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Je(ux) en ligne : pour une approche socio-communicationnelle des technologies numériques et des formes de réflexivités culturelles / On-lIne gAMes : for a socio-communicational approach of digital technologies and cultural reflexivity formsZerbib, Olivier 12 December 2011 (has links)
Comment rendre compte des transformations opérées dans le champ culturel par les technologies numériques ? Au-delà des grands récits technicistes, quelle entrée choisir pour observer les mutations induites par le numérique dans les rapports qu’entretiennent les publics avec les objets culturels ? Sur quels terrains se placer pour tenter de saisir les transformations issues de l’émergence d’une technologie hybride et protéiforme, sans pour autant faire de l’informatique une pratique culturelle « comme les autres » ou verser dans le déterminisme médiatique ?En pointant les doutes et les hésitations ayant marqué ce travail de thèse, en les examinant et en les contextualisant diachroniquement, il s’est agi de contribuer à l’analyse de la réception et des dynamiques culturelles en lien avec les technologies numériques. Cette réflexion, construite sur une longue durée, s’est attachée à l’exploration d’usages du numérique qui, en leur temps, semblaient devoir s’imposer comme radicalement « modernes ». Ainsi, en trois temps et trois focales nous avons choisi d’étudier des objets apparemment hétéroclites mais qui devaient témoigner des profonds changements culturels engagés par l’émergence des technologies de l’information et de la communication. Ce cheminement nous a conduit à étudier des pratiques aux statuts sociaux et scientifiques divers, depuis les lectures en bibliothèques jusqu’aux jeux vidéo en passant par les écritures intimes sur les sites de rencontres ou les blogs. Cette méthodologie nous a finalement conduit à isoler un élément transversal aux objets étudiés, et dont le déploiement est favorisé par les technologies numériques : l’essor des capacités réflexives des publics de la culture. / How to demonstrate how the cultural arena has been changed by the digital technologies? Beyond the pro-technologies discourses, how to examine the variation (inferred by the digital technologies) between the audiences and the cultural objects? Which field to choose to try to understand the transformations resulting from the emergence of an hybrid and protean technology, without saying that computing is a cultural practice like the others?Describing the doubts and hesitations of this thesis, examining and contextualize them over time, make possible to contribute to the reception analysis and the cultural dynamics, in connection with the digital technologies. This long work has been exploring the uses of digital which, in their time, seemed to have to grow on as radically “modern”. So, in three times and three focal length, we chose to study three objects, apparently heterogeneous, but which must show the deep cultural changes due to the emergence of information and communication technologies. So, we have been studying some practices with different social and scientific status, from the readings in libraries to the videogames, along with dating sites or blogs.This methodology has finally led us to isolate a cross-disciplinary element of the studying objects and which the display is favored by the digital technologies: the rapid development of reflexive abilities of cultural audiences.
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Témoins de l'horreur, images de terreur : pour un portrait du sujet actuelBergeron, Catherine 11 1900 (has links)
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Le sacré espagnol aux prises avec la Modernité (1868-1923) : étude d'un motif iconographique et littéraire, au carrefour de l'identité nationale et de la création artistique / The spanish sacred struggle with Modernity (1868-1923) : study of an iconographic and novelistic pattern, at the crossroads of national identity and artistic creationLe Corre-Carrasco, Marion 27 November 2010 (has links)
A la charnière du XIXe et du XXe siècle, l’Espagne vit une révolution cultuelle et culturelle sans précédent. La question du sacré permet de cristalliser les enjeux de cette crise. Une approche résolument transversale révèle en effet le sacré comme clef de voûte des troubles qui agitent les Espagnols. La remise en cause continue de la place de l’Église dans la société, alimentée par l’affrontement sous-jacent entre cléricaux et anticléricaux, est fondamentale dans la douloureuse quête idiosyncratique qui ébranle la nation. Les artistes, témoins et acteurs de leur époque, se font l’écho de cette tension politique et sociale. Dans un premier temps, l’analyse du motif du sacré, livré par des romans et des tableaux, met en évidence non seulement la manifestation d’une sécularisation en marche, mais également la prégnance d’une culture religieuse durablement fixée. Dans un second temps, la polymorphie intrinsèque de ce sacré pré-moderne est abordée par une typologie qui en précise l’expression, de la plus manifeste à la moins tangible, cette dilution du sacré étant caractéristique de la Modernité. Enfin, au-delà de l’étude du motif iconographique et romanesque, une analyse du processus du sacré met en lumière combien les artistes de cette période sondent et interrogent la sacralité présente dans leurs œuvres, et combien celle-ci, ondoyante et industrieuse, échappe à leur contrôle, creusant les prémices d’une religion de l’art. / During the transitional period between the 19th and the 20th century, Spain experienced an unprecedented revolution, both religious and cultural. The issue of the sacred enabled to crystallize what is at stake during this crisis. A thoroughly cross-conceptual approach shows the sacred as a keystone for the mayhem that Spanish people underwent. The role of the church in Spanish society kept being questioned, due to the underlying conflict between those who supported the church and the others who were opposed to it. This questioning was fundamental in the difficult idiosyncratic quest which shook the nation. Artists, who were both witnesses and actors of their time, unveiled and showed this political and social tension. Firstly, the analysis of the pattern of the sacred through novels and paintings underlines the evidence of the secularization that took place. Likewise, it discloses the pregnancy of a religious culture established on a permanent basis in Spanish society. Secondly, the intrinsic polymorphous aspect of this pre-modern sacred is revealed by a typology which develops the representation of the sacred, from the most obvious to the least tangible one. This dilution of the sacred is characteristic of Modernity. Finally, beyond the study of the iconographic and novelistic pattern, an analysis of the process of the sacred enhances how the artists of this era took soundings and questioned sacrality in their works of art. It also shows how sacrality, constantly changing, could not be mastered by the artists, digging the roots of a cult for art.
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La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, IdeologyJeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic TruthFoloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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L'imputabilité en droit pénal / Imputability in penal lawGomez, Elisabeth 17 November 2017 (has links)
Après une intrusion chaotique dans la théorie de la responsabilité pénale, l’imputabilité peut aujourd’hui apparaître comme une donnée d’essence classique. Elle répond à une définition subjective faisant consensus en doctrine et supposant l’addition du discernement et d’une volonté libre de l’agent. Dans le prolongement, elle est unanimement entendue comme constituant le fondement de la responsabilité pénale. Cependant, la cohabitation entre les différentes conditions de la responsabilité pénale, en particulier entre les concepts de culpabilité et d’imputabilité, n’est peut-être pas aussi pacifiée qu’il n’y paraît. En réalité, la question de l’indépendance des notions n’a jamais été clairement résolue, car leurs composantes respectives participent des conditions subjectives à l’engagement de la responsabilité pénale. Pourtant, la question est loin d’être anecdotique, en particulier si l’on considère certaines institutions fondamentales du droit pénal, au rang desquelles figurent les notions d’infraction et de complicité. Il apparaît ainsi, à l’analyse, que la définition traditionnelle de l’imputabilité mérite quelques ajustements, conduisant à une reconfiguration du champ de la condition de liberté relevant de l’imputabilité. Cette recherche vise aussi à établir que l’imputabilité est une donnée étrangère à l’infraction concrètement commise. Cette place spécifique au sein de la responsabilité pénale, mettant en évidence le lien entre l’imputabilité et la sanction infligée en rétribution de l’infraction commise, permet d’adopter une vision plus large du concept, susceptible d’affronter le bouleversement consécutif à l’entrée du droit pénal dans l’ère de la post-modernité. Cette dernière, que l’on pourrait associer au néopositivisme pénal du début du siècle, s’est accompagnée d’une résurgence des concepts de risque et de dangerosité. L’impact de cette évolution sur l’imputabilité peut apparaître radical : rupture du caractère unitaire de la notion, émergence du concept d’imputation à l’égard des personnes morales, voire même effacement pur et simple de l’imputabilité à l’égard des personnes physiques. Pourtant, des modalités de restauration de l’exigence d’imputabilité seront envisagées sur les terrains substantiel, par le truchement de l’imputabilité comprise comme capacité pénale, et processuel – par des propositions concernant les procédures pensées en considération de la psychologie de l’agent. Au bout du compte, il apparaît que l’imputabilité est de nature à jouer un rôle décisif dans l’organisation d’une cohabitation raisonnée avec le concept de dangerosité, en condamnant la prise en compte de la dangerosité seulement hypothétique sans exclure la possibilité d’une rétention après la peine. / After a chaotic intrusion in the theory of penal liability, imputability can today appear as a classical notion. The general doctrinal consensus is that it depends on a subjective definition, implying the offender’s discernment and free will. Moreover, the notion of imputability is unanimously considered as the basis of penal liability. However, cohabitation between the various conditions of penal liability, particularly between the concepts of guilt and imputability, may not be as steady as it seems. Indeed, the independence of these notions has actually never been clearly demonstrated, for their respective components represent the subjective conditions creating penal liability. Nevertheless, this topic is far from being anecdotal, specifically among several fundamental institutions of criminal Law, in which the notions of infraction and complicity are involved. Thus, the definition of imputability may deserve some adjustments, and imply, consequently, a reworking of the release condition coming under imputability. This study also aims at proving that imputability is an irrelevant element to the concretely committed offence. This specific part in penal liability, highlighting the link between imputability and the penalty imposed in response to the committed offence, enables a wider vision of the concept that could help facing the upheaval resulting from the entry of criminal Law in the post-modernity era. The latter, that one could associate with the beginning of the century’s penal neopositivism, also implied the resurgence of the concepts of risk and dangerousness. The impact of this evolution about imputability may seem radical : end of the unitary aspect of the notion, emergence of the concept of imputation towards legal entities, and even total erasure of imputability towards natural persons. And yet, some solutions to the reconstitution of the exigence of imputability will be developed, not only in a substantial approach, where imputability will be understood as penal capacity, but also in a procedural approach – thanks to suggestions of procedures taking the offender’s psyche into account. In the end, imputability seems to play a major part in the organization of a balanced cohabitation with the concept of dangerousness, by condemning a strictly hypothetical consideration of dangerousness, without excluding a potential reservation after the penalty.
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Catholiques et protestants dans le sud-ouest du Québec,des années 1830 à 1920 / Catholic and Protestant relationships in South-Western Quebec from the 1830's to 1920Hinault, Catherine 13 December 2011 (has links)
L’interculturation est constitutive de l’histoire du Québec. Ce travail analyse les phénomènes d’interculturation entre populations catholiques et protestantes dans le Sud-Ouest du Québec, des années 1830 à 1920, notamment à travers le prisme du discours et des pratiques de la communauté protestante francophone, alors en expansion. Avant de proposer une typologie des individus qui optèrent pour le protestantisme évangélique dans cet environnement rural, nous avons étudié les voies qu’ils prirent pour y accéder et les raisons de cette acculturation choisie, perçue par la majorité comme une transgression. Nous montrons ensuite les divers degrés d’imbrication entre cette conversion et l’ethos victorien du temps en insistant sur la loyauté envers l’Empire britannique d’une majorité de Canadiens français protestants, posture complexe et polémique dans un contexte colonial. Nous tentons enfin de faire apparaître les zones de rencontres et les interactions interconfessionnelles entre ces individus de confession et de langue différente, territoire peu exploré de l’interculturation au quotidien, dans le but de réévaluer l’idée répandue que le seul mode d’interaction de ces populations ait été conflictuel ou au mieux, coexistentiel. / Cross-cultural relationships, complete with conflictual overtones and strategic dealings, have been part and parcel of the fabric of Quebec history. This work sets out to analyse these crosscultural phenomena at work in Catholic and Protestant relationships in South-Western Quebec from the 1830’s to 1920, mainly through the lens of the growing French-Protestant community. Before offering a typology of those who opted for Evangelical Protestantism in this rural context, I have first thoroughly gone through the ways of the process of conversion/acculturation as experienced by those who dared transgress confessional boundaries and the reasons why they chose to do so. I have then argued that this conversion was, to a higher or lesser degree, closely intertwined with the then prevailing Victorian ethos, and overwhelmingly translated into a staunch loyalty towards the British empire, a complex and controversial posture to adopt for any French Canadian in that colonial context. Particular attention was finally paid to the relations between Catholics and Protestants, French and English-speaking, as they lived their lives from day-to-day, in an attempt to appraise the prevailing idea that these relations were perenially conflictual or at best, on a footing of reciprocated indifference.
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Une scène des années 1990 autour de la revue Blocnotes : une plate-forme d'échanges : entretiens entre artistes et critiques d'art / A scene from the 1990s around the review Blocnotes : a platform for exchanges : interviews between artists and art criticsGuéhenneux, Lise 21 December 2017 (has links)
Notre étude veut apporter des précisions historiques sur la scène artistique des années 1990 à partir d’un travail de critique d’art. Nous interrogeant sur la place de ce type d’écriture dans un contexte qui médiatise largement une crise de l’art contemporain dans l’espace public, nous examinons comment la remise en question de la modernité est propice à la création de trois nouvelles revues Documents sur l’art contemporain, Blocnotes et Purple Prose. La recherche nous porte à examiner les structures existantes dans lesquelles évoluent les différents acteurs du monde de l’art qui vont accueillir une nouvelle génération de critiques et d’artistes, - des centres d’art mais aussi de nouvelles galeries d’art symptomatiques d’un héritage culturel de décentralisation. Nous dégageons la spécificité de Blocnotes : le rejet des années 1980 et les repères historiques conceptuels des années 1960-1970, les rapports de l’art et du féminisme, la collaboration centrale des artistes, la réflexion sur l’exposition, l’objet fini, l’in situ et l’installation, le cinéma comme modèle. Loin d’une vision univoque de la décennie, nous redéployons des pratiques artistiques et leurs enjeux en nous plongeant dans les textes des nombreux contributeurs de Blocnotes tout en prolongeant par des entretiens des échanges entre critiques et artistes. / The study we are developing here wants to provide historical precisions about 90's artistic scene from an art critic's point of view. By questioning ourselves about the place of this type of writing in a context which widely mediates a contemporary art crisis in the public space, we would like to analyze how the questioning of modernity will be propitious for the creation of three new periodicals : Documents sur l'art contemporain, Blocnotes and Purple Prose. Our research leads us to study the existing structures that will welcome a new generation of critics and artists in which evolve various protagonists working in the field of art – art centers but also new art galleries symptomatic of a decentralized cultural heritage. We particularly enhance the specificities of Blocnotes : the rejection of the 80's and historico-conceptual markers of 60's and 70's, the relationships between art and feminism, the central collaboration of artists, the reflection about exhibition, finished object, the in situ and the installation, the cinema as a model.Remaining far off an unequivocal vision of the decade, we redeploy artistic practices and their issues by plunging ourselves in the texts of Blocnotes' numerous contributors while extending by interviews and exchanges between critics and artists.
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Médias, pouvoir et religion en Arabie saoudite : l’usage politique du discours libéral dans les médias saoudo-panarabes (1990-2010) : le cas des deux quotidiens Asharq Al-Awsat et Al-Hayat / « Media, Power and Religion in Saudi Arabia : the Political Usage of Liberal Discourse in Saudi-Panarab Media (1990-2010) : the examples of Asharq Al-Awsat and Al-Hayat newspapersBassiouni, Moustapha Cherif 23 November 2017 (has links)
Le libéralisme en Arabie saoudite constitue un courant de pensée moderniste qui initie et anime le débat public du royaume. Les expressions libérales entraînent de multiples conflits idéologiques et intellectuels avec les milieux salafistes-wahhabites. Ces derniers considèrent que le discours des libéraux saoudiens va à l’encontre de l’islam. Il vise, selon eux, à saper les fondements conservateurs de la société saoudienne. La singularité de ce phénomène culturel émane des particularités propres au royaume. Le courant libéral est porteur d’un projet de société non fondé sur la religion, mais plutôt sur des principes universels qui sont toutefois harmonieux, selon lui, avec un islam modéré. Cette conception moderniste de l'islam tranche d’ailleurs avec le Wahhabisme, la doctrine intégriste u royaume. Les libéraux remettent en cause ses manifestations fondamentalistes dans la société. C’est surtout dans le système médiatique des élites dirigeantes que s’affirment les orientations contestataires et revendicatives qu'ils incarnent. Les dynamiques de cette doctrine dans les médias du prince permettent de mettre en lumière la problématique de son usage par le régime, sous l’impulsion des nombreuses crises majeures qu’il affronte depuis les années 1990. Ce contexte historique instable conduit la monarchie conservatrice à faire des choix pragmatiques qui lui permettent de préserver ses intérêts. L’instrumentalisation du discours libéral favorise son agenda et son alliance avec l’Occident, tout en maintenant des rapports historiques avec l’establishment wahhabite. Dans sa gestion des affaires de l'Etat, le système politique saoudien s'avère bien loin de l'image d'un régime rigide et monolithique. L'Arabie saoudite apparaît aujourd'hui plus que jamais tiraillée entre deux visions antagonistes de son avenir : l'une est animée par des revendications modernistes croissantes et l'autre par des orientations traditionnelles hégémoniques. / Liberalism in Saudi Arabia is a modernist thought trend that creates and animates public debate in the kingdom. Liberal expressions lead to many conflicts with Salafi-Wahhabi movements. Clerical groups believe that liberal discourse is against Islam and aims to undermine the traditional foundations of Saudi society. However, the particularities of these liberal cultural and social phenomena emanate directly from the ruling kingdom itself. The liberal trend is to promote societal change which is not based on religion, but on universal principals viewed as more compatible with moderate Islam. This modern vision of religion contrasts sharply with the Al-Saud kingdom's Wahhabism, the state's doctrine. Liberals are contesting the Wahhabi fundamentalism demonstrated throughout society, and their perspectives are reflected and potentially manifested through the royalty's elite media system. Moreover, analyzing the dynamics of this thought in « prince media » brings to light the problematic of its use by an authoritarian regime facing several State crises since the 1990s. These contexts that are leading the power elite to be more realistic and pragmatic in politics, in order to preserve its strategic interests. Using the liberal discourse dictated by the ruling elites furthers their agenda and also their alliance with Western states, in parallel with maintaining their traditional relations with the Wahhabi establishment. Today, the Al-Saud monarchy appears to be increasingly torn between two opposing visions regarding its future. On the one hand it has to deal with growing modernist demands, and on the other hand it must take into account the hegemonic conservative tendencies inherent to its society.
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Circuitos, perturbaciones y transformaciones de la modernidad/colonialidad : análisis discursivo en contextos chilenos y canadiensesSmith, Sara 08 1900 (has links)
La présente étude constitue une analyse comparative de discours qui articulent la problématique de l’héritage coloniale et des réclamations autochtones au Chili et au Canada : des livres de texte de sciences sociales, des discours d’opinion et des discours autochtones. Nous proposons que les similitudes surprenantes qui ont été révélées par les contextes nationaux canadiens et chiliens peuvent être expliquées, en partie, par leur articulation avec le discours globalisé de la modernité/colonialité. D’une part, les textes scolaires et les discours d’opinion font circuler des éléments discursifs de la modernité, tout en reproduisant des formes de savoir et de dire coloniaux. D’autre part, les discours autochtones se ressemblent entre eux dans la mesure où ils interpolent la modernité/colonialité transformant ainsi les termes d’engagement interculturel. Bien que les états canadiens et chiliens renforcent leur engagement à l’égard de la réconciliation avec les Autochtones durant les dernières décennies, les conflits interculturels continuent à se produire en impliquant toujours les mêmes acteurs : l’état, différents peuples autochtones, des entreprises privées, ainsi que des membres de l’élite intellectuelle, politique et patronale. En prenant en compte cette situation, l’objectif de cette thèse vise à mieux comprendre pourquoi ces conflits, loin d’être résolus, continuent à se reproduire. Dans ces deux pays, la problématique des conflits interculturels est fondamentalement mise en rapport avec la question des droits territoriaux et, par conséquent, sont inséparables de la question de l’héritage coloniale des états nationaux canadien et chilien. Pourtant cette dimension coloniale des conflits a tendance à être cachée autant par la rhétorique multiculturelle du discours national que par les polarisations produites par l’opinion publique, lesquelles ont l’habitude d’encadrer la problématique par des notions binaires, telles que « civilisation/barbarie » ou « authenticité/illégitimité ». De plus, on peut considérer l’ouest du Canada et le sud du Chili comme étant des contextes comparables, puisque ceux-ci ont été colonisés avec la base du discours moderne du progrès et de la civilisation, qui a servi à légitimer l’expansion de l’état national au dix-neuvième siècle. Cependant, il n’existe que très peu d’études qui comparent les productions discursives relatives aux relations interculturelles entre Autochtones et non Autochtones dans les contextes canadiens et chiliens, possiblement à cause des différences linguistiques, sociohistoriques et politiques qui paraissent insurmontables. / The present study constitutes a comparative analysis of discourses that articulate issues related to both Indigenous land claims and the colonial legacy of Chile and Canada. Specifically, we analyze social science textbooks, opinion discourses and Indigenous discourses. Our analysis shows that there are striking similarities between the Canadian and Chilean national contexts. We propose that these can be explained, in part, by their relationship with the global discourse of modernity/coloniality. On the one hand, textbooks and opinion discourses circulate discursive features of modernity, thus reproducing colonial forms of knowledge and speaking. On the other hand, the Indigenous discourses we exam seem to resemble each other to the extent that they interpolate the discourse of modernity/coloniality, thereby transforming the terms of intercultural engagement. Despite efforts, in recent decades, by the Canadian and Chilean states towards reconciliation with Indigenous peoples, social conflicts persist, involving the same actors as always: the state, different indigenous communities, private companies, and intellectual, political and business elites. In light of this situation, this thesis aims to better understand why these conflicts, far from being resolved, continue to occur. In these two countries, the issue of intercultural conflict primarily invoves the question of land rights. In this sense, the reproduction of conflict is inseparable from the colonial legacy of the Canadian and Chilean national states. This colonial dimension of conflict, however, is usually made obscure by both the multicultural rhetoric of national discourse and the polarizations produced by public opinion discourses, both of which tend to frame the question of land rights in terms of binary notions, such as “civilization/barbarism”, or “authenticity/illegitimacy.” Furthermore, western Canada and southern Chile can be considered comparable contexts, as they were colonized on the basis of the modern discourses of progress and civilization, which served to legitimize the expansion of the nineteenth-century nation state. However, there are few studies comparing the discursive productions related to the intercultural relationship between Indigenous and non-Indigenous Canadians and Chileans. This is perhaps due to a perception of insurmountable linguistic, socio-historical and political differences between the two countries. / El presente estudio constituye un análisis comparado de discursos que articulan la problemática de la herencia colonial y de los reclamos indígenas en Chile y Canadá: libros de texto de ciencias sociales, discursos de opinión y discursos indígenas. Ahí se plantea que las similitudes sorprendentes que se han encontrado entre los contextos nacionales canadienses y chilenos pueden ser explicadas por su articulación con el discurso globalizado de la modernidad/colonialidad. Por un lado, los textos escolares y los discursos de opinión hacen circular rasgos discursivos de la modernidad, reproduciendo formas de saber y de decir coloniales. Por otro lado, los discursos indígenas se parecen entre sí en la medida en que interpolan la modernidad/colonialidad, transformando así los términos del compromiso intercultural. A pesar del esfuerzo de reconciliación de los estados canadiense y chileno con los pueblos indígenas en las últimas décadas, siguen produciéndose conflictos sociales, involucrando a los mismos actores de siempre: el estado, distintos pueblos indígenas, las empresas privadas y la elite intelectual, política y empresarial. Teniendo en cuenta esta situación, el objetivo de esta tesis apunta a entender mejor por qué estos conflictos, lejos de resolverse, continúan reproduciéndose. En estos dos países, la problemática de los conflictos interculturales está relacionada fundamentalmente con la cuestión de los derechos territoriales y, en consecuencia, son indesligables de la herencia colonial de los estados nacionales canadiense y chileno. Esta dimensión colonial de los conflictos, sin embargo, suele ser ocultada tanto por la retórica multicultural del discurso nacional como por las polarizaciones producidas por la opinión pública, las cuales tienden a enmarcar la problemática según nociones binarias, como la de “civilización/barbarie”, o “autenticidad/ilegitimidad”. Además, el oeste de Canadá y el sur de Chile pueden considerarse comparables, ya que fueron colonizados sobre la base del discurso moderno del progreso y la civilización, el cual sirvió para legitimar la expansión del estado nacional decimonónico. A pesar de esto, existen pocos estudios que comparen las producciones discursivas de las relaciones interculturales entre indígenas y no indígenas en los contextos canadienses y chilenos, posiblemente debido a las diferencias lingüísticas, sociohistóricas y políticas que parecieran insuperables.
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