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Les acteurs du Crédit Agricole de la Côte-d' Or (1896-1975) / The actors of Credit Agricole of Côte-d’Or (1896-1975)

Guillemin, Jean 01 July 2015 (has links)
Ce travail porte sur la vie du Crédit agricole de la Côte-d'Or depuis la création de sa première caisse locale, en 1896, jusqu'en 1975. Durant cette période, l'organisme dédié au financement de l'agriculture, cantonal puis départemental, est devenu progressivement un établissement pratiquement ouvert à toutes les activités et tous les déposants, représentant un tiers du marché bancaire de la Côte-d’Or. Après avoir défini le cadre mutualiste bien particulier dans lequel agissent les caisses, cette étude cherche à comprendre comment il est respecté durant huit décennies. Les évènements sont multiples : guerres, crises économiques, modernisation de l'agriculture, retrait des aides de l'Etat et besoin de collecte, extension du champ de compétence, croissance et augmentation de la taille des établissements, traitements de masse et large ouverture en dehors de l'agriculture. Progressivement, les groupes d'acteurs changent et se multiplient : sociétaires agriculteurs, sociétaires ruraux, déposants, administrateurs, élus locaux, Etat, personnel, cadres dirigeants. Il convient donc de saisir, dans les principales étapes de cette évolution, la manière dont ces acteurs, de plus en plus nombreux, adaptent la banque mutualiste à des contextes toujours changeants. / This work deals with the history of Crédit agricole of Côte-d’Or since the creation of its first local mutual bank, in 1896, until 1975. During this period, this organization dedicated to the financing of agriculture, in the very local scale of cantons at the beginning and then in the whole Côte-d’Or district scale, becomes progressively a credit institution nearly opened to all activities and all depositors having a banking market share of 30% in this area. After having defined the framework quite particular of mutualism in which are acting these banks, this study tries to understand how they respect it during eight decades. Many events are occurring: wars, economic crises, agricultural modernization, withdrawal of State aids and consequently financial resources needs, widening of the sphere of operation, growth and extension of the branches, processing of mass and large range of activities outside the agricultural sector. Progressively, groups of economic, social and political players are changing and more numerous: farmers, country people, depositors, administrators, local elected representatives, State, staff, members of the management. It is right to understand, at the main stages of this evolution, the way by which these more and more numerous players adapt the mutual bank to ceaselessly changeable contexts.
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La crise de l'Etat et la Réforme du Secteur de la Sécurité: essai d'analyse de l'opérationnalisation de la notion d'appropriation locale dans le contexte de la Réforme de la Police nationale du Burundi / State crisis and the Security sector Reform: analysis essay of the operationalization of local ownership notion in the Burundi National Police reform context

Birantamije, Gérard 31 May 2013 (has links)
Depuis les années 2000, la Réforme du secteur de la sécurité fait partie des politiques publiques internationales préconisées par la Communauté internationale pour permettre la gestion de crise de l’Etat et la transition de la guerre à la paix. Faisant suite à l’échec de l’aide au développement, qui a insisté sur l’absence d’appropriation locale comme la cause fondamentale, la communauté internationale fait appel à une véritable appropriation locale de la réforme du secteur de la sécurité. L’étude se propose d’analyser l’opérationnalisation de cette notion d’appropriation locale dans le contexte de la Réforme du secteur de la sécurité au Burundi. Cette thèse se pose la question de savoir pourquoi les acteurs internationaux en sont arrivés à poser l’appropriation locale comme une condition de la réforme du secteur de la sécurité. L’analyse est basée sur trois indicateurs :la conviction des acteurs locaux, la formulation et la mise en œuvre des réformes, et la coordination des acteurs et des activités de réforme ;et se focalise sur les données empiriques recueillies au sujet du processus de la réforme de la police nationale du Burundi. L’étude montre que l’appropriation locale est une stratégie mobilisée par les acteurs internationaux pour banaliser leurs interventions et transférer leurs modèles de réforme en s’appuyant sur les intentionnalités de responsabilité et de souveraineté des acteurs locaux que véhicule cette notion. Cette étude conclut que dans le contexte de la crise de l’Etat, la notion d’appropriation locale est un discours qui affermit l’interventionnisme international en donnant l’illusion d’accorder plus de place aux acteurs locaux dans la conduite des réformes. <p>//<p>Since the 2000s, Security Sector Reform is one of the international public policies advocated by the International community in order to deal with the state crisis and the transition from war to peace. Due to the failure of development aid which emphasized the lack of local ownership as its root cause, the International community calls for a genuine local ownership of the Security Sector Reform. This study analyses the operationalization of the concept of local ownership in the context of the Security sector reform in Burundi. This thesis raises the question of why international actors have come to consider local ownership as a condition of Security sector reform. The analysis is based on three indicators: the conviction of local actors, the formulation and implementation of reforms, and the coordination of actors and reform activities, and is focused on empirical data about the Burundi National police reform process. The study shows that local ownership is a strategy mobilized by international actors to both trivialize their interventions and transfer their reform models while the genuine intentionality of the notion is one of responsibility and sovereignty of local actors. This study concludes that in the context of the crisis of the state, local ownership notion is a discourse that strengthens the international interventionism in giving the illusion of more space given to local actors in the implementation of reforms.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La victime d'agression sexuelle face à la procédure pénale israélienne / Victims of sexual assault in Israeli criminal proceedings

Coscas-Williams, Béatrice 17 June 2016 (has links)
Le 21 mars 2001, la loi relative aux droits des victimes d'infraction pénale 2001-5751 est adoptée. Fruit des mouvements féministes et des associations d'aide aux victimes, cette loi marque la reconnaissance par les institutions judiciaires et législatives de la nécessité d'adopter des droits en faveur des victimes d'infraction pénale en général et d'agression sexuelle en particulier. Elle institue, entre autres, le droit au respect, l'accès à l'information durant la procédure, la défense de la vie privée et le droit à la sécurité (face aux accusés ou à leur famille) des victimes d'infraction. Par ailleurs, cette loi énonce que les victimes d'agression sexuelle bénéficient de droits qui leurs sont propres, notamment celui de présenter leur avis à certains stades de la procédure pénale. Pourtant, cette loi ne possède pas de portée juridique obligatoire. La victime d'infraction pénale reste à l'écart de la justice pénale israélienne, sans véritable rôle autre que celui de témoin. Ce faible rôle de la victime semble reposer sur la particularité du système pénal israélien, qui respecte la tradition accusatoire. Selon ce modèle, le procès pénal oppose deux parties, l'accusation et la défense, qui doivent répondre d'un conflit devant une institution judiciaire impartiale, appelée à trouver la vérité à partir de la présentation de leurs arguments et de leurs preuves. Dans ce contexte, la victime n'est pas partie. Ce modèle s'oppose à la tradition inquisitoire, dans laquelle, la présence d'un juge actif participant à l'instruction et d'un juge de l'audience impartial et indépendant semble plus favorable à la participation de la victime. Pourtant, l'influence de ces modèles est moindre que par le passé, tout d'abord parce qu'il n'existe plus de système purement accusatoire ou inquisitoire, ensuite parce que les systèmes judiciaires respectant la tradition accusatoire dans leur pays ont adapté leur structure aux intérêts de la justice, mais aussi aux droits des victimes, notamment grâce à l'intégration des notions de procès équitable et de Due Process of Law. En Israël, cette évolution est plus mitigée. Ainsi, si le système judiciaire israélien reconnaît la victime comme sujet de la procédure, dans la pratique la rencontre avec les acteurs judiciaires est loin d'être facile, tout particulièrement lorsqu'il s'agit d'une victime d'agression sexuelle. En effet, ce type d'infraction repose souvent sur des préjugés et des stéréotypes contre les femmes. Le parcours de la victime d'agression sexuelle commence par le dépôt de plainte et la rencontre avec la police. Il se poursuit par la rencontre avec le procureur durant la phase d'enquête. N'étant pas représentée, c'est souvent seule ou assistée de simples bénévoles qu'elle se présente devant les acteurs de la justice. Lorsque la plainte n'est pas classée sans suite, le parcours de la victime continue par la rencontre avec le(s) juge(s) au cours du procès, durant lequel elle est interrogée par le procureur et contre-interrogée par l'avocat de l'accusé. Cette étape représente une nouvelle épreuve, et peut provoquer une victimisation secondaire, notamment lorsque l'avocat de l'accusé tente de la déstabiliser par ses questions. Ce parcours se termine par la sentence et par l'obtention, si la cour compétente le décide, d'une indemnisation au profit de la victime. L'enfant-victime bénéficie d'une procédure spécifique adaptée à ses besoins. Pourtant, qu'elle soit adulte ou enfant, la victime reste passive et subordonnée aux autres acteurs judiciaires pratiquement à toutes les étapes de la procédure. La victime d'agression sexuelle pourra-t-elle trouver une place active dans le cadre de la procédure pénale traditionnelle ? L'influence des autres systèmes juridiques qui ont su s'adapter pour intégrer le droit des victimes, et l'émergence de nouvelles pratiques telles que la justice restaurative pourraient permettre une évolution concernant le traitement de la victime d'agression sexuelle. / On the 21st of March 2001, the "Rights of Victims of Crime Law", which acknowledges the existence of victims in the criminal procedure, was passed. This law, which is the fruit of the intervention of the feminist and the human rights movement, finally recognizes the necessity of granting rights to victim of crime in general, and the victim of sexual offences in particular. The "Rights of Victims of Crime Law" included a series of rights for victims during the different stages of the criminal proceedings such as free access to information, the protection of their privacy and the right to be protected inside and outside of the court from intimidation by offenders and their families. Likewise, victims of sexual offences may receive information, and express their opinions, under specific conditions at different stages during the trial and in cases where a plea bargain is struck between the offender and the prosecutor. Despite this new law, the victim's participation in the process remains symbolic. The victim remains on the sidelines of the Israeli criminal justice system, with no active role at any stage of the criminal process. The only real players are the public prosecutor, the accused and his or her lawyers. It seems at first glance that the fact that the victim does not participate in the criminal process is based on the characteristics of the Israeli criminal system as an adversarial system. As an adversarial system of law, the Israeli criminal system consists of two parties only, which are equal: the prosecution and the accused seeking to resolve a dispute before a passive judge, interested in discovering the procedural truth. In this system, there are two parties, the defense and the prosecution, the victims only representation being as a witness. However, we have seen that during the last thirty years, in countries utilizing a similar legal system, a clear evolution in victims' rights based on the Due Process of Law and a fair trial for the accused and for the victims of sexual abuse. In some of these countries, victims have profited from an effective role during the proceedings. The journey of the victims of sexual offences in the criminal court, from the filling of a complaint with the police, to the meeting with the prosecutor and judges, until the sentence, is not easy, considering that he or she is not represented by a lawyer. Moreover, the domain of sexual offences is laden with stereotypes that the victims have to deal with. If "The Rights of Victims of Crime Law", try to ease the process for victims, the victims' participation is weak and depends on the will of the prosecutor. Moreover, the opinion of the victim does not have any bounding value. In fact, this law does not provide standing or remedies for victims rights violation. The traditional Israeli criminal system does not satisfy the need for victims of sexual assault to express human feelings during the stages of the criminal process, and may lead in certain case to secondary victimisation. Therefore, it is interesting to consider if the Israeli criminal prooceedings could be influenced by other systems of law which have succeeded in granting effective rights to victims, and whether the social and juridical evolution of Israeli society might offer progressively a forum to victims, notably with the utilization of restorative justice.
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Les codes de conduite sont-ils effectifs ? le cas de la maquiladora du Guatemala

Saulnier, Anne-Marie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La fabrique de l’évaluation à l’aune d’une perspective resocialisante : une négociation entre enseignants et étudiants au premier cycle universitaire

Segueda, Saïdou 11 1900 (has links)
No description available.
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Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question / Histoire croisée zwischen französischen und deutschen Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts: die Frage der Landschaftskunde. / Histoire croisée between French and German geographers in the firts half of the 20th century : the landscape geography (Landschaftskunde) put into question

Hallair, Gaëlle Frédérique 26 February 2011 (has links) (PDF)
Diese Dissertation über Epistemologie der Geographie befasst sich mit dem Problem, wie sich französische und deutsche Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf das Konzept der Landschaftskunde stützten, sei es um Ihre Forschungsdisziplin zu definieren, sei es bei ihrer praktischen Arbeit als Geographen. Im Rahmen der histoire croisée von Michael Werner versuche ich, die Wissenszirkulation zwischen französischen und deutschen Geographen aufzuzeigen. Zu diesem Zweck verflechte ich die semantischen, terminologischen, bibliographischen, institutionalen und thematischen Analysen zum Thema Landschaft. Ich betone dabei die Spannungsfelder, die Ähnlichkeiten und die Zusammenhängen zwischen Landschaftskunde, Länderkunde und géographie régionale. Der erste Teil stellt zunächst den Kontext der deutsch-franösischen Beziehungen hinsichtlich der Landschaftskunde dar. Dafür untersuche ich die landschaftlichen Begriffe, ihre problematischen Übersetzungen, ihre semantischen Entwicklung und ihre Rezeption durch geographischen Zeitschriften. Im Zentrum des zweiten Teils stehen die Akteure und die verschiedenen möglichen Optionen, die der Landschaftsbegriff in Deutschland und in Frankreich für die Definition der Geographie bietet. Einerseits interessiere ich mich für die akademischen Geographen: Auf deutscher Seite Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz und besonders Passarge, auf der französischen Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier und Cholley. Andererseits werden die Menschen, die das Wissen übermitteln, betrachtet und typisiert, als « passeurs » / « Übermittler » (wie die Redakteure der bibliographischen Notizen), als « tiers » / « Dritte » (wie belgische oder amerikanische Geographen, die das französische und deutsche geographische Material weiterverarbeiten) und als « pivot » / « Schlüsselfiguren » (wie Davis, im Spiegel dessen die französischen und deutschen Geographen die Methodologie, Praxis und Definition der Geogaphie erörtern). Der dritte Teil analysiert schließlich, wie geographische Begriffe und Arbeitspraktiken bei wichtigen Zusammentreffen von Geographen thematisiert wurden: der Landschaftsbegriff bei den internationalen geographischen Kongressen und die Feldforschungen in der Geomorphologie bei internationalen Exkursionen. Grundlage der letzteren Analyse ist die Untersuchung von Notizbüchern der Teilnehmer. / Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale. La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie. La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ». Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco-allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. / In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography. The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews. The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ». At least, the third part analyses two priviledged scenes of the French-German meetings : the landscape session at the International Geographical Congress, and the landscape on the field of geomorphology thanks to international excursions and notebooks. / História cruzada (histoire croisée) entre os geógrafos franceses e alemães na primeira metade do século XX: a geografia da paisagem (Landschaftskunde) em questão. Nesta tese, na epistemologia da geografia, eu quero saber como os geógrafos franceses e alemães da primeira metade do século XX contam como base na geografia da paisagem para definir a geografia e / ou praticá-la. A geografia da paisagem, que tem o objetivo principal do conceito de paisagem, é tanto uma metodologia que uma prática. Usando a estrutura da história cruzada, desenvolvida por Michael Werner, eu tento mostrar a circulação de conhecimentos entre os geógrafos franceses e alemães: por isso cruzo dados da semântica, terminologia, bibliografias, institucional e temática da paisagem . Parte 1 discute o contexto das relações franco-alemãs sobre a geografia da paisagem, por isso estudo os conceitos de paisagem, os problemas de tradução e seu desenvolvimento semântico, bem como a sua recepção através de revistas de geografia. Parte 2 foco a análise sobre os atores e as opções disponíveis na Alemanha como na França, para definir o conceito de paisagem na geografia. A ênfase é colocada sobre aqueles que fornecem a circulação do conhecimento: os « intermédiarios » (« passeurs »), « o terceiro » (« tiers »), « o pivô » (« pivot »). Por fim, a Parte 3 permite abordar duas cenas previlegiadas pelo o encontro franco-alemão : a paisagem ao Congresso Internacional de Geografia e a geomorfologia através excursaos internacionais e estudo dos cadernos de campo. / Histoire Croisée entre géografos Franceses y Alemanes en la primera mitad del siglo XX : la geografìa de dicho paisaje ( Landschaftskunde). Esta tesis en Epistemología de la Geografìa apunta a saber en qué medida y cómo los geógrafos franceses y alemanes de la primera mitad del Siglo XX se apoyan en la geografìa del paisaje para definir su disciplina y/o para practicarla. Utilisando la metodología de la Histoire croisée desarrollada por Michael Wener, se examina los modos de circulación del saber entre los geógrafos franceses y alemanes, valiendose de aproximaciones terminológicas, bibliogràficas, semànticas, institucionales y temàticas sobre un conjunto de lecturas cruzadas concernientes al tema del paisaje y al de la geogafìa del paisaje. Se insiste sobre las tensiones, las similitudes y las articulaciones entre geografìa del paisaje y geografìa regional. La parte 1 presenta el contexto de las relaciones franco-alemanas que conciernen la geografìa del paisaje; de ahí el estudio de los conceptos destinados a producir un efecto de paisaje natural, los problemas de su traducción y de su evolución semàntica, al igual que la recepción en las revistas de geografìa. La parte 2 centra el anàlisis sobre los actores y sobre las posibles opciones ofrecidas por el concepto de paisaje tanto en Alemania como en Francia para definir la geografìa. El énfasis por una parte, està puesto en los geógrafos académicos: Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz y sobre todo, Passarge, al igual que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, clozier y Cholley. Por otra parte, el texto està consagrado a los autores, que aseguran una circulación del saber, de las filtraciones y de las reconfiguraciones, y que yo defino como los « passeurs », los « tiers » y los « pivots ». Para terminar, la parte 3 permite abordar dos escenas privilegiadas del encuentro franco-alemàn: la sección, Paisaje de los Congresos Internacionales de geografìa y el anàlisis del espacio cercano efectuado en geomorfologìa, via las excursiones internacionales y el estudio de cuardernos de campo.
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Les écoles d' horlogerie de Besançon : une contribution décisive au développement industriel local et régional (1793-1974) / The Besancon watchmaking schools

Briselance, Claude 28 October 2015 (has links)
L’Histoire des écoles d’horlogerie de Besançon est inhérente à la naissance et à la continuité d’une industrie spécifique très localisée sur un territoire. Avec elles nous partons de l’ère « proto-industrielle » qui plonge ses racines dans les idéaux révolutionnaires de 1793 pour aboutir aux bouleversements technologiques de l’électronique et du « quartz » des années 1970… S’inscrivant sur la longue durée, trois « écoles » vont se succéder. Pour répondre aux attentes d’une industrie horlogère qui doit constamment faire face aux évolutions techniques, chacune à sa manière, va innover pour constituer un « corpus » original de formation qui n’est pas sans bousculer les rites et usages du temps. Si les deux premières « écoles » eurent une durée de vie limitée, la dernière entité, née en 1861 de la volonté municipale, va pendant plus d’un siècle, accompagner toute une ville (et sa région) dans sa réussite industrielle. Dès sa création, et au fur et à mesure des adaptations qu’elle a su mettre en place, par la qualité et la spécificité des formations dispensées, elle va irriguer de ses élèves toute une industrie toujours à l’affût de personnels qualifiés. Au plan national elle va diffuser le nom de Besançon comme « capitale française de l’horlogerie » en formant nombre d’horlogers-rhabilleurs tenant boutiques et autres ateliers de réparation par tout le territoire… Elle va servir de référence pour implanter dans la Cité des laboratoires de recherche et d’enseignement supérieur : un Observatoire chronométrique, une École d’ingénieurs, un Centre d’études horlogères et de développement industriel (Cétéhor)… Elle va contribuer à la diversification industrielle de la ville dans des domaines connexes à l’horlogerie, notamment dans le découpage, la micromécanique, l’appareillage et les microtechniques… Nationalisée en 1891, elle fait dès lors partie de la petite élite des Écoles Nationales Professionnelles (par assimilation), qui vont marquer le développement industriel du Pays. En 1933, quand elle intègre ses nouveaux locaux, par le nombre et l’originalité de ses filières (de l’ouvrier qualifié à l’ingénieur), par sa dotation en matériels modernes, elle est signalée comme étant le « premier établissement de l’enseignement technique » en France. Le cheminement de cette dernière école fait aussi ressortir une histoire « humaine », « prosopographique », qui met en exergue les nombreux anciens élèves qui se sont lancés avec grande réussite dans la création d’entreprises. Restés fidèles à leur école, ils ont contribué au renom et au développement de la richesse économique de la cité et de sa région… Avec ces écoles d’horlogerie, on aborde enfin l’histoire de l’Enseignement Technique en France. Pour répondre à la demande d’une industrie horlogère en pleine croissance qui déplorait les carences de l’apprentissage en atelier, elles ont été pionnières en ouvrant la voie de « la scolarisation » de la formation professionnelle. Par leurs innovations pédagogiques, et soutenues par les Anciens Élèves, elles ont su établir un lien « École-Entreprise » des plus fructueux qui marque encore la mémoire collective des Bisontins…En 1974 elle perd toute référence à l’horlogerie pour devenir le Lycée Jules Haag. Le temps de l’histoire est désormais advenu pour tenter de comprendre ce qui a fait la force et la réussite de ces « Écoles d’horlogerie » dans leur participation active, sur la durée, à la prospérité économique et industrielle d’une ville et de sa région… / The history of the watchmaking schools in Besançon is part of the birth and continuous development of a specific industry in a very limited sector of the French territory. When studying those schools we start at the « protoindustrial » time with its roots in the revolutionary ideals of 1793 and end up with the technological upheavals of electronics and the « quartz » technology in the 1970s. Three « schools » followed one another over the long term. Each school aimed at satisfying the demands of a watchmakng industry confronted to rapidly changing technical evolutions ; so it innovated in its own way by creating an original « corpus » in the students training and most of the time upset the practices and common ideas of the time. If the first two « schools » had a limited lifespan, the last one created in 1861 by the town council itself has been supporting the industrial growth of the city and the surrounding region. Since its foundation it has stuck to the industrial reality by placing the emphasis on high standards and opening new specific branches whenever necessary, thus answering the needs of firms always looking for highly qualified staff. For a large number of French people Besançon became the « capital town of the watchmaking industry » thanks to the shops or repair workshops kept by Besançon-trained former students all over France… It served as a background to set up research and university laboratories in the city : Observatoire Chronométrique, Ecole d’Ingénieurs, Centre d’Etudes Horlogères et de Développement Industriel (Cétéhor)… It contributed to the industrial diversification of the town in fields related to watchmaking such as mechanical cutting, micromechanics, equipment and microtechniques. It was nationalized in 1891 and then belonged to the very small elite goup of the Professional National Schools that influenced the future industrial development of the country. In 1933 it moved into sparkling-new premises and was acknowledged as the flagship of technical education in France : it offered a large number of innovating courses ranging from the skilled worker to the engineer and was granted the latest equipments in every field. The path of this new school also enhanced a « humane » and « prosopographical » history ; it highlighted the part played by the numerous former students who created their own successful businesses. Being faithful to their old school they contributed to the renown and economic growth and prosperity of the city and its region… Beyond the local impact we must regard the history of the watchmaking schools as an important part of the history of Technical Education in France. To meet the needs of a soaring watchmaking industry they opened the way to the transfer of professional training from apprenticeship in workshops with its observed shortcomings to education in technical high schools. Their pedagogical innovations, the strong support of their former students created a vital school-business link that still lives on in the collective memory of the town inhabitants.In 1974 its name changed to Lycée Jules Haag thus losing any reference to watchmaking. Let us now try and understand the strong influence and success of those watchmaking schools, the active part they played in the economic industrial prosperity of a town and its surrounding region…
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Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question

Hallair, Gaëlle Frédérique 09 October 2010 (has links)
Diese Dissertation über Epistemologie der Geographie befasst sich mit dem Problem, wie sich französische und deutsche Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf das Konzept der Landschaftskunde stützten, sei es um Ihre Forschungsdisziplin zu definieren, sei es bei ihrer praktischen Arbeit als Geographen. Im Rahmen der histoire croisée von Michael Werner versuche ich, die Wissenszirkulation zwischen französischen und deutschen Geographen aufzuzeigen. Zu diesem Zweck verflechte ich die semantischen, terminologischen, bibliographischen, institutionalen und thematischen Analysen zum Thema Landschaft. Ich betone dabei die Spannungsfelder, die Ähnlichkeiten und die Zusammenhängen zwischen Landschaftskunde, Länderkunde und géographie régionale. Der erste Teil stellt zunächst den Kontext der deutsch-franösischen Beziehungen hinsichtlich der Landschaftskunde dar. Dafür untersuche ich die landschaftlichen Begriffe, ihre problematischen Übersetzungen, ihre semantischen Entwicklung und ihre Rezeption durch geographischen Zeitschriften. Im Zentrum des zweiten Teils stehen die Akteure und die verschiedenen möglichen Optionen, die der Landschaftsbegriff in Deutschland und in Frankreich für die Definition der Geographie bietet. Einerseits interessiere ich mich für die akademischen Geographen: Auf deutscher Seite Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz und besonders Passarge, auf der französischen Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier und Cholley. Andererseits werden die Menschen, die das Wissen übermitteln, betrachtet und typisiert, als « passeurs » / « Übermittler » (wie die Redakteure der bibliographischen Notizen), als « tiers » / « Dritte » (wie belgische oder amerikanische Geographen, die das französische und deutsche geographische Material weiterverarbeiten) und als « pivot » / « Schlüsselfiguren » (wie Davis, im Spiegel dessen die französischen und deutschen Geographen die Methodologie, Praxis und Definition der Geogaphie erörtern). Der dritte Teil analysiert schließlich, wie geographische Begriffe und Arbeitspraktiken bei wichtigen Zusammentreffen von Geographen thematisiert wurden: der Landschaftsbegriff bei den internationalen geographischen Kongressen und die Feldforschungen in der Geomorphologie bei internationalen Exkursionen. Grundlage der letzteren Analyse ist die Untersuchung von Notizbüchern der Teilnehmer. / Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale. La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie. La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ». Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco-allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. / In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography. The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews. The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ». At least, the third part analyses two priviledged scenes of the French-German meetings : the landscape session at the International Geographical Congress, and the landscape on the field of geomorphology thanks to international excursions and notebooks. / História cruzada (histoire croisée) entre os geógrafos franceses e alemães na primeira metade do século XX: a geografia da paisagem (Landschaftskunde) em questão. Nesta tese, na epistemologia da geografia, eu quero saber como os geógrafos franceses e alemães da primeira metade do século XX contam como base na geografia da paisagem para definir a geografia e / ou praticá-la. A geografia da paisagem, que tem o objetivo principal do conceito de paisagem, é tanto uma metodologia que uma prática. Usando a estrutura da história cruzada, desenvolvida por Michael Werner, eu tento mostrar a circulação de conhecimentos entre os geógrafos franceses e alemães: por isso cruzo dados da semântica, terminologia, bibliografias, institucional e temática da paisagem . Parte 1 discute o contexto das relações franco-alemãs sobre a geografia da paisagem, por isso estudo os conceitos de paisagem, os problemas de tradução e seu desenvolvimento semântico, bem como a sua recepção através de revistas de geografia. Parte 2 foco a análise sobre os atores e as opções disponíveis na Alemanha como na França, para definir o conceito de paisagem na geografia. A ênfase é colocada sobre aqueles que fornecem a circulação do conhecimento: os « intermédiarios » (« passeurs »), « o terceiro » (« tiers »), « o pivô » (« pivot »). Por fim, a Parte 3 permite abordar duas cenas previlegiadas pelo o encontro franco-alemão : a paisagem ao Congresso Internacional de Geografia e a geomorfologia através excursaos internacionais e estudo dos cadernos de campo. / Histoire Croisée entre géografos Franceses y Alemanes en la primera mitad del siglo XX : la geografìa de dicho paisaje ( Landschaftskunde). Esta tesis en Epistemología de la Geografìa apunta a saber en qué medida y cómo los geógrafos franceses y alemanes de la primera mitad del Siglo XX se apoyan en la geografìa del paisaje para definir su disciplina y/o para practicarla. Utilisando la metodología de la Histoire croisée desarrollada por Michael Wener, se examina los modos de circulación del saber entre los geógrafos franceses y alemanes, valiendose de aproximaciones terminológicas, bibliogràficas, semànticas, institucionales y temàticas sobre un conjunto de lecturas cruzadas concernientes al tema del paisaje y al de la geogafìa del paisaje. Se insiste sobre las tensiones, las similitudes y las articulaciones entre geografìa del paisaje y geografìa regional. La parte 1 presenta el contexto de las relaciones franco-alemanas que conciernen la geografìa del paisaje; de ahí el estudio de los conceptos destinados a producir un efecto de paisaje natural, los problemas de su traducción y de su evolución semàntica, al igual que la recepción en las revistas de geografìa. La parte 2 centra el anàlisis sobre los actores y sobre las posibles opciones ofrecidas por el concepto de paisaje tanto en Alemania como en Francia para definir la geografìa. El énfasis por una parte, està puesto en los geógrafos académicos: Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz y sobre todo, Passarge, al igual que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, clozier y Cholley. Por otra parte, el texto està consagrado a los autores, que aseguran una circulación del saber, de las filtraciones y de las reconfiguraciones, y que yo defino como los « passeurs », los « tiers » y los « pivots ». Para terminar, la parte 3 permite abordar dos escenas privilegiadas del encuentro franco-alemàn: la sección, Paisaje de los Congresos Internacionales de geografìa y el anàlisis del espacio cercano efectuado en geomorfologìa, via las excursiones internacionales y el estudio de cuardernos de campo.

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