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Löwen und Mischwesen in der archaischen grieschischen Kunst eine Untersuchung über ihre Bedeutung /Muller, Pierre. January 1978 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Universität Zürich, 1978. / Includes indexes and bibliographical references.
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"De lo europeo a lo hispanoamericano" : origines, fondements théoriques et pratiques de la peinture dans les Andes coloniales (XVIe-XVIIIe siècle) / "De lo europeo a lo hispanoamericano" : the origins, the theoretical foundations and the practice of painting in the colonial Andes (from the 16th to 18th century)Mamet, Roxanne 08 December 2017 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'analyser la façon dont les pratiques picturales des Andes coloniales se nouent et se dénouent autour d'une « matière » européenne. La nature d'un tableau répond à des exigences politiques occidentales (l'évangélisation des Indigènes) mais sa fonction va progressivement être démembrée au profit d'une peinture qui s'américanise.C'est d'abord en étudiant le contexte artistique de l'Europe des XVIe et XVIIe siècles, ses pratiques ainsi que ses transferts humains et matériels dans la vice-royauté péruvienne que l'on peut par la suite juger des différences, des nouveautés, mais aussi des transgressions des oeuvres produites sur place, la dimension régionale étant l'un des premiers facteurs de ces changements. Les médiateurs de cette circulation, acteurs sociaux et vecteurs de nouveaux codes, redéfinissent les qualités du peintre indien qui met un terme définitif à sa condition de « main d'oeuvre » pour devenir un artiste indépendant.Alors que tout porterait à croire que l'Espagne refuse l'américanisation de cette peinture, les fondements théoriques de l'art occidental sont pourtant à l'origine de formes et de thèmes nouveaux qui caractérisent essentiellement le XVIIIe siècle andin. L'adoption d'un système iconographique européen par des peintres principalement métis et indiens permet paradoxalement la réappropriation d'un support longtemps utilisé comme un objet de domination, de soumission et de contrôle de la part des autorités espagnoles. / This thesis aims to analyse the way pictorial practices of the colonial Andes are formed and dissolved around a “European matter”. The nature of a painting complies with occidental political requirements (the evangelisation of the Indigenous) but its function will be progressively “dismembered” in favour of a painting which is becoming Americanised.The regional dimension being one of the factors of these changes, we will first study the artistic context of Europe in the 16th and 17th centuries. Through the study of its practices and also its human and material transfers in the Peruvian viceroyalty, we can thereafter judge of the differences, the innovations, but also the transgressions of the artworks made on site. The mediators of this circulation, the social actors and the carriers of new codes, redefine the qualities of the Indian painter who put a definitive end to his condition of “labour” to become an independent artist.While we could be led to believe that Spain refuses the Americanisation of this form of painting, yet the theoretical foundations of Western art are at the starting point of forms and new themes which essentially characterise Andean’s 18th century. The adoption of a European iconographic system, mostly by mixed-race and Indian painters, paradoxically allows the reapropriation of a medium used for a long time by the Spanish authorities, as an object of domination, submission, and control.
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L’expansion artistique dans les édifices conventuels de Sienne à la fin du Moyen Âge / The expansion of arts in convent buildings in Siena at the end of the Middle AgesLeclaire, Jérôme 17 December 2011 (has links)
Agents essentiels de la spiritualité de la fin de l’époque médiévale, les Ordres mendiants étaient intimement liés à leurs couvents. Ces bâtiments, en effet, répondaient aux activités cultuelles, communautaires et intellectuelles propres aux religieux tout comme aux nécessités de l’encadrement des fidèles. Implantés de manière réfléchie, les frères surent s’intégrer et s’adapter de manière dynamique à la vie de la cité qu’envisage la présente enquête. À partir d’une réflexion menée sur les œuvres peintes et sculptées dans les édifices conventuels siennois, cette étude aborde donc les différentes finalités de cette production artistique ainsi que son impact dans le milieu urbain en question. Pour ce faire, trois parties se succèdent : la première s’attache à dresser un inventaire le plus exhaustif possible des œuvres qui se déployaient dans les complexes du XIIIème siècle au milieu du XVIème siècle. La seconde revient sur les enjeux et les conséquences de cet essor artistique dans le cadre même des couvents, mais aussi dans l’ensemble de la ville. Enfin, la troisième étend le propos à quelques grands décors d’Italie centrale et met tout particulièrement en relief l’originalité de cette production mendiante aux derniers siècles du Moyen Âge. / Essential agents of spirituality at the end of medieval times, the Mendicant Orders were closely linked with their convents. These buildings, in fact, were created with regard to the cultal needs, and intellectual activities of the brothers themselves, as well as with regard to the gathering of the faithful. So, established in a very structured way, the brothers made sure to integrate and adapt themselves in a dynamic manner to the life of the city with wich the present investigation is dealing. Starting from a reflection directed towards the painted and sculpted works in Sienese convent buildings, this study tackles the different purposes of this artistic production, along with its impact on the urban setting in question. In order to accomplish this, three points are successively focused on: the first aims to provide the most exhaustive inventory possible of the works that blossomed from the 13th Century until the middle of the 16th Century. The second deals with the intentions and consequences of this artistic development in the city. Finally, the third extends the topic to some other great contexts of Central Italy and particularly focuses on the originality of this Mendicant production in the last centuries of the Middle Ages.
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L'émergence de l'idée moderne d'art dans Les Réflexions critiques sur la poésie et la peinture (1719) de l' Abbé Dubos (1670-1742) / The emergence of the modern idea of art in Réflexions critiques sur la poésie et la peinture (1719) (Critical reflections on poetry and painting) of Abbé Dubos (1670-1742)Muresan, Bianca 16 June 2014 (has links)
La thèse se propose de faire une incursion dans la pensée esthétique du fin XVIIe siècle-début XVIIIe, c’est-à-dire dans les débuts de cette nouvelle discipline en tant que science à part. Les contributions de Jean-Baptiste Dubos à la naissance de cette discipline sont massives, donc ce philosophe de l’art retient et mérite toute notre attention. D’abord, grâce à la Querelle des Anciens et des Modernes, son esprit s’enrichit et se forme, ses connaissances se multiplient de façon à lui permettre de réaliser une synthèse, dans son système d’esthétique, de la riche palette eidétique déployée jusqu’à lui. Ayant comme point de départ le cartésianisme, dont il se distingue entièrement, et dont il hérite uniquement le dogmatisme (l’universalité), cette fois-ci appliqué au sixième sens, celui qui juge de la valeur d’une œuvre artistique, il aboutit à s’ériger en auteur d’un courant opposé, apparenté au sensualisme. L’éloge des sens, au détriment de la raison, qui sont impliqués dans le jugement de goût du public invité à la diffusion de l’art, témoigne d’une coupure entre les époques ; la nouvelle ère appartient à Dubos et à ses disciples, qui répondent même des territoires étrangers, de l’Angleterre et même d’Allemagne. Les cinq parties de la thèse contiennent la description de la marche en avant, des pas de géant effectués dans le domaine des idées esthétiques par l’abbé Dubos. Si, dans la première partie, à l’occasion de la Querelle des Anciens et des Modernes, on découvre une rupture au sein des notions ; la notion de climat étant le noyau d’une théorie esthétique formulée avec le plus grand soin de détail par Dubos ; on découvre donc aussi une focalisation sur le sujet, créateur ou récepteur, siège du sentiment, la deuxième partie vient pour continuer à relever les mérites de Dubos, qui rend possible une attitude différente du public, public qui ne cherche plus l’instruction dans l’art, mais le plaisir, né de la satisfaction du besoin d’être occupé. Les trois autres parties explorent d’une façon plus profonde l’apport esthétique de Dubos : la critique psychologique, la critique scientifique et la critique comparée poésie/peinture. Les qualités de bon psychologue de Dubos, qui plonge dans l’âme du public au moment où il est attendri, rendent possible une meilleure création du génie, qui sait désormais s’adresser au public, de façon émouvante. À cet usage, Dubos formule une théorie du plaisir de l’art, du beau artistique et de l’émotion, qu’il incorpore de façon soudée à son système. Dans la quatrième partie, la critique scientifique, Dubos sonde l’âme du génie, le créateur surpris dans l’enthousiasme nécessaire à la naissance de l’œuvre d’art véritable, créée en vue de plaire. Lors du devenir du génie, les causes formatrices comme les causes morales ou les causes physiques se veulent responsables de ses productions artistiques, poésies ou peintures. De ces dernières nous nous sommes occupés dans la cinquième partie, en réalisant un parallèle, non seulement chez Dubos, mais aussi chez ses successeurs, comme Lessing, prioritairement. Une conclusion nous rappelle les mérites de l’abbé Dubos dans la fondation de l’esthétique moderne. / The thesis proposes to make a foray into the aesthetic thinking of late seventeenth century and early eighteenth century, that is to say into the beginnings of this new discipline as a science apart. Contributions from Jean-Baptiste Dubos to the birth of this discipline are massive, so the philosopher of art retains and is worthing all our attention. First, thanks to the Quarrel of the Ancients and the Moderns, his mind is enriched and formed, his knowledge grows in order to enable him to achieve a synthesis, in his aesthetic system, of the rich eidetic pallet deployed up to him. Having as a starting point the Cartesianism, from whom he differs entirely and from whom he inherits only dogmatism (universality), this time applied to the sixth sense, one who judges about the value of a work of art, Dubos arrives at setting himself up as a writer of an opposite current, akin to sensationalism. The praise of the senses, to the detriment of reason, senses involved in the judgment of taste of the public, invited to the dissemination of art, shows a break between periods ; the new era belongs to Dubos and his disciples, who answer, even from foreign territories, as England and even Germany. The five parts of the thesis contain the description of the evolution, of the gigantic steps forward made in the field of aesthetic ideas by Abbe Dubos. If, in the first part, thanks to the Quarrel of the Ancients and the Moderns, we find a break into the notions; the concept of climate being the nucleus of an aesthetic theory formulated with the utmost care of detail Dubos ; so also we find a focus on the subject, creator or receiver, subject who feels, the second part comes to continue to reveal the merits of Dubos, who makes possible a different attitude of public , public that no longer seeks for instruction in art, but for pleasure, born of a satisfied need, the one to be busy. The other three parts are exploring in a deeper way the aesthetic contribution of Dubos : psychological criticism, scientific criticism and comparative poetry / painting criticism. The qualities of Dubos as a good psychologist, who dips into the soul of the public when it is moved, make possible a better creation of genius, who now knows to speak to public, so moving. In this purpose, Dubos formulates a theory of the pleasure of art, artistic beauty and emotion, that he incorporates so welded to his system. In the fourth part, the scientific criticism, Dubos probes the soul of genius, the creator caught in the enthusiasm necessary for the birth of the true work of art, created to please. When the built of genius, formative causes as moral causes or physical causes are responsible for his artistic productions, poems or paintings. Both we have dealt with in the fifth part, by carrying out a parallel, not only in Dubos , but also among his successors, as Lessing priority . A conclusion reminds us of the merits of the Abbe Dubos in the foundation of modern aesthetics.
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Le peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941) et l'expérience de la peinture française : académisme ou innovation ? / Brazilian painter Rodolpho Amoêdo (1857-1941) and his experience with French painting : academism or innovation ?Braz-Botelho, Marilia 28 March 2015 (has links)
Analyse du parcours et de la production du peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941), pensionnaire de l’Académie Impériale (brésilienne) des Beaux-Arts à Paris, entre les années 1879 et 1887. Au contact avec l’art français contemporain, mais aussi celui du XVIIIème siècle, Amoêdo va d’abord subir l’influence de certains peintres français, comme Gustave Boulanger et Alexandre Cabanel, ses premiers maîtres. Mais vers la fin de son séjour parisien, il passe à s’intéresser à l’art de Puvis de Chavannes. Ses toiles deviennent alors plus claires et se rapprochent maintes fois d’un style pré-symboliste. De retour au Brésil en 1888, il s’intéresse à la littérature de son temps et il participe à divers cercles formés par de célèbres hommes de lettres à Rio de Janeiro. Sa peinture toujours académique dans la facture et romantique dans son contexte va évoluer vers un style réaliste plus intimiste et psychologique. Souvent la femme actuelle prenait une œuvre place importante dans ses représentations. Dans ce sens, il devient très à l’écoute de l’art de James Tissot. Toutefois, ses œuvres imprégnées de théâtralité font preuve d’originalité : tant au niveau de la composition comme de la mise-en-scène des personnages. Sa science des techniques de peinture et les idées positivistes ont aussi joué un rôle dans sa conception de l’art. Commentaires et critiques sur les œuvres présentées par l’artiste lors des Salons parisiens, des expositions brésiliennes et internationales. Comme enseignant dévoué à l’école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, il a collaboré directement au développement de l’art au Brésil, en particulier dans la période de transition entre l’art académique du XIXème et l’art moderne du XXème siècle. / Analysis of Brazilian painter Rodolpho Amoêdo’s (1857-1941) career path and works who earned a grant from Brazilian Imperial Academy of Fine Arts to stay in Paris between 1879 and 1887. Exposure to French contemporary art but also to that of the XVIIIth century, at the beginning, Amoêdo is influenced by French painters like Gustave Boulanger and Alexandre Cabanel, his first professors. At the end of his Paris stay, he gets closer to Puvis de Chavannes. His paintings become lighter, in a pre-symbolist style. Back to Brazil, in 1888, he is fond of literature and takes part to several societies founded by famous writers in Rio de Janeiro. His paintings, academic in their style but romantic in their environment, become more realistic and include greater personal and psychological dimensions. Occurrences of modern ladies in his works are more frequent : his works are closer to James Tissot’s ones. However, they encompass theatrical aspects which make them unique at the general organization level as well as at the direction of characters. His views about art were also founded on his deep knowledge of painting techniques and on positivism. Comments and critical analysis of works presented by the artist at exhibitions in Paris or at local or international exhibitions in Brazil. As a devoted professor at Rio de Janeiro School of Fine Arts, he worked directly for developing art in Brazil, especially during the transition period between XIXth century academic art and XXth century modern art.
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La Casa di Livia al Palatino. Un nuovo studio topografico / La maison de Livie au Palatin. Une nouvelle étude topographique / The House of Livia on the Palatine hill. A new topographical studyTorrisi, Valentina 17 November 2018 (has links)
Cette thèse montre qu’il y a lieu de s’interroger sur l’extension et les différentes phases de construction de la première résidence augustéenne du Palatin et en particulier sur une partie de celle-ci: la maison de Livie. Actuellement, j'ai établi quatre phases de construction pour la Maison de Livie, la première peut être datée aux alentours de 70 av. J.-C. en raison des similitudes entre le type de ses murs et ceux des substructions du théâtre de Pompée, construit entre 61 et 55 av. J.-C. et aussi à cause d’une estampille de tuile trouvée dans la substruction du complexe sud-est, datée par Margareta Steinby autour de 79 av. J.-C en raison des vestiges souterrains, je suppose l'existence au premier étage, aujourd’hui disparu, d'un oecus corinthius du côté sud-est et d'une basilique du côté nord-ouest du bâtiment. Les trois autres phases relèvent de l’initiative d’Auguste, qui a acheté plusieurs maisons sur la colline de Palatin afin de construire un complexe résidentiel sur le modèle des palais hellénistiques. Les peintures de la Maison de Livie datées auparavant d'environ 30 av. J.-C. sont datées actuellement au tour de 40 avant J.-C. par Eugenio La Rocca qui a démontré que la maison avait été construite et décorée beaucoup plus tôt. Selon son hypothèse, la « rupture » stylistique entre la première phase et la deuxième phase du second style peut être attribuée à la présence de Cléopâtre à Rome entre 46 et 44 av. J.-C. La reine était très probablement accompagnée d'artistes travaillant pour elle dans les ateliers royaux d'Alexandrie. Il est donc probable que l'élite romaine aurait reproduit les styles et les goûts de César et de Cléopâtre. / This thesis show that there is cause to question the extension and the different construction phases of the House of Augustus and in particular, of a part of it, the House of Livia as recently Irene Iacopi and Giovanna Tedone published an important paper about the accuracy of dating of the construction phases in the Augustan palace. Currently I established four construction phases for the House of Livia, the first one can be dated around 70 B.C. because of the similarities between the type of its walls and the ones of Pompey’s theatre, built between 61 and 55 B.C. and also because of a tile’s stamp found in the substructure of the south-east complex, dated by Margareta Steinby around 79 B.C. Because of the underground remains I suppose the existence at the first floor, actually destroyed, of an oecus corinthius in the south-east side and a basilica in the north-west side of the building. The three more phases should have been linked to Augustus, who bought several houses on the Palatin hill in order to build a Hellenistic palace styled complex. La Rocca demonstrated that the decoration of the House of Livia started from 40 BC due to the presence of Cleopatra near Rome between 46 and 44 BC. The queen very probably was accompanied by artists working for her in the royal Alexandrian workshops. It is likely, therefore, that the Roman elite would have replicated the styles and tastes of Caesar and Cleopatra
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Les icônes hagiographiques post-byzantines (XVe-XVIIe siècles) : le cas des ateliers crétois / The postbyzantine vita icons (15-17th century) : the case of cretan workshopsKoutsikou, Chryssavgi 27 January 2018 (has links)
La présente thèse a comme sujet les icônes hagiographiques exécutées du début du XVe à la fin du XVIIe siècle dans l'île de Crète qui était sous domination vénitienne depuis 1210. La prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 a privé l'empire byzantin de son centre et la Crète, où plusieurs peintres constantinopolitains se sont réfugiés, a développé, sous leur influence, l'art du chevalet dans des ateliers organisés sur le modèle des ateliers occidentaux. La présente étude inclut 74 icônes de 26 saints. Dans l'introduction, la présentation du sujet est suivie de l'intégration des œuvres dans leur contexte historique et artistique, de la présentation de l'état de la recherche et de J'approche méthodologique. Le texte s'articule en quatre chapitres. Le premier inclut une présentation de la fréquence de l'illustration des saints sur les icônes, de la répartition des œuvres par siècle, de la localisation des peintres connus et des commanditaires d'après des inscriptions dédicatoires. Le deuxième aborde l'évolution de la typologie quant à la disposition du cycle hagiographique du saint par rapport à la représentation centrale, au nombre des compartiments et le rapport avec celui des épisodes illustrés, les modes de délimitation des compartiments et la mise en place des épisodes illustrés. Le troisième chapitre étudie en détail l'évolution de l'iconographie des scènes, de la constitution des cycles et de la diffusion des formules iconographiques, avec comme point de départ les cycles des saints Georges et Nicolas. L'étude de l'évolution iconographique des cycles des toutes les icônes, suivant l'ordre chronologique des œuvres, est abordée dans le quatrième chapitre. / The present thesis is about vita icons executed from the beginning of the 15th to the end of the 17th c. on the island of Crete which was under Venetian rule since 1210. The capture of Constantinople by the Ottomans in 1453 deprived the Byzantine empire of its center and Crete, where several Constantinopolitan painters have taken refuge, has developed, under their influence, the art of the icons painting in workshops organized on the mode] of Western workshops. This study includes 74 icons of 26 saints. ln the Introduction, the presentation of the subject is followed by the integration of the works in their historical and artistic context, the presentation of the state of the research and the methodological approach. The text is divided into 4 chapters. The 1st includes a presentation of the frequency of illustration of saints on icons, the distribution of works by century, the location of known painters and sponsors based on dedicatory inscriptions. The 2nd deals with the evolution of the typology as to the disposition of the hagiographic cycle of the saint in relation to the central representation, the number of compartments and the relationship with that of the illustrated episodes, the modes of delimitation of the compartments and the establishment of the illustrated episodes. The 3d chapter studies in detail the evolution of the iconography of the scenes, the constitution of the cycles and the diffusion of the iconographic formulas, with as starting point the cycles of saints Georges and Nicolas. The study of the evolution of the iconography of the cycles of ail the icons, according to the chronological order of the works, is addressed in the 4th chapter.
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Les réceptions européennes de Caspar David Friedrich (1774-1840) avant la Centennale de Berlin (1906) / The European receptions of Caspar David Friedrich (1774-1840) before the Berliner Jahrhundertausstellung (1906)Vroemen, Elisabeth 09 January 2017 (has links)
C. D. Friedrich est le plus souvent présenté, dans l’historiographie traditionnelle, comme un peintre oublié durant les décennies qui ont suivi sa mort à Dresde, en 1840. Peu connu en dehors de son Allemagne natale, il n’aurait été redécouvert que grâce à cette grande rétrospective de l’art allemand que fut la Berliner Jahrhundert Ausstellung de 1906. La première biographie du XXe siècle que lui consacre l’historien norvégien Andreas Aubert, Dieu, liberté, patrie (Gott, Freiheit, Vaterland, 1915) attire l’attention sur l’orientation politique et patriotique de certaines de ses peintures. Cette thèse propose de reconsidérer divers aspects de la réception de l’œuvre du peintre, en la plaçant, non plus dans le seul contexte allemand mais dans celui, européen, du XIXe siècle. Si Friedrich a été longtemps méconnu des historiens d’art, il devint, de par sa culture poméranienne germano-scandinave, une référence aux yeux d’artistes scandinaves, qui entrèrent personnellement en contact avec lui ou par l’intermédiaire de son voisin d’atelier, le peintre norvégien J C. C. Dahl. Sujet d’intenses débats, non exempts de considérations politiques, la peinture de paysage est également devenue un enjeu patriotique en Allemagne et dans les pays scandinaves. L’objectif est de préciser la place de l’esthétique de Friedrich dans l’instauration de traditions picturales nordiques, au-delà des affinités et résonances pouvant unir les œuvres entre elles. Le suivi de cette trajectoire, passant par les pays nordiques et parvenant en France, permet également de relancer la question de la réception de Friedrich dans les milieux artistiques français, où il n’a pas exposé. / According to traditional historiography, Caspar David Friedrich was almost forgotten during several decades following his death in Dresden in 1840. Little known outside his native Germany, it is often said that he was rediscovered through the great retrospective of German nineteenth century art, the Berliner Jahrhundertausstellung, in 1906. The first biography of the artist published in the twentieth century, God, Freedom, Fatherland (Gott, Freiheit, Vaterland, 1915) by the Norwegian art historian, Andreas Aubert, draws attention on the patriotic orientation of some of his paintings. This thesis proposes to discuss different aspects of the reception of his oeuvre, not only in the German, but in the European context of the 19th century. If the painter was not recognized by the historians, he emerged, mainly thanks to his German-scandinavian Pomeranian culture, as a model among Scandinavian artists, who came largely through personal contact with Friedrich himself or via his neighbour and friend, the Norwegian painter J. C. C. Dahl. In the heart of intense debates in Germany and Scandinavia, landscape painting became a subject of political interest. This thesis is pointing the heritage of Friedrich aesthetics in the birth of Nordic painting traditions, beyond resonances and visual affinities between works. Following this itinerary through Nordic countries, reaching France, permits to question again the reception of Friedrich in French artistic milieux, where he never was on public display.
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Jean Pierron (1631-1700) : missionnaire, diplomate et peintre en AmériqueFinet, Thibault 12 1900 (has links)
No description available.
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Problématique de l'autre : écriture et peinture haïtiennes en question / Problematic to the otherness : Haitian writing and painting in questionUlysse, Sterlin 16 October 2015 (has links)
Les premiers discours sur l’art en Haïti ont été envisagés à partir de la question de l’autre. Il s’agissait de savoir comment la littérature aiderait à définir une identité haïtienne. Ce travail interroge la littérature et la peinture sur la problématique de l’autre, l’autre du dedans, où l’altérité se joue entre les membres d’une même société. Les productions artistiques et culturelles populaires sont analysées à travers le prisme de l’art naïf qui est à la base de la réflexion sur le rapport entre littérature et peinture. Dans un premier temps, les représentations du monde rural par le mouvement indigéniste sont explorées dans les discours littéraires et picturaux, afin de voir si la pratique a su répondre aux objectifs théoriques énoncés par les penseurs du mouvement. Dans un second temps, le dialogue entre la littérature et peinture est traité à partir de plusieurs points de vue : culturel, social, esthétique, en nous appuyant sur les romans suivants, La contrainte de l’inachevé d’Anthony Phelps, L’Énigme du retour de Dany Laferrière et Yanvalou pour Charly de Lyonel Trouillot. Tandis qu’en peinture nos analyses se réfèrent aux toiles de André Normil, Wilson Bigaud, Wilbert Laurent ou Pétion Savain, entre autres. / The first writings on art in Haiti were based on the questioning of otherness - the aim was to know how literature could help define a Haitian identity. This dissertation uses literature and painting to explore this issue of otherness – an otherness inside, in which otherness lies between the members of a same society. The popular artistic and cultural productions are analyzed through the perspective of Naïve Art which gives birth to this reflection on the interaction between literature and painting. The representations of the rural world by the indigenous movement are first explored in literary and pictorial works, in order to see if practice could match the theoretical objectives established by the thinkers of the movement. The dialogue between literature and painting is then explored through several perspectives – cultural, social, esthetic ones, while studying the following novels, La contrainte de l’inachevé by Anthony Phelps, L’Énigme du retour by Dany Laferrière and Yanvalou pour Charly by Lyonel Trouillot. In painting, our analyses notably refer to the works of André Normil, Wilson Bigaud, Wilbert Laurent or Pétion Savain among others.
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