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Les bas-reliefs rupestres des montagnes du Kurdistan (Irak) : (IIIème millénaire avant J.C..- IIIème siècle après J.C.) / Rock reliefs in the mountains of Kurdistan (Iraq) : (3rd millennium BC– 3rd century AD)

Hasan, Bekas 10 May 2019 (has links)
Cette étude concerne les bas-reliefs rupestres des montagnes du Kurdistan irakien, notamment ceux découverts dans les trois provinces de Dohuk, Erbil et Sulaymaniyeh.Les bas-reliefs sont une source importante de données sur les sociétés du Proche-Orient ancien. Ils sont des témoignages d’idéologies, de croyances, de cérémonies et de rituels anciens. Nous avons pris en compte une large période depuis le début de l’âge du Bronze jusqu’au 3e siècle après J.-C. Cela concerne un corpus d’étude de 132 objets dont 43 bas-reliefs du Kurdistan irakien. Les bas-reliefs étaient aussi un moyen de satisfaire le désir d'immortalité des gouvernants ; une partie de ces bas-reliefs représentent une iconographie royale avec des scènes de guerre et de victoire sur les ennemis, de couronnement royal, la mise en place des projets d’irrigation, d’autres concernent des événements religieux.L’analyse des bas-reliefs a été effectuée à partir d’observations réalisées sur le terrain et l’étude de la bibliographie existante afin de mieux connaître les causes de leur création. Nous disposons de mesures précises, de photos et de schémas de ces bas-reliefs, élaborés de façon exhaustive et similaire, ce qui permet ensuite de les comparer avec d'autres vestiges archéologiques bien datés. Nous les avons traité sur les plans technique et artistique, en étudiant l’iconographie, les décors, les personnages, les vêtements, les armes et les symboles divins que l’on retrouve sur ces œuvres. Cette analyse détaillée des éléments figurés et des scènes de ces reliefs est très utile pour connaitre leur contexte historique qui étaient encore mal connues, en raison du grand nombre d’avis contradictoires émis par les précédents chercheurs.Nous retraçons à travers ces bas-reliefs une fresque de l’histoire du Kurdistan irakien qui va de 3000 avant J.-C à 300 ans après J.-C. / This study concerns the rock reliefs of the mountains of the Kurdistan (Iraq), including those discovered in three provinces of Dohuk, Erbil and Sulaymaniyeh.The reliefs are an important source of data concerning the societies of the Ancient Near East. They have been used as evidence of former ideologies, beliefs, ceremonies and rituals. We have taken in account a large period from the early Bronze Age until the 3rd century after AD. This concerns a corpus of study including 132 objects which 43 low-reliefs found in the Iraqi Kurdistan. The reliefs were also a way to satisfy the desire for immortality of previous rulers; some of these reliefs represent a royal iconography with scenes of war and victory on the enemies, royal coronation, the implementation of projects of irrigation; others relate to religious events.The analysis of the low-reliefs was conducted from observations of the field and by the study of the previous bibliography to have a better knowledge of the causes of their creations. We have a description of these reliefs with accurate measurements, photos, and drawing, done with exhaustive and similar methods, which then allows them to compare with other well dated archaeological evidence. Then we have dealed with these reliefs on technical and artistic level, by studying their iconography, the decors, the characters, the clothes, the weapons and the divine symbols found on these works. This detailed analysis of the figuredelements and sceneries of these reliefs is very useful to know their historic context that were still not wellknown, because of the large number of conflicting opinions from the previous researchers.We track through these low-reliefs a fresco of the Iraqi Kurdistan history that goes from 3000 BC to 300 years after AD.
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Étude comparée de la mortalité des esclaves noirs et des esclaves autochtones du Québec ancien (1632 – 1834)

Dupuis, Cathie-Anne 08 1900 (has links)
L’esclavage des Autochtones et des Noirs au Canada français est peu connu dans l’historiographie. Ce mémoire comble les lacunes de la littérature démographique existante sur cette population marginalisée en estimant la mortalité des esclaves avec les techniques de l’analyse des transitions. Au travers de ces analyses, ce mémoire répond à la question suivante : quelle est l’intersection du genre et de l’ethnie dans le risque de mortalité des esclaves du Québec ancien entre 1632 et 1834 ? Pour y parvenir, j’ai créé la BDPEQA (Base de données de la population esclave du Québec ancien) à partir des données qualitatives compilées dans le Dictionnaire des esclaves et leurs propriétaires par Marcel Trudel (1990). Une analyse descriptive des données de la BDPEQA montre que la population esclave du Québec ancien de 1632 à 1834 est composée à 65% d’esclaves autochtones et 35% d’esclaves noirs. Ces esclaves vivent surtout à Montréal et la moitié d’entre eux vivent sous le régime français. Ensuite, un calcul des médianes au décès et une analyse de survie est effectuée à l’aide des courbes de survie de Kaplan Meier et des régressions multivariées effectuées avec la méthode de Cox, pour évaluer l’association entre le risque de décès avant 40 ans et l’ethnie, le genre, la zone de résidence, les épidémies ainsi que les périodes. On découvre alors que les Autochtones décèdent à un âge médian de 17 ans et les Noirs à un âge médian de 40 ans. Cette étude démontre aussi que les hommes autochtones sont les esclaves les plus à risque de décéder jeunes, peu importe le milieu de vie, la période ou les épidémies. / The enslavement of Indigenous peoples and persons of African origin by French Canadians is seldom addressed in the historical demography of Québec. Even less is known of the mortality patterns of these two groups. This master’s mémoire fills the gaps in the existing demographic literature on this marginalized population, by estimating slaves’ mortality risk with event history analysis. Through these analyses, this master’s mémoire answers the following question: what was the role of gender and ethnicity in determining slaves’ mortality risk? To achieve this objective, I compiled biographical information about the enslaved population of Québec in the BDPEQA (Database of the slaves in ancient Quebec) from qualitative data in the Dictionnaire des esclaves et leurs propriétaires by Marcel Trudel in 1990. A descriptive analysis of the BDPEQA data shows that the enslaved population of Québec from 1632 to 1834 is composed of 65% Indigenous peoples and 35% Blacks, lived mainly in Montréal, and during the French regime. Descriptive analyses of biographical data from the BDPEQA (with Kaplan-Meier survival curves and median ages at death) as well as Cox regression models of slaves’ risk of death before age 40 indicate that Black slaves had better survival chances than their Indigenous counterparts. Indeed, Indigenous slaves had a median age at death of 17 years compared to 40 years for Black slaves. In addition, Indigenous men have the highest risk of dying, regardless of living environment, period or observation or exposure to epidemics.
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« C’est icy le pays du monde le plus propre a faire des chanvres... si on s’en vouloit donner la peine » : le discours officiel sur le chanvre au Canada, 1660-1840

Bénard-Saumur, David 12 1900 (has links)
La culture du chanvre au Canada sous les Régimes français et britannique attire l’attention des historien.ne.s depuis longtemps. Jusqu’à récemment, on s’est surtout intéressé aux tentatives répétées des administrateurs pour développer cette culture au Canada. Un autre élément est resté largement ignoré : le discours que formulent les autorités coloniales au sujet du chanvre, produit agricole aussi mal aimé de la paysannerie canadienne qu’il est chéri des administrateurs coloniaux. Qu’il soit français ou britannique, le programme officiel, centré sur les fournitures navales (le chanvre sert notamment à la fabrication des voiles et cordages) et associé à des desseins mercantilistes, vise à remplacer par du chanvre canadien celui que les métropoles successives importent de l’étranger, principalement de l’Europe du Nord. Pourtant, cette politique ne répond que difficilement aux conditions coloniales. Malgré tout, depuis Québec, les dirigeants coloniaux tant français qu’anglais s’obstinent pendant longtemps à la mettre en place, lui consacrant de longs passages dans leur correspondance avec les différents ministères à Paris ou à Versailles, puis à Londres. En énumérant les obstacles à la culture chanvrière, ils élaborent un discours foncièrement stéréotypé sur la paysannerie canadienne, voire sur la population créole en général. Ces images auront la vie dure, traversant la césure de la Conquête et influençant autant les auteurs contemporains que les récits historiques qui seront réalisés jusqu’en plein XXe siècle. Néanmoins, il y a un apprentissage à signaler. Il se manifeste en deux temps : dans les propos plus lucides des administrateurs du Régime français finissant et, près d’un demi-siècle plus tard, dans le discours agronomique émergent dans les environs de l’Assemblée coloniale plus sensible aux possibilités de l’agriculture locale. / The cultivation of hemp in Canada under the French and British Regimes has long attracted the attention of historians. Until recently, the focus has been on repeated attempts by administrators to develop this culture in Canada. Another element remained largely ignored: the discourse formulated by the colonial authorities on the subject of hemp, an agricultural product as unloved by the Canadian peasantry as it was cherished by the colonial administrators. Whether French or British, the official program, centred on naval supplies (hemp was used in particular for the manufacture of sails and ropes) and associated with mercantilist designs, aimed to replace with Canadian hemp that which successive metropolises import from abroad, mainly from Northern Europe. However, this policy responded only with difficulty to colonial conditions. Despite everything, from Quebec, the colonial administrators, both French and English, persisted for a long time in introducing it, devoting long passages to it in their correspondence with the various ministries in Paris or Versailles, and later in London. By listing the obstacles to hemp culture, they developed a fundamentally stereotyped discourse on the Canadian peasantry, and even on the Creole population in general. These images will have a long life, surviving then change of regime at the Conquest and influencing both contemporary authors and the historical narratives that would be produced until the middle of the 20th century. Nevertheless, there was a learning process. It manifested itself in two stages: in the more lucid formulations of the administrators of the late French Regime and, nearly half a century later, in the agronomic discourse emerging in the vicinity of the Colonial Assembly, more sensitive to the possibilities of local agriculture.
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«Il y a plus de crime à detruire un enfant, qu’à le faire» : traitement communautaire et judiciaire de l’infanticide en Nouvelle-France (1671-1747)

Chasle, Ariane 08 1900 (has links)
Ce mémoire étudie les modalités du traitement communautaire et judiciaire de l’infanticide en Nouvelle-France. Nous utilisons diverses sources textuelles et démographiques, notamment les dix procès pour infanticide ayant eu lieu dans la colonie sous l’Ancien Régime. Les dynamiques entre les accusées, les membres de leur communauté et les magistrats lors des procès révèlent l’existence de rapports de force et de solidarités propres aux collectivités de l’époque moderne. Nous nous questionnons ainsi sur les rôles joués par la communauté dans le jugement des femmes soupçonnées d’infanticide. Comment les femmes et les hommes de la Nouvelle-France conceptualisent-ils cet acte ? Quels facteurs mènent la communauté à judiciariser l’infanticide ? Nous interrogeons aussi les motivations des magistrats. Quels buts recherchent-ils ? Quelle sévérité démontrent-ils envers les femmes accusées ? Nous soulevons également la résistance que pouvaient opposer les accusées à ces forces. Quelle influence ont les accusées sur les procès menés et les sentences rendues contre elles ? Quelles stratégies peuvent-elles élaborer et exécuter en leur propre défense ? L’analyse du rôle des témoins tout au long de la procédure illustre la participation primordiale de la communauté au traitement de l’infanticide ainsi que les normes de genre et de classe imposées aux accusées par leurs contemporains (chapitre 2). L’étude des stratégies des accusées et du choix des peines révèle à la fois le poids de l’ordre social et marital renforcé par l’institution judiciaire et l’agentivité dont faisaient preuve les femmes de la Nouvelle-France (chapitre 3). / This thesis studies the ways in which infanticide was handled by communities and by the judicial system in New France. It draws on multiple textual and demographic sources, most notably the ten criminal trials for infanticide that occurred in the colony during the Old Regime. The dynamics between the accused, the members of their community and the magistrates during the trials reveal the existence of relations of power and solidarities that characterized collectivities in the early modern period. I therefore examine the roles played by the community in the prosecution of women suspected of infanticide. How did the women and men of New France conceptualize the act? What factors led the community to judicialize infanticide? I also examine the magistrates’ motivations. What goals did they have? What severity did they demonstrate toward accused women? Further, the thesis addresses the resistance that women could exert against these forces. What influence did the accused have on the course of the trials and the sentences pronounced against them? What strategies could they devise and execute in their own defence? Analyzing the role that witnesses played throughout the process illustrates the fundamental participation of the community in the treatment of infanticide as well as the gender and class norms imposed on the accused by their contemporaries (chapter 2). The study of the accused’s strategies and the sentences handed down against them reveals both the weight of the social and marital order reinforced by the judicial institution and the agency shown by the women of New France (chapter 3).
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Comment en sommes-nous arrivés à « God Hates Fags » ? : analyse de la matrice des possibilités interprétatives de Lévitique 18,22 et 20,13

Haskel-Martinez, Brandon 10 1900 (has links)
Historiquement et jusqu’à aujourd’hui, la Bible a été utilisée afin de justifier une homophobie, soit-elle religieuse ou laïque. Les passages de prédilection employés à cet effet sont le récit de Sodome et de Gomorrhe en Genèse (Gn) 19 et les interdits du Lévitique (Lv) en 18,22 et 20,13. Depuis au moins les travaux de Derrick Sherwin Bailey (1955), le récit de Genèse 19 est souvent interprété à travers le prisme du thème de l'inhospitalité au sein des traditions chrétiennes, plutôt qu’un interdit spécifique de l'homosexualité. En revanche, les extraits du Lévitique, en tant que textes de loi, présentaient un autre type d'autorité et ont eu droit à une réception distincte. Ainsi, selon une approche historique maximaliste, il serait considéré comme historiquement illégal pour un homme d'avoir des rapports sexuels avec un autre homme, sous peine de mort. Dans le cadre de ce mémoire, je propose d'explorer Lv 18,22; 20,13 et ses interprétations contemporaines, à partir d'une analyse exégétique et d’une excursion comparatiste en histoire des religions. En somme, quelles lectures pouvons-nous faire du Lévitique 18,22 et 20,13 concernant les relations sexuelles entre hommes à la lumière du contexte sociohistorique du Proche-Orient ancien ? / Historically and up to the present day, the Bible has been used to justify homophobia, whether religious or secular. The preferred passages employed for this purpose are the account of Sodom and Gomorrah in Genesis (Gen) 19 and the prohibitions in Leviticus (Lev) 18:22 and 20:13. Since at least the works of Derrick Sherwin Bailey (1955), the narrative of Genesis 19 has often been interpreted through the lens of the theme of inhospitality within Christian traditions, rather than as a specific prohibition of homosexuality. On the other hand, the Leviticus verses, as legal texts, held a different type of authority and received distinct reception. Thus, according to a maximalist historical approach, it would be considered historically illegal for a man to engage in sexual relations with another man, punishable by death. In the scope of this paper, I propose to explore Leviticus 18:22 and 20:13 and their contemporary interpretations through exegesis and a comparative excursion into the history of religions. Ultimately, what interpretations can we derive from Leviticus 18:22 and 20:13 regarding sexual relations between men in light of the sociohistorical context of the ancient Near East?
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La culture matérielle de la Mésopotamie du Nord et de ses voisins, d’après l’étude de la céramique, de l’Uruk récent au Bronze ancien I/II / Material culture of Northern Mesopotamia and its Neighbours, according to ceramic study, from Late Uruk Period to Early Bronze Age I/II

Ossman, Mouheyddine 26 January 2013 (has links)
Durant le IVe millénaire, la Mésopotamie et ses voisins ont été reliés via un vaste réseau commercial, établi par des Urukéens lors de leur expansion en Iran et dans le Nord mésopotamien. À la fin du IVe et au début du IIIe, la Mésopotamie et ses voisins ont connu une phase de crise dont les causes nous sont toujours obscures en raison de l’absence des documents écrits remontant à cette phase. A cette phase, le réseau commercial urukéen et la colonisation urukéenne en Iran et en Mésopotamie du Nord, s’étant effondrés, les sites urukéens ont été abandonnés, ainsi qu’un grand nombre de sites indigènes qui ont été abandonnés. Le contact entre le Nord et le Sud mésopotamien fut suspendu. Pourtant, d’autres sites furent fondés que ce soit en Iran ou en Mésopotamie. Bien que la culture céramique mésopotamienne ne se soit modifiée profondément à cette phase cruciale, des traditions peintres réapparaissent soudainement alors que les Mésopotamiens les avaient abandonnées depuis 9 siècles (au Post-Obeid). Trois aires à céramique peinte apparaissent en Mésopotamie : en Irak du centre, de l’Est, du Nord (horizon de Ninive 5) et l’Iran a employé massivement la peinture. Cependant, le Sumer a conservé les traditions urukéennes qui ne connaissent pas de peinture. A noter que la peinture en Iran a été employée avant et durant l’expansion urukéenne. De plus, il semble avoir existé un corridor de contact reliant le West iranien aux trois zones à peinture en Mésopotamie. Mais comment peut-on expliquer ce phénomène de la réapparition de la peinture en Mésopotamie centrale et du Nord : s’agit-il des déplacements des groupes iraniens en Mésopotamie, ou des simples influences ? On ne peut pas traiter de la question de la fin du IVe/début du IIIe millénaire sans confronter, d’une part au problème concernant le destin des Urukéens. Ces derniers ont vécu plus de 4 siècles dans la périphérie durant l’expansion. Et d’autre part on est confronté au problème de la fondation des sites urbain aux touts début du 3e millénaire (Mari, Terqa, Kharab Sayyar et Chuera).Pour répondre à ces questions, nous avons choisi des sites-clés en Iran et en Mésopotamie. Leur céramique (et d’autre matériel) est étudié tout d’abord dans leur position stratigraphique, site par site, puis selon leur répartition dans l’espace. Au même temps, cette étude strato-céramique a été combinée avec une étude portée sur les changements dans l’occupation dans l’espace (abandon et fondation) et sur les transformations culturelles, surtout en Iran du Nord-Ouest et de l’Ouest où le phénomène de l’expansion transcaucasienne s’étend jusqu’au Kermanshah et le Nord du Luristan dans le Zagros central).Basant sur des comparaisons céramiques et sur d’autres aspects archéologiques, nous avons tenté de corréler entre la stratigraphie des sites étudiés. Nous avons évité de faire d’un site ou d’une région le « centre du monde ». Nous avons plutôt regardé chaque site et région à partir de ses voisins. A la fin de chaque partie ou chapitre, nous avons relié entre les régions étudiées, du point de vue culturel, stratigraphique et occupationnel, pour tenter de tirer une conclusion historique concernant le passage entre le IVe et le IIIe millénaires.Vers 2700-2600 av. J.-C., les traditions peintes disparaissent à nouveau de la Mésopotamie, au moment où le contact a été rétabli entre les Sumériens et le Nord mésopotamien (Mari-Brak-Chuera). Concernant cette reprise de contact, nous mettons plus l’accent sur les changements observés dans la stratigraphie (sites abandonnés et/ou incendiés) pour parler d’un phénomène que nous avons appelé la « Sumérianisation ». Nous avons tenté de repérer ce phénomène par le biais de quelques inscriptions datées du Dynastique Archaïque III (vers 2600-2500 av. J.-C.). / During the 4th millennium, Mesopotamia and its neighbours were connected by a vast trade network which was established by Urukians throughout their expansion into Iran and Northern Mesopotamia. At the end of the 4th millennium and at the beginning of the 3rd, all those regions faced a phase crisis whose causes are unknown for us because of the absence of the written documents dated to this phase. At this phase, the Uruk trade network and colonization in Iran and Northern Mesopotamia were collapsed. Uruk sites have been abandoned. In addition, a large number of indigenous sites were abandoned. The contact between Northern and Southern Mesopotamian was suspended. However, other sites were founded in Iran and Mesopotamia. Although, with this crucial phase, the Mesopotamian ceramic culture did not change deeply, the painting traditions reappeared suddenly whereas the Mesopotamian had abandoned them since 9 centuries c. (in Post-Obaid).Three zones with painted ceramics appear in Mesopotamia: centre of Iraq, Eastern Iraq, North Iraq and North-Eastern Syria. Also, Iran employed massively the painting. However, the land of Sumer conserved the Uruk traditions which aren’t painted. Worthily to be noted that the painting traditions existed in Iran before and even during the Uruk expansion. Moreover, a corridor of contact seems to have existed linking Western Iran to those three zones. But, how can one explain this reappearance phenomenon of this painting in the centre and North Mesopotamia: is-it because of the displacements of the Iranian groups into Mesopotamia or is it a simple influence? Likewise, one cannot treat the question of the end of the 4th millennium without being confronted with the problem of the destiny of the Urukians colonists. Those latter lived in the periphery more than 4 centuries during the expansion. On the other hand, one is confronted with the problem of the foundation of urban-cities with the all beginning of the 3rd millennium (Mari, Terqa, Kharab Sayyar and Chuera). To answer these questions, we chose site-keys in Iran and Mesopotamia. First of all, we studied, site by site, their ceramic (and others materials) according to their stratigraphical position (strato-ceramic), and then based on their distribution in the landscape. At the same time, those strato-ceramics analyses have been combined with another study concerning changes in the occupation of landscape (abandonment and foundation), and the cultural transformations, especially for the North-Western and Western Iran where the transcaucasian expansion extends to Kermanshah and Northern Luristan in central Zagros.Based on ceramic comparisons and on other archaeological aspects, we attempted to correlate between the stratigraphy of the studied sites. We avoided making of a site or of a region the “Center of the World”. We rather looked at each site and region starting from its neighbours. At the end of each part or chapter, we linked between the studied regions, from the cultural point of view, stratigraphic and occupational, in order to try to draw a historic conclusion concerning the passage between the 4th and the 3rd millennium.Towards 2700-2600 B.C., the painting traditions disappeared once again from Mesopotamia, at the time when the contact was restored between the Sumerians and Northern Mesopotamian (Mari-Brak-Chuera). For this resumption of contact, we set the accent more on the changes observed in the stratigraphy (abandoned sites or burned) to speak about a phenomenon which we called “the Sumerianisation”. Moreover, we tried to identify this phenomenon by the means of some inscriptions dated to the Dynastic archaic III (towards 2600-2500 B. C.).
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La collégiale de Saint-Julien de Brioude (Haute-Loire) : Recherches sur les liens entre l’architecture ecclésiale, son agencement iconographique, et la liturgie d’une communauté canoniale au Moyen Âge / The collegiate church Saint-Julien at Brioude (Haute-Loire) : Researches on links between church architecture, its iconographic layout and the liturgy of a canonical community in the Middle Ages

Vivier, Fabien 05 February 2014 (has links)
Cette thèse se constitue de deux analyses statistiques qui sont mises au service de l’étude de l’identité culturelle de Saint-Julien de Brioude. Riche d’un luxuriant passé, la compagnie de Brioude entretenait un réseau de relations complexes. Les arts et la liturgie ont constitué notre support pour l’étude identitaire du chapitre. L’étude du bréviaire brivadois nous a permis de montrer l’originalité de la liturgie brivadoise. Cette liturgie n’était pas aussi clermontoise qu’on le présumait jusqu’à présent. Née d’un métissage mêlant la tradition liturgique aquitaine et vellave, la liturgie de Brioude avait été dotée de pièces de chants et d’oraisons propres. La mise en scène spatiale des reliques participait à la typicité de la collégiale que les pèlerins visitaient. À côté du tombeau de Julien, d’autres corps de saints et des reliques faisaient l’objet de dévotions. Le programme sculpté de la collégiale avait été pensé en deux temps. Souvent fidèlement liés aux sujets iconographiques utilisés dans le diocèse de Clermont, les chapiteaux de Brioude avaient été agencés en fonction des zones divisant l’espace ecclésial. Ces zones gigognes se voisinaient en faisant concurrencer l’agencement des reliques, du mobilier et des images. Le chevet faisait dialoguer l’iconographie du Saint-Sépulcre et des croisades avec le tombeau-reliquaire de Julien et les autels secondaires. Les sculptures étaient utilisées comme de véritables signalétiques s’animant autour du drame liturgique. Les images participaient à la constitution d’un espace mémoriel participant à la mémorisation liturgique de l’histoire.Cette étude offre des perspectives dépassant le cadre de la monographie. Liturgie et arts peuvent fournir des éléments de compréhension concrets à propos des échanges culturels et des aménagements de l’espace ecclésial. L’origine familiale des chanoines avait déterminée cette zone (le Brivadois) située à la confluence de l’Aquitaine auvergnate et du Velay (zone tampon avec l’Empire). Le chapitre de Brioude placé au milieu des deux, sans être central, en avait tiré les bénéfices culturels et un rayonnement propre. Le chapitre de Brioude avait ainsi pu façonner sa collégiale afin de célébrer la compagnie canoniale elle-même et le saint dont elle détenait les reliques. Attirer à elle les foules permettait à la compagnie aussi bien de faire perdurer la mémoire du saint patron que de leur procurer les ressources essentielles à leur fonctionnement. La collégiale était réalisée comme un marqueur du paysage déterminant une identité architecturale attractive. / This thesis is made up of two statistical analyses which are at the service of the study of Saint-Julien de Brioude’s cultural identity. Having had a lush history, the Brioude Company kept a complex web of relationships. Both, art and liturgy, were the frame for the identity study of this chapter. The study of the Brivadois breviary proved how unique the Brivadois liturgy was. Unlike what was thought at first, such liturgy was not as close as to that of Clermont-Ferrand. Born from the blending of liturgical tradition from Aquitaine and Velay, the Brivadois liturgy was endowed with singing pieces and specific orations. The spatial staging of the relics partook of the collegiate’s specificity the pilgrims visited. Next to Julien’s gravestone, other Saints’ bodies and relics were subjected to devotions.The collegiate’s sculpted program was designed in two times. As they were often faithfully linked with the iconographic subjects used in Clermont’s diocese, Brioude’s capitals were put together in accordance with the areas dividing the ecclesial space. These nested areas were next to one another and highlighted the differences between the relics, the furniture and the images. The chevet intertwined Saint-Sépulcre’s iconography, along with its Crusades, with Julien’s reliquary gravestone and the secondary altars. The sculptures were used as genuine signage livened up around the liturgical tragedy. The images took part in the setting up of history’s liturgical memorial space.This study gives new perspectives which go beyond the monographic frame. Liturgy and arts can provide us with tangible understanding elements regarding the cultural exchanges and the layout of the ecclesial space. The canon’s familial origin determined this area (the Brivadois) located at the confluence of Auvergne’s Aquitaine and the Velay (buffer zone with the Empire). From the Brioude chapter located between these two, without being central, it extracted the cultural benefits as well as a very own standing. The Brioude chapter thus managed to shape its collegiate so as to celebrate the canonical company itself and the Saint whom she possessed the relics from. Attracting the crowd enabled the company to carry own the patron Saint’s memory and to provide themselves with the essential resources to make it operate. The collegiate was undertaken as a landscape’s landmark determining an attractive architectural identity.
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Les dates de naissance des créances / Dates of origination of claims

Noirot, Renaud 28 November 2013 (has links)
C’est le droit des entreprises en difficulté qui a permis de mettre en évidence la complexité que pouvait revêtir la détermination de la date de naissance des créances. Or, celle-ci apparaît fondamentale en droit privé. Constituant le critère d’application de certains mécanismes juridiques, elle incarne l’existence de la créance et représente dès lors un enjeu pour toute règle de droit ayant celle-ci pour objet ou pour condition. Deux courants doctrinaux s’opposent, la thèse classique fixe la date de naissance au stade de la formation du contrat, tandis que des thèses modernes la fixent au stade de l’exécution du contrat. La thèse matérialiste, fondée sur le droit des entreprises en difficultés, fait naître la créance de prix au fur et à mesure de l’exécution de la contre-prestation. La thèse périodique, reposant sur une réflexion doctrinale quant aux contrats à exécution successive, fait renaître toutes les créances du contrat à chaque période contractuelle. L’examen des thèses moderne à l’aune des mécanismes juridique qui ne peuvent qu’incarner la véritable date de naissance de l’authentique créance aboutit à leur invalidité. La thèse classique se trouve donc à nouveau consacrée. Mais la résistance que lui oppose le droit des entreprises en difficulté ne peut reposer sur la technique d’une fiction juridique, car d’autres manifestations du même phénomène peuvent être mises en évidence en dehors de ce domaine. Un changement de paradigme s’impose donc pour résoudre le hiatus. Derrière ce phénomène persistant se cache en réalité une autre vision, une autre conception de la créance, la créance économique qui vient s’articuler avec la créance juridique dans le système de droit privé pour le compléter. La dualité des dates de naissance recèle donc en son sein une dualité du concept de créance lui-même, la créance juridique classique et la créance économique. La créance économique n’est pas un droit subjectif personnel. Elle n’est pas la créance juridique. Elle n’est pas autonome de la créance juridique et ne doit pas être confondue avec une créance née d’un cas d’enrichissement sans cause. La créance économique représente la valeur produite par le contrat au fur et à mesure de l’exécution de sa prestation caractéristique. Elle permet de corriger l’application ordinaire du concept de créance juridique par en assurant la fonction de corrélation des produits et des charges d’un bien ou d’une activité. Ses domaines d’application sont divers. Outre son utilisation dans les droits comptable et fiscal, la créance économique permet la détermination de la quotité cédée dans le cadre d’une cession de contrat, la détermination du gage constitué par un patrimoine d’affectation dans le cadre de la communauté légale, de l’EIRL ou encore de la fiducie, ainsi que la détermination du passif exempté de la discipline d’une procédure collective. Dans ces domaines, ce n’est donc pas la date de naissance de la créance juridique qui s’applique, mais la date de naissance de la créance économique. La cohérence du système de droit privé se trouve donc ainsi restaurée quant à la date de naissance de la créance. / It is the laws governing companies experiencing difficulties which have revealed the complexity of determining the dates of the origination of the claims. And yet this appears to be fundamental in private law. As it constitutes the criterion for implementing certain legal mechanisms, it epitomizes the existence of the claim and hence represents a challenge for any rule of law in which the existence of this claim is a goal or condition. There are two conflicting doctrinal currents: the traditional approach sets the date of origination at the stage of the formation of the contract, while modern approaches situate it at the stage of the execution of the contract. The materialistic approach, based on the law governing companies experiencing difficulties, staggers the origination of the price debt over the period of the execution of the service. The periodical approach, which relies on a doctrinal reflection on successive execution contracts, is that of the re-origination of all the claims under the contract at each contractual period. An examination of the modern approaches, under the auspices of the legal mechanisms which can only epitomize the true date of origination of the authentic claim leads to the invalidity thereof. The traditional approach is therefore once again consecrated. But the resistance constituted by the laws governing companies in difficulty cannot rely on the technique of legal fiction, because other manifestations of the same phenomenon can be identified outside this domain. Therefore, a change of paradigm is in order if the hiatus is to be resolved. Behind this persistent phenomenon lies in fact another vision, another concept of the claim: the economic claim which, interwoven with the legal claim in the private law system, supplements it. The duality of the dates of origination therefore conceals in its bosom the duality of the very concept of a claim, the traditional legal claim and the economic claim. The economic claim is not a subjective personal right. It is not a legal claim. It is not autonomous of the legal claim and must not be confused with a claim originating in a case of unwarranted enrichment. The economic claim represents the value produced by the contract as the service which characterizes it is provided. It permits the rectification of the ordinary application of the concept of legal claim by ensuring the function of correlating the proceeds with the costs of a commodity or an activity. Its domains of application are varied. In addition to its use in accounting and fiscal law, the economic claim permits the determination of the portion transferred in the context of the transfer of a contract, the determination of the collateral consisting in a special-purpose fund in the context of a legal joint estate, a limited liability individual contractor or a trust, as well as the determination of the liabilities which escape the discipline of collective proceedings. In these domains, it is therefore not the date of origination of the legal claim which applies, but the date of origination of the economic claim. The coherence of the private law system is therefore restored as concerns the date of the origination of the claim.

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