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Les professeurs de l'université de Paris au XIXème siècle et le droit romain / The professors at the university of Paris in the XIXth century and roman law

Ducret, Patricia 16 November 2012 (has links)
Notre recherche sur les professeurs de droit romain à l’Université de Paris au XIXe siècle tente de démontrer la constitution d’une école historique. La prosopographie met en lumière le milieu géographique et social des professeurs par le biais des contrats de mariage, des déclarations de successions et des inventaires après décès. Après avoir examiné la vie privée des romanistes, nous avons étudié leur parcours depuis leurs études doctorales jusqu’à l’obtention d’une chaire, en observant le mode d’accès au professorat. Nous avons aussi voulu mettre en exergue leur choix de carrière : la recherche, l’enseignement, la carrière administrative, la pratique juridique, la magistrature ou la politique. Enfin, nous voulions déterminer dans quelle mesure il existait une école historique chez les romanistes, malgré le carcan exégétique. Pour cela nous les avons dissociés des civilistes et avons recherché leurs spécificités puisqu’ils s’en différenciaient dans leurs conceptions et méthodes d’enseignement, comme en témoigne leur production scientifique. Nos sources nous ont conduite à puiser dans le vaste patrimoine que constituent leurs oeuvres pour déterminer les domaines du droit romain qu’ils privilégiaient. Les romanistes ont réussi à faire triompher une méthode évolutive, même sous l’emprise exégétique, pour constituer progressivement ce que nous appelons une « école historique romaniste / Our research concerning the professors of Roman Law at the University of Paris in the XIXth century attempts to demonstrate the emergence of a historical school of thought. It’s prosoprography that brings to light the Professors’ geographical and social environment through marriage contracts,declarations of inheritance and inventories after death. After examining at the Romanists’ private life,we studied both their career paths from their PhD studies up to their professorships and the means of access to this Professorship.We also intended to highlight their career choices : research, teaching,administrative responsibilities, practice of law, judiciary or politics. Finally, we aimed to determine the extent to which a Romanist historical school of thought existed in spite of the exegetical straightjacket. To reach that goal, we separated them from the Civilists and looked at their own specificities as they differed in both the conception and the methods of teaching as shown by their scientific output. Our sources led us to draw on their works to determine which fields of Roman Law they would have favoured. The Romanists succeeded in ensuring the triumph of an evolutionary approach, despite being under an exegetical constraint, which gradually built up to what we can definitively call a “Romanist historical school of thought
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Les courtisanes dans la Grèce classique : entre réalité et représentation : approche prosopographique, philologique et rhétorique / The courtesans in Classical Greece : between reality an representation : prosopographical, philological and rhetorical approaches

Landau, Cécilia 12 November 2018 (has links)
L'objectif de la présente thèse est d'établir un dictionnaire de courtisanes ("hetairai") de la période classique, accompagnée de l'ensemble des textes y faisant référence. Ces sources grecques et latines, écrites de la période classique à la période byzantine, font l'objet d'une traduction française. L'enquête discute également du terme "hetaira" lorsqu'il est associé à une femme de la période classique et étudie les contextes dans lesquels il est employé. Le travail vise à comprendre ce que représente une "hetaira" pour les Grecs et cherche à mettre en lumière les mécanismes qui régissent citoyenneté et non citoyenneté. Le discours social sur ces femmes et leur implication au sein de la société athénienne sont également analysées, notamment à travers l'étude du "contre Nééra". Par l'exhaustivité du corpus, quelques parallèles entre les personnes renommées, telles Aspasie, Laïs ou Phrynê, et d'autres figures moins connues offrent des clés de compréhension pour examiner le degré de singularité d'un parcours. De même, la confrontation de ces femmes à l'univers prostitutionnel interroge la légitimité du lien traditionnellement établi entre "hetairai" et prostitution. / The purpose of this thesis is to offer a Who's who of the courtesans ("hetairai") of the classical period, including all those texts which relate to them written from the classical period to the Byzantine period, in Greek and Latin, with their French translation. The survey also discusses the term "hetaira" when it is associated with a woman from the classical period, and examines the contexts in which it is used. The study seeks to understand what hetaira meant to the Greeks, and te reveal the mecanisms that governed citizenship and non-citizenship. The social discourse regarding women and their involvement in Athenian society is also analyzed, including a study of the "Against Neaera". Because of the exhaustive corpus, several parallels with well-known courtesans, such as Aspasia, Lais, and Phryne, as well as other less well-known people, provide keys to evaluating how original a given career was. At the same time, the comparison of these women with the world of prostitution reconsiders the appropriateness of the link between "hetairai" and prostitution.
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Conquestus fuit Domino regi : Etude sur le recours au roi de France d'après les arrêts du Parlement (1223-1285) / Conquestus fuit domino regi : Study on the Recourse to the King of France in the Light of the Parliament’s Decisions (1223-1285)

Forcadet, Pierre-Anne 01 October 2012 (has links)
Le riche et complexe « siècle de saint Louis » est celui du déploiement d’une justice royale hiérarchisée et professionnelle employant des centaines de maîtres formés dans les universités. La Cour du roi se réunit à Paris à intervalles réguliers lors de sessions en parlement. La monarchie adopte plusieurs réformes qui permettent aux justiciables d’avoir accès à la justice. Les recours sont alors portés, pour une large part, contre le roi lui-même et les exactions de ses agents. Tant de recours différents peuvent être formés qu’une forme de responsabilité de l’administration royale paraît se mettre en place.Un important contentieux est par ailleurs soulevé par les hommes contre leurs seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. La justice royale apparaît alors comme un régulateur des relations féodales. L’appel judiciaire au Parlement, qui se systématise contre les jugements des justices concurrentes, ouvre la voie à la concrétisation de la supériorité de la justice royale, que l’on commence à appeler en français : « souveraineté ».Par acculturation, l’offre et la demande de justice se rencontrent et tendent à consacrer les institutions royales en justice de « droit commun ». Les résistances sont nombreuses de la part des justices concurrentes, mais la Cour du roi reçoit aussi leurs plaintes et, tout en étendant son influence, statue dessus en toute impartialité, ce qui contribue également à légitimer la mise en place d’un État de droit. / The rich and complex « Saint Louis’ Century » is a time of development of a hierarchical and professional royal justice. Hundreds of Masters are trained at the Universities. The king’s Court regularly assembles in Paris during sessions « in parlemento ». The monarchy adopts several reforms allowing an easier access to justice. The recourses are also carried against the king himself and the exactions of his agents. There are so many different types of recourses that the concept of responsibility of the royal administration seems to appear.On the other hand, an important part of the litigations is raised by men against their laïcs or ecclesiastics lords. Royal justice settles as a regulator of the feudal relationships. The judiciary appeal to the Parlement is becoming usual against the other justices. Indeed, it contributes to give concrete expression to the superiority of the king’s justice, which is now called, in French « souveraineté ».By acculturation, the demand and the supply meet and tend to dedicate royal institutions to an « ordinary court ». There are a lot of resistances from other judges, but the curia regis receives and judge impartially these complaints too, which contribute to set of a State under the rule of law.
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De la ville à léglise : musique et musiciens à Liège sous Ernest et Ferdinand de Bavière (1581-1650)/From the city to the church : music and musicians in Liège under the reign of Ernest and Ferdinand of Bavaria (1581-1650)

Corswarem, Emilie 11 March 2008 (has links)
Cette réflexion historico-sociale sur la vie musicale liégeoise est élaborée en cinq grands volets. Son schéma structurel sapparente à un jeu de zoom, alternativement ouvert sur la musique disséminée dans la ville, resserré sur les églises liégeoises et sur lagencement liturgico-musical qui y prévaut et enfin largement redéployé sur le mouvement des musiciens dans lEmpire et la ville de Rome. Un dictionnaire biographique des musiciens actifs à la cathédrale Saint-Lambert de Liège entre 1580 et 1650 et/ou au service dErnest et de Ferdinand, doublé dun catalogue des uvres des compositeurs actifs à Liège et à la cour des princes-évêque constitue une annexe importante au travail. Les « ruptures sonores » créant lévènement dans le quotidien bruité de la ville ont fait lobjet dune analyse dans la première partie de létude en vue de souligner le rôle actif de la musique et du son. Il sest agi de déterminer si la mobilisation des agents sonores en des moments donnés participait à une redéfinition, même temporaire, de la configuration urbaine. Le « bruit » a été envisagé comme un instrument entre les mains des différents agents qui, tour à tour investissent des lieux-clé de leur présence et les transforment en « lieux sonores ». Le fonctionnement institutionnel de la maîtrise de Saint-Lambert a été déterminé dans la seconde partie de la thèse. Le dépouillement de fonds darchives a mis à jour des données de référence rendant désormais possibles des comparaisons avec dautres chapitres canoniaux. Les procédures de recrutement, la polyvalence des détenteurs de charges à responsabilités musicales, la place laissée à linnovation, les modalités déchange avec les autres institutions de la ville et la circulation du répertoire ont été successivement examinées. Envisager le positionnement de lEglise liégeoise au sein du mouvement de la Réforme catholique permet dapprocher la musique sous un nouvel angle. Lapproche liturgique exposée dans le troisième volet du travail offre des clés de lecture pour lanalyse, tels le positionnement des musiciens face aux révisions liturgiques entreprises alors et limpact de laffirmation du culte liégeois sur le rayonnement des compositeurs. Elle savère indispensable à la compréhension du répertoire manuscrit compilé à la cathédrale. Dans les deux dernières parties de la thèse, les mouvements des musiciens dans lEmpire et en Italie ont été envisagés. En suivant le prince dans ses déplacements entre les différents évêchés dont il a la charge, on peut saisir quelques traces de son usage privé de la musique. A lanalyse traditionnelle focalisée sur le protecteur amateur de musique, a été substituée une étude centrée sur lopportunité pour les musiciens du cumul de dignités de leur mécène dans lEmpire. Il sest agi de déterminer comment la personne du prince et les relations familiales de celui-ci peuvent faire office de « tremplin », son cumul de dignités devenir un facteur démulation. Le dernier volet du travail a enfin permis de mesurer lactualité du voyage formatif à Rome, den étudier les modalités et dexaminer léventuel soutien des institutions liégeoises à un tel perfectionnement musical. La reconstitution de la carrière de quelques personnalités actives dans lUrbs a mis en évidence les stratégies individuelles et la mise à profit par les musiciens des échanges entre les confraternités germaniques, Santa Maria dellAnima et Campo Santo Teutonico.
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Les plus utiles propagateurs de la culture française ? : Les élèves musiciens étrangers à Paris pendant l'entre-deux-guerres / The most useful propagators of French culture ? : foreign music students in Paris during the interwar years

Duchêne-Thégarid, Marie 15 December 2015 (has links)
Pendant l’entre-deux-guerres, pédagogues et pouvoirs publics attendent des élèves musiciens étrangers formés à Paris qu’ils deviennent, selon une expression d’Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, « les plus utiles propagateurs de la culture française » : par leurs déplacements, ces musiciens voyageurs assureraient la diffusion internationale de techniques musicales et de partis pris esthétiques français. Nous confrontons ce transfert culturel désiré à sa réalisation. La correspondance des institutions avec les pouvoirs publics souligne d’abord les enjeux que recouvre la venue de ces élèves en France. Les archives des écoles de musique, partiellement inédites, alimentent ensuite une base de données prosopographique identifiant les apprentis étrangers. La presse musicale et les récits de vie témoignent enfin de l’insertion de ces jeunes artistes dans la vie musicale parisienne et internationale, et permettent d’évaluer l’efficacité des mesures prises en faveur des élèves étrangers. / During the interwar years, foreign music students trained in Paris are expected from teachers and public authorities to become « the most useful propagators of French culture », according to director of Conservatoire, Henri Rabaud’s words : through moving abroad, those traveler musicians shall spread musical techniques and French aesthetical bias all over the world. We are confronting this cultural transfer to its fulfilment. First, the correspondence between institutions and public authorities emphasizes issues caused by these students coming to France. Then, the partly unpublished archives of music schools form a prosopographic data base identifying foreign young musicians. Musical press and life stories finally attest that these young artists are integrated in parisian as well as international musical life, and allow also to estimate the effect of measures in favour of foreign students.
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Un "îlot brassicole" : brasseurs et brasseries à Lyon et dans le Rhône (fin XVIIIe siècle - 1914) / A « Brewing Islet » : brewers and Breweries in Lyon and the Rhône (End of the Eighteenth Century – 1914)

Thinon, Romain 17 May 2016 (has links)
Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l’espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d’hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l’hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l’Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d’un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu’elle exporte en direction d’un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l’un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l’égard des alcools s’ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l’activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d’une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d’hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d’œuvre, capitaux et parts de marché. L’encadrement réglementaire lui-même, qu’il s’agisse de législation professionnelle ou de régulation de l’insalubrité, et les politiques fiscales, à l’échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d’approvisionnement et de vente, c’est la progressive structuration d’une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d’une révolution protéiforme, ils s’en font les acteurs. L’étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu’ils viennent d’un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d’entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l’industrie fait d’une poignée seulement de véritables brasseurs d’affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l’orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d’adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d’assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d’exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire. / In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon’s breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers’ practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector.
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Journaux et journalistes au temps du fascisme : Turin 1929-1940 / Papers and journalist in the time of fascism : Turin 1929-1940

Cuxac, Mario 01 April 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif d'étudier le monde journalistique turinois sous le régime fasciste, et en particulier lors de la deuxième décennie du régime. Cette période, coïncidant avec la montée et la consolidation du consensus (1929-1936) avant une remise en question progressive (1936-1940), est pour le journalisme italien celle de l'instauration progressive du contrôle de la profession par le régime. La répression, puis la mise au pas de la presse nationale et régionale, la création de structures de contrôle, particulièrement avec le Syndicat national fasciste des journalistes et son albo ou le ministère de la Culture populaire, l'uniformisation et l’institutionnalisation de la presse, notamment pour des usages propagandistes, bouleversent le monde journalistique et ses acteurs. Il s'agit dès lors de se focaliser sur les parcours collectifs et individuels de ces journalistes, en prenant comme laboratoire d'étude la ville de Turin. Les influences politiques, sociales et culturelles font en effet de cette ville un lieu particulier pour le fascisme, difficile à « normaliser ». Turin possède par ailleurs deux des plus importants journaux du pays (la Gazzetta del Popolo et La Stampa). L'étude prosopographique des 278 journalistes identifiés permet de mettre en perspective des caractéristiques sociales particulières, notamment en terme d'origine géographique ou de niveau d'instruction. De même, en s’intéressant aux liens avec le monde politique local et national, elle éclaire les frontières mouvantes entre politique et journalisme et permet de replacer la question du journalisme dans le cadre plus large du régime fasciste et particulièrement de ses ambiguïtés, entre contrôle, surveillance et répression d'un côté et les limites du totalitarisme de l'autre. L'étude prosopographique met également en évidence une continuité certaine, en terme de rédacteurs, entre le journalisme de l'époque libérale et celui de l'époque fasciste, remettant en question l'image d'une « épuration » sévère et totale de la profession. Dès lors, la question de la place nouvelle génération de journalistes, formés techniquement et imprégnés d'idéologie fasciste et dont la création était chère à certains hiérarques fascistes, Ermanno Amicucci en tête, prend tout son sens. Enfin, la seconde partie de la thèse s’intéresse à quelques parcours singuliers et itinéraires comparés, permettant d’illustrer une partie de la diversité des attitudes des journalistes turinois confrontés au régime fasciste et à sa volonté d'instituer un « nouveau modèle de journalisme ». Ces parcours se proposent ainsi d'éclairer plus spécifiquement certains aspects centraux de l'univers journalistique durant le régime, abordant notamment l'épuration des années 1927-1931 (avec par exemple Gino Pestelli, Leo Galetto ou Santi Savarino), les liens avec le monde politique local (Angelo Appiotti, Leo Rea) ou même la question des lois raciales (Deodato Foà). Entre relative résistance et renoncement, entre acceptation et tractations, entre illusions et pragmatisme, ces trajectoires biographiques mettent alors au jour des postures diverses dont les croisements, les stratégies, les contenus s'insèrent dans un cadre bien plus large, celui du ventennio fasciste et de ses tragédies. / This work studies the turinese journalistic world during fascist system, especially the second decade. This decade coincide with the rise of the consensus (1929-1936) before the first time of contestation (1936-1940). The italian journalism is more and more controlled by the political authorities. The repression of the national and regional papers, and then the organization, standardization and institutionalization of the press, change drastically the journalism background. In view of this, this work focuses on collective and individual trajectories, with Turin as study place. The political, social and cultural influences of Turin make this city a particular place for the fascism, hard to “normalize”, and which possess two of the principal papers of the country (the Gazzetta del Popolo and La Stampa). The prosopographical study of the 278 identify journalists allows to put in perspective social characteristics (geographical origins, level of schooling etc...). The national and regional political connections light up the moving mark between politic and journalism and allow to replace the journalism question in the ampler setting of fascist regime and his ambiguities (between control, surveillance and repression, on one hand, and limits of totalitarianism of the other hand). The prosopographical study shows also a clear continuity of journalist between liberal and fascist periods, which questions the image of a harsh and total “purge” of the profession. In this context, the question of the place of the new journalistic generation, technically formed and permeated of fascist ideology, like Ermanno Amicucci and other fascist figures wanted, is central. Finally, the second part of the study takes an interest in a few singular trajectories and compared itineraries, which allows to illustrate a part of the diversity of turinese journalist attitudes, confronted with a regime who wants to institute a “new journalism model”. This trajectories intend to light up more specifically some of central aspects of journalistic world during the regime, like the purge of the years 1927-1931 (with for example Gino Pestelli, Leo Galetto or Santi Savarino),, the connections with local politic world (Angelo Appiotti, Leo Rea) or the racial laws and their impact (Deodoato foà). Between opposition and resignation, acceptation and negotiation, illusions and pragmatism, this biographical trajectories expose some varied positions, insert into a ampler context, which is the fascist ventennio, and his tragedies.
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L'institution des nipûtum dans les royaumes paléo-babyloniens, 2000-1600 av. J.-C.

Scouflaire, Marie-France A. 28 April 2008 (has links)
Les deux codes de lois de l'époque babylonienne ancienne consacrent plusieurs rubriques à la nipûtum, elles ont été transcrites, traduites et commentées à de multiples reprises. D’autre part, des dizaines de textes éparpillés, auxquels il n'est fait que de vagues allusions dans les commentaires, abordent le même sujet; chaque fois qu'ils sont cités, ils ne le sont que parce qu'ils peuvent éclairer un peu le sens des codes .<p>Nous avons décidé d'agir en sens contraire de la recherche traditionnelle et de proposer une définition de la nipûtum grâce aux textes de la pratique .Les codes semblent en effet traiter de l'anormal plutôt que du normal .La nipûtum n'y est définie qu'en termes d'abus :saisie non justifiée ou mauvais traitements pouvant entraîner la mort de la personne saisie .De plus, ils ne parlent de la nipûtum qu'en cas de dettes et seulement pour des opérations entre particuliers, mettant face à face un banquier tout puissant et un citoyen pauvre en difficulté .<p>L'institution des nipûtum se met tout d'abord en valeur par sa grande extension chronologique, elle est présente dès le début des dynasties amorrites jusqu’au dernier roi de Babylone, soit pendant trois siècles .En ce qui concerne la répartition géographique, elle est en usage dans l'ensemble de la Mésopotamie, du nord au sud, de Sippar à Ur, et d'est en ouest, même dans des zones tout à fait éloignées, comme Mari .<p>\ / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Union et désunion de la noblesse en parade. Le rôle des Pas d'armes dans l'entretien des rivalités chevaleresques entre cours princières occidentales, XVe-XVIe siècles (Anjou, Bourgogne, France, Saint-Empire) / Union and disunion of the Nobility. The role of Passages of Arms in games of rivalries in princely courts during the fifteenth and sixteenth century (Anjou, Burgundy, France, Empire)

Bureaux, Guillaume 20 November 2018 (has links)
Apparus en 1428 en Espagne, le Pas d’armes est un parfait exemple de l’indéniable intérêt porté par la noblesse, de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, aux arts martiaux, littéraires et théâtraux. Il s’agit, en réalité, d’une évolution de la joute et du tournoi au cours duquel un ou plusieurs chevaliers est volontaire pour garder un carrefour, une porte ou tout autre lieux symbolique. Pour différencier ces exercices des joutes, les organisateurs publient des chapitres, ou lettres d’armes, plusieurs mois en avance. Ils sont souvent constitués de deux parties, la première venant placer les chevaliers assaillants et défenseurs dans un univers magique et fantastique, le seconde présentant les règles du jeu. Notons également que la majeure partie des Pas plonge les chevaliers dans un monde fictionnel, en particulier inspire de la légende arthurienne, grâce aux chapitres, aux décors et, naturellement, aux costumes. Témoignages des contacts transculturels existent entre les cours d’Anjou et de Bourgogne avec celles d’Espagne, les Pas d’armes sont organisés à des moments décisifs pour les cours, qu’il s’agisse de mariages, de traités de paix ou d’un temps d’après-guerre ; et tous remplissent un rôle commun : mettre en lumière l’unité chevaleresque autour du Prince et de son pouvoir. Invariablement, c’est le Prince qui sort vainqueur des événements qui ont lieux au sein de sa cour. Il s’agit essentiellement pour le prince de mettre en scène son pouvoir dans ce « jeu-mimique » où l’important n’est pas tant le combat que le spectacle et la mise en lumière du pouvoir princier, tant culturel, financier que militaire. / Appearing in 1428 in Spain, the Pas d’Armes are a real example of the undeniable interest held by the nobility of the end of the Middle Ages and the beginning of the Renaissance in the arts of warfare, in literature, and theater. It is in reality an evolution of the joust and tournament in which one or several knights volunteer to keep a crossroad, a door or another symbolic place. To differ from the joust, the organizers publish chapters, or letters of weapons, several months in advance. They consisted of two parts, the first one coming to place the knights defenders and aggressors in a magic and fantastic universe, the second containing rules to be followed. It is also necessary to note that the great majority of Pas place the knights in a fictional world, in particular regarding Arthurian legend, by means of chapters, present scenery around the lists and, naturally, costumes. Testimonies of transcultural contacts between the Valois ‘courts of Anjou and Burgundy and Spanish courts, the Pas d’armes are organized at courtly decisive moments like marriages, treaties of peace or just after a war, all the Pas d’armes had a common role : to highlight the unity of knighthood around the Prince and his power. On each occasion is the Prince who emerges victorious from all the entertainment organized at his court. Essentially, it is a way for the prince to dramatize his power in this “game – mimicry” where the important thing was not so much the fighting but the scenery and the highlighting of cultural, financial and military power of the court.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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