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L’Acédie Essai d’un devenir existentiel au contrepoint de l’ennui / Acedia. Essay on existential become on counterpoint of boredomGiangiobbe, Julie 20 November 2013 (has links)
Le dessein de ressusciter l’acédie, ce topos chrétien à demi-oublié, renvoyant des échos de mélancolie un peu vagues, est appelé tout autant que mis en doute par sa singulière inactualité. Le recours à l’ennui, comme assistance ou véhicule de ce retour, ne présente lui-même aucune nécessité, ni dans son pourquoi, ni dans son comment. L’ennui évolue dans une présence et une familiarité, au double sens vécu et intellectuel – philosophique ou littéraire –, dont l’acédie est tout à fait bannie, et la distance entre l’un et l’autre a préalablement à être franchie. La possibilité d’entrer dans la zone d’influence de l’ennui et d’être portée avec lui, par un jeu encore obscur, jusqu’à l’actualité, doit être rejointe de l’intérieur de l’acédie, à travers l’exil où elle repose. / Néant
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Henri Suso ou la recherche d'un chemin mystique à l'aide du texte et de l'image / Henri Suso : tracing a mystic way with the help of Texts and PicturesGruber, Monique 18 October 2008 (has links)
Des trois mystiques rhénans importants, Suso est le seul à avoir accompagné ses textes d'images suggestives, souvent reflets de ses images mentales et de ses visions. Après avoir étudié, dans une première partie, sa vie et ses oeuvres, nous tentons de dresser un résumé de ses travaux illustrés, bien qu'un seul manuscrit ait été supervisé par lui ; mais les artistes postérieurs ont suivi assez fidèlement ses conseils. Nous avons essayé de décrire la civilisation des images dans laquelle baigne Suso, et surtout comment il réalise, à partir de là, une véritable oeuvre pédagogique, se donnant en exemple et traçant, à l'aide des images, un chemin mystique à l'égard des religieuses dont il a la charge. En seconde partie, nous "chassons les images par les images" : après avoir examiné en détail un manuscrit du XIVe siècle, nous nous livrons à un travail de comparaison entre les différents Exemplaires connus. Mais ces images chassées les unes par les autres aboutissent à leur disparition finale : et notre troisième partie explique, d'après Suso, le processus de rejet, par le détachement -ou Entbildung, pour aboutir à l'Uberbildung, transformation dans la déité : l'union mystique, prélude de la vision béatifique / Of the three Rhenish mystics, Suso is the only one that accompanied his texts with suggestive pictures, often the reflection of his mental images, of his visions. In the first part, after studying his life and works, we have attempted to give a summary of his illustrated writings ; even though one manuscript only was supervised by him, the artists after him worked on his advice. We have also tried to describe the civilization of images surrounding him and, above all, how, therefrom, he managed to pass his teachings, giving himself as an example and, with images, tracing the mystic way for the nuns he was in charge of. In the second part, we have shown "images driving out images": after scrutinizing a manuscript of the 14th century, we have conducted a work of comparison between the different Exemplars known. But these images driven out by other images in the end, lead to their disappearing, and in the third part, we have shown the process of rejection, as Suso saw it, through detachment - on Entbildung, leading to Uberbildung, i.e transformation into the Deity : the mystic union, a prelude to the beatific vision
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L’encre de la mélancolie : déclinaisons littéraires d’un malaise chez Dante et Pétrarque / The Ink of Melancholy : literary views of a malaise in Dante and PetrarchDeluca, Angela 09 January 2012 (has links)
Les « maladies de l’âme » ont existé de tout temps et l’homme s’est employé à les nommer, à en rechercher les causes dans un déséquilibre organique, ou encore un mauvais usage de la raison qui le priverait de la félicité, celle-ci étant reconnue comme tranquillitas animi ou salut éternel. L’aspect le plus fécond de ce mal de vivre, d’un point de vue artistique et littéraire, repose sur le concept de mélancolie, tandis qu’aujourd’hui, sa forme diffuse en est la dépression. Lacan dans Télévision, décrivant cette dernière comme « une faute morale, comme s’exprimait Dante, voire Spinoza : un péché, ce qui veut dire une lâcheté morale », place la question sur un plan décidément éthique et incite à reconsidérer la subtile réflexion des Pères de l’Eglise et de Saint Thomas, concernant la relation entre péché et « maladie de l’âme », soit encore l’acédie dans ce contexte. Dante, cité explicitement par Lacan, et puis Pétrarque vivent et écrivent durant une période cruciale, qui voit coexister diverses conceptions médicales, philosophiques et artistiques de l’acédie, la mélancolie, l’aegritudo, toutes présentes dans leurs œuvres. Si Dante semble s’appuyer sur la conception médiévale de la maladie de l’âme, essentiellement engendrée par un usage incorrect de la raison et donc une perversion de l’amore di natura, Pétrarque reste, bien que de manière non déclarée, un poète « mélancolique », de fait : il souligne en premier lieu l’irréductible antagonisme entre savoir et félicité et puise dans l’ignorance et l’insatiable désir sa définition de l’essence de la nature humaine. Il fait de ce désir, incarné par la figure éternelle et inaccessible de Laura, la matière même de son chant. / “Maladies of the soul” have always existed, and so humanity seeks to define them and to find their cause and a cure. Over the course of time they have been given many names and their origin has been identified, at different times, in an organic imbalance or in a faulty use of reason, one that drives away happiness, identified in turn as tranquillitas animi or eternal salvation. The most fertile aspect of this malaise from the artistic and literary viewpoint consists in the concept of melancholy, while the form it most commonly takes today is depression. Lacan, defining the latter in Television as a moral failing, as Dante, and even Spinoza, said: a sin, which means a moral weakness, places the question on a declaredly ethical plane and prompts us to re-examine the penetrating reflection of the Fathers of the Church and St Thomas on the relationship between sin and ‘malady of the soul’, embodied, in this context, by sloth. Dante, cited explicitly by Lacan, and Petrarch both lived and wrote in a crucial era, in which different medical, philosophical and artistic conceptions of sloth, acedia, melancholy and aegritudo coexisted, and figured in their works. If Dante still appears bound to the mediaeval conception of the malady of the soul, stemming essentially from the faulty use of reason and thus from a perversion of the ‘love of nature’, Petrarch is, not declaredly, but in effect, a ‘melancholic’ poet: he was the first to point out the rift between knowledge and happiness, and to grasp that the essence of human nature lies in ignorance and in insatiable desire. And he makes this desire, embodied in the eternal and unattainable image of Laura, the subject of his poetry.
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L'acédie ou le baptême de la bile. À la recherche d’un pharmakon spirituel / Acedia or the melancholy baptism. In search of a spiritual pharmakonMeessen, Julie 27 January 2018 (has links)
L'acédie alliée à la mélancolie nous permet de rendre compte de la totalité de la nature humaine, en tant qu'elle est composée d'une âme, d'un esprit et d'un corps. Ces deux pathologies distinctes autant par leur inscription dans un temps et un espace particuliers et déterminés, ainsi que par les dimensions de l'être humain auxquelles elles s'attaqueront se verront ici rapprochées de sorte à faire émerger un paradigme qui fera de la folie pathologique un moyen d'accès au divin. La mélancolie, de par son bagage grec antique qui faisait d'elle l'apanage des hommes de génie, contaminera au XIIIe siècle l'acédie au point que celle-ci ne sera plus envisagée sous la perspective d'une passion, d'un vice - le plus redoutable de tous – mais une grâce, cherchée et convoitée par les saints hommes de cette époque, selon Guillaume d’Auvergne. Pour ce faire, l'acédie se révélera être une pathologie de la volonté en tant que celle-ci se voit éteinte, asphyxiée devant un idéal inaccessible qui épuiserait en elle tout dynamisme, idéal de l'impassibilité que l'on retrouve sous les traits de l'ange chez les Pères du désert et celui de la performance que l'on retrouve sous les traits du surhomme à notre époque, deux modèles qui se voient être pervertis dès leur conception et dévoilés comme tel par l'acédie. D'une maladie mortelle, celle qui vient autant emporter le corps de l'ascète que la vie de son âme, se révèle protéger l'individu d'un mal encore plus redoutable, celui de l'orgueil, en venant par la même occasion préserver la puissance de la volonté de l'individu en celle de Dieu par le truchement d'une grâce divine. Eau de mort pour le commun des mortels, elle devient eau de vie, porteuse d'une grâce efficace, pour les fous de Dieu dont la folie n'a d'égale que leur amour ; l'acédie devenant par là-même la maladie de l'amour fou de Dieu. / Acedia combined with melancholy allows us to account for the totality of human nature, insasmuch as it is composed of a soul, a spirit and a body. These two distinct pathologies, as much by their inscription in a particular and determined time and space, as by the dimensions of the human being that they will attack, will be brought together here in such a way as to bring forth a paradigm that will make pathological madness a means of accessing to the divine. Melancholy, by its ancient Greek heritage, which made it the prerogative of men of genius, will contaminate acedia in the thirteenth century to the point that it will no longer be considered from the perspective of a passion, a vice – the most awe-inspiring of all – but a grace, sought for and coveted by the holy men of that time, according to William of Auvergne. For this to happen, acedia will prove to be a pathology of the will inasmuch as it is extinct, asphyxiated in the face of an inaccessible ideal that would exhaust all dynamism, ideal of the impassibility that we find under the features of the angel of the Desert Fathers and that of the performance that we find under the features of the übermensch in our time, two models that become perverted from the time they were conceived and unveiled as such by the acedia. From a mortal disease, the one that takes away both the body of the ascetic and the life of his soul, is revealed to protect the individual from an even more dangerous evil, that of pride, by coming at the same time to preserve the power of the individual's will in that of God through the means of divine grace. Water of death for the common man, it becomes water of life, bearer of an efficacious grace for the fools of God, whose madness is matched only by their love ; acedia thereby becoming the disease of God's love.
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Aversions spirituelles : les racines de l'acédie chez Évagre Pontique et Thomas d'AquinLibersan, Olivier 08 1900 (has links)
Faisant partie du septénaire des péchés capitaux, la paresse semble posséder un statut particulier puisqu’elle ne consiste pas comme les autres vices à commettre ou désirer un acte coupable. Elle est plutôt inaction, immobilité, absence de désir. C’est qu’à ses origines qui remontent au 4e siècle de notre ère le concept de paresse est alors acédie, manque de soin, désintérêt allant jusqu’à la tristesse face au bien divin et à l’acte moral qu’il commande. Il s’agit là d’un important obstacle à
la vie morale de l’agent puisque l’acédie vient à poser la possibilité d’une aversion propre à la notion du bien. Le présent mémoire a pour but d’investiguer les mécanismes psychologiques et affectifs qui président à ce désintérêt sous la plume du premier penseur à établir une réflexion théorique méthodique au sujet des péché capitaux, Évagre Pontique, et sous celle du philosophe qui semble résoudre la tension qui existe entre attraction et répulsion face au bien, Thomas d’Aquin. L’enquête proposée sur l’acédie portera donc sur les débuts énigmatiques d’une théorisation des péchés fortement marquée par l’univers ascétique et monastique profondément intellectualiste dans lequel elle émerge, fera le détail des transformations qui consacrent sa survivance jusqu’au 13esiècle et tentera de saisir les subtilités de la réponse thomasienne au problème d’un bien indésirable. / Part of the septenary of cardinal sins, sloth stands out as an anomaly; contrarily to other sins, sloth does not reside in the desire for or the perpetration of a reprehensible act. It is instead portrayed as inaction, immobility, lack of desire. Marked by its 4th century origins, the concept of sloth is then understood as acedia, a lack of care or an absence of interest for the divine good and the moral acts it commands so strong it may veer into sadness. Acedia constitutes an important obstacle to the moral life of the agent because it embodies the problem of a disgust for the notion of good itself. This memoir proposes to investigate the psychological and affective mechanisms standing behind this disinterest by scrutinizing the theorical reflections of the first thinker to produce a methodical analysis on deadly sins, Evagrius Ponticus, and those of the philosopher who seems to solve the tension that dwells in between the desire and the aversion for good, Thomas of Aquinas. The present inquiry on acedia will thus lend itself to a study of the enigmatic beginnings of a theorization of cardinal sins deeply embedded in the intellectualism of the ascetical and monastic universe that saw its birth, will detail the transformations acedia endured to survive to the 13th century and will attempt to grasp the subtleties of Aquinas’ answer to the problem of an undesirable good.
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L'épreuve : La « prison-pharmakon » : remède et poisonLécu, Anne 02 October 2010 (has links)
Ce qui arrive à l’homme du XXIe siècle en prison est en partie analogue à ce qui arrive àl’homme tout court. Nous avons perdu l’innocence (seuls les enfants ne l’ont pas encore perdue), ettentons de la récupérer en nous revendiquant victimes. Présumés coupables, isolés, observés, voilà ceque nous sommes devenus. L’homo carceralus est une sorte de type qui hante notre cultureoccidentale. Fruit du nihilisme et de la gnose. C’est pourquoi il est pertinent de chercher à penser sonépreuve, non de l’extérieur, mais comme ce qui peut nous arriver à chacun, et d’en repérer ce quil’empoisonne ou ce qui la libère. Car la gnose, qui est peut-être sophisme ou nihilisme, est menteuselorsqu’elle fait croire que l’on sort de l’épreuve par “en haut”, par la fuite hors des conditions de viehumaines, dans le scientisme naturaliste, le savoir statistique ou la technique. La résignation et la fuiteen avant ont le même visage, celui de la fatalité : ni l’une et ni l’autre n’aiment ce monde, ni ce temps.Or, ce n’est pas ailleurs que du sens peut advenir. Si la prison est un pharmakon, remède etpoison, c’est qu’elle reste une institution humaine. La grandeur de l’homme est d’être puissance descontraires, capacité de surmonter tout déterminisme, capacité de ne pas se résigner à la fatalité, aucoeur même de sa misère. Encore faut-il ne pas être abandonné seul dans l’épreuve, tant il est vrai quec’est l’autre, et particulièrement l’autre ébranlé, grâce à qui la traversée est possible, par “en bas”. Lesoin en prison s’enracine dans cette « solidarité des ébranlés ». Pour naviguer entre les différentsdispositifs pénitentiaires et sanitaires qui visent à contrôler et à prévoir le comportement des captifs, lemédecin doit faire preuve de mêtis, cette intelligence des interstices, au service de son patient. Et enmême temps, il doit garder de façon catégorique le secret médical, au nom de ce que l’homme restetoujours opaque à toutes les sciences et les techniques, plus grand que lui-même, en sa fragilité. Cesavoir « de nuit » n’est autre que le savoir socratique : « je sais que je ne sais pas ». / That which is happening to XXIst century man in prison is, in part, similar to what ishappening to all of us. Our innocence lost, (innocence is retained only by the child), we try to regain itby claiming to be the victim. We are presumed guilty, isolated, observed. Homo carceralus hauntsour Western culture; fruit of nihilism and gnosis. It is the reason we should reflect on his ordeal, notfrom the outside, but as something that could happen to each and every one of us, and in which todiscover where the poison lies and what the remedy could be. For gnosis, (either sophism ornihilism), is false when we are led to believe that we exit an ordeal by escaping our human conditionin the ‘upward’ direction of the natural sciences, statistical knowledge or technique. Resignation andheadlong pursuit share a characteristic, that of a predestined tendency towards disaster. Neither theone nor the other sits comfortably in this world or our times.But meaning does not have to come from elsewhere. If prison is pharmakon, both remedy andpoison, it is because it is a human institution. Man’s greatness is his conflicting authority : having thecapacity to overcome determinism, the ability not to resign himself to his fate, even at his lowestpoint. But it is imperative not to be left alone through this ordeal, for it is true that it is the other,particularly the ‘weakened other’, thanks to whom the crossing is possible from ‘below’. Care inprison is rooted in this ‘solidarity of the weak’. To navigate the different penitentiary and healthsystems, which seek to control and foresee the captives’ behaviour, the medical doctor must exertmêtis, become complicit with the patient in order to serve the patient. And at the same timecategorical medical confidentiality must be maintained, in the name of which the patient in his or herfragility, remains invisible to all sciences and techniques which are yet greater than he or she is. This‘secret’ knowledge is none other than Socratic knowledge: ‘I know that I do not know’.
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Énergie et mélancolie : les entrelacs de l'écriture dans les Notebooks de S.T. Coleridge Volume 1, 2 et 3Page-Jones, Kimberley 13 September 2013 (has links)
Durant toute sa vie, Samuel Taylor Coleridge, poète et philosophe romantique anglais, a consigné ses pensées et ses réflexions sous forme de fragments dans des Notebooks, aujourd’hui regroupés dans cinq volumes. Derrière cette écriture mosaïque se dessine l’histoire d’un esprit nourri d’une insatiable curiosité pour le monde naturel et la psyché humaine. Libre de toute contrainte de structure et de genre, l’espace des Notebooks est peut-être celui qui s’ajuste le mieux au rythme si particulier de la pensée du poète. Ces textes se donnent ainsi à lire comme le reflet d’une pensée en constante évolution, qui sans cesse digresse, explore des possibles, ouvre des voies inexplorées. Cette thèse se propose donc de tenter d’en saisir les variations par une approche rythmanalytique du corpus d’étude. L’écriture des premiers carnets est essentiellement nomade, elle témoigne d’un plaisir de pérégriner, de s’ouvrir à la texture du monde. Elle se nourrit de l’énergie d’un corps en mouvement et d’une volonté d’habiter poétiquement l’espace. Toutefois, au fil du temps, le regard du poète semble peu à peu substituer le diffus et le nocturne à l’espace géopoétique ; l’écriture des Carnets se replie sur l’intime de l’être et se teinte de mélancolie. L’écriture de la mélancolie ne serait-elle pas dès lors l’envers sombre de l’écriture nomade, une écriture qui se nourrit de l’énergie du désir et de l’angoisse, et qui ne cesse de s’enrouler sur elle-même pour tendre vers ce point obscur ? Néanmoins, la mélancolie des Carnets n’est jamais synonyme d’effondrement ou de néant, elle n’appelle pas le vide mais, bien au contraire, trouve sa source d’inspiration dans une formidable vitalité pour faire advenir au jour de la parole ce qui ne se donne à voir que dans l’obscurité de la nuit. / During all his life, the English poet and romantic philosopher Samuel Taylor Coleridge secretly kept his thoughts and reflections in his Notebooks, which have been published in five volumes. This mosaic writing tells the story of a mind fed on an insatiable appetite and curiosity for the natural world and the human mind. Freed from any structural or generic constraint, the Notebooks certainly offered the poet a scriptural space well-suited for the rhythm of his thought. These texts can thus be read as the reflection of a mind constantly evolving, digressing, exploring new areas and opening new vistas. This work is an attempt to seize the variations of the Coleridgian thought by approaching rhythmically the first three volumes of the Notebooks. The writing of his first notebooks is essentially nomadic and asserts the pleasure of wandering through the natural world and delving into its texture. It feeds upon the energy of a body exploring space and of a mind struggling to inhabit the world poetically. Yet, as time passes, the poet’s gaze seems to linger more on the nocturnal sky than on the natural space. The writing of the Notebooks is then no longer the poetic substrate of the early days; it turns inward, loaded with melancholy. The writing of melancholy could therefore be seen as the darker side of the nomadic writing, one that feeds upon the energy of desire and anxiety, that takes a circumvoluted path towards this “dark spot”. Nevertheless, melancholy does not mean the annihilation of the self nor does it call for hollowness. Its source of inspiration resides in the vital force of creation which strives to bring to the light of speech that which can only be glimpsed at in the darkness of the night.
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Le discours des vices et des vertus aux époques carolingiennes et ottonienne. De l'écrit à l'image (IXe - XIe siècle) / The discourse of vices and virtues in the Carolingian and Ottonian periods. From writing to image (9th-11th century)Rodrigues, Perrine 17 October 2018 (has links)
Le discours des vices et des vertus est une étude qui porte sur la définition des notions de bien et de mal, de droit et d’interdit dans le cadre de la renouatio carolingienne, débutée sous le règne de Charlemagne et poursuivit sous ses successeurs, puis redynamisée sous le règne des Ottoniens. Les genres littéraires et artistiques où apparaissent les allégories des vices et des vertus constituent un corpus très varié de sources (judiciaire, morale, iconographique…). La diversité des sources permet de faire émerger la définition d’un idéal permettant de conduire l’homme à son salut, tout en mettant en place des codes moraux et une norme qui permettent d’encadrer la société dans tous les domaines. / The discourse of vices and virtues is a study which deals with the definition of the notions of good and evil, law and prohibition in the context of Carolingian renouatio, begun under the reign of Charlemagne and continued under his successors, then revitalized under the reign of Ottonians. The literary and artistic genres in which allegories of vices and virtues appear, constitute a very varied corpus of sources (judicial, moral, iconographic, etc.). The diversity of sources makes it possible to emerge the definition of an ideal allowing to lead the man to his salvation, while setting up moral codes and a norm which make it possible to regulate the society in all areas.
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