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Le corps agrandi : enjeux anthropologiques de la philosophie biologique française de la technique / Extended body : anthropological points of a French biological philosophy of technology

Cazes, Denis Raymond Robert 08 December 2014 (has links)
La philosophie biologique de la technique s'est progressivement constituée depuis un débat d'idées à la fois tributaire des questions du XIXe siècle et d'un fonds philosophique antique. Il en émerge une thèse sur l'action qui fait l'homme civilisé ainsi que sur les sources et attributs de sa mainmise sur le monde à travers les progrès de la technique et l'effet d'agrandissement qui peut en résulter pour le corps individuel et collectif. C'était un programme revendicatif, car il défendait le principe d'une nouvelle pratique de la philosophie et s'installait en position de juge et de substitut de la religion. Contre de tels enjeux, où se croisent originairement des influences allemandes, anglaises et françaises, la philosophie de la technique est entrée en résistance, au risque de perdre de vue plusieurs choses : le sens de sa légitimité philosophique naturelle ; celui de sa vocation à l'interdisciplinarité ; l'accès à un objet latent en elle, le champ définitionnel de l'homme et la question de l'image. reconnaître ce qu'elle est à partir de ce qu'elle fut, demande à la philosophie de la technique : un effort de remise à plat de l'étude des sources dont elle s'est officiellement dotée ; l'élargissement du cercle des autorités ; de se détourner du concordisme ; de résister par l'analyse au préjugé défavorable dont l'accable la critique du naturalisme. C'est à ce prix qu'elle pourra restaurer en elle le sens d'une transition qui devait l'éloigner sans rupture d'un évolutionnisme trop prégnant, tout en préservant son intérêt pour la question de l'homme. En France, une telle mutation se dessine à travers le triangle d'auteurs Bergson, Simondon, Leroi-Gourhan. / Biological philosophy of technics progressively developped rom a debate of ideas depending both on the 19th century's issues and on antique philosophical information holdings. What emerges is a thesis about actions that make a civilized man and about the origins and attributes of his control over the world through technical progress and the magnifying effect that arises as a result for individual or collective systems. it was a ground-breaking program as it was in favour of the principle of a new practice of philosophy and it portayed itself as a judge and a substitute for religion. The philosophy of technics started resisting such challenges which, originally were under German, English and French influence. By doing so it risked losing sight of several aspects : the meaning of its natural philosophical legitimity, that of its vocation for interdisciplinarity, the access to a latent potential inside it, Man's definitional field and the subject of image. Recognizing what the philosophy of technics is from what it used to be requires some conditions : an effort to clarify the study of its official sources, an enlargement of the circle of competent authorities, turning away from concordism, resisting, through analysis, the negative bias poured out over it by the criticism of naturalism. This is the cost at which the philosophy of technics will be able to retsore, in its bosom, a sense of a transition that should move it away, but not cut it from, a too prevalent evolutionism, as well as it should keep its interest for the subject of Man. In France, such a mutation can be observed in a trio of authors : Bergson, Simondon and Leroi-Gourhan.
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Codification et Etat de droit / Codification and Rule of Law

Zaradny, Aude 30 March 2011 (has links)
Depuis ses origines, la codification a toujours été officiellement réalisée en vue d’assurer l’accessibilité et l’intelligibilité de la norme ainsi que la sécurité juridique des individus. Cette conception téléologique de la codification est corroborée par les discours politiques contemporains qui l’associent plus généralement à l’Etat de droit auquel elle est censée contribuer. La seule récurrence de cette affirmation ne suffit pas à prouver sa pertinence. C’est pourquoi, en se fondant sur l’Etat de droit et ses multiples facettes, il est au préalable nécessaire de procéder à la conceptualisation de la codification. Il s’agit de la condition sine qua non pour une étude fiable de l’Etat de droit comme fin de la codification. / Since its origins, the codification has always been officially carried out in order to ensure the accessibility and intelligibility of the norm, as well as the legal security of the individuals. This teleological conception of the codification is corroborated by the contemporary political views which associate it, more generally, to the Rule of law to which it is supposed to contribute. The only recurrence of this assertion is not sufficient to prove its relevance. That is why, based on the rule of law and its many facets, it is necessary to proceed first to the conceptualization of the codification. It is the sine qua non for a reliable study of the Rule of law as being the aim of the codification.
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Vertus et éducation morale

Gagnon, Alex 08 1900 (has links)
L’éducation morale est un aspect central de l’éthique de la vertu de tradition aristotélicienne. De nombreux auteurs sont attachés à l’idée qu’une bonne théorie éthique doit nous informer sur la manière de former de meilleurs agents moraux. Les éthiciens de la vertu considèrent que c’est par une éducation du caractère que l’on peut façonner des agents vertueux. Or, une telle éducation est-elle vraiment possible? Et si elle l’est, en quoi consiste-t-elle? Ce mémoire entend répondre à ces questions en explorant les horizons de la théorie des vertus, horizons qui dépassent maintenant les limites de la philosophie. En s’interrogeant d’abord sur le naturalisme moral en théorie des vertus, le naturalisme libéral est retenu comme la position métaéthique la plus réaliste pour l’avenir de la théorie. Celle-ci doit tenir compte des avancées scientifiques, notamment en psychologie sociale, si elle souhaite accomplir ses objectifs éducatifs. Pour suivre cette démarche, les caractéristiques centrale du concept de vertu sont identifiés, puis mis à l’épreuve par la critique situationniste des vertus. Selon le situationnisme, de nombreuses études empiriques montreraient que les comportements moraux des agents sont déterminés par des facteurs circonstanciels et arbitraires. Par conséquent, une caractéristique centrale de la théorie, la robustesse des vertus, est abandonnée. Cet abandon ne marque toutefois pas la fin de la théorie des vertus : elle est alors orientée vers l’éducation morale où elle demeure pertinente grâce à la littérature sur l’expertise et sur l’intelligence émotionnelle. Ce cadre théorique et empirique permet de donner une solide fondation pour l’éducation de vertus. Certaines difficultés demeurent présentes quant à l’implantation de programmes concrets d’éducation des vertus dans les écoles. Pour le futur, les chercheurs devront relevés les défis que représentent l’environnement scolaire et la mesure de vertus. / Moral education is a central aspect of the virtue ethics of Aristotelian tradition. Many authors are attached to the idea that a good ethical theory should inform us about how to form better moral agents. The ethicists of virtue consider that it is through an education of character that virtuous agents can be fashioned. But is such an education really possible? And if it is, what does it consist of? This thesis aims to answer these questions by exploring the horizons of the theory of virtues, horizons that now exceed the limits of philosophy. By first questioning moral naturalism in the theory of virtues, liberal naturalism is retained as the most realistic metaethical position for the future of the theory. It must take into account scientific advances, particularly in social psychology, if it wishes to achieve its educational objectives. To follow this approach, the central characteristics of the concept of virtue are identified and then tested by the situationist critique of virtues. According to the situationism, many empirical studies would show that the moral behaviors of the agents are determined by circumstantial and arbitrary factors. Therefore, a central feature of the theory, the robustness of virtues, is abandoned. This abandonment, however, does not mark the end of the theory of virtues: it is then oriented towards moral education where it remains relevant thanks to the literature on expertise and emotional intelligence. This theoretical and empirical framework makes it possible to give a solid foundation for the education of virtues. Some difficulties remain in implementing concrete curricula for the education of virtues in schools. For the future, researchers will have to take up the challenges of the school environment and the measurement of virtues.
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La permanence de l'objet : une analyse de l'identité spatio-temporelle et intersubjective des objets / Object permanence : an analysis of objects' spatiotemporal and intersubjective identity

Gabaret, Jim 12 November 2018 (has links)
Ce travail participe aux recherches contemporaines qui s'attachent à améliorer notre compréhension de ce que nous appelons les « objets d'expérience », et en particulier des objets ordinaires. Il s'arrête sur une dimension qui leur apparaît propre, leur permanence, c'est-à-dire leur continuité spatio-temporelle, telle que nous pouvons la constater et en faire usage dans l'expérience perceptive ou le discours, et leur identité intersubjective – en dépit des différentes visées qu'autrui et moi pouvons avoir sur eux. L'objet est pluriel, son identité, qui n'est pas simplement logique, manque de critères nets, mais cela ne peut remettre en question son existence, comme le voudraient les éliminativistes que nous affrontons. Mais les universalistes, les intellectualistes et tous les idéalistes sémantiques qui, à l'inverse, voient des objets partout, par notre seul pouvoir de les penser, confondent objet réel et objet de pensée. Nous défendons un réalisme contextualiste de l'objet ordinaire qui en précise l'existence dans les contextes où il fait sens d'en parler, et d'abord le contexte perceptif, puisqu'il semble définitoire des normes d'objectification et d'objectivation les plus courantes dans nos pratiques identificatoires, réidentificatoires et catégorisantes, de s'inscrire au sein de la perception et de l'action. Ce sont des processus plus ou moins simples cognitivement et plus ou moins répandus éthologiquement qui sont enjeu selon les cas. Cette pluralité implique d'en explorer les terrains, en particulier dans le plus jeune âge lorsque beaucoup des normes réglant notre saisie cognitive du réel sont en formation. C'est pourquoi notre investigation choisit rapidement de se faire philosophie de la connaissance afin de comprendre la genèse des objets ordinaires dont nous parlons, plutôt que d'essayer de dresser de façon abstraite une liste exhaustive de leurs critères d'identité. Nous défendons que la permanence de l'objet peut être comprise à trois niveaux, perceptif, social et logicolinguistique. Le bébé atteint ces niveaux d'objectivité par des concepts naturels (concepts affordantiels et modules innés, qui ont une inscription corporelle et un développement social), des concepts expérientiels (prototypiques et essentialisants, aidés par nos activités humaines de socialisation et d'attention partagée, qu'on trouve aussi dans le monde animal), et des concepts lexicaux, hérités de notre langue. C'est l'occasion de remettre en cause l'opposition trop facile entre l'inné et l'acquis, ou le nativisme et le constructivisme. À chacun de ces niveaux, il y a des raisons d'utiliser, en un sens non mentaliste mais naturaliste et fonctionnaliste, la notion de représentation, pour comprendre ce qui fait la transcendance de ces objets distaux, traités à partir des stimuli proximaux mais différents d'eux. On peut user d'un discours réaliste à leur sujet, sans présupposer que celui-ci se fonde sur des capacités cognitives rationnelles propositionnelles, synthétiques, inférentielles ou judicatives de haut niveau et nécessairement spécifiques à l'humain, mais sans céder non plus aux oppositions classiques entre réalisme indirect et réalisme direct, ou conceptualisme et non-conceptualisme. De même, on défendra, au-delà des débats entre continuisme et discontinuisme sur l'humain et l'animal, un émergentisme qui pense à la fois la continuité des espèces et leurs différences chaque fois propres dans leur rapport aux objets de leur environnement, tels qu'ils sont visés dans des normes naturelles et sociales. / The understanding of the ordinary objects of our daily experience implies a definition of spatiotemporal and intersubjective levels of permanence. This is due to the fact that these objects, whose existence we defend against eliminativism and mereological nihilism, can be said to endure or perdure, at least in our experiences and our discourses about them. This existence in time and space and between subjects of experience cannot be defined by mere logical features. That is why we choose a contextualist approach of objects, and study perceptual situations where identifications and categorizations occur, especially at the early stages of objectification and objectivation which babies are able to achieve. The newborn and the young child indeed need to gain object permanence, a phenomenon first described by Gestalt psychologists like Michotte and Piaget's school of developmental psychology, and which has been even more accurately studied by cognitive psychologists such as Elizabeth Spelke, Dominique Baillargeon, Susan Carey or Susan Gelman. We defend the thesis that three types of object permanence can be distinguished (perceptual, social and logical-linguistic). Object transcendence can be described as an emergent feature of these stages. Babies acquire these levels of objectivity through normal and universal phases of development, even though different cultural environments can influence rhythms of maturation and the intentional behaviors relating to objects, which children develop. To access ordinary objects, infants need natural concepts (affordantial concepts and innate modular abilities - quite common among animals -, which are embodied and developed through social stimulations), experiential concepts (prototypical and essentialist tendencies, stimulated by joint attention and social phenomena that also occur in the animal world), and inherited lexical concepts. Nativism and constructivism work together and a realist, naturalist and emergentist approach of our cognitions of objects and their representations (understood only as a functional ability to register distal objects from proximal stimuli) enables us to overcome classical oppositions between direct and indirect realism, conceptualism and anti-conceptualism, as well as the continuity-thesis and the discontinuity-thesis between human and non-human beings.
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Esthétique de la fiction naturaliste à la fin du XIXe siècle. Un disciple et ami d'Emile Zola ˸ Paul Alexis / Esthetics of the naturalistic fiction at the end of the XIXth century. A follower and a friend of Emile Zola ˸ Paul Alexis

Delolme, François 10 October 2018 (has links)
Paul Alexis (1847-1901) est souvent cité comme le meilleur ami de Zola, c’est là sa principale caractéristique. Presque son unique définition. On a tendance à oublier qu’il est aussi un écrivain engagé dans une cause qui est le principe même de son existence : le naturalisme. Ce travail tente d’explorer cette double perspective. En étudiant un certain nombre d’ouvrages et d’articles de journaux de cet auteur, il essaie de comprendre d’un côté ses rapports avec Zola, et de l’autre, ses conceptions personnelles, ses convictions profondes ainsi que ses relations avec les autres membres du mouvement. Pour cela, il scrute, tout d’abord, ses liens à la fois littéraires et intimes avec Zola. Il montre le quotidien d’une amitié qui connaît tumultes et mutations. Il analyse les moments marquants qui ont rythmé le cours de leur vie. Il note les convergences et tente de mettre en lumière les divergences entre le rédacteur de Germinal et celui de Madame Meuriot qui se présentait comme le tenant quasi ultime des thèses naturalistes. Ensuite, il s’efforce d’exposer précisément les idées personnelles de cet écrivain à partir de ses prises de position théoriques et de ses ouvrages de fiction. Il observe son implication dans ses domaines de prédilection : le journalisme, les arts, le théâtre, la politique... Enfin, il décrit son action menée au côté de Zola, au cœur du cercle de Médan, mais aussi d’une façon autonome, face aux grands événements qu’il a rencontrés, face aux grands problèmes qu’il a affrontés, comme l’émergence du naturalisme ou l’Affaire Dreyfus, par exemple. Le but ultime de cette thèse est de s’intéresser à ce personnage décrié souvent, parfois négligé, qui fut plus qu’un compagnon de route de Zola. / Paul Alexis (1847-1901) is mainly known as the closest friend of Zola. This is quoted as his main characteristic, almost as his unique definition. He is usually forgotten to be mentioned as also a writer who was very dedicated to a cause which had a huge significance in his life : Naturalism. This thesis tries to explore this double perspective. By studying books and newspaper articles written by this author, this work aims on the one hand, to explore his relationship with Zola, and, on the other hand, to focus on his personal designs, his deep convictions, as well as his connections with the other members of the movement. Primarily, in order to achieve this, this thesis scrutinises his personal and literary links with Zola. It shows the everyday life of a friendship which went through many challenges and changes. It analyses the striking moments which occurred during the course of their lives. It emphasises their common points of thought and tries to highlight the differences between the author of Germinal and the writer of Madam Meuriot, the last appearing to be the ultimate upholder of the naturalistic theories. Then, this project strives to precisely explain the personal ideas of this novelist, according to his theoretical views and to his works of fiction. It observes his restless involvement and the fights he led for the sake of his favourite topics such as : journalism, arts, theatre, politics... Finally, this work describes the actions Alexis carried out at the side of Zola, at the heart of the circle of Médan, but also in a more autonomous way, during major events in which he participated. This paper aims to clarify the huge issues he faced, such as the rise of naturalism or the Dreyfus affair, for example. The ultimate purpose of this PhD is to consider this character often slandered, sometimes neglected, a man who was more than a fellow traveller of Emile Zola.
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La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, Ideology

Jeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
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La personne selon Paul Ricoeur : une institution narrative

Rodrigue, Tobi 05 1900 (has links)
No description available.
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L'Anti-Salomé, représentations de la féminité bienveillante au temps de la Décadence (1850-1920) / The Anti-Salome, representations of benevolent femininity in the Time of Decadence

Daouda, Marie Kawtar 12 December 2015 (has links)
À la charnière entre deux siècles, Salomé fait office de lieu commun inévitable de la littérature et des arts. Cependant, aux côtés de la femme fatale, s'affirme la présence discrète mais tout aussi inévitable de la féminité fragile et bienveillante, formée sur le modèle de la princesse de conte et de l'héroïne de roman gothique, mais surtout sur celui de la vierge et martyre du roman édifiant, qu'il soit antiquisant ou contemporain. Parfois discrète jusqu'à l'illisibilité, cet archétype n'est légitimé dans sa fonction bienveillante que par un sacrifice. La signification religieuse du bouc émissaire reste à la fois lisible et efficace dans les structures narratives du roman, mais aussi dans le détail de l'écriture de ces personnages. Les figures mariales, magdaléennes ou féeriques sont soumises à la même épreuve de destruction, par laquelle l'édification qu'elles symbolisent se fait littéralement construction de sens, juxtaposition d'éléments esthétiques disparates mais efficaces par lesquels un personnage en vient à représenter allégoriquement la création artistique elle-même. En reliant le milieu du XIXe siècle aux années 1920 et en mettant les plus connus des héritiers de Baudelaire en perspective avec ceux dont le nom commence à peine à revenir à la postérité, l'enjeu de la recherche est d'établir dans quelle mesure ces représentations de la féminité bienveillante relèvent d'une permanence, d'un monument – au sens de monumentum – où la fin de siècle va non seulement contempler la mort d'une époque révolue, mais concentrer tout ce qui sert, à l'aube du XXe siècle, à théoriser l'art idéaliste. / At the crossroads between two centuries, Salome plays the part of a mandatory commonplace in art and literature. Nevertheless, next to the femme fatale and just as unavoidable, stands a fragile and benevolent form of feminity, molded in the cast of the fairytale princess and theGothic novel heroine, but inspired above all by the Virgin and Martyr of the edifying novel, be it antique or contemporary. As it might be discrete enough to become unreadable, this archetype's benevolence cannot be legitimated without a sacrifice. The religious meaning of the scapegoat remains just as obvious and as efficient in the novels' narrative structure, as well as in the detailsthrough which such characters are built. Marial, magdalenian and farylike characters must undergo the same destruction trial, through which their edifying meaning becomes a litteral building-up up meaning, by juxtaposing dissimilar and yet efficien aesthetic elements which turn the character into an allegory of artistic creation. By linking mid-19th century and the 1920es and by weaving a link between the most famous of Baudelaire's heirs and the ones whose name is just merging out of oblivion, the purpose of this study is to analyse how much these representations of benevolent femininity must be seen as a permanence, as a monument – or as a monumentum – where late-19th century will not only gaze a the death of a declining era, but concentrate all what will be used to theorize idealist artistic movements on the edge of the 20th century.
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Des filles sans joie : Le roman de la prostituée de la seconde moitié du XIXe siècle : Espagne, France, Russie / The prostitute novel of the second half of the nineteenth century : Spain, France, Russia

Rousseau, Marjorie 03 December 2014 (has links)
Au moment où la prostitution semble exploser dans les villes, la fille des rues envahit la littérature de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette héroïne nouvelle acquiert bien vite le premier rôle de ce qui devient un sous-genre romanesque à part entière, le « roman de fille », dont on mettra en évidence la structure et les motifs privilégiés. Un détour par les discours médicaux, moraux et sociaux du temps sur la femme et la prostituée nous permettra de mieux appréhender le fonctionnement et les significations multiples que ce personnage revêt en littérature. Figure du manque et de la dépossession, la prostituée interroge la vision masculine du féminin, mais elle traduit aussi les inquiétudes des contemporains face aux nombreuses mutations sociales, économiques et politiques du siècle ; elle se fait le reflet d’angoisses existentielles sur le rapport au corps, aux autres et à la mort, ainsi que le lieu privilégié de réflexions artistiques et esthétiques / While prostitution was exploding within the cities, the character of the prostitute flourished in the second part of the nineteenth-Century literature. This new heroine quickly gets the leading part in a soon-To-Be proper literary fictional sub-genre, the “prostitute novel”, whose structure and motifs will be pointed out in our research. We will evoke medical, moral and social discourses about women and prostitutes in the 19th century in order to grasp the numerous roles this character can assume in literature. As a protagonist of the loss and deprivation, the prostitute questions the masculine vision of women, but she also embodies her time’s worries about the multiple social, economical and political transformations happening. She also holds a mirror to existential anxieties about the relationship to the Body, the Other and Death, and appears to be a privileged character for artistic and aesthetic considerations
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La représentation du monde sans jugement : Réalisme et neutralité dans la dramaturgie moderne et contemporaine / Prejudice-free depictions of the world : Realism and neutrality in modern and contemporary theater

Boudier, Marion 10 December 2012 (has links)
L’idée de « représentation du monde sans jugement », double visée du réel et du neutre, rassemble des œuvres qui aspirent à donner à voir le monde sans en orienter le commentaire et en débusquant le jugement dans nos représentations. En faisant l’hypothèse d’un « réalisme neutre », nous étudions les stratégies dramaturgiques de suspension du sens qui répondent à cette intention. Nous interrogeons l’existence d’une lignée de dramaturges qui, depuis le théâtre clinique de Tchekhov et à l’opposé du théâtre critique brechtien, conduit le spectateur à « l’étonnement d’un monde sans procès » (Barthes). En confrontant ces représentations du monde sans jugement au théâtre documentaire et au réalisme critique brechtien, nous analysons un changement de paradigme dans la représentation du réel, sa modélisation clarifiante et engagée laissant place à une expérience ouverte à l’interprétation. De Horváth aux auteurs quotidiennistes, en passant par Fleisser, Adamov, Kroetz et jusqu’à des réinventions contemporaines d’un théâtre « presque documentaire », comment ces esthétiques de la monstration échappent-elles à une simple symptomatologie superficielle du monde ainsi qu’aux malentendus induits par la délégation du jugement au spectateur ? Cette question oriente notre étude des décentrements dramaturgiques du réalisme, à travers lesquels s’affirment une autre pensée de la responsabilité critique du dramaturge et une dimension politique du neutre. Les œuvres et démarches de M. Vinaver, O. Hirata, J. Pommerat et L. Norén illustrent quatre modalités de ce « réalisme neutre », de l’exemption à la pluralisation du sens, en passant par le trouble, l’errance ou le saisissement du spectateur. / Prejudice-free depictions of the world are the aim both of reality and of any neutral approach. They bring together works of art that show the world without inducing any commentary while exposing our opinions in all representations. We will hypothesise the concept of “neutral realism” to analyse the strategies used by dramatic arts to produce suspension of meaning. We question the existence of a tradition of dramatic authors – ranging from Tchekhov’s “clinical theater” to Brecht’s “critical theater” – that lead spectators to what Barthes termed the “astonishment upon discovering a trial-free world”. We will weigh such prejudice-free representations of the world against documentary drama and against Brecht’s critical realism. Such a comparison will evidence a paradigm shift where an explicit, committed type of modelling seems to give way to a more open interpretative experience. From Horváth to daily-life authors and to Fleisser, Adamov, Kroetz and other contemporary re-inventors of “quasi- documentary-style” drama, the question can be thus articulated: how do such illustrative aesthetics succeed in circumventing both merely superficial symptomatology of the world and the misunderstandings that might arise from the decision of leaving the viewer to judge the work on their own? The answer to the question guides our analysis of the dramatic arts’ decentering of realism, through which another vision of the responsibility of the dramatic author emerges, as well as a new take on the political nature of a neutral approach. The works and reflections of M.Vinaver, O. Hirata, J. Pommerat and L. Norén evidence four aspects of this “neutral realism”, ranging from the cancellation of meaning to multifaceted meaning and to troubled, disconnected or awed spectators.

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