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Valeur éthique de la figuration poétique dans l’oeuvre de Victor Hugo et de Michel Deguy / Ethical value of the poetic figure in Victor Hugo’s and Michel Deguy’s work

Majerska, Silvia 22 February 2013 (has links)
Contrairement à la conception traditionnelle de la figure poétique considérée soit comme simple ornement du discours soit comme écart par rapport à un niveau ordinaire et neutre du langage, la poésie de Victor Hugo et de Michel Deguy incite à penser le langage figuré et le langage ordinaire dans leur continuité, en les opposant à l’absence du langage. Ce travail tend à circonscrire le langage figuré à partir des représentations de l’indicible et de l’invisible dans Les Contemplations de Victor Hugo et dans l’œuvre poétique et théorique de Michel Deguy qui dévoilent la nature collective profonde du langage, de la perception et de la pensée. De là, les racines rhétoriques et herméneutiques du langage permettront de nourrir une réflexion sur le phénomène de partage comme articulation entre le subjectif et l’intersubjectif, entre l’intime et le commun et entre la sensation, l’affect et la forme. L’objet du partage intersubjectif se dessine dans la forme élémentaire de l’affect étendu de la douleur à la joie, du bon au mauvais et de la pitié à la jouissance. La réunion de la pensée du corps et de l’abstraction au sein d’une pensée de l’éthique constitue une proposition de relecture des deux poètes de la menace d’une apocalypse à la fois langagière, conceptuelle et morale. / Contrary to the dominant conception of the poetic figure as a simple discourse ornament or as a stylistic deviation from the ordinary and neutral language, Victor Hugo’s and Michel Deguy’s poetry leads to a continuity between ordinary and poetic language by jointly contrasting both of them to absence of language. This work tends to define poetic language on the basis of representations of the unspeakable and the invisible in Victor Hugo’s Les Contemplations and in Michel Deguy’s poetic and theoretical writings, revealing deep collective nature of the language, perception and reasoning. Rhetoric and hermeneutic roots of language then enable contemplation on the act of sharing that reflects a joint between subjective and intersubjective, intimate and common as well as between affect and form. The object of a sharing act is being drawn within the elementary form of the affect, laying between pain and joy, the good and the bad, and, finally, pity and sexual pleasure. The junction of the concept of body with the concept of abstraction as an ethical problem contributes to a new comprehension of these two poets of approaching linguistic, conceptual and moral apocalypse.
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Huit cent mille : blague de bébé mort, suivi de Le silence dans la dramaturgie de la guerre chez W. Mouawad et A. Farhoud

Gaudet, Renée January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Minotaure et labyrinthe, l'indicible et l'invisible : expression du mythe dans la littérature québécoise / Minotaur and labyrinth, the unutterable and the invisible : Expression of the myth in quebecer literature

Rouquette, Nadine 08 July 2016 (has links)
La mythologie place l’homme face à la temporalité de l’existence. La littérature permet d’appréhender cette temporalité tout en la densifiant à travers l’art. Le motif récurrent du labyrinthe et la figure du Minotaure qui lui est indéfectiblement attachée dévoilent les liens inextricables de l’écriture, du mythe et de la lecture. Le roman de l’écrivain québécois Jean Barbe, paru en 2004 : Comment devenir un Monstre a réactualisé la figure du Minotaure et a maintenu ce fil d’Ariane jusque dans son dernier roman : Le Travail de l’huître, en développant ses deux facettes : monstruosité et labyrinthe. Cette remémoration littéraire des mythèmes Minotaure et Labyrinthe apparaît dans d’autres ouvrages québécois contemporains notamment depuis les années soixante. Elle révèle à la fois la plasticité formelle du mythe, car il se fait jour dans des ouvrages de styles littéraires différents, et dégage des constantes littéraires qui pourraient être liées spécifiquement au corpus québécois. Hubert Aquin et Gilbert La Rocque développent des écritures caractérisées par des mouvements labyrinthiques et des thématiques éclairant ce propos. D‘autres auteurs aux écritures différentes permettent d’essayer de démontrer la prégnance et l’adaptabilité de ce mythe tant du point de vue du signifiant que du signifié : R.Ducharme, G.Bessette, R.Lalonde, M.Tremblay, J. Renaud, Y.Thériault, complètent ainsi l’étude. Des auteurs féminins apportent un autre point de vue : Aude, M.C. Blais, A. Hébert, S. Jacob, G. Roy, avec les voix de la jeunesse : A. Dandurand, J. Hétu, M.H. Poitras. G. Soucy assure également la relève ainsi que J.F Beauchemin, Biz, Louis Hamelin et S.Trudel qui mettent en scène ce mythe de façon singulière et significative. La figure du Minotaure par la représentation concrète de son ambivalence peut-elle saisir les spécificités de la littérature québécoise contemporaine marquée par la fracture historique? Le labyrinthe, attaché indéfectiblement au Minotaure, tour à tour efface ou fait ressurgir le monstre innommable, l’invisible rejoint alors l’indicible. / Mythology brings human being to face the temporality of existence. Literature allows to grasp this temporality in making it dense through art. The recurrent motif of the Labyrinth and the Minotaur’s figure which is its indefectible tie reveal the inextricable bounds between writing, myth and reading. Quebecer author Jean Barbe’s novel 2004: Comment devenir un Monstre actualised the Minotaur’s figure and this Ariane’s thread was maintained until his last novel : Le Travail de l’huître, expanding its two sides : monstruosity and labyrinth. This literary remembrance of the mythemes Minotaur and Labyrinth becomes evident in other contemporaneous quebecer works especially since the sixties. It both reveals the formal plasticity of the myth, for it appears in novels from various literary styles, and show some literary constants which could specifically be linked to the quebecer corpus. Hubert Aquin and Gilbert La Rocque develop writings characterized by labyrinthine movements and themes shining a light on this topic. Other writers with different ways of writing allow to try and display the weight and adaptability of the myth both in the significans and the signification. R. Ducharme, G. Bessette, R. Lalonde, M. Tremblay, J. Renaud, Y. Thériault, complete the study in this manner. Feminine authors bring another point of vue : Aude, M.C. Blais, A. Hébert, S. Jacob, G. Roy, with the voices of youth : A. Dandurand, J. Hétu, M.H. Poitras. G. Soucy also succeed to them along with J.F Beauchemin, Biz, Louis Hamelin et S. Trudel who stage this myth in a singular and significant way. Can the Minotaur figure, through concrete representation of its own ambivalence, catch the specificities of a contemporary quebecer literature, branded by a historical split? The Labyrinth, indefectibly tied to the Minotaur, in turn vanishes or brings forth the nameless monster, the unutterable thus joining the invisible.
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Les limites du langage ou la critique du langage comme thérapie dans la philosophie de Ludwig Wittgenstein

Beaudry, Marc-Antoine 04 1900 (has links)
Dans ce mémoire, je me propose d’analyser la question des limites du langage; d’examiner la place et le rôle de l’indicible dans la philosophie de Wittgenstein. La notion d’indicible suppose un critère pour saisir les limites du langage. Dans le Tractatus, le critère nous est donné par la structure logique de l’image. Or, en laissant tomber cet accord de forme entre le langage et le monde, suggéré par la théorie picturale, l’indicible ne semble plus se montrer dans les écrits postérieurs au Tractatus. Du moins, avec la notion de « jeux de langage », le critère pour saisir les limites du langage n’est plus aussi clairement défini et les règles qui déterminent les usages légitimes du langage ne sont plus aussi strictes. Enfin, en concevant la signification comme « usage », la nature du langage est appréhendée comme le fait d’une forme de vie, et dans une perspective pragmatique, arrimée à une position minimaliste, une conception déflationniste de la vérité peut se développer, évitant ainsi la réification de faits superlatifs associés à l’indicible et à l’ineffabilité des critères sémantiques. Par conséquent, l’indicible et l’ineffable ne seraient plus associés avec une posture mystique à l’égard du réel, et le quiétisme philosophique de Wittgenstein, toujours inspiré par le nihilisme thérapeutique, demeure l’avenue privilégiée pour neutraliser le discours métaphysique et le contraindre définitivement au silence. / I propose to analyze the question of the limits of language. My intent is to examine the place and role of what is account to be unsayable in Wittgenstein's philosophy. This notion presupposes a criterion to grasp the limits of language. In the Tractatus, the criterion is given by the logical structure of the proposition. However, after he rejects this agreement of the logical form between language and reality, suggested by the pictorial theory, what’s taken to be unsayable does not seem to show up in the later writings after the Tractatus. At least with the notion of “language games”, the criterion to grasp the limits of language is no longer as clearly defined and the rules that determine the legitimate uses of language are not as strict. Finally, designing meaning as "use", the nature of language is seen as the result of a form of life, and from a pragmatic perspective, but under a minimalist position, a deflationary conception of truth can be established, avoiding the reification of superlative facts associated with the reality of what is unsayable. Therefore, the ineffable truth would no longer be associated with a mystical attitude toward reality, and Wittgenstein’s quietism, inspired by the therapeutic nihilism, remains the best avenue to neutralize the metaphysical discourse.
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Destruction et métamorphoses du corps dans l'enfermement. Représentation de la déshumanisation chez Primo Levi, Georges Perec et Samuel Beckett / Destruction and metamorphoses of the body in confinement. Dehumanisation’s representation in Primo Levi, Georges Perec and Samuel Beckett’s works

Munaro, Béatrice 20 June 2019 (has links)
Cette thèse de littérature comparée a pour objectif de mettre en rapport des œuvres habitées par l’Histoire, et d’interroger les représentations littéraires du corps face à l’épreuve extrême de l’enfermement. Le but de cette recherche, qui se déploie en trois temps, est de questionner la nature humaine à travers le prisme de l’écriture face à l’expérience bouleversante des camps de concentration et d’extermination nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, en mettant en parallèle des œuvres tant de témoignage que de fiction, qui puisent leurs ressources chacune dans le réel et le fictionnel, dans un jeu de vases communicants.Plus précisément, dans le cadre de la première partie, nous nous concentrons sur la manière dont l’expérience-limite de l’être se manifeste dans ces récits : la confusion identitaire et la déshumanisation y bousculent la représentation du corps, le mettent en doute. Ce doute s’inscrit dans le langage même : comment raconter ce qui paraît inimaginable ? Dans cette deuxième partie, nous mettons l’accent sur l’aspect indicible de l’évènement, et réfléchissons aux contournements, aux déplacements que peut offrir la littérature pour dire ce qui semble, au premier abord, inénarrable. Les images et symboles créent de nouvelles formes littéraires. Ces analyses nous permettent de développer enfin la thématique de ce que nous appelons l’écriture organique, qui se compose et s’articule autour de la corporéité. Langage et corps se superposent dans une dynamique architecturale. Écrire laisse une trace. L’écriture engendre. La littérature serait alors le terrain fécond d’une renaissance, de l’écriture d’un homme nouveau, à jamais métamorphosé par l’expérience concentrationnaire. / This thesis of comparative literature aims to relate pieces inhabited by history and to question literary representations of the body in the face of the extreme hardship of confinement. The aim of this research, which unfolds in three parts, is to question human nature through the prism of writing when confronted with the traumatic experience of concentration camps and Nazi exterminations in the Second World War, by paralleling pieces, factual and fictional, which draw their ressources from both reality and fiction like interconnecting vessels. More specifically, as part of the first section we concentrate on the way the limit-experience of being manifests itself in these accounts. The confusion of identity and the dehumanization disrupt the representation of the body, thus impeaching it.This doubt fits into the language itself : how does one tell the unimaginable ? In the second section we focus on the inexpressible aspect of the event and reflect on the diversions, the displacements that literature can offer to say what, at first, seems indescribable. Imagery and symbolism create new forms of literature.This analysis allows us to develop the theme that we call organic writing, which is composed of and articulates itself through corporeity. Language and body superpose themselves in an architectural dynamic. Writing leaves a trace. Writing gives rise to new forms. Literature would therefore be the fertile soil of revival, the writing of a new human being, forever metamorphosed by the concentration camp experience.
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L'indicible à travers les oeuvres de quelques compositeurs espagnols contemporains / The unspeakable through the works of some contemporary Spanish composers

Grossen, Bastien 25 April 2016 (has links)
Le concept d’indicible, aussi complexe soit-il, peut se fonder sur une expérience du sensible, et trouver un contexte commun dans les évènements transgressant la limite et pointant un certain chaos. Ceux de la Guerre d’Espagne ont constitué, par de nombreux aspects, des exemples de ces excès impensables. L’impact de l’environnement sur les créateurs s’est entendu dans les traces thématiques qui s’imposent dans les œuvres composées sur les thèmes de la mort, de la violence ou de la guerre : en partant des phénomènes sonores, ont été relevées des figures qui rendent sensible le dépassement de la limite et la connotation chaotique et font écho à ce qui dépasse l’entendement, comme la destruction de l’homme ou l’inintelligibilité de la mort. Ces figures, relevées grâce à des outils de sémiotique (icônes, indices et symboles peirciens, disjoncteurs d’après Rinn, être et faire inspirés de Greimas, sémiose interne que l'analyse structurelle viendra alimenter), s’inscriront dans des champs sémantiques que nous avons relevés comme étant liés au concept d’indicible contextualisé (démesure ; altérité absolue ; irréel ; mort ; abjection…), non seulement en musique, mais aussi dans les autres arts. Nous explorerons la parenté de ces figures relevant parfois d’un niveau pré-sémique. Nous dégagerons des figures de l’indicible partagées par différents compositeurs espagnols dans des œuvres composées sur ce thème et soulignerons des réminiscences chez certains auteurs, tandis que les spécificités compositionnelles et sémantiques manifestant l’indicible évènement seront explicitées, y compris au sein d’une proto-intrigue dont nous observeront les particularités symptomatiques. / The concept of unspeakable, as complex as it may be, can base itself on an experience of the sensitive, and find a common context in the events exceeding the limit and pointing a certain chaos. Those of the Spanish Civil War have constituted, by numerous aspects, examples of these unthinkable excesses. The impact of the environment on the creators has been heard in the thematic traces which are imperative in the works composed on the themes of death, violence or war: from the sound phenomena, some figures making sensitive the exceeding of the limit and chaotic connotation have been highlighted and echo what is beyond belief, as the destruction of man or the inaudibility of death. These figures rose thanks to semiotics’ tools (icons, indications and peircian symbols, breakers (“disjoncteurs ”) according to Rinn , being and doing inspired by Greimas, introversive semiosis that the traditional structural analysis will come to feed), will join semantic fields which we found as being connected to the contextualized concept of unspeakable (immoderation; absolute otherness; unreal; death; abjection …), not only in music, but also in other arts. We shall explore the kinship of these figures being sometimes of a pre-semic level. We will bring out figures of the unspeakable shared by various Spanish composers in works written on this theme and will underline some recollections at certain authors, whereas compositional and semantic specificities showing the unspeakable event will be clarified, including within a “proto-intrigue” whose we will observe the symptomatic peculiarities.
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L'apologie du silence : pour une éthique de l'indicible

Blanchet, Olivier 09 1900 (has links)
Le projet proposé est le suivant : d’abord tenter de comprendre quelle place joue l’indicible dans le langage et quelle forme prend — au niveau fondamental — la violence exercée à son endroit en suivant l'oeuvre d'Emmanuel Levinas et de Ludwig Wittgenstein. Ensuite, poursuivre l’analyse des formes de violence du langage en se penchant sur les conditions de possibilité d’une telle violence ou plutôt sur certaines manifestations historiques d’un tel exercice à l'aide du Différend (1983) de Jean-François Lyotard. Et finalement, appliquer les distinctions établies dans les deux chapitres précédents pour mettre en place les conditions d’établissement d’un espace discursif ouvrant à la possibilité du témoignage non-violent visant à reconnaître l’expérience de la survivante auparavant réduite au silence. / The current project aims to understand the role played by the “unspeakable” in language and what form—at a fundamental level—does the violence perpetrated towards it take by following the works of Emmanuel Levinas and Ludwig Wittgenstein. Then, the analysis of linguistic violence continues by examining the different manifestations of this wrong and their conditions of possibility or more precisely, by scrutinizing certain historical incidences of such a reproduction of violence by proposing a close reading of Jean-François Lyotard’s Le Différend (1983). Finally, an attempt will be made at establishing the conditions necessary for the construction of a discursive safe-space opening the possibility of a non-violent witnessing and testimony oriented towards the recognition of the experience of the once silenced survivor.
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Toni Morrison et l'écriture de l'indicible : minorations, fragmentations et lignes de fuite / Toni Morrison and the writing of the unspeakable : minorations, fragmentations and lines of flight

Barroso-Fontanel, Marlène 15 March 2019 (has links)
Par l’écriture, Toni Morrison cherche à rendre leurs voix à ceux qui ont été interdits de mots. Auteure engagée, elle veut redonner à la minorité noire sa place centrale dans l’Histoire des États-Unis. Elle propose ainsi une ré-écriture de l’Histoire au travers de sa trilogie historique, composée de Beloved, Jazz et Paradise, ré-écriture déjà en germe dans son second roman, Sula. À travers l’étude de ces quatre romans, cette thèse se propose de mettre au jour la généalogie de l’indicible dans l’œuvre de Toni Morrison, mais aussi d’analyser le lien dynamique entre minoration et écriture chez cette auteure qui revendique son statut de romancière noire américaine. Les femmes occupent une place centrale dans notre corpus car, à la minoration raciale qui relègue déjà les Africains-Américains en marge de la société américaine, s’ajoute pour les femmes noires la minoration sexuelle qui les réduit à un corps-objet. Mais chez Toni Morrison, cette double minoration, et la fragmentation qu’elle entraîne, deviennent des lignes de fuite, au sens deleuzien du terme, qui (dé-)structurent son écriture. La minoration ne s’entend alors plus comme soustraction, mais comme création. Toni Morrison trace ainsi dans ses textes des lignes de fuite créatrices qui s’échappent du cadre de la page vers un en-dehors du langage où se dit le désir de résister et de survivre du mineur. / Toni Morrison’s writing aims at giving their voices back to those who were deprived of words. As a committed writer, Toni Morrison wants to highlight the central role of the black minority in the History of the United States. She then offers a new version of History as she rewrites it through her historical trilogy comprising her novels Beloved, Jazz and Paradise, to which can be added her second novel, Sula, where the seeds of the rewriting of History can already be found. Through the analysis of these four novels, the objective of this doctoral thesis is to excavate the genealogy of the unspeakable in Toni Morrison’s work, and to analyze the dynamic relationship between minoration and writing for an author who’s « insisted – insisted ! – upon being called a black woman novelist. » Women play a central part in the four novels we are studying because, to the racial minoration that already marginalizes African-Americans in the American society must be added for black women the sexual minoration which turns them into a mere body-object. But this double minoration, and the fragmentation it leads to, become in Toni Morrison’s work “lines of flight”, according to Gilles Deleuze’s terminology, which (de-)construct her writing. Minoration is therefore no longer to be understood as subtraction but as creation. Thus, Toni Morrison draws in her texts the lines of flight of creation which leak out of the page towards the outside of language where one can hear the desire for resistance and survival of the minor.
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Le mouvement dans le langage : une représentation littéraire de l'indicible

Marcillon, Laura 08 1900 (has links)
Ce mémoire présente une réflexion sur la mise en récit de l’indicible. Essentiellement insaisissable parce qu’inexprimable et / ou inexprimé, son étude consiste en une tentative de le démasquer, et de comprendre quelle(s) architecture(s) littéraires en permettent la révélation. Cette analyse approfondira le sens littéral des textes : il s’agira d’en investiguer les différentes interprétations possibles afin d’en définir le noyau originel. Cette entreprise ne peut s’effectuer que de manière indirecte, le sens totalisant ne s’inscrivant jamais dans l’instant présent. De ce fait, le médium artistique du langage se trouvera au centre de ma recherche, notamment avec le concept de la Différance derridienne comme point d’ancrage. L’indicible sous-tend nécessairement un mouvement précédant le texte et allant au-delà de celui-ci, signifiant une impossibilité d’arriver en présence de l’événement traumatique, ou du référent originel. Le mouvement même du discours, de sa structure, génère et fait ressurgir l’indicible. Je penserai le langage (et les mouvements le constituant) comme socle de l’indicible : ironiquement, il en est à la fois la source (soulignant son incapacité à produire une représentation du réel) et ce qui en permet le dévoilement. Nous nous concentrerons sur trois formes d’indicible, à travers trois œuvres distinctes : les conséquences d’un traumatisme et ses temporalités (W ou le souvenir d’enfance, George Perec), la mise en image des affects (L’Écume des jours, Boris Vian), et le récit de soi (Orlando, Virginia Woolf). Ces trois cas de figure témoignent – malgré leurs divergences thématiques – d’une déstructuration de la temporalité, de l’espace et du langage, signifiant l’inaptitude de l’écriture normative à retranscrire le réel, ainsi qu’une remise en question des codes littéraires traditionnels. / This master’s thesis explores the narratives poetics of what in French is called the indicible – a noun that, in English translation, hovers between the “unsayable” (i.e., that for which there is no precise or prehensible language) and the “unspeakable” (i.e.; that which concerns affects that are not easily expressed). As a thematic or affective content that slides between the inexpressible and unexpressed, the indicible generates various literary architectures of indirect story-telling. The goal of this thesis is to illuminate these innovative signifying structures. Accordingly, the analytical project that unfolds here is a necessary movement beyond and beneath the literal thematics of the texts. Within a range of possible interpretations, the text will reveal something of its original conception, its traumatic mark or primal scene. Language as an artistic medium is the essential focus of this work – language, or discourse, as a matrix informed by Jacques Derrida’s model of Différance is, above all, a theory of the movement of narrative or expository language in time. The very movement of discourse around a thematic project – that of bearing witness, of conceptualizing desire, or of mapping identity – is itself generative of the unsayable. Ironically, language is at once the matrix of representation’s limits and incapacities, and the medium of its unveiling and illumination. This mémoire explores three distinct narrative examples of the unsayable by way of three radically different texts : trauma and its temporalities (W, of the memory of childhood, by George Perec), the image-structure of the affects (Froth on the Daydream, by Boris Vian), and the gendered metamorphosis of the self (Orlando: a biography, by Virginia Woolf). Although these narratives vary in form, subject, and thematic content, they collectively dismantle the linear sequence of events and the familiar contours of space; they deconstruct the referential certainties of language; and they point to the limitations of traditional narrative codes in the encounter with reality and the real.
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Approche phénoménologique et vécu non duel / Phenomenological approach and non-dual living / Perspectiva fenomenológica y vivencias no duales / Approccio fenomenologico e vissuto non duello / Avvicinera fenumenulogica è campà non-duali

Rouvier, Shanti 15 December 2017 (has links)
Le thème de la « non dualité » (advaïta vedanta) ouvre sur des questions liées à un vécu au-delà de nos identifications, dont celles à notre corps et à un « moi » séparé. Nous nous appuyons sur la rencontre avec des personnes témoignant d’un vécu « non duel », dans une approche phénoménologique. Cette recherche aspire à donner un nouvel ancrage à la psychologie, dans le terreau de la philosophie. D’autres questions sont abordées, telles que celles de l’identité, de nos représentations, de la réalité, de la pensée et de sa distinction d’avec la conscience, notre rapport à la souffrance, au temps, et l’intensité du vécu lorsqu’il se situe dans le présent, l’appréhension de ce qu’est la réalité pour nos témoins dans ce présent et sans la saisie par la pensée, et la disparition de la distinction sujet/objet au niveau de l’Être. Nous tentons aussi d’aborder la quête d’un absolu, en rendant compte de l’accueil de la vie telle que celle-ci nous apparaît, dans sa singularité et dans son immanence.Nous pointons aussi la difficulté de nos témoins de dire avec des mots la teneur de leur vécu, ce qui aboutit souvent à des paradoxes, mais nous tentons aussi de montrer que la rencontre est vivante et que ce n’est pas tant ce qui se dit, que ce qui sous-tend ce qui est dit, qui a valeur de vérité et d’authenticité. Le vécu « non duel » nous permet ainsi d'envisager une écoute libre de la pensée limitante, ancrée dans une résonance corporelle et émotionnelle. Enfin, il donne à la Conscience une dimension essentielle, à la fois de respect de ce qui se donne à voir et à entendre, et de réponse possible à la quête de l’Être qui sommeille en tout être humain. / The theme of "non duality" (advaïta vedanta) raises questions regarding living beyond our identifications, such as identifications with our body and with a separate “me". We build on meetings with people testifying of a non-dual living, and we do so with a phenomenological approach. This research aspires to give psychology a new anchorage in philosophy’s fertile ground.Other questions are approached, such as those of identity, of our representations, of reality, of thought and its distinction from consciousness, also raised are questions on our relation with suffering, with time, with the intensity of living when this living is situated in the present, with the apprehension of what reality is for our witnesses in this present without the grasp of thought, and with the end of the distinction subject/object at the level of the Being. We also try to tackle the topic of the quest for the absolute, while reflecting on the way we can welcome life as it appears to us, in its uniqueness and its immanence.We also point out the difficulty for our witnesses to put into words the content of their living, a situation which often leads to paradoxes. On the other hand, we also try to show that the meeting is full of life, and that it is not so much what is said than what underlies what is said - including the silence and the presence –that bears truth.Non-duality thus allows us to consider a listening free from limiting thought, anchored in a physical and emotional resonance. Lastly, it gives Consciousness an essential dimension, that of respect for what is given to be seen and to be heard, and that of a possible answer for the quest of Being which lies dormant in every human being. / El tema de la « no dualidad » (advaita vedanta) nos lleva a entender que las vivencias van másallá de nuestras identificaciones, incluso aquellas relacionadas con nuestro cuerpo y con un« yo » diferenciado.Nos apoyamos en el encuentro con personas que comparten su testimonio sobre vivencias« no duales » desde una perspectiva fenomenológica. Intentamos así apropiarnos lo másíntimamente posible de la capacidad de interpelación de estas vivencias evitando cualquierinterpretación. Esta investigación aspira a ofrecer un nuevo arraigo en la psicología dentro delámbito de la filosofía y a su capacidad de iniciar el proceso de descubrimiento del ser y delsujeto « conocedor ».También profundizo en otras cuestiones como aquellas relacionadas con la identidad, nuestrasrepresentaciones, de la realidad, del pensamiento y su diferenciación con la conciencia. Asímismo, nuestra relación con el sufrimiento, con el tiempo y la intensidad de lo vivido cuandoéste se hace presente. Abordamos igualmente la aprehensión de lo que es la realidad para laspersonas que compartieron su testimonio de este presente sin ser captado por el pensamientoy finalmente, la desaparición de la diferenciación entre sujeto y objeto a nivel del Ser.Intentamos igualmente plantearnos el deseo de búsqueda de un absoluto, relatando la acogidade la vida tal cómo se nos presenta en su singularidad e inmanencia.Consideramos importante señalar la dificultad para nuestros entrevistados de nombrar elcontenido de sus vivencias, lo que nos lleva a menudo a paradojas y, como una vez esaspalabras son dichas, pueden atraparnos en la cárcel de las certezas del saber. Sin embargointentamos también demostrar que el encuentro tiene vida y que no es tanto lo dicho como losobreentendido que tiene valor de verdad y autenticidad, incluso el silencio y el peso de unapresencia.La vivencia « adual » nos permite contemplar una escucha libre del pensamiento limitadorenraizado en una resonancia corporal y emocional. En conclusión, es la vivencia « adual » laque da a la Consciencia una dimensión esencial a la vez de respeto de lo que se ofrece a ver ya entender y de respuesta posible a la búsqueda del Ser latente en todo ser humano. / Il tema della « non dualità », advaïta vedanta, apre su delle domande legate ad un vissuto al dilà delle nostre identificazioni di cui queste al nostro corpo ed a un « io » diviso.Ci appogiamo sull’incontro con le personne che manifestano di un vissuto « non duello », in unapproccio fénomenologico. Tentiamo di afferare questo vissuto al più vicino a ciò che puòvenire ad interrogarci, evitando le interpretazione. Questa ricerca aspira a dare un nuovoancorraggio alla psicologia, nel concime della filosofia, ed in ciò che questa ultima porta in essodi messa in moto un movimento d’un processo di scoperta dell’essere e del « soggettoconoscente ».Altre temi sono abbordate, come queste dell’identità, delle nostre rappresentazioni, della realtà,del pensièro e della sua distinzione della coscienza, il nostro rapporto alla sofferenza, al tempo,e l’intensita del vissuto quando si trova nel presente, l’apprensione di ciò che è la realta per inostri testimoni in questo presente e senza inserimento del pensiero, e la scomparsa delladistinzione soggetto/oggeto al livello dell’essere. Tentiamo anche di abbordare la ricerca di unassoluto en che rende conto dell’accoglienza della vita come questa c’appare, nella suasingolarità e nella sua immanenza.Puntiamo anche la difficoltà dei nostri testimoni di dire con le parole il contenuto della loroesperienza, ciò che spesso porta ai paradossi e anche come una volta affermati le parolepossono richiudersi come una trappola, quello del sapere. Ma tentiamo anche di monstrare chel’incontro è vivente e che ha valore di verità, non tanto ciò che se dice che ciò che sottende ciòche è detto, e di autenticità, compreso il silenzio ed il contenuto di una presenza.Il vissuto « non duello » ci permette cosi di considerare un ascolto libero del pensiero limitativo,radicato in una risonanza corporea ed emotiva. Finalmente dà alla coscienza una dimenzioneessenziale, al tempo stesso di rispetto di ciò che si da a vedere ed a sentire, e di rispostapossibile alla missione dell’essere che sta dormendo in ogni essere umano. / U tema di a « non dualità », advaïta vedanta, cunduci à quistioni ligati à un campà aldilà d'inostri idintificazioni, trà i quali quilli à u nostru corpu è à un mè stessu staccatu.Ci appughjemu à nant'à u scontru cù parsoni testimuniendu d'un campà "non-duali" in un’avvicinera fenumenulogica. Pruvemu à pighjà stu campà u più strettu di ciò ch'ellu pò venaintarrugà trà mezu à no, evitendu l'intarpretazioni. Sta ricerca brama di dà un zocculu novu à apsiculugia, in u tarricciu di a filusuffia, chì porta in pettu a missa in baddu d'un prucessu discuparta di l'Essaru è di u sughjettu cunniscenti.D'altri quistioni sò avvicinati, com’è quilli di l'idintità, d'i nostri raprisintazioni, di a rialità, di upinsà è di a so distinzioni da incù a cuscenza, u nostru rapportu cù u patimentu, u tempu,l'intinsità di u campà quand'ellu si poni ind'u prisenti, circà di piddà ciò chì hè a rialità pà i nostritestimoni ind’è stu prisenti è senza essa chjappu da u pinsà, è a disparizioni di a distinzionisughjettu/ughjettu à u livellu di l'Essaru. Pruvemu dinò à evucà a cerca di un assulutu,rendendu contu di l'accogliu di a vita tali ch’ella ci si figura, in a so singularità è in a soimmanenza.Puntemu dinò a difficultà d'i nostri testimoni di dì incù parolli u cuntinutu di u so campà, ciò chìsbocca cunduci à spessu à paradossi è dinò comu una volta cacciati ditti i parolli si ponirichjoda com’è una trappula, quilla di u sapè, ma pruvemu dinò à mustrà chì u scontru hè vivu èchì ùn hè tantu ciò chì si dici, chì susteni ciò chì hè dittu, chì t'hà un valori di verità è disputichezza, includendu u silenziu è l’esistenza u tenidori d'una prisenza.U campà "non duali" ci parmetti cusì di pruspettà un ascoltu libaru di u pinsà limitanti, ancuratuin un ribombu curpurali è emuziunali. Insomma, dà à a Cuscenza una diminsioni essenziali,attempu di rispettu di ciò chì si dà à veda è à senta, è di risposta pussibuli à a cerca di l'Essaruchì durmiciulighja in ogni umanu.

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