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Articulation entre la calculatrice et l'approximation décimale dans les calculs numériques de l'enseignement secondaire français. Choix des calculs trigonométriques pour une ingénierie didactique en classe de Première scientifique.

Birebent, Alain 19 May 2001 (has links) (PDF)
L'étude didactique interroge les rapports que le Collège et le Lycée, en tant qu'institutions d'enseignement des mathématiques, forgent entre un calcul numérique et une calculatrice. Le questionnement est bâti autour de la place et du rôle de l'approximation décimale dans cette mise en relations d'un objet mathématique et d'un objet technique, tant au niveau pratique que théorique.<br />Le cadre de la théorie anthropologique du didactique permet d'abord à l'étude de mettre en évidence comment des organisations, dites praxéologies de décimalisation, conjuguent techniques instrumentées et éléments théoriques dans les pratiques calculatoires. Le travail est mené sur l'exemple des calculs trigonométriques. L'évolution historique en France des choix transpositifs relatifs aux assises théoriques et aux réalisations numériques de ces calculs (comme le recours aux tables et au calcul algébrique) montre que, dans les techniques instrumentées institutionnalisées, la prise en charge de l'approximation décimale bute sur des contraintes qui tendent à éviter les exigences théoriques majeures de l'approximation numérique. Autrement dit, l'institution d'enseignement peine à articuler l'instrument de calcul et l'approximation décimale. Ici l'articulation est définie comme la présence active, au cours de la réalisation du calcul numérique, de contrôles qui intègrent des savoirs mathématiques sur la précision des résultats décimaux produits avec l'instrument. Une analyse plus détaillée, dans le Collège et le Lycée actuels, de l'écologie et de l'économie des techniques liées à l'utilisation de la calculatrice, cerne les raisons de cette difficile articulation entre deux genèses, l'une instrumentale, l'autre mathématique. <br />L'étude entreprend ensuite de travailler l'articulation calculatrice-approximation au niveau Lycée, en l'inscrivant dans l'enseignement de l'Analyse. Elle s'appuie alors sur la théorie des situations didactiques pour organiser, en plusieurs séances, une rencontre avec les deux problèmes fondamentaux de l'approximation numérique. C'est la construction d'une table trigonométrique qui sert d'enjeu épistémologique et didactique à cette ingénierie.
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Idéologie urbaine et pensée politique dans la France de la période 1958-1981.

Busquet, Grégory 07 December 2007 (has links) (PDF)
La période dite des trente glorieuses se marque, en France, par un changement progressif de paradigme dans les politiques urbaines. Mais celle-ci se caractérise aussi par un double glissement porté par les discours contestataires : d'une part, une " politisation ", voire une radicalisation des réflexions sur la ville, et, d'autre part, une " urbanisation " des positions politiques, notamment à gauche. Cette thèse aborde l'instrumentalisation de l'espace au sein de l'idéologie politique : quelle place y occupe celui-ci et comment la pensée s'en empare ? Quel est son statut véritable en termes stratégiques ? L'émergence concomitante des notions de " cadre de vie ", de " vie quotidienne ", de " participation " et d'autogestion " urbaines ", les réflexions autour de la " révolution urbaine " et de " l'urbanisation la lutte des classes ", servent en quelque sorte de cadre théorique d'arrière plan à ces glissements et aux conceptions qui permettent à la ville de devenir, tout au moins dans les discours, mais aussi parfois dans les pratiques, un enjeu et un objet politique privilégié. Bien plus, elle acquiert dans l'idéologie marxiste et révolutionnaire, le statut de médiateur du changement social souhaité. C'est la dialectique entre un espace critiqué et un espace salvateur, présente dans les sciences sociales, chez les gauchistes, comme au sein de certaines avant-gardes et dans le discours de la " deuxième gauche ", qui nous permet d'analyser son véritable statut d'espace instrumental.
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Les ruines de guerre et la nation française (1914-1921) / Ruins of War and the French Nation (1914-1921)

Danchin, Emmanuelle 17 December 2012 (has links)
Ce travail de thèse porte sur les destructions matérielles de la Grande Guerre et plus particulièrement sur la manière dont la société française s’est emparée des représentations de ruines pour en faire un symbole de douleur. Première conséquence directe et visible d’un conflit, les ruines témoignent de la guerre, de sa conduite, mais aussi des souffrances vécues par les militaires et les populations civiles. De l’artiste officiel rattaché aux armées au simple citoyen non mobilisé, en passant par le soldat anonyme, tous ont évoqué pendant la Première Guerre mondiale les destructions matérielles, les paysages désolés, la terre bouleversée par l’artillerie. Photographiées, dessinées, filmées, exposées à Paris, Londres ou Genève, les représentations de ruines se sont ainsi affichées dans les journaux, ont circulé sous forme de cartes postales et ont été reproduites dans divers ouvrages. Ces représentations iconographiques ont été instrumentalisées dès le commencement du conflit pour appuyer des discours contribuant à mobiliser les populations et à convaincre les pays neutres du bien-fondé de la guerre. Elles sont ensuite devenues une manière de rendre visible le conflit, mais surtout de témoigner de la violence nouvelle de cette guerre d’artillerie. Les descriptions littéraires en firent des corps vivants, blessés, transpositions anthropomorphes des soldats dont on montrait peu les corps. Cibles de la violence des armes, corps symboliques, fragiles, elles incarnèrent donc successivement le corps du combattant, puis le corps sacré de la Nation. La paix revenue, les ruines furent mobilisées une dernière fois pour appuyer les demandes de réparations de guerre. Elles furent aussi honorées par des remises de décorations et valorisées dans les circuits touristiques. Le débat autour des ruines se réduisit alors à un questionnement sur la conservation des vestiges de guerre. / This PhD work focuses on the material destruction caused by the Great War and more specifically on the way French society used the representations of ruins as a symbol of pain. As a first direct and visible consequence of conflict, ruins bear testimony to it, to its course, but also to the suffering of soldiers and civilian populations. Everybody, from the official military artist, the anonymous soldier to the ordinary citizen, evoked the material destruction, the desolate landscapes and the earth upheaved by artillery shells during the First World War. Photographed, drawn, filmed, exhibited in Paris, London or Geneva, the representations of ruins were shown in newspapers, they have been distributed as postcards and have also been reproduced in various works. These iconographic representations were used from the very beginning of the conflict to support the arguments used to mobilize populations and convince neutral countries of the validity of the war. They then became a way of making the conflict visible, but especially to testify the new violence caused by artillery. The Literary descriptions presented them as living, wounded bodies, as anthropomorphic transpositions of the soldiers whose bodies were rarely displayed. Targets of armed violence, symbolic bodies and fragile, ruins have embodied first of all the body of the warrior and subsequently the sacred body of the Nation. Once peace had been restored, the ruins were mobilized one last time to reinforce the demands for war reparations. They were also honoured through decorative ceremonies and valued through organized tourist tours. Since then the debate around ruins has been minimized to a question of their conservation as remnants of war.
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Les actrices de Sacha Guitry / The actresses in Sacha Guitry's movies

Uro, Yves 15 December 2012 (has links)
Sacha Guitry fit de sa vie le sujet principal de son œuvre brillante mais assez élégiaque et relativement mélancolique où les personnages suicidaires joués par lui sont assez fréquents. Dans son œuvre, l’osmose est quasiment complète entre le théâtre et la vie. Ses épouses actrices furent les premières à souffrir de cette osmose et de cette instrumentalisation de leur personne et elles se lassèrent presque toutes (sauf Marconi) d’être éternellement considérées comme des êtres élégants mais souvent muets, en dépit du train de vie brillant qu’il leur offrit. Il perdit ainsi périodiquement des partenaires de qualité (il ne remplacera jamais la très brillante Yvonne Printemps) car, l’une après l’autre, elles refusèrent de sacrifier leur vie personnelle au profit du programme théâtral et cinématographique d’un seul homme. Nous tenterons de voir pourquoi Guitry eut avec les acteurs-hommes de meilleures relations qu’avec les femmes érotisées comme ses cinq épouses. C’est pourquoi nous analyserons les rapports idylliques qu’il eut avec trois autres actrices (Carton, Pierry et Fusier–Gir) que le temps avait déjà marquées physiquement. Nous tenterons surtout de redonner vie à ses cinq actrices-épouses en tenant compte des études récentes relatives au "gender" au cinéma ainsi que des star-studies, même si aucune d’entre elles n’est vraiment une star. Nous nous efforcerons d’analyser les conséquences de son comportement souvent machiste et narcissique sur la vie et la carrière de ces femmes pendant 50 ans. Nous analyserons enfin ce qu’il leur apporta et ce qu’elles offrirent à son brillant cinéma par leur présence. / Sacha Guitry made his own life the main topic of his apparently cheerful and brilliant plays and films which are often also sometimes elegiac and melancholy. Surprisingly in his works, quite a few characters played by him seem to be fascinated by suicide. There is no real boundary in his works between life and theatre and the actresses who were also his wives suffered from this absence of a frontier-line between those two worlds. They also disliked the way he took unfair advantage of their personality in his plays and almost all of them (except Marconi) eventually got tired of being considered as very smart but speechless creatures, although he offered them a very luxurious way of life. He thus lost quite a number of excellent partners (actually he could never really replace Yvonne Printemps, the exceptional player and singer) because, one after the other, they refused to sacrifice their personal life for the benefit of someone with exacting prospects concerning the theatre and the cinema. We shall therefore try to understand why Guitry usually kept up a better relationship with men-actors than with actresses with obvious sex appeal, like his five wives. We shall then examine the perfect friendship he formed with three elderly actresses whose growing age was becoming quite noticeable. We shall try to "bring back to life" the real personalities of the five actresses who also became his wives by resorting to the recent discoveries about "gender" and star-studies. We shall also try to analyze the influence of his narcissistic and chauvinistic attitude upon the lives and careers of these actresses. We shall eventually try to find out what he brought them by his presence and what they added by theirs to his brilliant cinema.
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Dynamiques et mutations d'une figure d'autorité : la réception de Solon aux Ve et IVe siècles avant J.C. / The reception of Solon in the fifth and fourth centuries B.C.

Psilakis, Catherine 13 June 2014 (has links)
Au VIe siècle avant J.-C., Solon a joué un rôle politique important à Athènes. Législateur, il a établi des lois. Législateur, mais aussi poète : des fragments poétiques qui vont du poème complet à un simple vers nous ont été transmis grâce à des auteurs postérieurs. Jusqu’à présent, les études sur Solon ont, pour la majeure partie, cherché à mieux cerner le législateur athénien d’une part, à comprendre la pensée postulée dans les poèmes d’autre part. Ces démarches visent toutes deux à enrichir notre connaissance lacunaire du VIe siècle avant J.-C. Le scepticisme appliqué aux sources de la tradition indirecte, qui nous apporte des informations sur Solon, a ouvert de nouvelles perspectives. Le projet que nous proposons s’inscrit dans cet héritage. Nous nous intéressons aux auteurs des Ve et IVe siècles avant J.-C. pour analyser, dans la lettre du texte, ce qu’ils disent de Solon et surtout, la manière dont ils le disent. Ainsi, il sera possible de saisir les dynamiques de transmission, de mutation et d’appropriation de cette figure d’autorité chez chacun des auteurs de notre corpus, car tirée à hue et à dia, la figure de Solon a servi des causes fort différentes. Puisque la tradition conditionne fortement les interprétations de la poésie solonienne et l’étude de son action politico-législative, il était nécessaire de revenir à la source même de toutes ces interprétations. Dès lors, il sera possible d’enrichir notre connaissance de l’histoire politique et intellectuelle de l’Athènes démocratique du IVe siècle, mieux comprendre le rapport qu’elle entretient avec son propre passé, mais aussi saisir comment se construit une argumentation politique et une idéologie propre à une société donnée à un moment précis de son histoire. / In the 6th century B.C., Solon played an important role in the city of Athens. As a lawgiver, he established laws for the Athenians. But he was also a poet : Solon's poetic fragments – entirely poems or a single verse – have been passed on later by authors. Up until now, scholars have tried, on the one hand to understand the reforms of the lawgiver and one the other hand to study his poems. Both of these approaches aim to improve our incomplet knowledge about the 6th century B.C. But the sources of the indirect tradition have been submit to skepticism. This allows new and fresh perspectives for Solonian studies. The scope of my PhD Thesis follows this skeptic approach : I will analyze most of the authors of the 5th and 4th centuries B.C., what they say and do about Solon. It will allow us to thus understand the dynamics of transmission, of mutation and of appropriation which occur to this authoritative figure in each text of the corpus. Because tradition heavily influences all the interpretations of Solonian poetry and reforms in the field of politic and legislation, it requires us to go back to the first sources of these various interpretations. I hope this study will help us increase our knowledge of the political and intellectual background of the Athenian Democracy of the 4th century B.C., and clarify which kind of connexion exists between the polis and its own past. Last but not least, this study contributes to understand how a political argumentation and a democratic ideology can be shaped by forensic discourses.
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La loi négociée en droit du travail / Reflection of collectively bairgained employment law

Leguicheux, Manuela 23 November 2018 (has links)
La place des acteurs sociaux lors de l’élaboration de la norme sociale légiférée se caractérise par une absence de reconnaissance constitutionnelle. L’autorité étatique est néanmoins consciente des vertus de la négociation collective. Même si la pratique existait auparavant, les pouvoirs publics ont permis de développer la négociation collective pré légiférante grâce principalement à l’introduction des articles L.1 à L.3 du Code du travail par la loi du 31 janvier 2007, conçus à l’image des procédures existantes en droit de l’Union européenne. L’association des acteurs sociaux au processus d’élaboration de la norme sociale a donc été favorisée. Pour autant, l’association des acteurs sociaux n’est pas totale. Le renforcement de leur légitimité est passé par une refonte du droit de la représentativité et du processus d’élaboration de la norme sociale mais une concurrence de légitimité est toujours visible entre une légitimité professionnelle détenue par les acteurs sociaux et une autre institutionnelle détenue par le Parlement. Au-delà du constat de l’association des acteurs sociaux au processus d’élaboration de la norme sociale, leur instrumentalisation semble avérée. Concernant la mise en œuvre de la loi négociée, la participation des acteurs sociaux à l’œuvre du législateur a été renforcée dans de nombreuses lois sociales. La répartition des compétences passe toujours par le législateur qui décide de laisser le pouvoir règlementaire dans les mains du pouvoir exécutif ou de le confier aux acteurs sociaux. Il est clair que les acteurs sociaux ne sont pas totalement libres lors de la mise en œuvre de la norme sociale même si la règle de la supplétivité est largement favorisée aujourd’hui. Lors du contrôle de la norme sociale négociée, les acteurs sociaux ont un rôle second alors qu’ils sont experts de l’application de la loi qu’ils ont négocié. Dans cette perspective, dans le processus de mise en œuvre de la norme négociée ils sont instrumentalisés par les pouvoirs publics. / The involvement of social actors in the legislative making of labour norms is not enshrined in the French Constitution. The State is nevertheless aware of the virtues of collective bargaining. Although it existed in practice before, the government has enhanced the development of prelegislative collective bargaining, mainly through the adoption of the law of January 31st 2007 that resulted in the introduction of articles L.1 to L.3 in the Labour Code, a process that was designed to mirror existing EU law procedures. As a consequence, the participation of social actors in the making of labour norms has been favoured. But this does not necessarily imply their full participation. The consolidation of their legitimacy is also the result of a redesign of the rules governing representativeness and the law making process in the labour field in general. However, a competition between the professional legitimacy of social actors and the institutional legitimacy of Parliament still exists. So, going beyond the simple acknowledgment of the involvement of social actors in the making of labour norms, we demonstrate that they have been instrumentalised. The role of social actors alongside the legislator in the implementation of such negotiated laws has been strengthened in many legislative instances. But Parliament is still in charge of dividing competences between social actors and the government when it comes to the attribution of regulatory powers, it can decide whether those powers should remain in the hands of the latter or should be entrusted to the former. It is clear that social actors are not entirely free when it comes to implementing social norms, although the use of suppletive rules is encouraged today. During control of the implementation of those negotiated laws, social actors play only a secondary role despite their expertise on the matter. In that respect, we conclude that their instrumentalisation is also established when it comes to the implementation of negotiated labour norms.
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Good Parents, Better Babies : An Argument about Reproductive Technologies, Enhancement and Ethics / Bra föräldrar, bättre barn : Ett argument om reproduktionstekniker, förbättring och etik

Malmqvist, Erik January 2008 (has links)
This study is a contribution to the bioethical debate about new and possibly emerging reproductive technologies. Its point of departure is the intuition, which many people seem to share, that using such technologies to select non-disease traits – like sex and emotional stability - in yet unborn children is morally problematic, at least more so than using the technologies to avoid giving birth to children with severe genetic diseases, or attempting to shape the non-disease traits of already existing children by environmental means, like education. The study employs philosophical analysis for the purpose of making this intuition intelligible and judging whether it is justified. Different ways in which the moral problems posed by reproductive technologies are often framed in bioethical debates are criticised as inadequate for this task. In particular, it is argued that the intuition cannot fully be made sense of in terms of harm to the children that such technologies help create. The study attempts to elaborate an alternative to that broadly consequentialist approach, by drawing on Martin Heidegger’s philosophy of technology, Hans Jonas’s ethics, and Aristotle’s practical philosophy, as it has been received and developed in the hermeneutical tradition. It is suggested that reproductive choices, unlike decisions for already born children, are characterised by a peculiar one-sidedness: the future child appears to the parents as something wholly theirs to decide about, not as a concrete other with whom they must interact in a responsive and attuned way. This is problematic because it means that such choices cannot call upon the particularised moral understanding only gained in interpersonal encounters. In particular, it makes them easily shaped by various tendencies, to which parents are always susceptible, to relate to children in instrumentalising ways, and at risk of reinforcing such tendencies. However, this does not mean that all uses of reproductive technologies are equally troubling. When selecting against severe disease the parents can rely on a widely shared illness experience to escape the dangers that one-sidedness involves. It is concluded that the intuition under discussion, thus explicated and in some ways qualified, makes sense morally. / Avhandlingen är ett bidrag till den bioetiska debatten om olika reproduktionstekniker som antingen nyligen blivit tillgängliga eller som kan komma att utvecklas i framtiden. Utgångspunkten är en intuition som många verkar dela, nämligen att användningen av sådana tekniker i syfte att välja icke-sjukdomsegenskaper – som kön och känslomässig stabilitet – hos framtida barn, är mer moraliskt problematiskt än både att forma sådana egenskaper hos redan existerande barn genom exempelvis utbildning och att använda teknikerna för att undvika att barn föds med svåra sjukdomar. Studien är ett försök att genom filosofisk analys begripliggöra denna intuition och avgöra om den är berättigad. Olika sätt på vilka man i den bioetiska debatten ofta gestaltar de moraliska problem som reproduktionstekniker ger upphov till kritiseras som otillräckliga för denna uppgift. I synnerhet framhålls att intuitionen inte helt kan förstås som en oro över att de barn som sådana tekniker sätter till världen kan komma till skada. Med avsikt att utveckla ett alternativ till detta konsekvensorienterade synsätt söker sig författaren till Martin Heideggers teknikfilosofi, Hans Jonas etik och Aristoteles praktiska filosofi, som den tolkats och utvecklats i den hermeneutiska traditionen. Med hjälp av dessa teorier betonas hur reproduktiva val, till skillnad från beslut gällande redan existerande barn, kännetecknas av en slags ensidighet. Det framtida barnet framstår för föräldrarna som föremål för beslut som är odelat deras, snarare än som en konkret andre som de måste interagera med på ett lyhört, noga avpassat sätt. Detta är problematiskt eftersom det innebär att sådana val inte kan ledsagas av det slags partikulära moraliska förståelse som bara uppnås i möten mellan människor. I synnerhet innebär det att valen lätt formas av, och i sin tur riskerar att underblåsa, olika för föräldraskapet karaktäristiska tendenser som ständigt riskerar förmå föräldrar att förhålla sig till sina barn på ett instrumentaliserande sätt. Men detta betyder inte att alla användningar av reproduktionstekniker är lika problematiska. Val som syftar till att undvika svåra sjukdomar kan undgå de faror som ensidigheten öppnar för genom att åberopa en gemensam mänsklig sjukdomserfarenhet. Avhandlingens slutsats är att intuitionen som diskuteras är berättigad, med vissa reservationer, om den förstås på detta sätt.
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Le mythe de la Vierge Noire de Montserrrat : formation et instrumentalisations (IXe-XXIe siècle)

Imperiali-Decker, Odile 13 December 2013 (has links) (PDF)
Grâce à la présence et à l'instrumentalisation de la Mare de Déu, l'abbaye et le massif de Montserrat sont devenus, au fil des siècles, un symbole religieux et un bastion du christianisme, puis les gardiens des traditions, de la culture et de l'identité catalanes. Le mythe fondateur religieux, lié à la Vierge de Montserrat, est associé au mythe fondateur de la Catalogne, lié au comte de Barcelone Guifré le Velu, de sorte que religion et identité nationale sont étroitement imbriquées dès la fin du Moyen Âge. Beaucoup d'autres légendes sont élaborées à cette époque, mais la relation entre les Catalans et la Mare de Déu de Montserrat prend une orientation particulière et s'exerce dans un cadre à part.L'universalité de la pensée mythique permet une instrumentalisation politico-religieuse de l'image mariale tout au long de l'histoire de la Catalogne, jusqu'à aujourd'hui. Le XIXe siècle marque une étape majeure dans l'instrumentalisation de la Moreneta et sa liaison avec le sentiment identitaire. Le massif de Montserrat devient le symbole de la patrie catalane et la Vierge de Montserrat se transforme en Vierge de la Patrie. Le régime franquiste signifie une rupture profonde. La Moreneta, dans un premier temps, protège l'action de suppléance intellectuelle et culturelle accomplie par les Bénédictins de Montserrat, puis l'engagement politique devient total. Avec l'arrivée de la démocratie, la Catalogne se réapproprie son passé, et un nouveau rôle se dessine pour la Mare de Déu de Montserrat.
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La capacité d'action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de lutte pour la reconnaissance : les cas de Cité de l'Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et de la Sierra Santa Catarina (Mexico)

Louis, Ilionor 03 1900 (has links)
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées situées respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et dans des campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). À Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des «tontons macoutes» envahirent un terrain situé en bordure du quai de la capitale, près du boulevard Harry Truman. Après s’y être installés, ils ont procédé à la vente de parcelles destinées à la construction de logement à des particuliers. Mais après la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profité pour envahir ce qui restait de ces terrains marécageux. Après l’occupation, ils se sont organisés pour défendre collectivement leur propriété avant d’entreprendre, par la suite, des démarches pour y amener des services et obtenir la régularisation de leur situation sur ces territoires. À la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants d’un Front populaire ont occupé des terrains situés au pied d’une montagne de sable afin d’accéder à la propriété et de construire leur demeure. À l’instar des populations de la Cité, ces gens se sont organisés pour aménager des espaces, y ériger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas être déguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accéder à leur manière aux services de base, elles entreprennent des actions auprès des institutions publiques afin d’obtenir la régularisation de leur situation. Par rapport à la capacité d’action collective de ces populations, les théories sociologiques sont divisées. D’un côté, certains auteurs soutiennent la thèse de l’incapacité de ces populations d’avoir des intérêts collectifs et d’agir en conséquence. Selon eux, sans une médiation sociale ou à défaut d’une agrégation et d’une représentation politiques, ces populations sont incapables d’avoir une subjectivité collective. De l’autre, des auteurs pensent qu’à partir des liens d’amitié de parenté et de voisinage, indépendamment de leurs situations socioéconomiques, ces populations peuvent créer des stratégies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions à des problèmes tant individuels que collectifs. S’agissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens là sont définis déjà comme une forme d’action collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractérisent par la différenciation entre les groupes sociaux dans l’accès à la propriété. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de régularisation auprès des instances étatiques sont déterminées par leur mode d’accès aux biens et aux richesses inégalement réparties en Haïti et au Mexique. Les populations des deux territoires ont entrepris diverses démarches auprès de certaines institutions et réalisé des actions collectives soit pour amener des services de base tels que l’eau et l’électricité, soit pour obtenir de l’État la reconnaissance des territoires envahis, c’est-à-dire leur jonction à la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement l’installation des services réguliers au bénéfice de la population mais aussi l’octroi à chaque propriétaire de son titre de propriété. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les démarches sont entreprises auprès des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopération qui sont touchées et qui fournissent certains services à la population conformément à la priorité de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprès de l’État se font plutôt dans le but d’obtenir une autorisation de fonctionnement d’une association locale. Il ressort des approches théoriques et des actions collectives réalisées par ces populations qu’on ne peut pas dire qu’elles sont incapables d’avoir une subjectivité collective et des intérêts communs sans une agrégation et une représentation politique. À partir de différents liens entre les individus, des associations sont créées lesquelles permettent d’établir une médiation entre les populations et d’autres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises à contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Néanmoins, dans certains campements, des populations parviennent à tenir tête jusqu’à révoquer certains leaders. Au-delà de leur situation socioéconomique, de l’emprise de certains dirigeants de campement, de l’indifférence de l’État (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve d’une étonnante capacité critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport à l’État. Ceci pourrait soulever des doutes quant à la possibilité qu’elles soient réellement ou inconsciemment manipulées. Cela suggère la possibilité d’actions collectives autonomes de portée critique là où les circonstances le permettent Mots clés : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Débrouille, capacité critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmentée. / This thesis analyzes the collective action of marginalized populations located respectively in Cité de l’Éternel» in Port-au-Prince (Haiti) and in « Sierra Santa Catarina », Iztapalapa (Mexico City). In Port-au-Prince, before the fall of the dictatorship of Duvalier, the “tontons macoutes” invaded a terrain located on the edge of the quay of the capital, close to the boulevard Harry Truman. After being installed there, they proceeded to sell of lots intended for the construction of private housing. But after the fall of Jean-Claude Duvalier, in 1986, a part of the population took the opportunity to invade what remained of these marshes. After the occupation, they organized collectively to defend their property before undertaking actions to bring services and to obtain the regularization of their situation. In the Sierra Santa Catarina (Mexico) populations led by militants of the Popular Front occupied ground at the foot of a sandy mountain in order to build their homes. Like the populations of «Cité de l’Éternel », these people organized to keep watch in order not to be evicted by the police. While working to gain access to the basic services, they undertake actions at the public institutions in order to obtain the regularization of their situation. In relation to the capacity for collective action of these populations, sociological theories are divided. On one side, certain authors support the thesis of the incapacity of these populations to have collective interests and to act consequently. According to them, without social mediation and without aggregation and a political representation, these populations are unable to acquire a collective subjectivity. Other authors think that at the basis of ties of friendship, family and vicinity, independently of their socio-economic situations, these populations can create strategies of subsistence and fight to find solutions that are individuals as well as collective. Concerning populations that invade territory to establish their homes, their actions are already a form of collective action. They are also involved in collective action either to bring basic services such as water and electricity, or to obtain public recognition of the invaded territories. This recognition implies not only the installation of regular services for the benefit of the population but also the granting to each owner of title. In the case of the Sierra Santa Catarina the actions undertaken with respect to public institutions, while in the case of Port-au-Prince, NGO’s or cooperation agencies are directly implicated. We cannot conclude that populations are unable to have a collective subjectivity and shared interests without an aggregation and a political representation. Starting from various bonds between the individuals, associations are created which make it possible to establish mediation between the populations and other organizations. In the case of the Sierra Santa Catarina, collective action is certainly instrumentalised by leaders. That is part of a political tradition in Mexico. Nevertheless, some settlements people manage to resist their leaders. A part from the socio-economic situation, the influence of certain leaders in Mexico and the indifference of the State (in the case of Port-au-Prince, in particular), these populations show an astonishing critical capacity with respect to their situation as well as their relations with the leaders of associations and the settlements. This suggests possibility for autonomous critical collective action where circumstances allow Keys words: marginalization, collective action, recognition, smartness, critical capacity, slums fragmented recognition, denial recognition
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Résurgence et transformation du cynisme au XVIIIe siècle : la réception de Diogène dans les Lumières françaises

Hayes, Kathleen 01 1900 (has links)
De nos jours omniprésent sur la scène politique, le cynisme fut depuis son origine l’objet de polémiques. Le mode de vie scandaleux auquel il est associé pose la question de l’appartenance ou non de Diogène et des Cyniques à la philosophie. Par ailleurs, qu’a à voir le cynisme des sociétés actuelles avec celui que pratiquait Diogène ? Si des analystes situent au siècle des Lumières l’émergence d’une nouvelle conception du cynisme propre à la modernité, peu d’études historiques ont été menées sur la question. Il importe donc de retourner aux sources et de mesurer la validité de cette hypothèse. Par une étude de l’histoire du cynisme et de sa transmission, nous retraçons l’évolution des enjeux au cœur du mouvement cynique et de sa postérité, et présentons une synthèse des significations du cynisme ainsi que des tensions qu’elles comportent. De nombreuses références permettent de définir la place qu’occupe le cynisme au XVIIIe siècle. Les auteurs des Lumières se sont réappropriés l’antique sagesse de Diogène et ont voulu concilier son impudique franchise aux exigences de la sociabilité. Ainsi, l’étude de la réception du cynisme au siècle des Lumières doit tenir compte des débats moraux de l’époque. Visant l’élaboration d’une morale matérialiste sur un fondement naturel, les Philosophes ont tâché de contourner les problèmes de l’amoralisme révélés par le constat de La Mettrie selon lequel il y a inadéquation entre bonheur et vertu. Pour ce faire, Helvétius réduit la portée des déterminismes liés à l’organisation, en soulignant l’importance des facteurs externes dans la gestion des comportements ; Diderot et D’Holbach mettent l’accent sur la sociabilité afin d’assurer l’inhérence d’un fondement moral chez l’être humain, renforçant un désaccord déjà profond entre le cynisme et les idéaux des Lumières. Or, cette approche est-elle généralisée ? Ou le cynisme des Lumières est-il sujet à des variantes selon les auteurs ? Cette thèse se propose d’étudier, par l’analyse des occurrences du cynisme dans les textes de la France des Lumières, les différentes acceptions du cynisme, pour cerner les enjeux auxquels elles s’attachent. Des textes tels qu’Aihcrappih de Godart de Beauchamps, Le Diogène décent de Prémontval, le Socrate en délire de Wieland, Le cynique moderne de Cœtlogon, Le désapprobateur de Castilhon, Le cosmopolite de Fougeret de Monbron, Le paysan perverti de Restif de la Bretonne et Arlequin Diogène de Saint-Just seront pris en considération. Ils s’ajouteront à une étude du cynisme chez Diderot, chez qui la thématique parcourt l’ensemble de l’œuvre et atteint son expression la plus achevée dans Le neveu de Rameau. Par ses doutes, Diderot trouve également sa place dans l’étude des critiques des Lumières qu’ont formulées Rousseau et Sade, chez qui l’on évalue la pertinence de l’enjeu cynique. Il ressort de cette thèse que les acceptions moderne et contemporaine du cynisme comportent des distinctions conceptuelles qui nous interdisent de les amalgamer. Notre analyse du cynisme dans le contexte français des Lumières montre que l’on est, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, en présence d’une conception typiquement moderne du cynisme, laquelle met l’accent sur la redécouverte de l’impudeur de Diogène. Plus précisément, le cynisme se caractérise, au XVIIIe siècle, par un repli misanthrope et solitaire, lequel s’oppose à l’optimisme humaniste des Philosophes. Il est l’expression d’un rejet de la sociabilité mise de l’avant par ces derniers, en réponse au constat de corruption de la société. S’il est possible d’y situer l’émergence d’une nouvelle conception du cynisme, c’est donc seulement dans la mesure où les débats liés à l’élaboration d’une morale matérialiste, fondée en intérêt ou en sentiment, montrent que chacun de ces fondements comportent des failles, et non parce que certains auteurs des Lumières auraient entendu par cynisme ce que nous entendons aujourd’hui. Tout se passe comme si l’homme désabusé, qui tient pour acquis l’incorrigibilité de sa nature et de la société, choisissant d’en tirer profit malgré l’immoralisme que cela comporte, avait forgé le statut de cynique postmoderne. Cela rompt avec la tradition qui, jusqu’à la fin de l’époque moderne, tient le Cynique pour une figure d’un dire vrai fondamentalement désapprobateur du genre humain. Si l’impudeur poussée dans ses derniers retranchements conduit le cynique à n’éprouver aucune honte à mentir, il poursuit en cela la devise d’altération des valeurs initiée par Diogène, mais contribue désormais au maintien d’un statu quo sur l’état de corruption de la société qu’aucun cynique, ancien ou moderne, n’aurait accepté de taire. / Now pervasive on the political scene, cynicism has been contentious from its beginnings. The scandalous way of living to which it is linked raise the issue of whether or not Diogenes and the Cynics must be considered as part of the history of philosophy. Besides, what do today’s cynical practices share with those of Diogenes? Some interprets situate the emergence of a new conception of cynicism peculiar to modernity during the Enlightenment, but few historical studies have been centered on this question. It is consequently important to return to the sources of cynicism to measure this hypothesis’ validity. Through a study of cynicism’s history and its transmission we trace the evolution of the major issues at the core of cynic movement and its posterity, and present a synthesis of its significations and their internal tensions. Many references allow us to define the place that cynicism occupies within the XVIIIth century. Philosophers have tried to reclaim Diogenes’ antique wisdom while also accommodating his shameless frankness to the requirements of sociability. The study of the reception of cynicism in the XVIIIth century french Enlightenment must therefore be seen within the scope of the moral debates of that time. Those debates aim to elaborate a materialist moral on a natural basis, trying in doing so to tackle the problem of amoralism revealed by La Mettrie’s statement of the inadequacy between happiness and virtue. To do that, Helvetius reduces the scope of natural determinisms by underlining the importance of exterior factors when managing behaviors. Diderot and D’Holbach, on their part, emphasize the notion of sociability to make sure there’s a moral sense within human nature itself; this belief reinforces an already profound disagreement between the ideals of Enlightenment and cynicism. But is this approach that widespread? Or is cynicism subject to vary according to authors? This thesis proposes, by studying the occurrences of cynicism in French Enlightenment’s texts, to give an account of its different meanings in order to identify the issues that are put forward. Therefore, texts such as Aihcrappih by Godart de Beauchamps, Le Diogène décent by Prémontval, Le Socrate en délire by Wieland, Le cynique moderne by Cœtlogon, Le désapprobateur by Castilhon, Le cosmopolite by Fougeret de Monbron, Le paysan perverti by Restif de la Bretonne, and Arlequin Diogène by Saint-Just will be taken into account, as will be cynicism in Diderot’s texts; this thematic is present in his whole work, Le neveu de Rameau being the most achieved expression of it. Exposing his doubts, Diderot also finds its place in our exposition of the Enlightenment’s critics as they have been formulated by Rousseau and Sade; we’ll also analyze the relevance of their cynical stakes. The conclusion of this thesis is that the modern and contemporary meanings of cynicism entail important conceptual distinctions that forbid us to amalgamate them. Our analysis of cynicism in French Enlightenment’s texts shows that up until the end of the XVIIIth century, we are faced with a modern conception of cynicism that rests to a considerable extent upon the rediscovery of Diogene’s immodesty. More precisely, the XVIIIth century cynicism can be characterized by a solitary and misanthropic withdrawal, which opposes the Philosophers’ humanist optimism. Cynicism is therefore a rejection of sociability, a value put forward by Philosophers in response to the general state of corruption of society. In other words, if one can locate the emergence of a new form of cynicism in the Enlightenment, it’s not that some authors understood cynicism as we do now: it is because the debates linked with the construction of a materialist conception of morality, be it be founded on interests or sentiments, show that these fundaments carry some weaknesses. It is as though the disillusioned man who takes for granted the incorrigibility of nature and society and chooses to take advantage of it despite the immorality of doing so has given birth to the postmodern cynic. This is he who breaks with a tradition which, up to the modern era, considered the cynic as the figure of a blunt truth teller, disapproving of mankind. If immodesty, driven into a corner, leads the postmodern cynic to shamelessness in lying, he in a sense pursues the motto of the alteration of values initiated by Diogenes, but now contributes to maintain the corruption of society, which no cynic, may he be ancient or modern, would have accepted to silence.

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