lumière des sources d’époque et des travaux de certains historiens, comme Louis Bréhier, le culte impérial semble avoir vraisemblablement survécu à ce pronostique de disparition. Plus intéressant encore, le culte impérial apparait s’être transformé et adapté à la nouvelle réalité qu’offrait un Empire romain se christianisant et dont le pouvoir de l’empereur se sacralisait. Le travail présenté dans ce mémoire met en parallèle les métamorphoses que connait le culte impérial avec le renforcement du pouvoir impérial au cours du IVe siècle, tout en comparant l’évolution de la perception qu’avaient les chrétiens de cette institution fondamentalement traditionnelle. Comme mentionné ci-dessus, l’étude se base sur un corpus de sources contemporaines, allant d’homélies chrétiennes à des sources épigraphiques, en passant par les panégyriques, qui viendront corroborer l’information relevée chez plusieurs historiens s’étant penchés sur le sujet. Globalement, cette recherche démontre que le culte impérial a réussi à se départir des connotations religieuses jugées problématiques par les chrétiens tout en continuant de fonctionner et d’occuper une place centrale dans la vie des romains. Ceci, conjointement à un pouvoir impérial s’exprimant de manière absolue, va amorcer la métamorphose du culte impérial en un « culte monarchique », exaltant encore plus le pouvoir de l’empereur pour les siècles à venir. / The study of the Roman imperial cult in the 4th century has often been relegated to the background in research relating to this subject. The imperial cult has even often been relegated to the same fate than the rest of the Roman traditional cults. However, in the light of period sources and the work of certain historians, such as Louis Bréhier, the imperial cult seems to have survived this prognosis of disappearance. More interesting still, the imperial cult appears to have transformed and adapted to the new reality offered by a Christianizing Roman Empire while the power of the emperor was becoming more sacred. The work presented in this thesis parallels the metamorphosis experienced by the imperial cult with the strengthening of imperial power during the fourth century, while comparing the evolution of the perception that Christians had of this fundamentally traditional institution. As mentioned above, the study is based on a body of contemporary sources, ranging from Christian homilies to epigraphic sources which will corroborate the information found in the work of several historians who have studied the topic. Overall, this research demonstrates that the imperial cult succeeded in shedding religious connotations that Christians considered problematic while continuing to function and occupy a central place in the life of the Romans. This, together with an imperial power expressed in absolute terms, initiated the metamorphosis of the imperial cult into a "monarchical cult", exalting even more the emperor's power for centuries to come.
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Les personnifications cosmologiques sur les mosaïques romaines tardives d’Orient. Traditions iconographiques et lecture symbolique / The Cosmological Personifications on Late Roman Mosaics from the East. Iconographic Traditions and Symbolic Interpretation

Décriaud, Anne-Sophie 03 June 2013 (has links)
L’une des questions primordiales dans l’étude de l’Antiquité tardive concerne le passage de l’ancienne religion polythéiste au christianisme. Or, les découvertes archéologiques faites dans la partie orientale du Bassin méditerranéen ont révélé de nombreux pavements chrétiens (ou juifs) tardifs décorés de riches mosaïques polychromes réutilisant des figures issues de la tradition iconographique grecque, parmi lesquelles des personnifications d’éléments cosmologiques. On rencontre ainsi des éléments du temps, comme les quatre Saisons (Tropai) ou les Mois (Ménès), la Terre (Gê) parfois accompagnée de ses Fruits (Karpoi), certains astres comme le Soleil (Hélios), la Lune (Séléné), parfois accompagnés du Zodiaque, l’Élément marin féminin (Thalassa) ou masculin (Okéanos, Abyssos) et les quatre Fleuves du Paradis (Géon, Phison, Tigre et Euphrate). Cette présente thèse se propose d’étudier chacune de ces personnifications, leur iconographie et leur symbolique, en contexte religieux, mais aussi profane, dans une analyse stylistique et comparative. Cette étude a ainsi pour but de mettre en relief la spécificité de cette partie orientale de l’Empire romain, entre le IVe et le VIe siècle, et d’insister sur la pérennité de la culture grecque et de ses traditions iconographiques, malgré un changement de religion officielle. / One of the primordial questions in the study of Late Antiquity concerns the transition from the ancient polytheistic religion to Christianity. The archaeological discoveries that have been made in the Eastern part of the Mediterranean Basin have revealed a number of late Christian (or Jewish) pavements decorated with rich polychrome mosaics that reuse figures stemming from the Greek iconographic tradition, which include personifications of cosmological elements. In this manner elements of time can be encountered, such as the Four Seasons (Tropai) or the Months (Menes), the Earth (Ge) sometimes surrounded by her Fruits (Karpoi), specific celestial bodies such as the Sun (Helios), the Moon (Selene), sometimes accompanied by the Zodiac, the female marine Element (Thalassa) or the male (Okeanos, Abyssos) and the four Rivers of Paradise (Geon, Phison, Tiger and Euphrates). This thesis makes a stylistic and comparative analysis of each of these personifications, their iconography and their symbolism, in a religious context, but also in a secular one. The object of this study is to emphasise the specificity of the Eastern part of the Roman Empire between the Fourth and the Sixth centuries. And also to insist in particular on the longevity of the Greek culture and its iconographic traditions, despite an official change in religion.
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Regards sur les inscriptions funéraires : pratiques, mémoires, identités entre Loire et Pyrénées, IVe- VIIIe siècles : contribution à l’étude du phénomène épigraphique en Aquitaine Seconde et Novempopulanie / Views on the funerary inscriptions : practices, memories, identities between Loire and Pyrénées (IVth-VIIth c.) : contribution to the study of the epigraphic phenomenon in Aquitaine Seconde and Novempopulanie

Uberti, Morgane 08 November 2014 (has links)
L’épitaphe est porteuse de valeurs, au premier chef identitaires et mémorielles. L’espace étudié, l’Aquitaine Seconde et la Novempopulanie aux IVe-VIIIe s. se montre, en raison d’une romanité marquée, d’un christianisme naissant et des migrations wisigothiques et franques, un terrain de jeu idéal pour discuter les identités en termes de transformations, crises en encore constructions. Reste à savoir comment les inscriptions funéraires prennent part au débat, ce qu’elles révèlent, ou non, de ces bouleversements. Or nos documents n’amènent pas si simplement dans le champ de l’histoire évènementielle ni même dans celui d’une histoire de la christianisation. Les limites des sources (datation, dispersion, laconisme) conduisent au glissement des questionnements : ne pas s’arrêter à ce que l’épitaphe dit mais réfléchir à ses manipulations. Il s’agit, en évaluant les identités transmises, en estimant la portée mémorielle de l’épitaphe, de s’interroger sur les facteurs qui poussent une part de la société du Sud-Ouest gaulois à recourir à l’écrit lapidaire. Avant d’assumer une fonction, l’épitaphe relève d’une intention, déterminée en partie par un environnement, social et culturel, peut-Être par des habitudes. Ainsi pris, le tournant invite à une autre approche des documents, celle des pratiques, des gestes, des publics et in fine celle de la culture (des cultures) qui les produit. Ce travail, fondé sur un recueil des inscriptions des régions étudiées, défend une vision globale de l’objet épigraphique, vision qui repose sur des regards tant archéologique qu’historique qui convergent vers une question : le choix de l’épitaphe et ses usages entre Loire et Pyrénées, aux IVe-VIIIe s. / The epitaph carries values of identity and memories. The regions under study, the Aquitaine Seconde and the Novempopulanie between the IVth and VIIIth c., are a perfect playground to discuss the transformation, crisis and construction of identities. Romanitas, the emergence to christianism as well Frankish and Wisigothic migrations also play important parts in this context. The underlying question is to determine to what extent funerary inscriptions can be relevant to this debate, if they reveal, or not, these changes. Our epigraphic documents do not necessarily refer to evental history nor do they evoke clearly the christianisation of territory. However the approximate dating of these sources, their scattering and their terseness, encourage us to go beyond the script itself and rather to consider its usage. In other words, the aim is to evaluate identities which are passed and their remembrance value to understand what are the factors that have fostered the choice of the epitaph by a part of the society of the south west Gallia. Prior to assuming informative and commemorative roles, the epitaph is firstly a cultural and social practice, probably motivated by habits. This perspective calls for a different approach of the epitaph, which focuses on the environment, culture and practices that produce it. This work, based on a corpus of the inscriptions of Aquitaine Seconde and Novempopulanie, defend a global vision of the epigraphic object, since its creation to its reception by different audiences. This perception being on both historical and archeological point of views, animated by a common theme: the choice and the uses of the epitaph between Loire and Pyrenees from the IVth and VIIIth c.
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"In carcere eram et venistis ad me" : les secours aux prisonniers en Occident pendant l’Antiquité tardive du règne de Marc Aurèle au pontificat de Grégoire le Grand (fin IIe-VIe siècle) / "In carcere eram et venistis ad me" : helping prisoners in the Late Antique West from Marcus Aurelius to Gregory the Great

Veber, Martin 13 December 2014 (has links)
Pendant l’Antiquité tardive, en Occident, les prisonniers reçoivent de l’aide pour supporter leur condition ou pour y échapper. Ceux qui sont détenus par une autorité judiciaire sont soutenus matériellement et psychologiquement sans restriction légale, mais leurs bienfaiteurs se heurtent à l’arbitraire de surveillants parfois corrompus. Le sentiment d’humiliation associé à la prison est nuancé au sein des communautés chrétiennes victimes des persécutions, car celles-ci attribuent à l’emprisonnement une signification religieuse. Les prisonniers de guerre sont rapatriés, notamment grâce à la pratique du rachat, et bénéficient du droit de postliminium qui leur permet de retrouver leur statut juridique antérieur à leur retour. Néanmoins, ils ont désormais l’obligation légale de rembourser leur bienfaiteur pour que s’applique ce droit et, à défaut, sont placés dans la dépendance de celui-ci. Quant au pouvoir romain, il fait du retour sans contrepartie des captifs une condition de paix impérative, signe d’une domination incontestée. La christianisation des sociétés impériale puis romano-barbares accroît l’intérêt pour la condition des prisonniers. A partir du Ve siècle, les efforts en faveur des prisonniers de guerre s’intensifient dans un contexte où leur nombre est multiplié en raison du recul et de l’effacement de l’Empire romain. L’Eglise intègre à son action charitable la libération et l’entretien des captifs de même que l’assistance aux détenus, qu’ils soient accusés ou condamnés. Désormais promu à un rôle de protecteur des cités, l’évêque assume cette fonction en portant secours aux prisonniers, et consolide ainsi son nouveau rang social et politique. / In the Late Antique West, prisoners are being helped in order to bear the bad conditions of their captivity or to be liberated. The inmates often receive visits and material as well as psychological support without any legal restriction. Yet, benefactors have often difficulties with the guards who take arbitrary decisions and are sometimes corrupted. Prison is no longer only a humiliating place because it is given a religious meaning by Christians during the persecutions. Captives are liberated, particularly by being redeemed, and profit from the postliminium legislation which allow them to recover their former juridical status. Nevertheless, they are from then on under the obligation to pay back their benefactor before they actually benefit by this right. If they can’t, they remain dependent on him. As for Roman authorities, they make of the return of captives without any compensation a non negotiable peace condition in order to show their total superiority. The progressive Christianization of the West make people show more interest for prisoners. From the beginning of the Vth century A. D., Captives, who become more and more numerous because of the collapse of the Western Roman Empire, receive more help. Redeeming captives and taking care of them is now a part of the Church charity work, as well as supporting inmates, whether they are accused or condemned. Being promoted protectors of cities, bishops are dealing with this responsibility by rescuing and relieving prisoners. Thus, they strengthen their new social and political rank.

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