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La Nature dans l’oeuvre de Francis Ponge / Nature in the works of Francis Ponge

Choonwoo, Yee 10 November 2011 (has links)
L’objet de ce travail est d’éclairer l’esthétique et l’éthique de la poétique de Francis Ponge à partir de la notion de Nature. La première partie étudie la notion de Nature chez Ponge en tant que monde extérieur et son matérialisme qui, fortement influencé par le matérialisme antique, est caractérisé par l’antimétaphysique. Cette partie met également en relief le rapport étroit entre sa pensée matérialiste et la pensée immanente spinoziste, résumée dans l’expression de « Dieu ou la Nature ». Les aspects immanents des choses dans ses œuvres peuvent être mieux saisis, en effet, à l’aide de la notion d’« immanence » spinoziste. La deuxième partie explore, quant à elle, la relation entre la Nature et la littérature et le développement d’un nouveau lyrisme matérialiste chez Ponge. Pour lui, la littérature se naturalise et la Nature se littérarise. Son approbation de la Nature se traduit par sa contresignature apposée aux choses.Son nouveau lyrisme matérialiste, qui s’oppose au lyrisme traditionnel, se caractérise autour de notions telles que la vibration, l’aspiration, ou la « réson ». La troisième partie, enfin, examine le nouvel humanisme de Ponge ainsi que son éthique.La relation entre la Nature et l’homme s’articulera autour de thèmes éthiques essentiels comme l’altérité, le nouvel humanisme et le salut de l’homme. Son éthique consiste à vivre heureux. Nous l’aborderons à travers différents thèmes tels que la sagesse antique, l’harmonie du « non-soi » et du « soi », l’éthique de la joie, le hasard et la liberté. / The purpose of this study is to examine the aesthetics and the ethics of Francis Ponge’s poetry through the notion of Nature. The first part examines the concept of Nature in Ponge as the outside world and his materialism which, heavily influenced by ancient materialism, is characterized by the anti-metaphysical. This part also explore the close relationship between his idea and Spinoza’s immanent idea, summarized in the expression of "God, or Nature". The immanent aspects of things in his work can be fully understood with the help of the concept of "immanence" of Spinoza. The second part examines the relationship between Nature and literature and the development of Ponge’s new materialist lyricism. For him, literature becomes naturalized and nature becomes literarized. The approval of nature is reflected in his countersignature for things. His new materialist lyricism, contrasted with the traditional lyricism, is characterized by notions such as vibration, aspiration, "réson". The third part will focus on the new humanism and the ethics of Ponge. The relationship between Nature and man will be treated primarily on certain essential themes of ethics such as otherness, the new humanism and the salvation of man. His ethics is to live à happy life. Various topics, such as ancient wisdom, the harmony of the "non-self" and the "self", the ethics of joy, chance and freedom, will be discussed.
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime January 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.
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Information et communication de la fête : médias et agences institutionnelles face à la construction discursive des rituels festifs / Information and communication on celebretion : the media and institutionnal agencies in the face of discursive construction of celebratory rituals

Houri, Evangelina 16 December 2014 (has links)
« Narapoïa » : c’est le nom d’une maladie qui consisterait pour une personne à croire que tout le monde lui veut du bien. Ce « canular édifiant » élaboré par Boris Cyrulnik dans les années 70 pourrait servir à désigner la disposition d’esprit du fêtard. Par le climat de bienveillance qu’elle promet, la fête rend possible une mise à distance de la suspicion et de la réversibilité qui sous-tendraient toutes les relations entre individus, notamment dans les grandes agglomérations telles que Paris. La canicule de 2003 provoqua un grand nombre de décès,majoritairement des personnes âgées. Elle mit les autorités et la population française face au problème de l’isolement dans les grandes villes. L’individualisme qui avait été jusque-là perçu comme un « travers » du progrès et de la modernité apparut dès lors comme un mal à éradiquer. Née en 1999 sous l’impulsion d’ Atanase Périfan, jeune élu UMP d’origine macédonienne, La Fête des Voisins se propose de réunir les habitants d’un même immeuble et/ou d’un même quartier autour d’un « apéro ». Page d’accueil du site internet de l’association Immeubles en Fête, affiches annonçant la tenue de l’événement, livre-témoignage d’ Atanase Périfan, articles de presse et reportages télévisuels concourent tous à donner de la Fête des Voisins l’image d’une « opération » aussi enjouée et bon enfant qu’elle est déterminante. C’est donc davantage du côté de l’utile que de l’agréable que la Fête des Voisins situe sa proposition, voire sa promesse. L’image de la grande tablée telle qu’elle sera relayée par les médias viendra dire l’espace partagé qu’est la République ainsi que l’ensemble de valeurs et de codes qui la sous-tendent. Le ton volontiers léger et confiant des organisateurs sera une façon d’accéder à tous ceux qui se pensent comme étant à la marge de la société. « Sentiment d’appartenance », « sentiment d’exclusion » : autant de frontières intérieures, de constructions mentales que l’expérience dionysiaque de l’hospitalité et de la joie tendra à inquiéter. De la Fête des Voisins aux soirées plus subversives d’établissements de nuit parisiens tels que Le Point Ephémère ou Glazart, il s’agira toujours de replacer l’individu dans une forme de disponibilité, de vulnérabilité constructive rendant possible l’inscription dans un collectif, que ce soit par le mode raisonné et paisible de l’amitié et de la citoyenneté, ou celui plus brûlant et intense du transport amoureux. / « Narapoia » is the name of a condition in which a person thinks that everyone is conspiring to help and benefit her. This « constructive deception », formulated by Boris Cyrulnik in the seventies, could describe the merrymaker’s state of mind. By offering us the promise of a benevolent atmosphere, celebration allows us to move away from the suspicion and reversibility that supposedly underlie all relationships between individuals,especially in big cities such as Paris. The 2003 heatwave caused a great many deaths, primarily among theelderly. This tragedy confronted the French authorities and population with the problem of isolation in big cities.The individualism that had previously been seen as a « little quirk » of progress and modernity henceforthbecame a scourge to be eradicated. Created in 1999 on the initiative of Atanase Périfan – a young UMPcouncilor of Macedonian descent, the aim of the Fête des Voisins is to gather people from the same buildingand/or neighborhood together for drinks and a buffet meal. The Immeubles en Fêtes association’s homepage,posters announcing the event, Atanase Périfan’s book sharing his personal experience as the founder, pressarticles and televised reports all serve to reinforce the image of an initiative that is not only cheerful and friendly,but also equally decisive. The premise – or even the promise – of the Fête des Voisins therefore falls more within the realm of the useful than the pleasurable. The image of the large table as broadcast by the media will become the metaphor for the shared space of the Republic, along with the values and codes that underpin it. The deliberately light-hearted and confident tone of the event will be a way to reach out to those who think of themselves as being on the margins of society. « Sense of belonging » and « feeling of exclusion » could be considered as inner geographies, psychological constructs that the Dionysiac experience of hospitality and joy will temporarily suspend. From the Fête des Voisins to the more subversive parties organized by Parisian clubs such as Le Point Ephémère or Glazart, it is always a matter of restoring the individual to a place of beneficial availability and vulnerability through which integration into a group becomes possible. This may take the calmand sensible form of friendship and citizenship (Fête des Voisins) or find a more intense and burning expression in the raptures of love (Le Point Ephémère, Glazart).
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La résilience aux inondations à travers les infrastructures vertes et bleues en contexte québécois

Varsi, Santiago 12 1900 (has links)
Le besoin d’agir face aux inondations n’a jamais été aussi pressant. Le Québec a connu dernièrement des épisodes exceptionnels qui rendent à l’évidence la vulnérabilité des communautés face aux inondations, notamment d’un point de vue des infrastructures. Il est temps de réaliser un virage vers des innovations de l’aménagement qui seront davantage inclusives de l’eau. Dans cet esprit, les infrastructures vertes et bleues pourraient offrir une solution complémentaire aux infrastructures plus traditionnelles, étant plus respectueuses de l’environnement ainsi que des personnes, caractérisées par une flexibilité qui vient compenser l’incertitude climatique présentement vécue. Ce mémoire de recherche vise à étudier et cadrer le concept d’infrastructures vertes et bleues afin de proposer un scénario adapté au contexte québécois. L’exercice a permis de proposer des interventions théoriques à deux échelles complémentaires, misant sur les réalisations des acteurs de l’eau ainsi que du laboratoire de recherche dans lequel ce mémoire prend place. / The need to act in the face of floods has never been more crucial. Quebec has recently experienced exceptional episodes that highlight the vulnerability of communities to flooding, particularly from an infrastructure point of view. It is time to shift towards planning innovations that will be more inclusive of water as a resource. In this spirit, green and blue infrastructures could offer a complementary solution to more traditional interventions, being more respectful of the environment as well as people and characterized by a flexibility that can potentially compensate for the climatic uncertainty currently experienced. This thesis aims to study and adapt de concept of green and blue infrastructure to the province of Quebec, by developing a project proposal. This exercise yielded the proposal of theoretical scenarios at two complementary scales, building off local and regional interventions as well as some of the work realized by the research group in which this project takes place.
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La résilience par le terroir : une sociologie du bien-vivre dans les Hautes-Laurentides

Rainville, Rosalie 08 1900 (has links)
Cette étude sociologique porte sur la Municipalité régionale de comté (MRC) Antoine-Labelle dans la région des Hautes-Laurentides au Québec. Historiquement, depuis le début des années 1900, la forêt a constitué la principale assise économique et sociale de la MRC. Depuis 2005, « la crise forestière » frappe durement cette région québécoise. Un mouvement de la transition s’est installé au sein de la communauté régionale. À l’intersection de la nature et de la culture, le terroir se présente depuis lors comme l’une des voies privilégiées de la résilience. À travers le terroir, c’est le « vivre de » et le « bien vivre ensemble » que les habitants cherchent à repenser dans leur région. Aujourd’hui, plusieurs initiatives mettant en valeur le terroir régional, notamment des projets d’agriculture biologique, sont repérables à l’ensemble du territoire des Hautes-Laurentides. Plus qu’une simple ouverture économique, le terroir est porteur de nouveaux récits sociaux et symboliques dans la région. Dans ce mémoire de maîtrise, notre objectif est précisément de mettre en lumière les représentations sociales du terroir de certains acteurs du domaine agroalimentaire de la MRC Antoine-Labelle. Nous cherchons à comprendre comment le terroir se construit, se pense, se vit et se raconte dans cette région. En interrogeant dix-sept acteurs, notamment des agriculteurs, des artisans du domaine alimentaire, des chefs, des restaurateurs et des représentants de la gouvernance régionale, ceux-ci montrent que ce concept est porteur de valeurs sociales et environnementales qui répondent à de nouvelles aspirations au sein de la communauté. Non sans difficultés, le terroir renvoie pour les acteurs interrogés à des valeurs d’autonomie, de qualité de vie, de convivialité, de conscience écologique, d’éducation et d’espoir pour la relève à venir. Cette étude sociologique du terroir dans les Hautes-Laurentides jette finalement un éclairage nouveau sur le bien-vivre en région rurale au Québec. / This sociological study is about the Regional County Municipality (RCM) of Antoine-Labelle in the Hautes-Laurentides region of Quebec. Since the early 1900s, the forest has been the main economic and social base of the MRC. Since 2005, "the forestry crisis" has heavily affected this region of Quebec. A transition movement has emerged within the regional community. At the intersection of nature and culture, the terroir has appeared as one of the preferred pathways toward resilience. Through the terroir, it’s the ideas of "living" and "living together" that inhabitants are sinking to rethink in their region. Today, several initiatives which highlight the regional terroir, including organic farming projects, have emerged throughout the territory of the Hautes-Laurentides. More than just an economic opportunity, the terroir brings with it new social and symbolic narratives in the region. In this master thesis, our goal is precisely to highlight the social representations of the terroir of some actors in this field of activity in the Antoine-Labelle RCM. We seek to understand how the terroir is constructed, conceptualized, lived and told in this region. By interviewing seventeen actors, including farmers, artisans, chefs and representatives of regional governance, we show that this concept carries social and environmental values that express new aspirations within the community. For the actors interviewed and not without its challenges, the terroir refers to values such as autonomy, quality of life, friendliness, environmental awareness, education and hope for the next generation. This sociological study of the terroir in the Hautes-Laurentides sheds new light on what is meant by “living well” in rural Quebec.
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A cidadania dos não cidadãos: estímulos à mobilização de pessoas em situação de exclusão a partir da experiência do Grupo Pé no Chão na cidade de Recife, Brasil / La citoyennete des non-citoyens: les ressorts de la mobilisation des personnes en situation d exclusion à partir de l expérience du Groupe Pé no Chão, à Recife au Brésil

Lalaubie, Ludovic Delolm de 26 January 2011 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-29T14:15:58Z (GMT). No. of bitstreams: 1 LUDOVIC DELOLM de LALAUBIE.pdf: 14418402 bytes, checksum: 08867aec83263ce73bf3c6d0fde08124 (MD5) Previous issue date: 2011-01-26 / Cette thèse porte sur la mobilisation des personnes en situation d exclusion en vue de la production de politiques publiques. Elle prend comme terrain empirique une ONG d éducation sociale de rue travaillant avec des enfants et adolescents de deux favelas de Recife au Brésil et mettant la citoyenneté comme axe central de son projet politicopédagogique. L observation montre que l ONG n est pas la seule à utiliser le terme de citoyenneté. Celui-ci est récupéré par de nombreux acteurs de la société civile et politique aux limites de la sur-utilisation. Nous faisons l hypothèse que la notion recouvre un ensemble d attentes espérées par le Brésil dans sa phase de redémocratisation et mises en échec par les politiques néolibérales. La première partie de la recherche s intéresse à la difficile mise en place des politiques publiques au Brésil. Elle l analyse principalement à partir de la réalité de la ville de Recife et de la place accordée aux enfants et adolescents. Partant du rôle joué par les ONG dans la redémocratisation du pays dans les années 1970 puis 1980, elle pointe leur affaiblissement politique. Partagées entre, d une part, l analyse marxiste de la société construite dans un rapport de domination et soumission entre classes et, d autre part, l intégration du courant néolibéral empruntant au modèle entrepreneurial et se mettant à distance de la dimension politique, les ONG ont souvent été réduites à suppléer aux insuffisances des politiques publiques, perdant leur force de transformation sociale. C est à partir de ce contexte que, dans la deuxième partie, nous allons chercher à reconstruire la notion de citoyenneté. Repartant des fondements de la citoyenneté, croisant les apports de différents auteurs avec le terrain empirique, nous mesurons tout à la fois la richesse du concept et sa complexité. Relevant plus précisément cinq paradoxes (la relation entre droits et devoirs, la construction du bien commun dans une opposition entre public et privé, la citoyenneté passive face à la citoyenneté active, l équilibre entre l individuel et le collectif, la reconnaissance de la différence dans une recherche de l égalité) nous reconstruisons la citoyenneté comme une notion en tension, dynamique, désignant davantage une utopie du vivre ensemble qu un état. A partir de cette approche de la citoyenneté, la troisième partie s intéresse au cadre de sa mise en oeuvre. Associée à la démocratie, nous la définissons comme un art du « vivre ensemble » supposant la reconnaissance d une communauté politique, au sens où elle ouvre à l expérience du « participable » et du « partageable ». L espace public devient un élément central autorisant l existence de communautés particulières et permettant ainsi de répondre aux besoins d assignation des individus et de diversité culturelle. L égalité et la liberté se construisent alors à partir de la notion de « parité de participation dans la vie sociale » en référence aux travaux de N. Fraser et amènent à considérer le concept de « capabilité » développé par A. Sen dans le cadre de l effective participation politique et des « accomplissements » dans l espace public. La conclusion pointe la nécessaire formation du « sujet-citoyen » que le Groupe Pé no Chão nous a aidée à concevoir et place la construction des identités comme élément de transformation sociale / Esta tese trata da mobilização de pessoas em situação de exclusão face à produção de políticas públicas. Toma como objeto empírico uma ONG de educação social de rua que atua com crianças e adolescentes de duas favelas de Recife, no Brasil, tendo a cidadania como eixo central de seu projeto político-pedagógico. A observação mostra que a ONG não é a única a utilizar o termo cidadania que é empregado por inúmeros atores da sociedade civil e política. Construimos a hipótese que essa noção recobre um conjunto de expectativas presentes no Brasil em sua fase de redemocratização e frustradas pelas políticas neioliberais. A primeira parte da pesquisa tem como foco a dificil efetivação das polítias públicas no Brasil. A análise é feita a partir da realidade da cidade de Recife e do lugar destinado á crianças e adolescentes. Partindo do papel assumido pelas ONGs na redemocratização do país, nos anos 1970 e 1980, a análise aponta seu enfraquecimento político. Divididas entre, de uma parte, a análise marxista da sociedade construída sobre as relações de dominação e submissão entre classes e, de outra parte, a integração da corrente neoliberal e o distancimanento da dimensão política, as ONGs foram frequentemente reduzidas à suplementação das insuficiências das políticas públicas, perdendo sua força de transformação social. É a partir desse contexto que, na segunda parte, procuramos reconstruir a noção de cidadania. Partindo dos fundamentos da cidadania, cruzando as constribuições de diferentes autores com o campo empírico, deparamo-nos com a riqueza desse conceito e sua complexidade. Salientando cinco paradoxos (a relação entre direitos e deveres, a construção do bem comum na relação entre o público e o privado, a cidadania passiva face à cidadania ativa, o equilibrio entre o individual e o coletivo, o reconhecimento da diferença na busca da igualdade) reconstruimos a cidadania como uma noção em tensão, dinâmica, designando mais uma utopia do viver junto do que um estado. Tomando como referencial esta aproximação da cidadania, a terceira parte se interessa pela sua efetivação. Associada à democracia, nos a definimos como uma arte do « viver junto », supondo o reconhecimento de uma comunidade política, no sentido de sua abertura à experiência de participação e partilha. O espaço público passa a ser um elemento central possibilitando a existência de comunidades particulares e permitindo, assim, responder às necessidades de comprometimento de individuos e à diversidade cultural. A igualdade e a liberdade se constróem então a partir da noção de « paridade de participação na vida social » conforme trabalhos de N. Fraser e levando consideração o conceito de capability de A. Sen no contexto da efetiva participação política na construção do espaço público. A conclusão aponta a necessidade de formação do « sujeito-cidadão » que o Grupo Pé no Chão nos ajudou a conceber e o lugar da construção das identidades como elemento de transformação social
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Quel soi ? : une réflexion comparative sur l'idée de soi dans le stoïcisme et dans le bouddhisme zen / What self ? : a comparative study of the idea of self in stoicism and zen buddhism

Andrei, Laurentiu 08 February 2016 (has links)
Cette étude de philosophie comparée propose une herméneutique de l’idée de soi à partir d’une analyse de la dimension ascétique de la question « quel soi ? », qui se manifeste à travers les disciplines de libération mises en place par les traditions du Portique et du Zen. Déclinée sous différentes formes, cette question constitue la pierre angulaire des pratiques de soi propres aux deux traditions. Il apparaît que sa principale fonction est celle d’orienter l’idée de soi, eu égard à une polarité soi ↔ non-soi, afin de parvenir à la condition du sage, celle d’un accord libérateur avec une nature originelle commune à tous. Ainsi, au lieu de désigner simplement un fondement ontologique – réel ou supposé – l’idée de soi joue alors bien plutôt un rôle de vecteur, qui, selon son orientation,permet ou non d’actualiser cet accord. Par la prise en compte comparative du rôle de la négation (détachement) de soi, cette étude cherche donc à élargir le spectre des processus de subjectivation ou des pratiques de soi et, ainsi, de mettre au jour un aspect assez négligé par l’histoire occidentale de la subjectivité. Par là même, cette thèse permet de mieux comprendre comment une (méta)physique stoïcienne du plein peut être à même de penser la négation (détachement) de soi et, inversement, comment une métaphysique bouddhiste de la vacuité peut développer une pensée de la subjectivité morale et de la responsabilité / This study in comparative philosophy offers a hermeneutics of the idea of self. It explores the ascetic dimension of the question “what self?” apparent across the various disciplines of liberation developed by the Stoic and Zen traditions. In its diverse guises, this question is the cornerstone of specific practices of the self within these traditions. As such, its main function is to guide the idea of self, with regard to the polarity self ↔ non-self, in order to achieve the status of the sage, which represents a kind of harmony with an original nature that is common to all individuals. Therefore, rather than simply designating an ontological foundation – real or alleged – the idea of self has the role of a vector, which, depending on its orientation, allows one to actualise (or not) this harmony. Through comparative analysis of the role of negation (detachment) of the self, this study seeks to broaden the spectrum of the processes of subjectification or practices of the self and, thus, to bring to light an aspect that has been somewhat neglected by the Western history of subjectivity. In doing so, this thesis enables better understanding of how the full-bodied (meta)physics of the Stoics is able to think the negation (detachment) of the self and, conversely, of how the Buddhist metaphysics of emptiness can develop an idea of moral subjectivity and responsibility
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Que veut dire richesse ? Du Travail, de l'Argent, du Don et du Vivre Ensemble à Bokokopé (Togo). Une analyse des politiques et pratiques de développement à partir des institutions.

N'Djambara, Mahamondou 06 June 2014 (has links) (PDF)
" Eyu ", l'Homme, naît riche, c'est la société qui l'appauvrit par le biais des institutions qui établissent les catégories de pensée et les règles sur lesquelles les individus s'appuient pour penser et agir. À Bokokopé au Togo, des migrants de l'ethnie dite kabyè bénéficient de projets de développement, notamment en agriculture et en élevage. Le but de ces projets est d'augmenter le revenu de ces paysans, garanti d'une amélioration de conditions de vie et de bien-être. Mais les différents acteurs de ce processus ne partagent pas ce style de pensée qui lie le bien-être au revenu. Ce qui entraine, des difficultés à s'entendre sur les indicateurs à adopter lors des différentes évaluations. L'outil principal des techniciens du développement est le cadre logique. Il s'agit d'un tableau à double entrées qui enregistre, d'un côté la logique interne de l'activité à mener, et de l'autre les critères de mesure. Toute action non-logique et non mesurable est par conséquent presque exclue. C'est ainsi que, lorsque Hazou décide par exemple de revendre sa chèvre "à perte" en justifiant qu'il "gagnait en amitié", cela suscite interrogation. Pourquoi résiste-t-il au calcul de rentabilité, moyen incontournable pour améliorer son revenu ? Cette réticence à tout calculer, tout quantifier et tout marchandiser peut se comprendre en se référant à la perception du monde qu'ont les acteurs en présence à Bokokopé ainsi que des rapports qu'ils entretiennent avec le travail et l'argent dans une perspective du vivre ensemble. Leurs actions sont déterminées par plusieurs mondes de pensée qui fluctuent entre des principes marchands portés essentiellement par certaines organisations de développement, et des principes non-marchands véhiculés principalement par des mythes ou des rites auxquels adhèrent les membres de la communauté. Pour les techniciens du développement qui accompagnent ces paysans, la richesse se mesure en argent et en quantité de biens et services produits ou acquis. Les biens difficilement quantifiables et les services gratuits en sont exclus. Dans le monde de pensée dominant à Bokokopé, la richesse, " ñɩm ", ne saurait se limiter à la seule dimension quantitative et mesurable en argent et en biens accumulés qui n'est qu'une manifestation de la représentation de l'Univers Réel (matériel) à côté duquel se mêlent l'Humanité réelle (psychique), l'Univers Sur-réel (religieux) et l'Humanité Sur-réelle (spirituel). La richesse, " ñɩm ", serait donc une eurythmie de ces quatre dimensions qui pré-existe à " Eyu ", l'Homme.
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Strategic politeness enactment in first and foreign language acquisition: with soecial reference to moroccan learners of english

Gajjout, Hassane January 1996 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le sujet à l’épreuve de la guérison, une intégrité affective au fondement de notre consistance / The subject facing with the ordeal of healing, an affective integrity as our consistency foundation

Julien, Valérie 22 January 2016 (has links)
La maladie soit un mal dont il faille guérir, c’est ce que déjà l’instinct nous dicte, mais il s’agit de savoir si l’instinct suffit à rendre raison de l’évidence, autrement dit si la raison peut même rendre raison de ce qui résiste à son emprise de rationalité. En bref s’il est possible de tenir un discours “raisonnable” sur une question qui d’emblée met en jeu le sujet.Ce travail s’inscrit dans une perspective de phénoménologie herméneutique. Il questionne cette occurrence critique du vivre qui est la confrontation à la “grande maladie”, c’est-à-dire celle que la “nature” ne suffit pas à guérir, et recherche ce que l’effort fait pour entreprendre de guérir nous apprend sur notre humanité. A distance d’une perspective qui voudrait saisir “l’essence de la guérison,” mon propos est d’interpréter ce qui se joue dans la dynamique du sujet qui entreprend de guérir autrement dit de garder le sens de l’engagement, indépendamment des conditions objectives de sa guérison. Car la prise en compte de l’exigence individuelle et collective de santé pourrait occulter la part subjective du rapport à la santé dans la part croissante accordée à la conception du soin et du bon soin. Avec les meilleures intentions du monde la recherche de la santé pourrait faire l’économie de la question de la participation du sujet au projet de bien vivre et se traduire par une nouvelle entreprise de normalisation de l’humanité. Je choisis d’examiner les conditions de possibilité et de maintien de notre résistance en tant que sujet car la confrontation à la maladie nous dessaisit de notre pouvoir et nous assigne à prendre position pour la vie, pour un sens de la vie, malgré l’exposition à la mort. Moment de vérité – et en ce sens événement - où l’être du sujet, est mis en jeu. Ainsi, à contre-courant de l’évidence qui est que la maladie est l’épreuve, nous explorerons l’hypothèse d’une épreuve de la guérison même. Je tente alors d’éclairer de biais à quel sujet s’adresse la pratique médicale pour susciter un questionnement et si possible ouvrir un champ de ressources pour les personnes en charge de guérison. Un champ de ressources qui invite à réinvestir autrement notre rapport au sensible et à l’illusion de sa maîtrise compassionnelle. Un champ de ressources qui tisse et retisse le lien à la vie, dont la première épreuve pour nous est toujours “affective,” convaincue que si seul le sujet décide de sa guérison, nul ne peut guérir seul.Le déploiement de mon argumentation explore l’enracinement ou non du sujet dans l’affectivité du vivre, réinterroge le lien contingent ou nécessaire de l’affectivité et de la liberté ainsi que le rapport du même et de l’autre dans la responsabilité.Je voudrais montrer que le phénomène de la résilience ne permet pas de fonder l’hypothèse d’une possibilité d’intégrité du sujet. J’émets l’hypothèse sans doute épineuse que la culpabilité chemine en complice du mal physique et moral et altère ainsi la possibilité d’engagement d’un sujet résistant. Qu’une intégrité affective, au cœur du sujet a toujours précédé le mal et affirme avant toute destructivité et tout négativité une générosité de soi.Je m’engage enfin à explorer la faculté d’aimer comme une réalité de premier ordre pour penser l’intégrité d’un sujet, animé de joie de vivre qui entreprend de porter le bien. De ce dont procède cette générosité, c’est ce que nous appelons dans le cadre de notre recherche guérison. / Instinct tells us that sickness is an ill from which we must recover, but we must know if instinct is enough to explain what is evident, in other words, if reason can even account for what resists its hold on rationality. In short, if it's possible to argue "with reason" on a question which, from the outset, involves the subject. This work falls within the scope of hermeneutic phenomenology. It questions the critical life experience of confronting "serious illness", meaning an illness that "nature" cannot cure, and looks at what the effort required to recover teaches us about our humanity. Separate from the perspective which seeks to identify “the essence of the cure,” my aim is to interpret what is at play in the subject's personality, who undertakes to recover, in other words maintains their commitment, independently of the objective conditions for recovery. As taking into consideration both individual and collective health requirements could mask the subjective element of the relationship to health in the growing importance accorded to the concept of care and ‘’good’’ care. With the best intentions in the world health research could avoid the question of the subject's participation in defining "living well" and transform itself into a new attempt to normalize humanity. I have chosen to examine the conditions for the possibility of and upholding of our resistance as a subject for the confrontation with illness strips us of our power and obliges us to make a stand for life, for a meaning to life, despite being exposed to death. The moment of truth – and in this sense an event – where the self of the subject, is at stake. Faced with illness, the subject experiences an ordeal which is intimately bound to their attitude to life, which itself is no longer evident. I try to throw some light on which subject medical practice addresses to elicit interrogation and if possible to open a new area of resources for people responsible for healing. Resources which lead to a rethinking of our relationship to sensitive subjects and the illusion of one’s compassionate control. Resources which reconsider the subject’s capacity to resist “the way things are”. Resources which make and remake the vital link to life, of which the primary test for us is always “emotional,” convinced that if the subject alone decides their recovery, none can heal alone.My reasoning will explore the entrenchment, or not, of the subject in the affectivity of life, look again at the potential or necessary link between affectivity and liberty as well as the connection between the one and the other to responsibility.This will lead us to question the paradigm of resilience to consider the subject's capacity for integration, to question guilt as the norm which regulates the moral conscience and disaffection with love in order to remain master of one's self.I want to show that the phenomenon of resilience does not permit the hypothesis of a possible integrity of the subject; resilience can also be considered as an artifact produced by an individual who assembles an attitude to the disaster residing in them and destroying them bit by bit.I put forward the, without doubt thorny, hypothesis, that guilt is an accomplice of the physical and moral ill and thereby alters a resistant subject's ability to confront the situation. That emotional integrity, “at the heart of the subject” has always preceded the ill and affirms before any destructiveness and negativity a “generosity of self.”Lastly, I will explore the ability to love as a reality of the highest importance to consider the integrity of a subject, filled with the love of life who undertakes to spread "good". From this, comes this generosity, this is what, in the framework of our research, we call “healing.”

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