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Le revers de la ligne : déclinaisons de l’altérité dans les images et les marginalia des livres illustrés de William Blake

Graham, Émile 08 1900 (has links)
L’artiste et poète romantique William Blake (1757-1827) produisit, entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle, plusieurs livres illustrés unissant texte, images, et décorations marginales. Ce mémoire se penche sur ces illustrations afin d’en analyser les motifs selon l’orientation théorique de l’ « altérité », un concept composite unifiant trois sens : l’infinitude, soit la dimension insaisissable de l’autre ; la distinction, soit l’altérité en tant que différence ; et la déclinaison, soit un mouvement hors du soi. Les chapitres abordent cette « altérité » à travers plusieurs thématiques : la dynamique de la forme visuelle, le lien du sublime et de l’émerveillement à la vision, la représentation du corps et du genre, et le rapport avec la nature. Chaque chapitre exemplifie une manière dont l’« altérité » se lie à des enjeux conceptuels issus de perspectives romantiques et contemporaines. L’analyse considère l’iconographie en tant que reflet et expression de l’imagination blakéenne, guidant la lecture vers une vision et une subjectivité accrues. Le « marginalium », l’élément décoratif marginal du livre illustré, parvient à symboliser cette vision de manière ponctuelle. La « figure flottante », une version humanisée et singularisée de ce marginalium, sous-tend les divers motifs, évoquant l’infinitude du potentiel humain. / Between the end of the 18th century and the beginning of the 19th century, William Blake (1757-1827), a romantic artist and poet, produced various illuminated works which unite text, images, and decorations set in the margins of the page. This thesis considers the iconography of these works, attempting to understand their visual motifs through the theoretical standpoint of “alterity”, a composite notion uniting three meanings: infinitude, or a quality of limitlessness; distinction, or the difference of what is “other”; and extension, suggesting a motion outside the self. The different chapters exemplify how this notion of “alterity” relates to contemporary and romantic theoretical constructs. Among the subjects considered are: “alterity” in itself, the significance of Blakean visual form, the sublime and the experience of awe, the representation of the body and of gender, and the relationship to the natural world. The thesis considers the Blakean iconography as a reflection of the imagination, guiding the reader towards a heightened capacity for vision and subjectivity. The “marginalium”, the decorative marginal element of the illustrated books, symbolizes such vision by a punctual means. The “floating figure”, a humanized and singular marginalium, underlies the different motifs, evoking the infinitude of human potential.
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Esthétique de la fiction naturaliste à la fin du XIXe siècle. Un disciple et ami d'Emile Zola ˸ Paul Alexis / Esthetics of the naturalistic fiction at the end of the XIXth century. A follower and a friend of Emile Zola ˸ Paul Alexis

Delolme, François 10 October 2018 (has links)
Paul Alexis (1847-1901) est souvent cité comme le meilleur ami de Zola, c’est là sa principale caractéristique. Presque son unique définition. On a tendance à oublier qu’il est aussi un écrivain engagé dans une cause qui est le principe même de son existence : le naturalisme. Ce travail tente d’explorer cette double perspective. En étudiant un certain nombre d’ouvrages et d’articles de journaux de cet auteur, il essaie de comprendre d’un côté ses rapports avec Zola, et de l’autre, ses conceptions personnelles, ses convictions profondes ainsi que ses relations avec les autres membres du mouvement. Pour cela, il scrute, tout d’abord, ses liens à la fois littéraires et intimes avec Zola. Il montre le quotidien d’une amitié qui connaît tumultes et mutations. Il analyse les moments marquants qui ont rythmé le cours de leur vie. Il note les convergences et tente de mettre en lumière les divergences entre le rédacteur de Germinal et celui de Madame Meuriot qui se présentait comme le tenant quasi ultime des thèses naturalistes. Ensuite, il s’efforce d’exposer précisément les idées personnelles de cet écrivain à partir de ses prises de position théoriques et de ses ouvrages de fiction. Il observe son implication dans ses domaines de prédilection : le journalisme, les arts, le théâtre, la politique... Enfin, il décrit son action menée au côté de Zola, au cœur du cercle de Médan, mais aussi d’une façon autonome, face aux grands événements qu’il a rencontrés, face aux grands problèmes qu’il a affrontés, comme l’émergence du naturalisme ou l’Affaire Dreyfus, par exemple. Le but ultime de cette thèse est de s’intéresser à ce personnage décrié souvent, parfois négligé, qui fut plus qu’un compagnon de route de Zola. / Paul Alexis (1847-1901) is mainly known as the closest friend of Zola. This is quoted as his main characteristic, almost as his unique definition. He is usually forgotten to be mentioned as also a writer who was very dedicated to a cause which had a huge significance in his life : Naturalism. This thesis tries to explore this double perspective. By studying books and newspaper articles written by this author, this work aims on the one hand, to explore his relationship with Zola, and, on the other hand, to focus on his personal designs, his deep convictions, as well as his connections with the other members of the movement. Primarily, in order to achieve this, this thesis scrutinises his personal and literary links with Zola. It shows the everyday life of a friendship which went through many challenges and changes. It analyses the striking moments which occurred during the course of their lives. It emphasises their common points of thought and tries to highlight the differences between the author of Germinal and the writer of Madam Meuriot, the last appearing to be the ultimate upholder of the naturalistic theories. Then, this project strives to precisely explain the personal ideas of this novelist, according to his theoretical views and to his works of fiction. It observes his restless involvement and the fights he led for the sake of his favourite topics such as : journalism, arts, theatre, politics... Finally, this work describes the actions Alexis carried out at the side of Zola, at the heart of the circle of Médan, but also in a more autonomous way, during major events in which he participated. This paper aims to clarify the huge issues he faced, such as the rise of naturalism or the Dreyfus affair, for example. The ultimate purpose of this PhD is to consider this character often slandered, sometimes neglected, a man who was more than a fellow traveller of Emile Zola.
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La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, Ideology

Jeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
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"Wizards of the West" : filiations, reprises, mutations de la romance historique de Sir Walter Scott à ses contemporains américains, 1814-1840 (James Fenimore Cooper, Washington Irving et Catharine Maria Sedgwick) / “Wizards of the West”. Inheritance and Transformation of the Historical Romance from Sir Walter Scott to his American Contemporaries, 1814-1840s (James Fenimore Cooper, Washington Irving, and Catharine Maria Sedgwick)

Pilote, Pauline 01 December 2017 (has links)
Cette étude se place dans le champ des études transatlantiques afin d’analyser les modalités selon lesquelles les romances historiques ont constitué une réponse aux exigences lancinantes de doter les États-Unis d’une littérature nationale dans la première moitié du XIXe siècle. Créé en Grande-Bretagne par Walter Scott, ce genre est repris et adapté par ses contemporains américains, en particulier James Fenimore Cooper, Washington Irving et Catharine Maria Sedgwick. Dans un premier temps, nous avons étudié la réception de Walter Scott et de ses Waverley Novels et leur impact sur le marché du livre américain. Une analyse, notamment, des journaux qui fleurissent lors du regain de patriotisme de l’après-Guerre de 1812, a permis de montrer que se côtoient alors panégyriques de Walter Scott et appels récurrents à l’émergence d’un « Scott américain ». C’est ensuite la réponse des auteurs américains que nous avons étudiée. S’ils adoptent certains codes génériques scottiens afin de répondre à la volonté nationale de mettre en scène l’Histoire américaine, Cooper, Irving et Sedgwick font de leurs romances historiques le vecteur privilégié d’une mise en valeur de la matière américaine : une Histoire riche en événements, des ancêtres à célébrer, un territoire national aux propriétés spécifiques, qui la mettront sur un pied d’égalité avec les nations européennes. Alors que les romanciers utilisent leurs œuvres pour promouvoir une nation américaine culturellement distincte, s’opère une recomposition générique. La romance historique se fait alors le lieu d’une mythogenèse pour l’Amérique via l’écriture d’une épopée nationale, qui permet de remonter les âges vers une temporalité indéfinie afin de fonder la Jeune République en une nation organique, digne de soutenir la comparaison avec ses homologues outre-Atlantique. / This work, belonging to the field of transatlantic studies, analyses to what extend historical romances formed a response to the ongoing wish to provide the United States with a national literature in the first half of the nineteenth century. The genre, fashioned in Great Britain by Walter Scott, was taken up and adapted by his American contemporaries, and in particular, James Fenimore Cooper, Washington Irving, and Catharine Maria Sedgwick. The first chapter tackles the reception of Walter Scott and of his Waverley Novels, and their impact on the American book market. Our analysis in particular of the newspapers and periodicals that flourished in the surge of patriotism following the War of 1812, has enabled us to show that the panegyrics for Walter Scott stood just alongside the recurrent calls in the same pages for the birth of an “American Scott.” The response given by the American authors forms the second part of our analysis. As they appropriate some of the generic traits of the Scottian historical romance in order to comply to the nation’s wish for a portrayal of American history, Cooper, Irving, and Sedgwick use the genre to showcase the American matter – a history full of events worth narrating, ancestors worth celebrating, and a national territory with its own features – that would bring the United States on a level with the European nations. As the writers thus promote a culturally distinct American nation, the genre gradually morphs into a form of national epic. Through this mythogenesis at work in the writings under study, the United States are given a timeline that dissolves into an indeterminate temporality, thereby shaping the Early Republic as an organic nation, fit for contention with its transatlantic counterparts.
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L'art de traduire : enjeux philosophiques, éthiques et politiques de la traduction, à partir de la critique formulée par les Romantiques allemands à l'encontre des traductions françaises. / The art of translation : philosophical, ethical, and political translation issues from the historical context of the German Romantics’criticism against the French practice of translation in the 17th and 18th century

Thomas, François 12 June 2015 (has links)
Cette recherche a pour point de départ l’important mouvement de traduction en Allemagne au tournant du XIXe siècle, et la critique par les penseurs allemands de la manière dont les Français traduisaient. Ceux-­‐ci se voient reprocher leur tendance à toujours traduire comme si l’auteur était français, refusant l’épreuve de l’étranger (Berman) que constitue la traduction. Ce conflit est philosophiquement problématisé en 1813 par F. Schleiermacher, qui montre que derrière ces approches du traduire s’affrontent des conceptions de la rationalité, du rapport de la pensée au langage, et de la subjectivité, mais aussi des conceptions de la culture, de la nation, et du rapport à l’étranger. À la lumière de ces analyses, nous réinterrogeons les conceptions de la traduction en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, où domine la pratique des « belles infidèles ». Nous nous intéressons aux soubassements théoriques de ces conceptions, ce qui conduit à accorder une attention particulière aux réflexions sur le langage menées à Port-Royal, et à la réflexion de Voltaire sur l’histoire. Nous étudions la question de la traduction de la philosophie en français à cette époque. Parallèlement, l’étude des premières traductions de Shakespeare en France et en Allemagne (Voltaire/Herder, Schlegel) montre comment se nouent réflexions sur la littérature, l’histoire, la pluralité des cultures – sur fond de volonté de s’émanciper, du côté allemand, de la domination culturelle française, et de remise en question de la pensée des Lumières. Revenant enfin sur les réflexions de Schleiermacher, nous étudions en quel sens elles définissent une éthique de la traduction et l’éthique à partir de la traduction, autour du concept d’hospitalité.En mettant en lumière la richesse des conceptions autour de la traduction en France aux siècles classiques, ce travail vise à redonner un intérêt à leur étude d’un point de vue philosophique, et en revenant sur cette critique allemande, à éclairer l’origine de réflexions contemporaines majeures sur la traduction et ses enjeux. / The investigation's starting point is the significant German translation's movement from the begining of the 19th century and the German thinkers criticism against the French practice of translation. The Germans reproach the French to translate a foreign work as if the author was french, thus refusing the very principle of translation, that is to confront to the Otherness (Berman). In 1813, F. Schleiermacher points the philosophical issues raised by the conflict opposing these two different approaches of translation, revealing that not only does such a conflict mirror the opposition between different ways of conceiving rationality, the relationship between language and thought, subjectivity, but also different ways of conceiving culture, nation, and the relationship to the Other and to foreignness. In the light of such analysis, we question the ways of conceiving translation in France in the 17th and 18th century, in which the practice of the "belles infidèles" prevails. We examine the theoretical groundings of these conceptions of translation, which leads to focus especially on the language studies conducted in Port-Royal and Voltaire's consideration about history. We study the issue raised by the French translation of philosophical work at the time. The confrontation of Shakespeare's first translations in France and in Germany (Voltaire/Herder, Schlegel) shows how a reflection on literature, history and cultural plurality builds up while at the same time, the Germans wish to emancipate from the French cultural domination and question the Enlightenment. We finally come back to Schleiermacher's thought to study in which way it contributes to define both an ethics of translation and an ethics based on translation, refering to the concept oh hospitality. By highlighting the depth and richness of thought surrounding translation in France in the 17the and 18th century, this work's aim is to restore an interest for studying its notions from a philosophical perspective. Furthermore, by going back to this German critique, this work is also concerned with shedding light on the origins of major conteporary thinking over translation and the issues at stake.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic Truth

Foloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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Lire la défaite dans le récit de prison québécois : l'enfermement chez Joseph-Guillaume Barthe, Pierre Vallières et Gérald Godin

Guité-Verret, Alexandra 08 1900 (has links)
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L'autre monde et ses figures dans les Contes de l'enfance et du foyer des frères Grimm et les Contes populaires russes d'A. N. Afanassiev

Rimasson-Fertin, Natacha 22 November 2008 (has links) (PDF)
Les contes populaires véhiculent des croyances et représentations des sociétés traditionnelles, parmi lesquelles l'idée qu'il existe, en même temps que le monde des hommes, un autre monde, les deux étant étroitement imbriqués et perméables l'un à l'autre.<br />Ce thème constitue la base des principales conceptions de l'univers des peuples indo-européens et exprime le sentiment des hommes d'être entourés de puissances inexplicables. Il sera analysé dans les Contes de l'enfance et du foyer des frères Grimm (1812-1815 pour la 1ère édition), et les Contes populaires russes d'A. N. Afanassiev (1855-63). Les deux recueils, qui seront étudiés dans leur langue d'origine, partagent un même objectif : le collectage des productions de la poésie populaire, Afanassiev ayant lui-même placé son travail dans la lignée de celui des Grimm. D'autres textes viendront enrichir l'analyse, notamment les romans et visions du moyen-âge européen. <br />La méthode adoptée est comparatiste et relève de l'anthropologie culturelle, dans la mesure où le corpus choisi permet une mise en regard de deux aspects de la pensée et de la culture européennes du XIXème siècle : le thème de l'autre monde jouera le rôle de révélateur des mentalités populaires. <br />Le classement des occurrences de l'autre monde en fonction de ses localisations débouchera sur une typologie visant à dégager les grandes tendances de chaque aire culturelle ainsi que les variantes écotypiques dans la représentation de l'autre monde, non seulement sur le plan des motifs, mais aussi sur celui des techniques narratives et de l'organisation du récit. L'étude traitera donc également la question des genres auxquels se rattachent les différents textes.
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Naissance de l'art performatif : étude sur les prémisses du moment romantique en Allemagne.

Ralickas, Eduardo 10 1900 (has links)
Dans cette thèse d'histoire de l'art, nous posons un lien inédit entre la philosophie de Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) et quelques pratiques artistiques et/ou littéraires issues du premier romantisme allemand : notamment celles de Friedrich Schlegel (1772-1829), de August Wilhelm Schlegel (1767-1845), de Friedrich von Hardenberg (« Novalis », 1772-1801) et de Caspar David Friedrich (1774-1840). Bien que ce lien ait été posé dans l'historiographie traditionnelle, il l'a été en tenant compte soit des contenus particuliers enseignés dans la Wissenschaftslehre de Fichte (théorie du sujet, théorie de la liberté), soit des opinions politiques de cet auteur (républicanisme, égalitarisme, universalisme du droit). Or, le projet romantique tel qu'envisagé par ces praticiens a pour matrice la dynamique pragmatique du message fichtéen, c'est-à-dire la structure aussi bien communicationnelle que pédagogique de ce dernier. Dans cette optique, en prenant pour cadre de référence la recherche actuelle en études fichtéennes, nous démontrons que Fichte est l'auteur d'un dispositif réflexif original dans lequel l'usager d'un système représentationnel donné (en l'occurrence : les présentations scientifiques de la Doctrine de la science) se trouve indexé par le dispositif qu'il anime. Si bien que les fonctions de réception et de production du système --- qui sont du ressort de sa performativité --- s'avèrent parfaitement identiques. Afin de proposer un métalangage adapté aux outils épistémologiques de notre champ disciplinaire (l'histoire de l'art), notre lecture de Fichte Fichte se déploie à partir d'un double cadre méthodologique : la sémiologie des représentations (Louis Marin) et la narratologie (Gérard Genette, Mieke Bal). En fonction de cette méthodologie, nous démontrons que le propre du projet romantique, tel qu'envisagé par ses protagonistes de la première heure (les frères Schlegel, Fr. von Hardenberg) et par son peintre le plus abouti (C.D. Friedrich), est d'avoir déployé le dispositif pragmatique fichtéen dans des pratiques littéraires et plastiques, en vue d'engendrer un nouveau rapport entre l'image et la Bildung (esthétique, politique) du spectateur. Dès lors, la finalité de ce travail est de contribuer aux savoirs sur l'efficacité de l'art dans l'économie spectatorielle de la modernité et d'analyser l'apport de Fichte et des romantiques à la problématique actuelle de l' « agentivité » (agency) des images. / The purpose of this art history dissertation is to shed new light on the relation between the philosophy of Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) and the artistic practice of some of early German romanticism's leading figures, namely, Friedrich Schlegel (1772-1829), August Wilhelm Schlegel (1767-1845), Friedrich von Hardenberg (“Novalis,” 1772-1801), and Caspar David Friedrich (1774-1840). Although this link has previously been established in the historiography on German romanticism, I contend that Fichte's importance to the romantic movement does not hinge on the content of his philosophical writings (i.e., the Wissenschaftslehre as a theory of subjectivity or as a theory of freedom), nor on Fichte's political beliefs (republicanism, egalitarianism, the universality of Right). Rather, the driving force behind the romantic project resides in the pragmatic dynamics of the Wissenschaftslehre itself, that is, on its communicational and pedagogical framework. In reference to the work of leading Fichte scholars publishing in the field of the history of philosophy, I argue that Fichte's Wissenschaftslehre consists in an original, self-referential representational system whose putative user is indexed within the very system he or she drives. In the final analysis, the reception of such a system coincides with its production, and both are a function of its performative character. In keeping with the epistemological framework of art history, I propose a reading of Fichte that makes use of two methodological approaches, namely, the semiology of representational systems (Louis Marin) and narratology (Gérard Genette, Mieke Bal). Based on this approach, I contend that the Schlegel brothers', Hardenberg's, and C. D. Friedrich's respective artistic practices make use of the Wissenschaftslehre's pragmatic dynamics in order to rethink the way in which pictorial or textual representations shape their beholders (both aesthetically and politically). Ultimately, this dissertation aims to contribute to current debates on the power of images in the modern context, and to understand Fichte’s and the romantics' heretofore unacknowledged contribution to the theory of the agency of images. / Thèse effectuée en cotutelle avec l'École des hautes études en sciences sociales, Paris. Pour
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Naissance de l'art performatif : étude sur les prémisses du moment romantique en Allemagne

Ralickas, Eduardo 10 1900 (has links)
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