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Une scène des années 1990 autour de la revue Blocnotes : une plate-forme d'échanges : entretiens entre artistes et critiques d'art / A scene from the 1990s around the review Blocnotes : a platform for exchanges : interviews between artists and art critics

Guéhenneux, Lise 21 December 2017 (has links)
Notre étude veut apporter des précisions historiques sur la scène artistique des années 1990 à partir d’un travail de critique d’art. Nous interrogeant sur la place de ce type d’écriture dans un contexte qui médiatise largement une crise de l’art contemporain dans l’espace public, nous examinons comment la remise en question de la modernité est propice à la création de trois nouvelles revues Documents sur l’art contemporain, Blocnotes et Purple Prose. La recherche nous porte à examiner les structures existantes dans lesquelles évoluent les différents acteurs du monde de l’art qui vont accueillir une nouvelle génération de critiques et d’artistes, - des centres d’art mais aussi de nouvelles galeries d’art symptomatiques d’un héritage culturel de décentralisation. Nous dégageons la spécificité de Blocnotes : le rejet des années 1980 et les repères historiques conceptuels des années 1960-1970, les rapports de l’art et du féminisme, la collaboration centrale des artistes, la réflexion sur l’exposition, l’objet fini, l’in situ et l’installation, le cinéma comme modèle. Loin d’une vision univoque de la décennie, nous redéployons des pratiques artistiques et leurs enjeux en nous plongeant dans les textes des nombreux contributeurs de Blocnotes tout en prolongeant par des entretiens des échanges entre critiques et artistes. / The study we are developing here wants to provide historical precisions about 90's artistic scene from an art critic's point of view. By questioning ourselves about the place of this type of writing in a context which widely mediates a contemporary art crisis in the public space, we would like to analyze how the questioning of modernity will be propitious for the creation of three new periodicals : Documents sur l'art contemporain, Blocnotes and Purple Prose. Our research leads us to study the existing structures that will welcome a new generation of critics and artists in which evolve various protagonists working in the field of art – art centers but also new art galleries symptomatic of a decentralized cultural heritage. We particularly enhance the specificities of Blocnotes : the rejection of the 80's and historico-conceptual markers of 60's and 70's, the relationships between art and feminism, the central collaboration of artists, the reflection about exhibition, finished object, the in situ and the installation, the cinema as a model.Remaining far off an unequivocal vision of the decade, we redeploy artistic practices and their issues by plunging ourselves in the texts of Blocnotes' numerous contributors while extending by interviews and exchanges between critics and artists.
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L'Académie Julian et ses élèves canadiens : Paris, 1880-1900

Montiège, Samuel 05 1900 (has links)
Cette thèse étudie les relations artistiques entre le Canada et la France à la fin du XIXe siècle et définit la place qu’occupe l’atelier libre qu’est l’Académie Julian dans le réseau artistique parisien, tout en privilégiant comme étude de cas le passage de ses élèves canadiens entre 1880 et 1900. Soucieux d’entreprendre une étude fouillée sur cette institution artistique et de revenir aux documents d’archives et autres témoignages, nous privilégions la voix des étudiants et des journalistes de l’époque pour décrire tant l’atmosphère que le fonctionnement de l’Académie Julian en précisant notamment les stratégies développées par Rodolphe Julian lui-même pour faire de cette école un lieu quasi incontournable pour qui veut suivre une formation artistique de qualité. La personnalité de Rodolphe Julian, tout comme celle de Marie Bashkirtseff – que nous percevons comme le porte-parole « visible » de l’Académie Julian – seront mises à l’avant-plan puisque, en plus des élèves eux-mêmes, ces deux personnes furent les véritables ambassadeurs promotionnels de l’établissement. Rodolphe Julian, entrepreneur hors norme, doit être étudié pour lui-même afin d’appréhender la complexité propre au personnage et de saisir pleinement l’originalité de son école. Notre étude se penchera sur l’homme et son établissement qui ont incité des générations d’étudiants, dont les peintres canadiens – amateurs curieux ou professionnels accomplis – à cumuler, en plus d’un savoir-faire technique acquis par leur formation dans cet établissement, des labels de promotion et de visibilité (prix, médailles, distinctions) favorables au plein épanouissement commercial d’une carrière artistique au Canada. L’art français est alors fort prisé par la classe dominante canadienne désireuse d’acquérir pour ses salons un portrait ou un paysage. En cela, l’acquisition d’un enseignement rigoureux basé sur l’étude de la composition et du modèle nu répondra à cette attente de la clientèle tout en ayant par la suite un impact direct dans les méthodes d’apprentissage offertes au pays. Un grand nombre des anciens élèves canadiens de l’Académie Julian chercheront par leur formation à propager et à implanter un système d’enseignement des arts similaire à celui acquis à l’Académie Julian, permettant ainsi à des générations d’artistes de bénéficier de leur expérience outre-Atlantique comme d’autres artistes-professeurs l’avaient fait avant eux. L’axe principal de la thèse repose sur l’idée selon laquelle l’éclatement progressif de la reconnaissance de l’École des beaux-arts au profit des ateliers privés transforme les prérequis à l’accès à la formation et présente, dans son lien à l’économie – dans le rapport art et industrie – l’artiste comme un entrepreneur qui adapte et développe son discours et sa production à la demande du marché. Au Canada, l’offre d’éducation technique et de formation professionnelle met de l’avant un modèle artistique français. En ce sens, le voyage qu’entreprennent les artistes en direction de la ville de Paris prend tout son sens comme destination d’étude et de labellisation du statut de l’artiste. En plus de faire l’histoire de l’Académie Julian et de son fondateur, Rodolphe Julian, l’objectif de cette thèse est de répertorier la présence des artistes canadiens dans cette école tout en soulignant l’apport qu’offre cette institution dans la reconnaissance de la formation artistique liée au système honorifique que l’école et ses professeurs parviennent à contrôler en favorisant leurs élèves au Salon. Pour atteindre notre objectif, nous privilégions une division en trois chapitres, reliés l’un à l’autre par une thématique commune, soit l’éducation artistique française. Dans la logique qu’impose le déplacement outre-Atlantique des peintres, le premier chapitre aborde cette question du point de vue canadien pour ensuite définir le contexte français. Dans cette première partie, nous présentons les structures à la disposition des artistes au Canada et nous précisons le réseau de formation disponible au XIXe siècle. Les figures clés que sont Napoléon Bourassa ainsi que l’abbé Joseph Chabert sont prises en exemple pour aborder la question de la formation artistique au pays où le modèle pédagogique français est utilisé. La commande du curé Sentenne pour la chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur de la basilique Notre-Dame de Montréal illustre la quasi-nécessité qu’ont les peintres canadiens de devoir faire le voyage en direction de Paris pour poursuivre leur formation artistique et permet de comprendre que le lieu de production est tout aussi important pour l’œuvre que pour l’artiste. À cette époque, la renommée de l’École des beaux-arts de la ville de Paris, avec la réforme de 1863, fait de cet établissement l’un des plus prestigieux du monde. Toutefois, malgré des efforts de restructuration, l’établissement reste en marge de son époque ce qui favorise l’essor des « Académies libres » dont la plus célèbre est l’Académie Julian. Le second chapitre est entièrement consacré à cette école et à son fondateur, présenté comme un homme d’affaires avisé et un petit maître de la peinture. Jusqu’alors reléguée au second plan par rapport à son Académie, l’étude du personnage permet de saisir l’originalité de son établissement lorsqu’il décide, entre autres, d’y accepter les femmes. Conscient du potentiel qu’offre son école – susceptible d’accueillir des artistes du monde entier – nous analysons les stratégies d’expansion et de promotion de l’Académie mises en place par Rodolphe Julian et nous nous attardons à l’utilisation du personnage de Marie Bashkirtseff pour atteindre ces deux objectifs. Le troisième chapitre définit pour sa part les motifs et la formation acquise auparavant qui incitent les peintres de notre corpus à vouloir poursuivre leur formation artistique à Paris, et plus particulièrement chez Julian. Le milieu socio-économique (et socio-linguistique, tous deux liés) et l’influence d’un maître de formation européenne apparaissent comme des facteurs propices à leur inscription à l’Académie Julian et c’est par les archives de l’école que nous mettons à jour les différents abonnements et le temps passé dans cet établissement par les peintres canadiens. Les inscriptions disponibles sur les fiches d’abonnement permettent – avec l’analyse de témoignages connexes – de définir le fonctionnement de cette institution de formation artistique. Ainsi, à partir de documents d’archives, le séjour parisien du peintre canadien Joseph Saint-Charles fait l’objet d’une étude de cas qui permet de relier l’artiste à l’Académie Julian, mais aussi de déterminer les stratégies qu’il met en place pour se faire reconnaître comme peintre professionnel, en France, mais aussi au Canada lorsque ses succès sont rapportés dans les journaux. Malgré la disparition des registres de l’école, nous abordons cependant la question des Canadiennes de passage à l’Académie Julian et soulignons les inégalités qui subsistent entre les sexes. Malgré certaines disparités, il n’en demeure pas moins que même pour la gent féminine, l’établissement se présente comme un tremplin d’insertion et de reconnaissance de la pratique artistique, que ce soit par l’acquisition d’un apprentissage académique traditionnel où prédomine la maîtrise du dessin ou par le fait d’obtenir la « correction » des maîtres consacrés de la peinture française. Bien qu’il faille reconnaître le fondement des critiques que rapportent les élèves sur leur passage à l’Académie Julian, nous remarquons que, pour la plupart, le but véritable de leur inscription vise à les préparer à leur future carrière comme artistes professionnels et leur permet d’obtenir la consécration qu’offre le fait d’être admis au Salon national des artistes français avec l’appui de l’école et de ses professeurs, qui orienteront ce que certains qualifieront de « produit Julian ». / This thesis examines the artistic relations between Canada and France at the end of the nineteenth century, and the legacy of the ‘ateliers libres’ of the Académie Julian within the Parisian arts network. Through a case study, it focuses on the experience of Canadian students at the institution between 1880 and 1900. A conscious desire to provide a detailed study of this art institution drawing upon its annals and various personal accounts underlies the recourse to testimonies by students and journalists of the time to describe the prevailing atmosphere at the Académie Julian as well as its general management, its origin, and the strategies adopted by Rodolphe Julian himself to shape his school into ‘the institution de rigueur’ for those who sought artistic training of the highest calibre. Along with the students themselves, the personality of Julian as well as that of Marie Bashkirtseff – considered to be the "visible" spokesperson of the Académie – are at the forefront of this research since these two individuals were the true ambassadors of the Académie. Rodolphe Julian, an exceptional entrepreneur, must be examined in his own right to provide an understanding of his complexity and to fully grasp the originality of his Académie. This research examines both the man and his school, which together enticed generations of students, including Canadian painters (curious amateurs and accomplished professionals alike) to acquire not only the technical know-how during their training at the Académie Julian but also earn accolades and awards (prizes, medals and distinctions) inextricably associated with a commercially successful artistic career in Canada. During that period, French art was highly valued by the dominant Canadian upper and middle classes eager to purchase portraits and landscapes to adorn their living rooms. Indeed, rigorous instruction based on the study of composition and nudes met students’ expectations and directly influenced training methods in their home country. As a result of their training, a large number of former Canadian students of the Académie Julian sought to perpetuate an art education system similar to that of the Académie Julian, thus enabling generations of artists to benefit from their transatlantic experiences as other artist-professors had done before them. The main thrust of this thesis is its contention that the progressive change in perception of the École des Beaux Arts towards recognition of the "ateliers privés" influenced training prerequisites, shifting the artist into an economic space, intertwining the arts with industry: the artist as entrepreneur capable of adapting and developing his discourse and production in response to market conditions. In Canada, the diversification of technical education and professional training favoured the French artistic model. For artists, studying in Paris was meaningful; it was also a means of enhancing their status. In addition to tracing the history of the Académie Julian and that of its founder, Rodolphe Julian, this thesis also seeks to identify the presence of Canadian artists in the Académie, and to highlight its contribution to the recognition of fine arts training and its interplay with the honorary system of the Salon, which the Académie and its instructors controlled, by favouring their students. This thesis comprises three chapters, each linked by an overarching theme: the French art education system. Defining the French artistic context from a Canadian perspective, Chapter 1 deals with painters who were compelled to cross the Atlantic. The first section outlines the training possibilities available to artists in Canada and the training network available to artists in the 19th century. In covering the topic of art education in a country where the French teaching model prevailed, key figures such as Napoléon Bourassa and Abbé Joseph Chabert, are cited. Curé Sentenne’s commission for Montréal’s Notre-Dame Sacré-Cœur chapel of the Notre-Dame Basilica illustrates the near necessity for Canadian painters to travel to Paris to pursue their artistic training and helps explain why the place of production was just as important for an artwork as it was for the artist. At that time the reputation of the École des Beaux-Arts in Paris, consolidated by the reform of 1863, made this establishment one of the most prestigious in the world. However despite restructuring efforts, the Académie remained out of touch with the times, and this favoured the rise of the ‘Académies libres’, the most famous of all being the Académie Julian. Chapter II is devoted entirely to the Académie Julian and its founder, an astute businessman and ‘petit maître de la peinture’. The study of the man himself, which has so far served as a backdrop to a more detailed study of the Académie reveals the innovative nature of his establishment particularly with regard to his decision to admit women to study in his studios. Aware of the prospects his school offered, he was willing to accommodate artists from all over the world. His strategies for the expansion of the Académie are analyzed as well as the role of Marie Bashkirtseff in this respect. Chapter III describes the motivations and preliminary apprenticeships, which encouraged the artists being studied here to pursue their education in Paris, specifically at the Académie Julian. The socio-economic context – perhaps the socio-linguistic as well, since they are interrelated – and the influence of a master of European training appear to be the deciding factors. The institution’s archives shed light on the registration of Canadian painters and the time they spent there. The entries in the records of the Académie along with various personal accounts make it possible to understand how this training institution was managed. Based on information retrieved from the archives, the time that Canadian painter Joseph Saint-Charles spent in Paris is used as a case study not only to link the artist to the Académie Julian but also to determine the strategies which enabled him to be recognized as a professional painter in France as well as in Canada where his successes were widely reported in the press. Although there is no record of Canadian women in the archives of the Académie Julian, their role is nevertheless analyzed, underlining the prevailing gender inequalities. In spite of certain disparities, for female artists the Academy nevertheless constituted a springboard for inclusion and recognition of their artistic practice, whether it was through acquiring a traditional academic apprenticeship where the mastery of drawing prevailed or by working “under the guiding hands” of acclaimed Masters of French painting. Although the validity of criticisms leveled by students against their school must be acknowledged, for most of them the real purpose of their enrolment was to prepare their future careers as professional artists, facilitate their rite of passage to the "Salon national des artistes français", thanks to the support of the Académie and its instructors, and be “emblazoned” with the ‘Julian trademark’. / Thèse dirigée sous la direction conjointe de Lise Lamarche et Jean Trudel.
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L’art comme pratique transformatrice au XXe siècle : la soma-esthétique de David B. Milne (1882–1953)

Ninacs, Anne-Marie 11 1900 (has links)
No description available.
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As cores do silêncio: habitus silencioso e apropriação de pintura em Fortaleza (1924-1958) / Les couleurs du silence: habitus silencieuse et appropriation de peinture à Fortaleza (1924-1958)

RODRIGUES, Kadma Marques January 2006 (has links)
RODRIGUES, Kadma Marques. As cores do silêncio: habitus silencioso e apropriação de pintura em Fortaleza (1924-1958). 2006. 230f. Tese (Doutorado em Sociologia) – Universidade Federal do Ceará, Departamento de Ciências Sociais, Programa de Pós- Graduação em Sociologia, Fortaleza-CE, 2006. / Submitted by Liliane oliveira (morena.liliane@hotmail.com) on 2011-11-28T19:15:39Z No. of bitstreams: 1 2006_tese_KMRODRIGUES.pdf: 7327311 bytes, checksum: 503630524656f70f3276a1edbcd611dc (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Josineide Góis(josineide@ufc.br) on 2011-11-29T14:45:00Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2006_tese_KMRODRIGUES.pdf: 7327311 bytes, checksum: 503630524656f70f3276a1edbcd611dc (MD5) / Made available in DSpace on 2011-11-29T14:45:00Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2006_tese_KMRODRIGUES.pdf: 7327311 bytes, checksum: 503630524656f70f3276a1edbcd611dc (MD5) Previous issue date: 2006 / O presente trabalho tem como objetivo principal problematizar a formação do habitus silencioso do público cultivado diante de pinturas como índice de autonomização do campo artístico, no domínio da pintura, na Fortaleza da primeira metade do século XX (1924-1958). Para tanto, a disposição silenciosa de um público cultivado particular, o qual estrutura suas categorias de percepção estética mediante familiaridade com o escrito, passa a ser entendida como manifestação do “olhar puro” de um público “civilizado”, de gestos contidos, cuja individualidade é valorizada no âmbito de um processo mais amplo de modernização urbano-industrial e modernismo cultural. É por meio de uma metodologia tríplice de análise que considero como fatores condicionantes da formação do habitus silencioso do público de pintura na capital cearense: 1) a produção da crítica de arte veiculada pelo jornalismo cultural da década de 20; 2) mudanças estruturais na organização de lugares de exposição nas décadas de 20 e 30; e 3) transformações formais das obras expostas ao longo das décadas de 40 e 50 no salão mais tradicional de Fortaleza – o Salão de Abril, mantido nesse período pela Sociedade Cearence de Artes Plásticas (SCAP). Concluo, portanto que o silêncio desse público integra uma série de experiências que se desenvolvem ao longo de gerações a fim de delinear a dinâmica de autonomização do campo artístico, tal como o conhecemos hoje. / Le présent travail a comme objectif principal interroger la formation de l’habitus de rester en silence du public cultivé devant peintures prinsent en tant qu’indice d'autonomisation du champ artistique, dans le domaine de la peinture, à Fortaleza de la première moitié du XXème siècle (1924-1958). Dans ce contexte, la disposition silencieuse d'un public cultivé particulier, qui structure leurs catégories de perception esthétique moyennant sa familiarité avec l'écrit, passe à être compris comme manifestation du « regard pur » d'un public « civilisé », de gestes contenus, dont l'individualité est valorisée dans le contexte d'un processus plus large de modernisation urbanoindustrial et de modernisme culturelle. C'est au moyen d'une méthodologie triple d'analyse que je considère comme des facteurs qui conditionnent la formation de l’habitus de rester en silence du public de peinture dans la plus importante ville du Ceará : 1) la production de la critique d'art propagé par le journalisme culturel de la décennie de 20 ; 2) des changements structurels dans l'organisation de places d'exposition dans les décennies de 20 et 30 ; et 3) des transformations formelles des oeuvres exposées au long des décennies de 40 et 50, dans le salon le plus traditionnel de Fortaleza - le Salon d'avril, maintenu dans cette période par la Société Cearence d’Arts Plastiques (SCAP). Je conclus donc que le silence de ce public intègre une série d'expériences qui se développent au long de générations afin de délinéer la dynamique d'autonomisation du champ artistique, tel que nous le connaissons aujourd'hui.
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Les plus utiles propagateurs de la culture française ? : Les élèves musiciens étrangers à Paris pendant l'entre-deux-guerres / The most useful propagators of French culture ? : foreign music students in Paris during the interwar years

Duchêne-Thégarid, Marie 15 December 2015 (has links)
Pendant l’entre-deux-guerres, pédagogues et pouvoirs publics attendent des élèves musiciens étrangers formés à Paris qu’ils deviennent, selon une expression d’Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, « les plus utiles propagateurs de la culture française » : par leurs déplacements, ces musiciens voyageurs assureraient la diffusion internationale de techniques musicales et de partis pris esthétiques français. Nous confrontons ce transfert culturel désiré à sa réalisation. La correspondance des institutions avec les pouvoirs publics souligne d’abord les enjeux que recouvre la venue de ces élèves en France. Les archives des écoles de musique, partiellement inédites, alimentent ensuite une base de données prosopographique identifiant les apprentis étrangers. La presse musicale et les récits de vie témoignent enfin de l’insertion de ces jeunes artistes dans la vie musicale parisienne et internationale, et permettent d’évaluer l’efficacité des mesures prises en faveur des élèves étrangers. / During the interwar years, foreign music students trained in Paris are expected from teachers and public authorities to become « the most useful propagators of French culture », according to director of Conservatoire, Henri Rabaud’s words : through moving abroad, those traveler musicians shall spread musical techniques and French aesthetical bias all over the world. We are confronting this cultural transfer to its fulfilment. First, the correspondence between institutions and public authorities emphasizes issues caused by these students coming to France. Then, the partly unpublished archives of music schools form a prosopographic data base identifying foreign young musicians. Musical press and life stories finally attest that these young artists are integrated in parisian as well as international musical life, and allow also to estimate the effect of measures in favour of foreign students.
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L'art contemporain ou le fétichisme du lucre / Contemporary art or lucre fetishism

Crubilé, Marine 01 June 2018 (has links)
La marchandisation de l’art se traduit par une dérive progressive de l'esprit de collection. Elle est notamment perceptible dans le désir de plus-value des collectionneurs, qui va de pair avec le fait que l'aura de la valeur artistique et esthétique d'une œuvre est fonction du prix qu'elle atteint en tant que marchandise de luxe dans les salles de vente. La valeur de l’art s’en est trouvée assujettie à un marché capitaliste dont les guerres ont paradoxalement favorisé la mondialisation. Ce marché de l’art, qui est en cours de restructuration permanente, favorise chez les artistes une course à la « starification » et à des cotations tout particulièrement ambivalentes. Faut-il en conclure que la marchandisation a pris le pas sur l'artistique, le prix sur la valeur de l’œuvre, le lucre sur l'esthétique ? Cette thèse défend l'idée que la force, et la ruse des œuvres d'art, se manifestent dans leur capacité, à se jouer du milieu religieux, idéologique ou imagologique dans lequel elles voient le jour. Cette force se révèle aujourd'hui dans l’aptitude du geste créateur, qui relève — Marcel Mauss l'a bien vu — fondamentalement du don et du contre-don, à faire voler en éclat les illusions engendrées par la marchandisation. En permettant à l’imaginaire de s’incarner à l’égal du réel, l’artiste ouvre le champ infini des possibles. C'est pourquoi la vie des œuvres d'art n'en finit pas de rendre le cosmos cosmétique, quitte à se servir du « lucre » comme d'un appât habile à stimuler le marché, dont se sert in fine, sa « main invisible ». / The commodification of art results in a gradual drift of the collection spirit. This is particularly noticeable in the desire of collectors for added value, which goes hand in hand with the fact that the aura of the artistic and aesthetic value of work depends on the price it has achieved as a luxury commodity in the sales rooms. The result was a subjugation of the value of art to a capitalist market whose wars paradoxally favored globalization. This art market, which is undergoing permanent restructuring, favors artists’ quest for « starification » and particularly ambivalent ratings. Must we conclude that commodification has overtaken the artistics, that the price is now beyond the value, the profit beyond the aesthetic ? This thesis defends the idea that force and cunning of works of art are manifested in their opportune ability to trifle with the religions, ideological or imaginary environment in which they emerge. This force is today identified in the aptitude of the creative gesture, which – Marcel Mauss saw clearly – is fundamentally a gift and a counter-gift, to smash to pieces the illusions engendered by the commodification. And strong work links the imaginary to the symbolics to become « real ». By making the imaginary equal to the real, the artist opens the infinite field of possibilities. This is why the life of works of art never ceases to make the cosmos cosmetic, even if it uses the « lucre » as a bait skilful enough to stimulate the market, which is, in fine, manipulated by its « invisible hand ».
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Action édilitaire et artistique des conseillers du roi de France (1270-1328) / Royal councillors, art and architecture under the reigns of the last Capetians (1270-1328) / Consiglieri reali, arte e architettura sotto gli ultimi Capetingi (1270-1328)

Berger, Sabine 01 December 2012 (has links)
L’action des conseillers du roi de France dans le domaine artistique, et notamment architectural, au tournant des XIIIe et XIVe siècles, a été abordée dans le cadre d’études monographiques, mais n’a jamais été envisagée dans un souci de synthèse. Recenser les bâtiments et les œuvres d’art réalisés à l’initiative de ces individus dans l’ancien royaume de France, les confronter avec les entreprises et les commandes royales permet de comprendre les motivations et l’impact d’un milieu alors en plein essor, celui des grands officiers royaux et des hommes de confiance qui assistaient quotidiennement le roi et l’aidaient à gouverner. L’époque retenue couvre les règnes des derniers Capétiens, Philippe le Bel (1285-1314) et ses trois fils (1314-1328). Il a semblé souhaitable d’étendre l’étude en amont au règne de Philippe le Hardi (1270-1285), afin de prendre en compte les prémices d’un véritable phénomène, par ailleurs très diversifié : lancement de projets architecturaux de grande ampleur destinés à l’usage propre du conseiller et de sa famille, embellissement d’édifices existants, participation à de grands chantiers en cours (cathédrales), commandes de tombeaux, d’œuvres d’art destinées à orner des fondations pieuses, réalisation d’hôpitaux ou d’édifices utilitaires ; beaucoup d’exemples témoignent de l’ambition comme de la piété de ces hommes. Dans les textes mais également dans le paysage monumental français actuel, il a été possible de retrouver de nombreuses traces de cette action, dont une typologie a été établie. L’étude a pour but de répondre aux questions suivantes : les conseillers du roi partageaient-ils le même mode de vie et avaient-ils des goûts communs ? Leur action fut-elle en tout point semblable à celle des membres de la famille royale et de la haute noblesse ? Peut-on mesurer la portée de ces réalisations ? / The action of the councillors of the French king in the artistic domain, particularly architectural, at the turn of the XIIIth and XIVth centuries, aroused a large number of monographic studies, but has never been envisaged in a concern of synthesis. Listing buildings and works of art commissioned by these individuals in the realm of France, confronting them with those patronized by the king, let us understand the motivations and the influence of an environment then in full development, that of the royal officers who assisted the king and helped him to govern. The chosen period covers the reigns of the last Capetians, Philip the Fair (1285-1314) and his three sons (1314-1328). It seemed worthwhile to widen the study area to include the reign of Philip the Bold (1270-1285) in order to take into account the beginnings of the phenomenon, besides very diversified : launch of large-scale architectural projects intended for the councillor and his family, embellishment of existing buildings (like cathedrals), production of gravestones, execution of works of art made to “decorate” pious foundations, construction of hospitals or utilitarian buildings ; many examples show the ambition as the devotion of these men. In texts but also in current French architectural landscape, it has been possible to find numerous traces of this action, a typology of which has been proposed. The study aims at answering the following questions : did the king’s councillors share the same lifestyle, the same tastes ? Was their action completely similar to that of the members of the royal family and the nobility ? Can we measure the reach of these creations ?
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Danse et nouvelles technologies vers d'inédites écritures chorégraphiques / Dance and new technologies toward new choreographic writings

Fritz, Vivian 05 June 2015 (has links)
Les avancées technologiques, principalement au niveau des télécommunications, interrogent les formes de relation et les transferts d’informations dans le monde actuel. La danse contemporaine, affectée par l’usage des technologies sur la scène (image vidéo, internet, logiciel), voit se modifier les manières de chorégraphier. Si les éléments de base de la création chorégraphique, à savoir le corps dansant, l’espace scénique et le temps de la danse, sont transgressés par l’usage des technologies de la télécommunication (téléprésence), comment les chorégraphes pensent-ils et écrivent-ils la danse en incluant ces nouveaux paramètres ? Que peut perdre ou gagner la danse ? Assistons-nous à l’éveil d’une nouvelle danse, ou à l’émergence d’un autre art ? La redéfinition du corps dansant, en interaction avec son espace et son temps, se trouve au centre de cette recherche. Un projet pratique sous forme d’un laboratoire de création chorégraphique multidisciplinaire, Seuil-Lab, est proposé comme méthodologie de travail pour l’analyse théorique de cette recherche. / Technological advances, especially in telecommunications, call into question relationship modes and information transfers in today’s world. Contemporary dance has been affected by the use of technologies on stage (image, video, internet, software), which has modified choreographic practices. If the basic elements of choreographic creation - namely the dancing body, scenic space and dance time – are infringed upon by the use of technology and telecommunication (telepresence), how can choreographers think and write including these new parameters ? What can dance gain or lose ? Are we witnessing the dawn of a new dance, or the surfacing of a new art ? The redefinition of the dancing body, which interacts with its space and time, is at the core of this research. As a working methodology for the theoretical analysis of this research, we propose Seuil-Lab, a hands-on project in the form of a multidisciplinary choreographic creation lab.
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La genèse de la propriété industrielle en France / The genesis of the right of industrial property

Gobert, Perle 13 November 2015 (has links)
Le droit de la propriété industrielle peut apparaître comme un droit assez récent dans le pay-sage juridique français, mais ce présupposé n’est qu’un leurre. Sa présence est attestée dès le commencement des pratiques artistiques et artisanales pendant l’Antiquité. La prise de conscience de son existence et de son utilité au sein de la société a toutefois été exacerbée au XVIIIe siècle, notamment lors de la révolution française de 1789, moment de sa construc-tion et de sa reconnaissance juridiques.Le droit de la propriété industrielle, à partir des événements révolutionnaires devient en effet l’enjeu d’une élaboration aussi bien intellectuelle que juridique. De nombreux débats de la part des créateurs et inventeurs font rage auprès des institutions politiques afin que ce droit soit reconnu et normalisé. L’aboutissement de ces combats intellectuels, grâce aux multiples ré-flexions de la doctrine et de la jurisprudence transforme le droit de la propriété industriel en un droit normatif s’inscrivant dans l’ordonnancement juridique.Au-delà de cette organisation législative, le droit de la propriété industrielle est également le sujet de nombreuses interrogations quant aux circonstances politiques et économiques qui ont permis son éclosion. Le droit de la propriété industrielle se module selon l’ensemble des lois, des jurisprudences, de la doctrine, de la politique et de l’économie qui tente de lui donner des structures juridiques stables. Il s’affirme comme un droit protéiforme, dont la portée na-tionale relative aux inventeurs et aux créateurs dans la reconnaissance de leur droit, prend une dimension internationale, aspirant à organiser et harmoniser les relations économiques des Nations. / : The right of the industrial property seems like a recent right in the French legal landscape, but this assumption is wrong. Its presence was confirmed as of the beginning of the artistic and artisanal practices during the Antiquity. The awakening of its existence and its utility wi-thin the company however was intensified at the XVIIIth century, in particular at the time of the French revolution of 1789, during the moment of its legal construction and its recognition.The right of the industrial property, starting from the revolutionary events became the chal-lenge of an intellectual development as well as a legal development. Many debates on behalf of the creators and inventors show rage regarding the political institutions, so that this right is acknowledged and standardized. The result of these intellectual combats, thanks to the mul-tiple reflections of the doctrines and jurisprudence transforms the patent right into a normative right falling under legal scheduling.Next to this legislative organization, the right of the industrial property is also the subject of many interrogations as for the political and economic circumstances, which allowed it's blos-soming. The right of the industrial property modulated according to the whole set of laws; ju-risprudences; the doctrines; politics and economics, tries to give him stable legal structures. He affirms himself as a protean right, whose national range relating to the inventors and the creators in the recognition of their right, takes an international dimension, trying to organize and harmonize the economic relations of the Nations.
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La condition juridique de l'artiste-interprète / The legal position of performer

Bacouelle, Johanna 30 June 2015 (has links)
La condition juridique de l'artiste-interprète se caractérise par une imbrication étroite du droit du travail et du droit de la propriété intellectuelle. Chaque source de droits appréhende des temps différents de l'activité de l'artiste-interprète. Le droit du travail s'intéresse à l'artiste-interprète en tant que travailleur. Le modèle du salariat s'impose largement puisque le législateur a instauré une présomption de salariat. Le droit de la propriété littéraire et artistique s'intéresse au résultat du processus de création sur lequel les artistes-interprètes bénéficient de droits voisins du droit d'auteur. L'artiste-interprète se trouve donc au cœur d'une articulation délicate entre la liberté d'expression inhérente à son activité et la subordination juridique qui caractérise la relation de travail salariée. En réalité, le droit du travail n'ignore pas la nature particulière de l'activité de l'artiste-interprète. D'une part, l'artiste-salarié est largement soustrait aux conditions traditionnelles de la subordination juridique, d'autre part, un espace est laissé aux artistes qui souhaitent exercer en qualité d'indépendant. Malgré l'existence d'une double protection juridique, l'artiste-interprète demeure un sujet de droit fragile. Il fait souvent figure de travailleur précaire avec la généralisation de formes d'emploi flexibles et son droit voisin fait figure de « parent pauvre». L'artiste-interprète est d'autant fragilisé que son droit fait l'objet de contestations dans le cadre de l'Internet. Le rapport de force avec les acteurs de l'économie numérique est inégal et les revendications du public sont fortes. Il s'ensuit le besoin de définir un cadre plus équitable. / The legal position of the performer consists in a narrow interweaving of the labour law and intellectual copyright rights. Each source of rights bandles different times related to performing artists's activities. Labour law refers to the performer as a worker. Salaried staff status is predominant since the legislator bas introduced a presumption of employment. Literary and artistic property rigbts focus on the result of the creating process on which performers benefit from rights related to copyright. Performing artists are indeed at the heart of a delicate joint between the freedom of speech inherent to their activity and the legal subordination which characterises salaried staff relations. Actually, the labour law is not unaware of the peculiar nature of performing artists's activities. On one band, the salaried artist is exempt from the usual requirements of legal subordination; on the other hand, room is left to artists hoping to work as self-employed. Although a double legal protection exists, performing artists remain a fragile subject of law. They are often considered as precarious workers with the generalization of flexible forms of work and their neighbouring rights are often seen as a poor relation. Performing artists are even more so weakened that their right is subject to protests on the Internet. The power relationship with the players in the digital economy is uneven and grievances from the public are very strong. There is a need to define a more equitable frame.

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