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Utopie et contestation dans le post-marxisme blochien / Utopy and contestation in blochien’s postmarxismBen Slimen, Mouna 28 October 2013 (has links)
Rêver d'un monde parfait caractérise la pensée de l'homme. C’est l’utopie. Le rêve de ce monde idéal inspire les écrivains ainsi que les philosophes dont Ernst Bloch qui appelle à qu’une vie autre qui commence. C’est par une attitude de contestation et de révolution qu’il accède à réaliser son rêve. Or nous nous demandons si l’utopie exprime les rêves comment pourrait-elle être un outil pour appréhender le monde réel ? Pour dépasser cette objection à l’utopie, il faut la considérer comme refus positif de l’ordre institué et ouverture à des possibilités de création historique. C’est-à-dire une utopie concrète. L’œuvre de Bloch et essentiellement Le principe espérance en offre un soubassement précieux. L’insatisfaction face à l’existant et le sentiment tristement éprouvé que « quelque chose manque » forment cet apport d’où émerge la conscience utopique. Celle-ci marque une projection dans un futur grâce à la pensée et l’imagination ; une projection qui témoigne d’une capacité proprement humaine. / Every man dreams about a perfect world. This is the utopia. The dream of this ideal world inspires many writers and philosophy like Bloch who tells from a beginning an another life. This is be realized with an attitude of revolution. However we ask, if the utopia express dreams, how to can be a tool for apprehender the real world? For overtake this objection, we must consider utopia like a refusal positive from the order introduce and opening for possibility of historic creation. It’s an concret utopia. Bloch’s Books especially the principal of hope offer a base precious for this utopia. The insatisfaction facing the bad feeling trying “every thing lack” shapes this contribution which emerging the utopic consciousness. This consciousness marks a projection which testify that an human ability.
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À la cheville des temps : la construction du présent dans la littérature narrative française au tournant du XXIe siècleLetendre, Daniel 07 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat met en lumière les stratégies narratives déployées dans le récit français actuel pour représenter et construire son présent. L’hypothèse principale que cette recherche vérifie est la suivante : la littérature narrative d’aujourd’hui, par le recours à une énonciation entremêlant discours et narration ainsi que par une utilisation critique et pragmatique du passé, réplique au « présentisme » observé par François Hartog, cette perspective sur les temps dont le point d’observation et le point observé sont le présent. Les écrivains contemporains mettent en place un régime de temporalités où passé et avenir sont coordonnés au présent pour pacifier le rapport entre les trois catégories temporelles et faire apparaître un présent qui, sinon, demeure narrativement insaisissable ou soumis à l’autorité d’un passé ou d’un avenir qui dicte ses actions.
En distinguant leurs textes du genre romanesque et du mode narratif qui le compose, Pierre Bergounioux, François Bon, Olivier Cadiot, Chloé Delaume, Annie Ernaux, Jean Echenoz et Olivier Rolin, entre autres, s’inscrivent dans la tradition énonciative du récit, ici entendu comme genre littéraire où l’énonciation et le texte en formation sont à eux-mêmes leur propre intrigue. Le sujet d’énonciation du récit contemporain cherche à élucider son rapport au temps en ayant recours à des scènes énonciatives qui ont à voir avec l’enquête et l’interlocution, de manière à ce que d’une anamnèse personnelle et intellectuelle, de même que de la confrontation d’une mémoire avec son récit jaillissent les caractéristiques d’une expérience du présent. Or, une des caractéristiques du présent expérimenté par le sujet contemporain semble être une résistance à la narration et au récit, rendant alors difficile sa saisie littéraire. Cette opposition au récit est investie par des écrivains qui ont recours, pour donner à voir l’immédiateté du présent, à la note et au journal, de même qu’à des genres littéraires qui mettent en échec la narration, notamment la poésie. En dépit de leurs efforts énonciatifs pour extraire le présent de l’opération qui le transforme en passé, ces écrivains font tout de même l’expérience répétée de la disparition immédiate du présent et de leur incapacité à énoncer littérairement un sentiment du présent. Le seul moyen d’en donner un aperçu reste alors peut-être de chercher à construire le présent à partir du constat répété de l’impossibilité d’un tel accomplissement. / This doctoral thesis highlights present-day French authors’ narrative strategies used to illustrate and conceive the present. Our central hypothesis is that through an act of utterance intermeshing discourse and narration, as well as the critical and pragmatic use of references to the past, today’s narrative literature offers a counterpoint to the “presentism” described by François Hartog (i.e. a retrospective look at eras in which the present is both the vantage point and the point under observation). By so doing, contemporary authors offer a system of historicities where the past and the future are linked to the present in order to reconcile the link between the three temporal categories and reveal a present which, otherwise, would remain narratively elusive or subrogated to the authority of a past or a future that dictates its behaviour.
By distancing their works from the fictional genre and from the narrative form it embodies, Pierre Bergounioux, François Bon, Olivier Cadiot, Annie Ernaux, Chloé Delaume, Jean Echenoz and Olivier Rolin, amongst others, are part of the enunciative tradition of the narrative, considered here as a literary genre in which the enunciation and the text in gestation are, in and of themselves, their own intrigue. In the contemporary narrative, the aim of the enunciation subject is to clarify its relationship to time by using enunciative scenes having to do with this quest and the conversation so that from a personal and intellectual anamnesis, as well as from the clash of a memory with its recounting, emerge the characteristics integral to the present experience. And yet, one of the characteristics of the present that the contemporary subject experiences seems to be a resistance to narration and to storytelling, which makes it almost impervious to literary analysis. Authors take up this opposition to storytelling by using, in an effort to bring the immediacy of the present to the foreground, the note, the journal entry, and literary genres that thwart narration, such as poetry. In spite of their enunciative efforts to distil the present from the operation that transforms it into the past, these authors are nevertheless faced, time and again, with having to live the immediate dissipation of the present and their inability to capture in a literary form its essence. Perhaps the only way to offer a glimpse of this is to try to create the present by repeatedly showing the impossibility of such an achievement.
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La danse des temps dans l'épopée, d'Homère au Roland / Dancing with Tenses in Epic, from Homer to the Song of RolandLakshmanan-Minet, Nicolas 21 November 2017 (has links)
Les épopées d’Homère et de Virgile, la Chanson de Roland sont marquées par une alternance qui peut paraître capricieuse. En fait, on la saisit beaucoup mieux dès lors qu’on prend en compte la présence des corps : ceux du jongleur, de l’aède, du récitant ; le corps du public. Postures, gestuelle, mouvements, regard, souffle, musique s’articulent à cette alternance pour en faire une véritable danse. Cette thèse étudie d’abord comment dansent chacun des temps principaux du récit dans ces épopées, en accordant la priorité à Homère et au Roland ; puis elle étudie comment cette danse des temps prend corps dans chacune des petites pièces dont nous décelons que sont composées les épopées anciennes comme le Roland : les laisses. / The Homeric and Virgilian epics, as well as the Chanson de Roland are full of tenseswitching, the use of which might seem capricious to the modern reader. It is in fact much better understood when bodies’ presence is taken into account — these bodies being the bard’s one as well as the audience’s. Postures, gestures, moves, eyes, breath, music are joint partners to tenseswitching, so that tenses really dance in epics. This study is firstly about how each one of the main narrative tenses dances in Homer and the Roland, and also in the Æneid. Then it studies the way tenses dance in each of the small pieces we find in the classical epics as well as in the Roland : the laisses.
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Vieil homme, homme nouveau : esquisse d'une anthropologie paulinienne à partir d'une étude de Romains 5-8 / Old man, new man : sketch of a Pauline anthropologyMoise, Caleb 25 March 2013 (has links)
En quel sens peut-on parler d’une « anthropologie paulinienne » ? Telle est la question fondamentale de cette étude. Avant même de renvoyer à la signification de l’anthropologie paulinienne, elle nous invite tout d’abord à nous interroger sur les possibilités même de l’existence d’une anthropologie dans le cadre de la pensée de Paul. Existe-il chez Paul une pensée anthropologique élaborée en tant qu’objet premier du discours, ou nous est-il seulement permis de construire ou, mieux, d’esquisser, à partir d’une lecture croisée de ses écrits, une vision de l’humanité que l’on pourra finalement appeler une « anthropologie paulinienne » ? Cette étude s’attelle ainsi à montrer que, au-delà et comme en toile de fond des thèmes privilégiés développés par Paul, notamment la justification par la foi et non pas par la Loi, il existe une anthropologie paulinienne, laquelle est notamment déterminée par l’opposition structurelle entre le « vieil homme » et l’ « homme nouveau ». / In what sense can we speak of a “Pauline anthropology”? This is the fundamental question of this study. Before referring to the meaning of the “Pauline anthropology”, it firstly invites us to wonder if an anthropology within Paul's thought does exist. Is there a “Pauline anthropology” as the first object of Paul’s writings, or are we just allowed to build, or better, to sketch, from a joint reading of his writings, a vision of humanity that we can finally call a "Pauline anthropology" ? In this sense, this study aims at showing that, beyond and as a backdrop of the main topics developed by Paul (such as justification by faith and not by the Law), there is a “Pauline anthropology”, which is determined by the structural opposition between the “old man” and the “new man”.
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Soigner les étrangers ? L’État et les associations pour la couverture maladie des pauvres et des étrangers en France des années 1980 à nos jours / Access to health care for foreigners? The state and associations for the health cover of the poor and foreigners in France from the 1980s to the present dayIzambert, Caroline 21 November 2018 (has links)
Ce travail ambitionne de comprendre comment ont évolué les dispositifs qui permettent en france aux personnes de nationalité étrangère d'accéder à la prévention et aux soins en ville et à l'hôpital. nous nous demanderons comment et pourquoi sur une période longue un etat permet ou au contraire empêche l'accès d'une population majoritairement plus pauvre que la population générale, les étrangers, à un bien supérieur, la santé.l'objectif est de rendre compte du mouvement apparemment paradoxal que l'on observe depuis près d'une trentaine d'années : d'une part, des politiques migratoires de plus en plus restrictives et répressives, de l'autre, la santé devenue 'un des derniers refuges du droit' (didier fassin) pour les étrangers. cette période a été marquée par des évolutions législatives majeures, qui scanderont notre travail, notamment la mise en place de l'aide médicale d'etat et du droit au séjour pour soins en 1999. nous nous intéresserons aux acteurs étatiques, et en premier lieu, au ministère de la santé mais également à la sécurité sociale et aux associations qui ont joué un rôle double : elles ont mené un intense travail de plaidoyer pour le maintien et le perfectionnement des dispositifs d'accès aux soins et se sont vues délégués une partie de la dispense de soins auprès des populations étrangères. l'accès aux archives officielles étant limité du fait du caractère très contemporain du sujet, nous nous appuierons sur les fonds détenus par les organismes et les personnes privés ainsi que sur la constitution d'archives orales. s'il s'agit d'un travail d'histoire, nous intégrerons des données ethnographiques recueillies lors d'enquêtes de terrain. / In France, the healthcare costs of undocumented foreign nationals are covered by a specific welfare benefitcalled State Medical Aid (Aide médicale d’État). This benefit was created in 2000, as part of the law onUniversal Medical Insurance (Couverture médicale universelle) which enables French nationals andundocumented foreign nationals to benefit from the state health insurance scheme (Assurance maladie) as longas they are resident in France. This thesis explores the origins of a measure created exclusively for people whosepresence on French territory is judged illegal and the impact of the existence of this particular healthcarecoverage.The approach brings together a history of public policy and an ethnography of care settings and reception centresfor undocumented foreign nationals.Part One retraces the stages involved in opening up access to the state health insurance scheme from the mid-1980s onwards. It focuses on the way in which a distinction progressively emerged between the public healthissue of undocumented people accessing healthcare, and that of poor people accessing healthcare. The role ofhumanitarian associations, notably Doctors without Borders and Doctors of the World, who opened freehealthcare centres in France from 1986 onwards, is underscored, as are their links with movements defending therights of foreigners. These processes are located within a longer history of debates about access to welfare forthe poorest going back to the nineteenth century, and the subordination of social policy to the objectives ofcontrolling migratory flows.Part Two, based on research carried out in a hospital and in a health rights organization, analyses theconsequences of the introduction of immigration administrative categories into the healthcare system as well asthe emergence of a degraded form of social citizenship for people living illegally in France.
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Approche phénoménologique et vécu non duel / Phenomenological approach and non-dual living / Perspectiva fenomenológica y vivencias no duales / Approccio fenomenologico e vissuto non duello / Avvicinera fenumenulogica è campà non-dualiRouvier, Shanti 15 December 2017 (has links)
Le thème de la « non dualité » (advaïta vedanta) ouvre sur des questions liées à un vécu au-delà de nos identifications, dont celles à notre corps et à un « moi » séparé. Nous nous appuyons sur la rencontre avec des personnes témoignant d’un vécu « non duel », dans une approche phénoménologique. Cette recherche aspire à donner un nouvel ancrage à la psychologie, dans le terreau de la philosophie. D’autres questions sont abordées, telles que celles de l’identité, de nos représentations, de la réalité, de la pensée et de sa distinction d’avec la conscience, notre rapport à la souffrance, au temps, et l’intensité du vécu lorsqu’il se situe dans le présent, l’appréhension de ce qu’est la réalité pour nos témoins dans ce présent et sans la saisie par la pensée, et la disparition de la distinction sujet/objet au niveau de l’Être. Nous tentons aussi d’aborder la quête d’un absolu, en rendant compte de l’accueil de la vie telle que celle-ci nous apparaît, dans sa singularité et dans son immanence.Nous pointons aussi la difficulté de nos témoins de dire avec des mots la teneur de leur vécu, ce qui aboutit souvent à des paradoxes, mais nous tentons aussi de montrer que la rencontre est vivante et que ce n’est pas tant ce qui se dit, que ce qui sous-tend ce qui est dit, qui a valeur de vérité et d’authenticité. Le vécu « non duel » nous permet ainsi d'envisager une écoute libre de la pensée limitante, ancrée dans une résonance corporelle et émotionnelle. Enfin, il donne à la Conscience une dimension essentielle, à la fois de respect de ce qui se donne à voir et à entendre, et de réponse possible à la quête de l’Être qui sommeille en tout être humain. / The theme of "non duality" (advaïta vedanta) raises questions regarding living beyond our identifications, such as identifications with our body and with a separate “me". We build on meetings with people testifying of a non-dual living, and we do so with a phenomenological approach. This research aspires to give psychology a new anchorage in philosophy’s fertile ground.Other questions are approached, such as those of identity, of our representations, of reality, of thought and its distinction from consciousness, also raised are questions on our relation with suffering, with time, with the intensity of living when this living is situated in the present, with the apprehension of what reality is for our witnesses in this present without the grasp of thought, and with the end of the distinction subject/object at the level of the Being. We also try to tackle the topic of the quest for the absolute, while reflecting on the way we can welcome life as it appears to us, in its uniqueness and its immanence.We also point out the difficulty for our witnesses to put into words the content of their living, a situation which often leads to paradoxes. On the other hand, we also try to show that the meeting is full of life, and that it is not so much what is said than what underlies what is said - including the silence and the presence –that bears truth.Non-duality thus allows us to consider a listening free from limiting thought, anchored in a physical and emotional resonance. Lastly, it gives Consciousness an essential dimension, that of respect for what is given to be seen and to be heard, and that of a possible answer for the quest of Being which lies dormant in every human being. / El tema de la « no dualidad » (advaita vedanta) nos lleva a entender que las vivencias van másallá de nuestras identificaciones, incluso aquellas relacionadas con nuestro cuerpo y con un« yo » diferenciado.Nos apoyamos en el encuentro con personas que comparten su testimonio sobre vivencias« no duales » desde una perspectiva fenomenológica. Intentamos así apropiarnos lo másíntimamente posible de la capacidad de interpelación de estas vivencias evitando cualquierinterpretación. Esta investigación aspira a ofrecer un nuevo arraigo en la psicología dentro delámbito de la filosofía y a su capacidad de iniciar el proceso de descubrimiento del ser y delsujeto « conocedor ».También profundizo en otras cuestiones como aquellas relacionadas con la identidad, nuestrasrepresentaciones, de la realidad, del pensamiento y su diferenciación con la conciencia. Asímismo, nuestra relación con el sufrimiento, con el tiempo y la intensidad de lo vivido cuandoéste se hace presente. Abordamos igualmente la aprehensión de lo que es la realidad para laspersonas que compartieron su testimonio de este presente sin ser captado por el pensamientoy finalmente, la desaparición de la diferenciación entre sujeto y objeto a nivel del Ser.Intentamos igualmente plantearnos el deseo de búsqueda de un absoluto, relatando la acogidade la vida tal cómo se nos presenta en su singularidad e inmanencia.Consideramos importante señalar la dificultad para nuestros entrevistados de nombrar elcontenido de sus vivencias, lo que nos lleva a menudo a paradojas y, como una vez esaspalabras son dichas, pueden atraparnos en la cárcel de las certezas del saber. Sin embargointentamos también demostrar que el encuentro tiene vida y que no es tanto lo dicho como losobreentendido que tiene valor de verdad y autenticidad, incluso el silencio y el peso de unapresencia.La vivencia « adual » nos permite contemplar una escucha libre del pensamiento limitadorenraizado en una resonancia corporal y emocional. En conclusión, es la vivencia « adual » laque da a la Consciencia una dimensión esencial a la vez de respeto de lo que se ofrece a ver ya entender y de respuesta posible a la búsqueda del Ser latente en todo ser humano. / Il tema della « non dualità », advaïta vedanta, apre su delle domande legate ad un vissuto al dilà delle nostre identificazioni di cui queste al nostro corpo ed a un « io » diviso.Ci appogiamo sull’incontro con le personne che manifestano di un vissuto « non duello », in unapproccio fénomenologico. Tentiamo di afferare questo vissuto al più vicino a ciò che puòvenire ad interrogarci, evitando le interpretazione. Questa ricerca aspira a dare un nuovoancorraggio alla psicologia, nel concime della filosofia, ed in ciò che questa ultima porta in essodi messa in moto un movimento d’un processo di scoperta dell’essere e del « soggettoconoscente ».Altre temi sono abbordate, come queste dell’identità, delle nostre rappresentazioni, della realtà,del pensièro e della sua distinzione della coscienza, il nostro rapporto alla sofferenza, al tempo,e l’intensita del vissuto quando si trova nel presente, l’apprensione di ciò che è la realta per inostri testimoni in questo presente e senza inserimento del pensiero, e la scomparsa delladistinzione soggetto/oggeto al livello dell’essere. Tentiamo anche di abbordare la ricerca di unassoluto en che rende conto dell’accoglienza della vita come questa c’appare, nella suasingolarità e nella sua immanenza.Puntiamo anche la difficoltà dei nostri testimoni di dire con le parole il contenuto della loroesperienza, ciò che spesso porta ai paradossi e anche come una volta affermati le parolepossono richiudersi come una trappola, quello del sapere. Ma tentiamo anche di monstrare chel’incontro è vivente e che ha valore di verità, non tanto ciò che se dice che ciò che sottende ciòche è detto, e di autenticità, compreso il silenzio ed il contenuto di una presenza.Il vissuto « non duello » ci permette cosi di considerare un ascolto libero del pensiero limitativo,radicato in una risonanza corporea ed emotiva. Finalmente dà alla coscienza una dimenzioneessenziale, al tempo stesso di rispetto di ciò che si da a vedere ed a sentire, e di rispostapossibile alla missione dell’essere che sta dormendo in ogni essere umano. / U tema di a « non dualità », advaïta vedanta, cunduci à quistioni ligati à un campà aldilà d'inostri idintificazioni, trà i quali quilli à u nostru corpu è à un mè stessu staccatu.Ci appughjemu à nant'à u scontru cù parsoni testimuniendu d'un campà "non-duali" in un’avvicinera fenumenulogica. Pruvemu à pighjà stu campà u più strettu di ciò ch'ellu pò venaintarrugà trà mezu à no, evitendu l'intarpretazioni. Sta ricerca brama di dà un zocculu novu à apsiculugia, in u tarricciu di a filusuffia, chì porta in pettu a missa in baddu d'un prucessu discuparta di l'Essaru è di u sughjettu cunniscenti.D'altri quistioni sò avvicinati, com’è quilli di l'idintità, d'i nostri raprisintazioni, di a rialità, di upinsà è di a so distinzioni da incù a cuscenza, u nostru rapportu cù u patimentu, u tempu,l'intinsità di u campà quand'ellu si poni ind'u prisenti, circà di piddà ciò chì hè a rialità pà i nostritestimoni ind’è stu prisenti è senza essa chjappu da u pinsà, è a disparizioni di a distinzionisughjettu/ughjettu à u livellu di l'Essaru. Pruvemu dinò à evucà a cerca di un assulutu,rendendu contu di l'accogliu di a vita tali ch’ella ci si figura, in a so singularità è in a soimmanenza.Puntemu dinò a difficultà d'i nostri testimoni di dì incù parolli u cuntinutu di u so campà, ciò chìsbocca cunduci à spessu à paradossi è dinò comu una volta cacciati ditti i parolli si ponirichjoda com’è una trappula, quilla di u sapè, ma pruvemu dinò à mustrà chì u scontru hè vivu èchì ùn hè tantu ciò chì si dici, chì susteni ciò chì hè dittu, chì t'hà un valori di verità è disputichezza, includendu u silenziu è l’esistenza u tenidori d'una prisenza.U campà "non duali" ci parmetti cusì di pruspettà un ascoltu libaru di u pinsà limitanti, ancuratuin un ribombu curpurali è emuziunali. Insomma, dà à a Cuscenza una diminsioni essenziali,attempu di rispettu di ciò chì si dà à veda è à senta, è di risposta pussibuli à a cerca di l'Essaruchì durmiciulighja in ogni umanu.
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