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Conflicto regional, estado central y sociedad periférica en Bolivia y Perú : un análisis histórico comparado.

Vergara Paniagua, Alberto 06 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les conflits entre centres et périphéries à l’intérieur des pays. Ces dernières années, de nombreux États ont vu l'émergence de régions ou territoires qui défient leurs «centres» politiques. Ces disputes peuvent atteindre divers degrés d'affrontement, en allant des simples divisions électorales à la sécession d'une périphérie rebelle. Pourquoi certaines régions défient-elles ouvertement leur centre, tandis que d'autres ne le font pas? Dans quelles conditions les différences entre le centre et les périphéries sont-elles maîtrisées et circonscrites, et quelles sont celles qui les exacerbent? La thèse cherche à répondre à ces questions en analysant les cas de la Bolivie et du Pérou. En Bolivie, pendant les années 2000, le conflit régional a donné lieu à un clivage entre centre et périphérie; au Pérou, malgré les similitudes avec la Bolivie, un clivage similaire ne s’est pas déployé. Pourquoi cette différence? La thèse répond à la question par une analyse historique comparée. Elle suggère que les conflits entre le centre et les périphéries doivent s’analyser à partir de la combinaison de deux dimensions. La première est l’absence ou la présence d’élites régionales qui, à partir d'organisations et de mises en discours qu'elles rendent légitimes, définissent et représentent les revendications de la région et négocient avec l'État central. La deuxième dimension renvoie aux conditions structurelles de la région, en particulier l'importance des ressources naturelles et la taille de sa population. La thèse développe une analyse historique de la façon dont les deux dimensions ont évolué en Bolivie et au Pérou au cours de la seconde moitié du XX siècle. Cette analyse permet d’expliquer la divergence entre les résultats dans chacun des cas, et de suggérer des réflexions plus générales sur les relations entre les centres et les périphéries. / This dissertation deals with conflicts between centers and regional peripheries within countries. In recent years, many states have witnessed the emergence of territories or regions that challenge their political centers.These disputes range from mere electoral differences to the secession of an indomitable territory. Why do some peripheral areas openly defy their centers while others do not exhibit similar rebellion? What conditions temper the differences between centers and peripheries and what conditions exacerbate them? The dissertation seeks to answer these questions by analyzing the cases of Bolivia and Peru. In Bolivia, during the decade of the 2000s, the conflict between center and periphery escalated into a political cleavage; in Peru, however, despite similarities with Bolivia, a similar cleavage has not emerged.The dissertation seeks to explain these divergent outcomes from a comparative historical analysis and proposes that conflicts between centers and peripheries should be studied using two analytical dimensions. The first dimension is the presence or absence of a regional elite that could shape legitimate political organizations and discourses, articulating regional demands and bargaining with the central state. The second assesses the region’s structural conditions, specifically the relevance of natural resources and the size of its population. The dissertation explores how these two dimensions changed during the second half of the twentieth century in Bolivia and Peru. The historical analysis helps to explain the divergent trajectories of the two countries as it puts forward some general ideas about the relationship between centers and peripheries. / Esta tesis se ocupa de los conflictos entre centros y periferias al interior de los países. En los últimos años muchos Estados han visto emerger regiones o territorios que desafían a su “centro” político. Estas disputas pueden adquirir distintos grados de enfrentamiento, desde las meras diferencias electorales a la secesión de una periferia irredenta. ¿Por qué algunas periferias desafían abiertamente a sus centros mientras que otras no exhiben una rebeldía similar? ¿Qué condiciones atemperan las diferencias entre centros y periferias y cuáles las exacerban? La tesis busca responder a estas preguntas analizando los casos de Bolivia y Perú. En Bolivia durante los años 2000 el conflicto entre centro y periferia escaló hasta convertirse en un cleavage centro-periferia; en el Perú, en cambio, a pesar de las similitudes con Bolivia, no se ha desplegado un cleavage similar. ¿A qué se debe esta diferencia? La tesis responde a la pregunta desde un análisis histórico comparado y propone que los conflictos entre centros y periferias deben observase desde la confluencia de dos dimensiones. En primer lugar, la presencia o ausencia de elites regionales que puedan dar forma a unos discursos y organizaciones legítimas que den vida a las reivindicaciones de la región y que las negocien con el Estado central. En segundo lugar, las condiciones estructurales que posee la región; esto es, la importancia de sus recursos naturales así como las dimensiones de su población. La tesis hace un rastreo histórico de la forma en que ambas dimensiones se alteraron durante la segunda mitad del siglo XX en Bolivia y Perú. Este análisis permite explicar los resultados divergentes en ambos países, así como sugerir algunas ideas generales sobre las relaciones entre centros y periferias.
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Ni Juifs ni Arabes en Israël. Dialectiques d'identification et négociations identitaires d'une minorité dans un espace en guerre. Le cas des Tcherkesses (Adyghéens) de Kfar Kama et de Reyhaniya

Merza, Eléonore 12 December 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur le dialogue entre minorités et État, en particulier les stratégies d'alliance, les mesures de distinction menées en direction des populations n'appartenant pas au groupe dominant et les politiques d'identité nationale. Tout en interrogeant les identités collectives politiques et les représentations politiques des groupes, cette thèse entend également interroger un champs d'étude encore peu développé par l'anthropologie française, celui de la citoyenneté. Cette anthropologie politique des processus de reconfigurations identitaires, des modalités d'identification et des conditions de citoyenneté, s'appuie sur une étude menée sur la minorité tcherkesse d'Israël. Les spécificités à la fois de ce cadre géopolitique et de cette population sont multiples: Israël est un État jeune, un État en guerre et un État qui se définit ethniquement comme État juif; la minorité tcherkesse qui ne compte que 4500 membres dans ce pays est méconnue et n'a suscité que peu d'intérêt scientifique. Etudier les marges semble être devenu un lieu commun en anthropologie, mais au-delà du fait que ces marges constituent autant de groupe d'acteurs sociaux complexes et intéressants en eux-mêmes, nous souscrivons à l'idée de Clifford Geertz (1999) qui rappelle que " (...) le lieu d'étude n'est pas l'objet de l'étude. Les anthropologues n'étudient pas des villages (ou des tribus, des villes, des quartiers); ils étudient dans les villages ". Ainsi, l'objet d'étude de cette thèse - la minorité tcherkesse d'Israël - sert de focale pour réinterroger des questionnements déjà largement soulevés (la question minoritaire en Israël) tout en proposant une approche nouvelle et originale car cette population ne répond ni aux mêmes attributs catégoriels, ni à un même rapport à l'État, que les autres minorités de l'espace israélo-palestinien. Les Tcherkesses présentent la spécificité de ne se reconnaître dans aucun des deux groupes dominants au prisme desquels la majorité des recherches effectuées questionnent l'identité, l'ethnicité ou la citoyenneté dans l'espace israélo-palestinien: ils ne sont ni Juifs ni Palestiniens. Parallèlement à cette énonciation identitaire en opposition aux deux groupes majoritaires, nous verrons que les Tcherkesses pourraient se reconnaître dans des sphères d'identification communes, cette fois, avec les Juifs et avec les Palestiniens. Ils partagent avec les Palestiniens un religion commune (l'islam) et sont, à ce titre, considérés comme des membres de l'Umma (la communauté des musulmans): les Tcherkesses appartiennent donc, par définition, à la minorité non juive du pays. Cependant, contrairement à leurs coreligionnaires - et en particulier depuis le déclenchement de la seconde Intifada, ils ne revendiquent pas une identité politique palestinienne. Pour les Tcherkesses, la Palestine ne représente ni une patrie historique ni une cause politique à défendre: ils sont Nord Caucasiens, leur terre d'origine - avec laquelle ils entretiennent des liens à la fois symboliques et physiques - est identifiée et loin du Proche-Orient. L'Empire ottoman, puis la Palestine mandataire et enfin l'État hébreu ne sont, pour eux, que des dénominations différentes d'une même société d'accueil, aussi n'éprouvent-ils aucune difficulté à se définir aujourd'hui comme pleinement Israéliens. Or, l'espace israélo-palestinien est un espace en guerre dans lequel les énonciations identitaires sont perçues comme partisanes. En se définissant comme Israéliens, les Tcherkesses bousculent les catégorisations attendues: ils sont Israéliens sans être juifs et ils sont musulmans sans être Palestiniens ou Arabes. En d'autres termes, les Tcherkesses refusent de répondre à l'injonction inhérente au conflit: en étant israéliens et musulmans, ils refusent de choisir entre deux sphères d'appartenance qui ne leur semblent pas être contradictoires. Mais la réalité du terrain est autre: ils se heurtent à des critiques nourries de certains Palestiniens qui voient en eux des " traîtres au service du sionisme " tout en évoluant dans un cadre politique qui a pensé une citoyenneté différenciée qui privilégie une ethnicité spécifique. Autrement dit, et nous empruntons cette phrase à une habitante de Kfar Kama: " Pour les Juifs, nous ne sommes que des musulmans, et pour les Arabes, nous sommes des Israéliens ". À partir d'observations locales de ces interactions, cette recherche souhaitait, et pour reprendre les termes de Claude Lévi-Strauss (1997), extraire les Tcherkesses d'Israël d'un certain mythe d'insularité, pour les faire réintégrer la nation. À travers leur exemple, c'est bien la société israélienne dans son ensemble que cette thèse interroge.
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La paix adjar

Tremblay Dion, Isabel 07 1900 (has links)
On assiste en Géorgie, entre 1989 et 1994, à deux conflits civils couplés d’une violence politique majeure. L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, soit deux des trois régions dotées d’un statut autonome à l’intérieur de la Géorgie pendant la période soviétique, sont le théâtre de ces conflits. Les affrontements violents sont par ailleurs évités dans le cas de l’Adjarie, cette troisième région dotée d’un statut autonome. Les raisons de cette relative paix adjar ne sont pas évidentes à saisir à prime abord, surtout lorsqu’on observe la situation chaotique dans laquelle se trouve la Géorgie au moment de la chute de l’URSS. Il apparaît ainsi adéquat de se pencher plus spécifiquement sur l’Adjarie, en tant que région de la Géorgie, qui a certes entretenu de fortes tensions avec l’État géorgien nouvellement indépendant, mais sans pour autant que ces tensions politiques ne basculent en un conflit ouvert. Étant donné la similarité qui caractérise les territoires de l’Abkhazie et de l’Adjarie, les arguments géopolitiques ou encore les arguments concernant les structures institutionnelles n’apportent qu’une explication partielle. C’est plutôt un argument identitaire mettant de l’avant la relation entre les groupes qui apparaît déterminant pour expliquer l’absence de conflit en Adjarie. / Between 1989 and 1994, two civil conflicts occurred in Georgia together with major political violence. South Ossetia and Abkhazia, two of the three regions with autonomous status within Soviet Georgia, are the scene of these conflicts. Clashes are otherwise avoided in the case of Adjaria, the third region with an autonomous status. The reasons of this relative adjar peace are not obvious at first glance, especially when considering the chaotic situation in which Georgia is at the time of the USSR collapse. It seems appropriate then to further address the Georgian region of Adjaria, a region that certainly has experienced strong tensions with the newly independent Georgian state, although without turning into an open conflict. Because of the similarity between Abkhazia and Adjaria, the geopolitical arguments, or those concerning institutional structures, can only provide a partial explanation. It is rather an argument based on identity and putting forward relations between groups that appears to be determinant to explain the absence of conflict in Adjaria.
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Lomé au-delà de Lomé : étalement urbain et territoires dans une capitale d'Afrique sud-saharienne / Lomé beyond Lomé : urban sprawl and territories in a metropolis in south Saharan Africa

Biakouye, Kodjo Awussu 17 November 2014 (has links)
Depuis plus de trois décennies, l’urbanisation de l’Afrique en général et de l’Afrique noire en particulier, s’est fortement accélérée. L’explosion démographique dans les villes dont Lomé la capitale togolaise, a considérablement accru les surfaces urbaines entraînant du coup, des conséquences tant sur les conditions de vie des citadins que sur l’organisation et la gestion de l’espace urbain dans son ensemble. En effet, si la métropolisation en cours dans plusieurs pays d’Afrique sud-saharienne est à l’origine de nombreuses et rapides mutations, il faut dire qu’elle pose aussi et de plus en plus, un réel problème de prise en charge efficiente des espaces métropolitains qui au demeurant, sont devenus plus variés en raison d’un étalement territorial non maîtrisé dans la plupart des cas. Ainsi, plus d’un demi-siècle après les indépendances, presque toutes les grandes métropoles présentent encore des paysages urbains très contrastés. Comment et dans quelles conditions se réalise le processus d’extension de Lomé? Quelles sont les mutations qui en découlent, particulièrement dans ses périphéries. Quels sont les mécanismes de gestion et gouvernance de la ville et leurs impacts aussi bien sur le territoire métropolitain que sur la vie des populations? Ce sont les principales questions traitées dans cette thèse. À travers une approche à la fois typologique et territoriale, la thèse aborde ainsi la problématique de l’étalement urbain et analyse plus précisément les formes et les contenus des extensions périphériques ainsi que les diverses dynamiques notamment gestionnaires qui en découlent en Afrique de l’ouest à travers le cas Lomé au Togo. Aussi, au terme des observations et analyses, il ressort que le territoire métropolitain de Lomé constitué sur plus d’un siècle sous l’effet conjugué d’un faisceau de facteurs de tous ordres, est d’une part fragmenté tant dans sa structure, que dans son administration, et d’autre part, différencié et contrasté dans sa gestion; sa gouvernance apparait aujourd’hui comme le défi le plus important auquel restent confrontées les premières autorités de l’agglomération et du pays. / For over three decades, urbanization in Africa in general and in Sub Saharan Africa in particular, has been strongly accelerated. The population explosion in cities like the Togolese capital Lomé has considerably increased the urban areas causing at the same time, impact on both the life of city dwellers and on the organization and the management of urban space as a whole. Indeed, if the metropolization that is underway in several countries in Sub-Saharan Africa is the source of numerous and rapid changes, it more and more raises also actual problem of taking over or charge of metropolitan areas which incidentally have become more varied because of in most cases, uncontrolled territorial spreading. Thus, more than half a century after independence, almost all major cities still having very contrasting urban landscapes. How and under what conditions the extension process of Lomé is going on? What are the resulting changes, particularly in its outskirts? What are the mechanisms for management and governance of the city and its impact on both the space and on people's life? These are the main questions on which the thesis has focused. Therefore through an approach that is both typological and territorial, the thesis discusses in general, the problem of urban sprawl and specifically analyzes the forms and content of the peripheral extensions and various dynamics that are arising including administrative one in West Africa through Lomé’s case, in Togo.So, in the term of the observations and analyses, it appears that the metropolitan territory of Lomé established over more than a century under the combined effect of a beam of factors of all kinds, is on one hand under fragmentation as much in its structure, as in its administration, and on the other hand, differentiated and contrasted in its management; its governance appears today as the most important challenge in which remain confronted the authorities of the metropolis and those of the country.
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Conflicto regional, estado central y sociedad periférica en Bolivia y Perú : un análisis histórico comparado

Vergara Paniagua, Alberto 06 1900 (has links)
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Le silicium poreux pour les périphéries TRIAC / Porous silicon for TRIAC peripheries

Fèvre, Angélique 09 March 2017 (has links)
Ces travaux se sont consacrés à l’étude de l’intégration du silicium poreux au procédé de fabrication des TRIACs. Ce matériau a pour but d’optimiser les structures actuelles du point de vue de leur périphérie. Son utilisation en tant que terminaison de jonction pourrait ouvrir la voie à une diminution de la taille des puces et donc augmenter la quantité de puces par wafer. Le silicium poreux est intégré aux périphéries des TRIACs par gravure électrochimique dans du silicium faiblement dopé n (30−40 Ω.cm). Pour assurer le bon déroulement de la réaction et ce dans un cadre industriel, la technique d’injection de trous depuis une jonction p+/n est étudiée. L’influence des paramètres d’anodisation dans ces conditions est analysée. Une double couche composée de silicium macroporeux rempli de silicium mésoporeux et surmonté d’une couche de nucléation a été obtenue. Le silicium poreux est localisé dans la périphérie des TRIACs. Des mesures de tenue en tension d’une jonction p/n présentant cette terminaison à base de silicium poreux ont été évaluées et ont montrées des tenues en tension dix fois supérieures à la même structure sans silicium poreux. Toutefois, des perspectives d’amélioration sont proposées car ces résultats restent insuffisants. / The integration of porous silicon to TRIACs process is studied. The aim of this material is to optimize current structures dedicated to electrical insulation of those components namely the periphery. The use of porous silicon as junction termination could allow the increase of the number of die per wafer. Porous silicon is integrated to TRIAC peripheries by electrochemical etching in low doped n type silicon (30−40 Ω.cm). Hole injection from a p+/n junction is studied to determine the performance of the reaction as part of an industrial microelectronic process. The reaction parameters are studied in those conditions. A double layer consisting in a macroporous layer fully filled with mesoporous silicon and surmounted by a nucleation layer, is obtained. Porous silicon formation is limited to TRIAC peripheries. Voltage withstand of a p/n junction with porous silicon termination shows values ten times higher than the same structure without this insulator. Nevertheless, prospects of improvement are suggested because those results are insufficient.
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A POSSE DA LIBERDADE: a integração neoliberal e a ruptura político-pedagógica do Hip Hop em São Luís, a partir dos anos 1990. / LA POSSESSION DE LA LIBERTÉ: l'intégration et rupture néolibérale politico-pédagogique Hip Hop à Saint-Louis depuis les années 1990.

Dias, Hertz da Conceição 23 June 2009 (has links)
Made available in DSpace on 2016-08-17T13:54:18Z (GMT). No. of bitstreams: 1 HERTZ DA CONCEICAO DIAS.pdf: 9279666 bytes, checksum: 89d551d74b49eee15cec30adb0e93c36 (MD5) Previous issue date: 2009-06-23 / Cet travail prétend analyser les pratiques éducatives du mouvement Hip Hop du Maranhão dans de la décennie de 1990 comme contre tendance à la pénétration de la culture néo-libérale ou de l'impérialisme culturel entre la jeunesse des périphéries de São Luís. Dans cette période s'accentue le processus de pénalisation, criminalization et punition de la jeunesse pauvre dans le monde entier. Pour notre étude, nous prenons comme locus de la recherche le quartier de la Liberté, localisée dans les proximités du centre commercial de São Luís, dont la majorité de la population est noire. Dans ce sens, s'enquête la performance Movimento Hip Hop Quilombo Urbano à travers sa Posse Liberdade Sem Fronteira , près jeunes impliqués dans des conflits existants entre plusieurs communautés à l'intérieur de ce quartier. À ces conflits nous appelons guerre interne . Nous analysons encore de qu'il forme ces actions éducatives contribuent pour mobilisations politiques à l'intérieur et à l'extérieur du quartier susmentionné, ainsi que dans la tentative de construction d'une subjectivité collective positive entre leurs habitants, spécialement la jeunesse noire. Pour effet de recherche, nous faisons appel à la méthodologie de la recherche documentaire et bibliographique systématique que transcorru tous les moments de la recherche, depuis l'élaboration d'un tableau théorique, l'approfondissement des catégories d'analyses et l'établissement de la médiation entre la recherche empirique et les études théoriques. Nous utilisons encore, la technique du commentaire participant et les entrevues focalisées, dans le but de comprendre le processus, indiquer des chemins et reprendre quelques éléments de cette réflexion initiés pendant la recherche, en se soulevant quelques considérations. / Este trabalho pretende analisar as práticas educativas do movimento Hip Hop do Maranhão a partir da década de 1990 como contra tendência à penetração da cultura neoliberal ou imperialismo cultural entre a juventude das periferias de São Luís. Nesse período acentua-se o processo de penalização, criminalização e punição da juventude pobre em todo o mundo. Para nosso estudo, tomamos como locus da pesquisa o bairro da Liberdade, localizado nas proximidades do centro comercial de São Luís, cuja maioria da população é negra. Neste sentido, investiga-se a atuação Movimento Hip Hop Quilombo Urbano através de sua Posse Liberdade Sem Fronteiras, junto a jovens envolvidos em conflitos existentes entre várias comunidades no interior deste bairro. A esses conflitos denominamos guerra interna . Analisamos ainda de que forma essas ações educativas contribuem para mobilizações políticas dentro e fora do bairro supracitado, bem como na tentativa de construção de uma subjetividade coletiva positiva entre seus moradores, especialmente a juventude negra. Para efeito de pesquisa, recorremos à metodologia da pesquisa documental e bibliográfica sistemática que transcorreu todos os momentos da investigação, perpassando a elaboração de um quadro teórico, o aprofundamento das categorias de análises e o estabelecimento da mediação entre a pesquisa empírica e os estudos teóricos. Utilizamos ainda, a técnica da observação participante e entrevistas focalizadas, no sentido de compreender o processo, indicar caminhos e retomar alguns elementos dessa reflexão iniciados durante a pesquisa, levantando-se algumas considerações.
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Les ateliers locaux de sarcophages sculptés en Méditerranée occidentale : les cas d'Arles, Carthage et Tarragone (IIe-Ve) / Local Workshops of sarcophagi of three Western Towns of the Roman Empire : Arles, Carthage, Tarragona (IIe-Ve)

Berraho, Sarah 13 December 2019 (has links)
Cette thèse a pour but d’examiner la production de sarcophage à décor sculpté, à travers l’étude comparative de trois grands pôles occidentaux de l’Empire romain, puissances économiques et productives, et symboles d’un lien privilégié avec Rome. Si ce procédé funéraire a toujours été utilisé dans ces régions, la généralisation de l’inhumation vers le milieu du IIe siècle implique la mobilisation d’importantes forces productives et techniques afin de répondre à la demande nouvelle sans cesse croissante. Ce serait trois grands centres situés à Rome, en Grèce et en Asie Mineure, qui assureraient les fonctions essentielles : décision des décors et des motifs, prise en charge de la majorité de la production et de son exportation, signification et portée de ce procédé funéraire. Notre étude ville par ville a pour ambition de montrer que le développement de la production des sarcophages à décor sculpté ne peut s’expliquer dans un tel schéma traditionnel où les provinces se laisseraient passivement imposer toutes les décisions de sièges plus importants. Au-delà de l’indispensable analyse technique, stylistique et iconographique du corpus, c’est la prise en compte pratique d’un contexte local d’ateliers décentralisés qui doit permettre de saisir la réalité de production et son évolution : comment cet objet s’intègre dans une production déjà existante qu’il investit en retour. Cela nous conduira à ne plus l’envisager sous le seul rapport de la copie à son original, passant ainsi d’un modèle de rayonnement unilatéral du centre vers la périphérie, à une structure d’échange dynamique entre influences centrales et ateliers locaux. / This dissertation explores the production of sarcophagi with sculpted decorations, through the comparative study of three Western towns of the Roman Empire that are economic and production centers as well as closely connected to Rome.Although in these regions, such funeral process was always in use, the generalisation of burials in the middle of the 2nd century required the mobilization of production and technical forces in order to meet the increasing new demand.We argue that three main centers located in Rome, Greece and Asia Minor were responsible for the development of this funeral technique: they decided on the decorations and designs, were in charge of the majority of the production and exportations, and gave this process its characteristics and meaning. Considering each city consecutively, we aim to show that the development of sarcophagi production goes beyond a traditional context where provinces would passively let more important cities be in charge of all the decisions. In addition to the technical, stylistic and iconographic analysis of the corpus, if we want to grasp the specificity of this funeral technique, we also need to replace its production and evolution in a local context of decentralized workshops. How do sarcophagi with sculpted decorations fit in an already existing production, and how do they transform such production? This will lead us to consider this technique from another point of view than the mere copy of an original model, thus moving from the unilateral model of a central influence on the peripheries to a structure of dynamic exchanges between main cities and local workshops.
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L'aménagement des centres-villes : la mobilité, vecteur et acteur de la centralité urbaine / Core-city planning : mobility as vector and actor in urban centrality / L'acondicionamiento de los centros de las ciudades : la mobilidad, vector y actor de la centralidad urbana

Macario, Mélanie 20 January 2012 (has links)
L'aménagement des centres-villes est ici rapproché des mutations politiques, économiques, sociales et religieuses qui ont marqué l'évolution de notre société et ont progressivement transformé la structure et les usages de la ville. Alors que celle-ci s'organisait auparavant autour d'un centre unique, puissant, fédérateur et symbolique, elle s'articule aujourd'hui, sous l'effet de la métropolisation, autour de plusieurs lieux de centralité obéissant chacun à des logiques et à des finalités propres. Face à ces changements structurels, le centre-ville fait l'objet de nouvelles formes d'appropriation qui tendent à remettre en cause son rôle dans le système urbain. Moteur de la cité, le centre ne fonctionne pas en autarcie : bien au contraire, il est dans un rapport constant avec ce qui l'entoure et doit être appréhendé dans sa globalité. Aménager le centre-ville suppose de comprendre la relation unissant ce lieu, reflet d'une certaine fixité du fait de fortes densités urbaines, avec le reste de la ville, caractérisé à l'inverse par une mobilité généralisée. A l'appui d'une analyse rétrospective, cette approche systémique s'inscrit à contre courant de la vision sectorielle du droit de l'urbanisme et vise à démontrer la relation entre l'échec des politiques d'aménagement des centres-villes et celui des politiques d'urbanisation de la périphérie. Parallèlement, le retour à la ville « compacte » préconisé par les pouvoirs publics en vue de limiter l'étalement urbain et les déplacements automobiles soulève une problématique récurrente de l'aménagement des centres : celle de concilier leurs densités et leur accessibilité / In this study, core-city planning is compared with the major political, economic, social and religious mutations that have marked the evolution of our society and have gradually transformed the structure and uses of the city. While it was previously organized around a single powerful, unifying and symbolic centre, today as a result of metropolisation the city is structured around several poles of centrality each in accordance with a specific logic and purpose. Faced with these structural changes, the core-city is subject to new forms of appropriation, which challenge its role in the urban system. As the driving force of the city, the core-city does not exist in isolation: on the contrary, it is in constant interaction with its surroundings and so must be apprehended in its globality. Urban planning and development requires understanding the link between this core, which reflects a certain stability due to high urban density, and the rest of the city, characterized on the contrary by generalized mobility. Based on a retrospective analysis, this systemic approach goes counter to the sectoral vision of urban planning laws and is intended to demonstrate the relationship between the failure of both the core-city planning policies and the planning policies of the periphery. At the same time, a government-advocated return to the "compact city" in order to limit urban sprawl and automobile traffic raises a recurring problem in core-city planning: how to reconcile their density with their accessibility
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Centre, périphérie, conflit et formation de l’État depuis Ménélik II : les crises de et dans l’État éthiopien / Center, periphery, conflict and state formation since Menelik II : the Crisis of and within the Ethiopian State.

Bach, Jean-Nicolas 24 October 2011 (has links)
Cette thèse revient sur les caractéristiques des conflits armés éthiopiens contemporains(nature et manifestations) à partir d’une réflexion sur la trajectoire historique de l’État,héritier de l’empire construit par Ménélik II à la fin du XIXe siècle et dont les frontièresn’ont que peu varié depuis (hormis l’indépendance de l’Érythrée en 1993). L’expérienceimpériale est également à l’origine d’une perception de l’espace politique éthiopien entermes de « centre » et de « périphérie ». Perception qui demeure dominante au sein desétudes éthiopiennes, notamment dans l’étude de conflits perçus comme opposant le« centre » (assimilé à l’« État moderne ») à ses « périphéries » conquises durant la périodeimpériale (assimilées aux « sociétés traditionnelles »). La réflexion est donc construite àpartir de l’articulation des trois grands thèmes suivants : la formation de l’empire et del’État éthiopien, les conflits armés, et le thème centre-périphérie. Le thème centrepériphériese situe en effet au coeur des interprétations de la formation des empires etdes États. Le rapport entre ce deux thèmes (formation de l’État et thème « centrepériphérie») est ici reformulé à partir des notions de « secteur politique central » et de« secteur politique périphérique » (Coulon 1972). L’État est alors défini comme unprocessus historique produit par la formation (formelle, symbolique et cognitive) de cesdeux secteurs politiques central et périphérique. Ces deux secteurs interdépendants, dontles caractéristiques évoluent en fonction des reconfigurations économiques, sociales etpolitiques, sont à comprendre au sein d’un même ensemble produisant l’État éthiopien etson identité, sa nation.Cette thèse analyse donc le rapport entre la formation de ces deux secteurs politiques etles conflits armés en vue d’en offrir une grille de lecture renouvelée et dépassant lalecture dominante opposant le « centre » à ses « périphéries ». L’étude de trois régionsconflictuelles (Érythrée, Gambella, Afar) et de leur rapport à l’État éthiopien font alorsapparaître non plus une, mais trois grandes tendances de conflit (toujoursinterdépendantes et parfois cumulatives), à savoir : le conflit entre les deux secteurspolitiques, le conflit à l’intérieur du secteur politique central, et le conflit à l’intérieur dusecteur politique périphérique. Enfin, ce travail défend l’idée selon laquelle ces conflitsémanent d’une double crise de l’État éthiopien : une crise « de » l’État (remise en cause del’État éthiopien lui-même), et une crise « dans » l’État (remise en cause du régime et dugouvernement éthiopien, mais pas de l’État en lui-même). De cette double crise, héritéede la période impériale et qui éclot lors du Second règne d’Hailé Sélassié (1941-1974),dérivent les conflits éthiopiens contemporains. / This work deals with contemporary Ethiopian armed conflicts (nature and forms) out of areflexion on the state trajectory. The Ethiopian state is to be studied in the continuity ofthe empire built by Menelik II at the end of the XIXth century, whose borders haveremained almost unchanged since then (except the Eritrean independence in 1993). Theparticular perception of the Ethiopian political space studied in terms of “centre” and“periphery” is also embedded in this imperial period. A perception which remainscharacteristic of Ethiopian studies, considering the Ethiopian armed conflicts as opposinga “centre” (considered synonymous with “modern state”) to its “peripheries” inheritedfrom the imperial conquests (seen as “traditional societies”). The thesis is thus built outof these three following themes which represent the core of the reflexion: the Ethiopianempire- and state formation, armed conflicts, and the centre-periphery relation. In fact,the centre-periphery relation has been determinant in the theories dealing with empiresandstate-formation. Here, I aim at redefining the relationship between state-formationand the centre-periphery theories by using the notions of “central political sector” and“peripheral political sector” (Coulon 1972). The State shall then be considered as ahistorical process produced by the formation (formal, symbolical, and cognitive) of thesesectors. The sectors are dependent of each other and their characteristics derive fromconstant economic, social and political reconfigurations. They shall be considered in asame whole which produces the Ethiopian state and its identity, its nation.The thesis analyses the relationship between the formation of these two political sectorsand armed conflicts in order to rethink the dominant view considering conflicts as acentre conflicting against its peripheries. Illustrated by the study of three regions (whichhave been experiencing armed conflicts since the imperial period, i.e. Eritrea, Gambellaand Afar), and focusing on their constant and changing relations (formal or perceived)with the Ethiopian state, this work confirms the existence of three main conflict trends(interdependent and sometimes cumulative): the conflict between the two sectors, theconflict within the central sector, and the conflict within the peripheral sector. Finally, Iargue that the current Ethiopian conflicts derive from a dual state crisis: a crisis “of” theEthiopian state (the radical refusal of the state), and a crisis “within” the Ethiopian state(refusal of the regime or the government, but not the State itself). This dual crisisinherited from the imperial period took form during the second reign of Haile Selassie(1941-1974). The roots of contemporary armed conflicts in Ethiopia have to be situated insuch a crisis, and their continuation in its resilience.

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